Jump to content

Soeur de Ben M'hidi à El alia...


Recommended Posts

Guest Libre

La soeur de Larbi Ben M’hidi : “Je suis déçue aujourd’hui de voir l’Algérie entre les mains de ces traîtres”

Par Abdou Semmar | mars 5, 2014 10:30

 

Mardi, au cimetière d’El Alia, seulement une cinquantaine de personnes ont répondu présents pour commémorer l’anniversaire de l’assassinat du grand martyr de la Révolution algérienne Larbi Ben M’hidi, le 4 mars 1957. Des citoyens lambda, des membres du Mouvement “Barakat!”, des anciens Moudjahidine encore en vie et des proches de la famille Ben M’hidi ont rendu un vibrant hommage à l’un des pères de la Révolution algérienne et l’un des artisans de l’Indépendance nationale.

 

Malheureusement, aucun officiel ni représentant des autorités algériennes n’est venu accomplir son devoir et se joindre à cette cérémonie symbolique. Une absence qui a été vécue comme une véritable humiliation à l’égard de cette grande et incontournable figure de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Cette défection des officiels a choqué les Moudjahidine et la famille Ben M’hidi. Comment peut-on oublier l’anniversaire de la mort de Larbi Ben M’hidi qui s’est sacrifié pour la liberté de ses compatriotes après avoir subi les plus terribles affres de la torture ?

 

Face ce mépris, Drifa Ben M’hidi, la soeur de Larbi Ben M’hidi, n’a pas hésité à confier sa déception aux jeunes citoyens présents à cette cérémonie. Émue, les yeux en larmes, elle a fait savoir que “mon frère est mort pour libérer l’Algérie du colonialisme français , pour que les enfants de l’Algérie se jouissent de liberté et vivront avec dignité “. Mais aujourd’hui, “hélas je suis déçue de voir l’Algérie entre les mains de ces KHAOUANA (Traîtres), venez me rendre visite mes petits enfants”, a-t-elle indiqué avec une voix enrouée par l’émotion et le regard triste.

 

Fort heureusement, des proches et des citoyens ont tenté de la rassurer et de la consoler. Mais cette question lancinante demeure toujours posée : “pourquoi notre Etat cherche à tout prix à effacer de la mémoire le souvenir de nos grands martyrs ?”

Link to post
Share on other sites
Guest Libre

Wiki :

Dans le film documentaire d'Yves Boisset sur La Bataille d'Alger réalisé en 2006, le colonel Jacques Allaire, à l'époque lieutenant, et qui avait arrêté Larbi Ben M'hidi en 1957, déclare à propos de Larbi Ben M'hidi : « Si je reviens à l’impression qu’il m’a faite, à l’époque où je l’ai capturé, et toutes les nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron comme ça de mon côté, j’aurais aimé avoir beaucoup d’hommes de cette valeur, de cette dimension, de notre côté. Parce que c’était un seigneur Ben M’Hidi. Ben M’Hidi était impressionnant de calme, de sérénité, et de conviction. Lorsque je discutais avec lui et que je lui disais: « Vous êtes le chef de la rébellion, vous voilà maintenant entre nos mains, la bataille d’Alger est perdue », et j’extrapolais un peu : « La guerre d’Algérie, vous l’avez perdue maintenant ! ». Il dit : « Ne croyez pas ça ! » Et il me rappelait les chants de la résistance, le chant des Partisans: un autre prendra ma place. Voila ce qu’il m’a dit. Ben M’Hidi. Ça m’a fait de la peine de le perdre, parce que je savais qu’on ne le reverrait plus. Je subodorais. » « Je l’ai remis à l’Etat-major, et a une équipe qui est venue le chercher, et c’était la nuit, et bien que le règlement s’y oppose, je lui ai fait présenter les armes, parce qu’il faut reconnaître chez son adversaire la valeur et le courage. Et Ben M’Hidi était pour moi un grand monsieur et d’ailleurs son prénom, dans la résistance, c’était Akim, qui veut dire : le preux. » « Après, il a été remis à la justice, dans un camp d’internement, et j’ai appris à travers la presse, les journaux, et tous les livres d’histoire que j’ai parcourus qu’il s’était suicidé dans sa cellule le 4 mars... »8

 

En 2001, dans son livre Services spéciaux, Algérie 1955-1957, paru aux éditions Perrin, le général Aussaresses reconnaît avoir procédé à l'exécution sommaire, par pendaison maquillée en suicide, de Larbi Ben M'Hidi, dans la nuit du 3 au 4 mars 1957, les faits étant commis avec l'assentiment tacite, selon lui, de sa hiérarchie militaire et d'un juge qui aurait lu le rapport sur le prétendu suicide avant que celui-ci ait eu lieu2. Le 5 mars 2007, dans un entretien au Monde3, Aussaresses retrace les dernières heures de Larbi Ben M'hidi : Larbi Ben M'Hidi est conduit dans la ferme désaffectée de la Mitidja d'un colon extrémiste. Six hommes dont Aussaresses préparent l'exécution en passant une corde à travers un conduit de chauffage. L'un des hommes a joué le rôle du supplicié pour vérifier que tout était au point. Il est monté sur un tabouret, a passé sa tête dans le nœud et regarde les autres provoquant un fou rire général. Un parachutiste veut bander les yeux de Ben M'hidi. Celui-ci refuse. Le soldat répond qu'il exécute un ordre. Ben M'hidi réplique qu'il est colonel de l'ALN et qu'il sait ce que sont les ordres. Sa demande sera refusée ; il sera pendu les yeux bandés et se taira jusqu'à la fin. Pour le pendre, les bourreaux vont s'y prendre à deux fois. La première fois, la corde casse.

Link to post
Share on other sites
Les planqués à la frontière et tous ceux qui ont éliminé les héros de la révolution ne vont tout de même pas se déplacer ...

 

... et les ont accroché comme des trophées sur le mur pendant qu'ils se partagent "le gâteau" !!

 

3631231138.jpg

Link to post
Share on other sites

BENMHIDI gène pour diverses raisons

 

Il avait prédit les luttes qu’allaient se livrer les petits chefs pour détenir le pouvoir

 

Son arrestation était secondaire, comme le précisent les paras qui ont décrits leur façon de traquer les terroristes, sur dénonciation de ses frères arrêtés et d’autres qui en liberté servaient d’indicateur, le Yacef SADI en premier. Lui exécuté, les autres « révolutionnaires » emprisonnés par les Français n’ont été maintenus en vie que pour avoir révélé tout ce qu’ils savaient et en attente une fois l’indépendance accordée de devenir des taupes au service des DAF contre les combattants de l’extérieur qui n’avaient pas été retournés par les services français,

 

A l indépendance se sera le Marocain BENBELLA agent des services français qui durant son emprisonnement en France, renseignait ses maitres sur les pensées et projets des compagnons qui avaient été arrêtés en même temps que luis, qui sera porté, grâce aux Français, à la Présidence. Les traitres et les faux Moujahidine qui par la suite seront au pouvoir ne tiendront pas à ce que les historiens revoient de près la vie des martyrs, au risque de se voir démasqués.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...