Guest Libre Posted March 9, 2014 Partager Posted March 9, 2014 Gestion des manifestations par la police et disparition des formulaires de Nekkaz: les explications de Hamel (Actualisé) Hadjer Guenanfa Le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel s’est expliqué, ce dimanche 9 mars, sur la gestion par la police des manifestations des opposants au 4e mandat de Bouteflika. « Pour qu’il y ait une intervention des forces de police sur les lieux de la manifestation, il faut qu’il y ait une réquisition et l’autorité administrative qui est responsable du maintien et du rétablissement de l’ordre », a-t-il affirmé au cours d’une conférence de presse. « Même quand il y a la réquisition, il faudrait qu’il y ait d’abord des sommations prononcées (avec un porte-voix) par l’autorité administrative, c’est une chose que nous observons rarement sur le terrain, je le dis et je suis responsable de mes propos ». Le DGSN insiste : le maintien de l’ordre est du ressort exclusif de l’autorité administrative. « Elle (administration) doit être présente sur les lieux de la manifestation pour les sommations et éventuellement le changement de la réquisition », souligne-t-il. M. Hamel insiste également sur la « neutralité » et le « respect des droits de l’homme » dont fait preuve la police. « Je tiens à la neutralité de cette institution républicaine. Et nous sommes les premiers à donner des cours de droits de l’homme dans nos écoles (…) et il ne s’agit pas de slogans puisqu’on l’applique sur le terrain. Toutes les missions s’exercent dans un cadre légal », affirme-t-il. Et de poursuivre : « Nous n’allons jamais permettre à notre police de ramener des chevaux pour piétiner les manifestants, ce sont des images qu’on a vues ailleurs, elle n’a jamais utilisé du gaz incapacitant ou neutralisant et rarement le gaz lacrymogène ». Sur le fait que la police ne soit pas intervenue pour disperser le rassemblement de centaines de personnes, samedi 8 mars, devant la Grande Poste au moment où Rachid Nekkaz donnait une conférence de presse en plein air, M. Hamel explique qu’il s’agissait de nouvelles instructions données aux services de la police. « Il y a plusieurs méthodes pour gérer une manifestation. Hier, il y a eu d’autres instructions qui ont été données et appliquées et qui ont eu des résultats », se réjouit-il. Donnerait-il les mêmes instructions pour la prochaine manifestation des opposants au 4e mandat ? « Personnellement, je ne cherche pas derrière l’objet de la manifestation et les instructions sont données en fonction de l’appréciation de la situation sur le terrain », répond le DGSN avant de souligner : « je gère ça, directement ! Lorsqu’il y a une manif sur une place de la capitale, l’image est directement transmise au niveau du centre des opérations, au niveau du bureau du DGSN et au niveau de M. le ministre de l’Intérieur ». Concernant l’affaire de la disparition des formulaires de Rachid Nekkaz au Conseil constitutionnel, Abdelghani Hamel assure qu’une enquête est en cours. « Vous aurez des éléments de réponses dès que l’enquête sera clôturée », ajoute-t-il. Les trois agents de police sanctionnés en janvier pour leur implication dans des dépassements lors des événements ayant ébranlé Ghardaïa ont été radiés du corps de la police, a affirmé M. Hamel. « Et s’il y a d’autres agents contre lesquels des preuves matérielles seront fournies, ils subiront le même sort », a-t-il averti. Evénements à Ghardaïa : trois policiers révoqués Outre les effectifs de la sûreté de wilaya qui dépassent les 4.000 hommes, 26 unités républicaines de sécurité et des brigades mobiles de police judiciaire (BMPJ), ont été déployées pour ramener le calme à Ghardaïa. « Nous sommes en train d'alléger le dispositif sécuritaire (à Ghardaïa) en fonction de l'amélioration de la situation », a-t-il précisé. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted March 9, 2014 Partager Posted March 9, 2014 C'est bien que les policiers fautifs à Ghardaïa aient été révoqués. Citer Link to post Share on other sites
tek.afiriste 10 Posted March 9, 2014 Partager Posted March 9, 2014 Gestion des manifestations par la police et disparition des formulaires de Nekkaz: les explications de Hamel (Actualisé) Concernant l’affaire de la disparition des formulaires de Rachid Nekkaz au Conseil constitutionnel, Abdelghani Hamel assure qu’une enquête est en cours. « Vous aurez des éléments de réponses dès que l’enquête sera clôturée », ajoute-t-il. NEKKAZ près de ses sous, comme tout bon milliardaire, doit bien avoir de quoi prouver sa bonne foi. Son comptable a bien une liste de tous ceux qui ont émargés dans son cahier pour justifier ses dépenses. Il compte les inscrits la fait comparer et selon la loi algérienne, au prix des heures supplémentaires , reconvoque les signataires dont les noms ont disparu de la liste reçue par l'administration. Il a bien renoncé à sa nationalité française mais pour terminer le DASSAULT final d'El Mouradia , il en sera à ressortir à sortir de sa poche un peu plus de convictions. Citer Link to post Share on other sites
AMAR001 10 Posted March 11, 2014 Partager Posted March 11, 2014 C'est bien que les policiers fautifs à Ghardaïa aient été révoqués. t es bien naif zoubir8, Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted March 11, 2014 Partager Posted March 11, 2014 t es bien naif zoubir8, C'est un début vers un Etat de droit. La position de Hamel est intéressante. S'il insiste sur les Droits de l'Homme cela montre qu'il a peu de l'opinion mondiale. C'est un bon point. Khouya, c'est vous qui êtes naïf et qui ne faites pas d'analyses assez poussées... Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted March 15, 2014 Partager Posted March 15, 2014 Je pense que cette intervention est fondamentale. La police n'ira pas contre les manifestants. Sauf cas de débordements graves. Citer Link to post Share on other sites
Guest Libre Posted March 15, 2014 Partager Posted March 15, 2014 Je pense que cette intervention est fondamentale. La police n'ira pas contre les manifestants. Sauf cas de débordements graves. Samedi, 15 mars 2014 13:42 Rassemblement de Barakat à Alger : des manifestants, des curieux et aucune arrestation Hadjer Guenanfa Facebook Tweet Google + envoyer à un ami « Bouteflika a gagné depuis longtemps. Les décideurs ne les prendront au sérieux que quand ils commenceront à brûler des pneus ». Debout, à quelques mètres du lieu du rassemblement, Mustapha, la soixantaine, a l’air dépité. L’homme fait partie de ces nombreuses personnes qui se sont arrêtées devant la manifestation du mouvement Barakat mais sans y prendre part. En face, devant la fac centrale, des dizaines de manifestants de Barakat, bien entourés par un cordon de sécurité formé par la police. Les militants scandent : « ni Oujda, ni DRS, l’Algérie est plus importante », « Barakat, barakat, 50 ans, barakat », « pouvoir assassin ». L’hymne national et des chants patriotiques fusent. Par moments, les manifestants interpellent les curieux : « Vous qui êtes debout, vous êtes aussi concernés ! » ou « Vous les jeunes de la capitale, il s’agit d’une question nationale ! ». Les policiers maintiennent la surveillance mais n’interviennent pas. Contrairement aux précédentes manifestations, aucune arrestation n’a été effectuée. Malgré cette attitude de la police, les curieux ne franchissent pas le pas, même si certains disent soutenir les manifestants. « Le Président n’est plus en mesure d’assumer ses responsabilités. Personnellement, je les soutiens », explique Omar, un des curieux. Mais ce n’est pas pour autant qu’il traversera la rue qui le sépare des manifestants. C’est aussi le cas de Khaled, un jeune étudiant en management. « L’évènement n’a pas été trop médiatisé », estime-t-il avant de relever ce qu’il considère comme une incohérence : « On manifeste contre le quatrième mandat du Président mais on ne propose pas d’alternative ». Il est 11h30. Un peu plus d’une demi-heure après le début du rassemblement, les manifestants sont toujours cantonnés sur le trottoir et les curieux toujours en face. Seuls les agents de la police semblent mobiles. Moins nombreux et moins violents, les policiers semblent obéir à de nouvelles instructions. Ils se contentent de demander aux passants et aux manifestants de rester sur le trottoir pour ne pas bloquer la voie publique. « Il n’y aura aucune arrestation. Ils vont partir quand ils sentiront la fatigue », lance, sur un ton ironique, un agent de la police à un journaliste. Quelques minutes plus tard, les leaders du mouvement Barakat quittent les lieux et les manifestants commencent à se disperser. « Voilà la gestion démocratique des foules ! », ironise un passant. Citer Link to post Share on other sites
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