aladin1000 910 Posted March 18, 2014 Partager Posted March 18, 2014 Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a estimé mardi que le conflit avec la Russie en Crimée entrait dans une phase militaire, après des tirs sur des soldats ukrainiens. Un militaire ukrainien a été tué à Simferopol, selon l'AFP. Les soldats ukrainiens sont désormais autorisés à utiliser leurs armes. "Le conflit passe de la phase politique à une phase militaire", a déclaré M. Iatseniouk. "Aujourd'hui les troupes russes ont commencé à tirer sur nos soldats. C'est un crime de guerre", a-t-il affirmé. Un officier ukrainien a été tué par balles à Simféropol lors d'une tentative d'assaut contre sa base militaire dans ce chef lieu de la Crimée occupée par les troupes russes, avait déclaré un peu plus tôt mardi le commandant de la marine ukrainienne, Serguiï Gaïdouk. "Les tentatives de prise d'assaut d'unités militaires avec recours aux armes se sont multipliées ces derniers jours. Lors d'une attaque contre une base à Simféropol, un officier ukrainien a été blessé par balles à la jambe", a précisé M. Gaïdouk lors d'une rencontre avec le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov et le Premier ministre Arseni Iatseniouk. Le décès de cet officier a été annoncé en fin de journée. Selon le porte-parole de la Défense ukrainienne, l'officier était un cartographe. Il n'a pas précisé quand cette attaque avait eu lieu, ni le numéro de l'unité militaire visée. En réponse à cet incident, les militaires ukrainiens en Crimée ont été autorisés à utiliser leurs armes a annoncé le ministère de la Défense. "Pour protéger les vies de nos soldats, les unités militaires ukrainiennes en Crimée ont été autorisées à utiliser leurs armes", selon un communiqué du ministère. Rafale d'arme automatique A Simféropol, un photographe de l'AFP avait vu une dizaine d'hommes armés pénétrer dans une base ukrainienne encerclée par les forces pro-russes. Une rafale d'arme automatique a retenti peu après à l'intérieur. Deux ambulances sont arrivées sur les lieux peu après, mais le photographe n'a pu s'approcher de l'entrée de la base. Selon Serguiï Gaïdouk, 38 bases militaires ukrainiennes sont actuellement bloquées par les forces russes en Crimée qui a été de facto rattachée mardi à la Russie. Se soumettre ou partir Les soldats russes creusent tranchées et postes de tir, installent des mortiers sur la colline surplombant la base militaire ukrainienne de Perevalne, en Crimée. A l'intérieur, les soldats restés fidèles à Kiev font face à un dilemme: se soumettre ou partir. Au lendemain du référendum qui a plébiscité le rattachement de la région sécessionniste à la Russie, ce fut l'une des premières décisions du parlement de Crimée: la "dissolution" des unités ukrainiennes en Crimée, encerclées dans leurs bases depuis la fin février par des civils pro-russes et des milliers de soldats russes aux uniformes sans signes distinctifs. Les militaires ukrainiens devront "se rallier ou partir", a prévenu le président du parlement de Crimée Volodymyr Konstantinov. Dans la péninsule ils sont des milliers à observer, arme à l'épaule ou mains sur les hanches, les forces de Moscou s'installer pour un siège. Pas question de partir... ni de tirer Les autorités de Kiev ont dès lundi répondu qu'il n'était pas question que leurs troupes quittent la péninsule mais, le recours à la force contre l'armée russe ou les civils pro-russes était jusqu'ici exclu. Elles ne pouvaient qu'assister à leur emprisonnement. Dimanche, le ministre ukrainien de la Défense par intérim, Igor Tenioukh, avait assuré à Kiev que le blocus des bases ukrainiennes en Crimée avait été levé et qu'elles seraient libres d'accès jusqu'au 21 mars, à la suite d'un accord entre les commandants des forces russes et ukrainiennes dans la région. Cela devait notamment permettre de les ravitailler, alors que les réserves de nourriture s'épuisent. Mais sur le terrain à Perevalne, à 25 km au sud de la capitale de Crimée Simféropol, le siège n'a jamais été aussi hermétique. Une quinzaine de soldats russes en tenue de combat est en faction aux portes de la base. Un blindé de Moscou a été rajouté aux plots de béton et aux chevaux de frise qui barrent l'entrée. Le camp est chaque jour mieux organisé avec tentes chauffées, antennes de transmission, sanitaires. Les civils pro-russes qui campent devant la porte sont plus agressifs que jamais, insultent et menacent les journalistes étrangers, tentent de s'emparer de la caméra d'un reporter de l'AFP. Derrière les grilles, trois soldats ukrainiens sans armes regardent la scène. Avant le vote de dimanche, les nouvelles autorités de Simféropol avaient indiqué que les soldats ukrainiens originaires de Crimée seraient autorisés à rester dans la péninsule puis à rejoindre, quand le rattachement à la Russie serait effectif, l'armée russe. Ceux originaires de l'Ukraine continentale seraient autorisés à partir. Pavillon ukrainien au sein de la flotte russe Dans l'immense port de Sébastopol, base de la flotte russe de la mer Noire, loué depuis la disparition de l'Union Soviétique par Kiev à Moscou, deux navires seulement font flotter à leur mât les couleurs jaune et bleue de l'Ukraine, contre une vingtaine de bâtiments russes. Ils ont été éloignés de vingt mètres du quai pour rendre plus difficile un assaut. Trois fusiliers marins en gilets pare-balles et casques lourds montent la garde. La passe d'entrée du port est fermée par des bâtiments russes et des bidons géants reliés par des chaînes. "Nous sommes prisonniers de cette situation politique davantage que de ce port", déplore Pavlo, un officier descendu à terre. "Tant que les politiques n'auront pas réglé la situation entre eux, nous serons otages ici". Il assure qu'en cas d'attaque les ordres sont de défendre le bâtiment, mais sans tirer un coup de feu. "Nous avons un accord avec les Russes pour que tout reste calme jusqu'au 21 mars, et même après j'espère" ajoute le commandant en second du navire de commandement Slavoutich. "Pour la suite on ne sait pas, seuls Moscou et Kiev savent. On est là, on ne descend pas du bateau. On est des militaires, on attend les ordres". A Sébastopol et Simféropol, des guichets ont été installés dans les centres de recrutement de l'armée ukrainienne, sur lesquels flotte désormais le drapeau russe, spécialement dédiés à l'accueil des soldats et marins de Kiev souhaitant faire défection. Au lendemain de sa victoire électorale le Premier ministre de la Crimée Serguiï Axionov avait affirmé, radieux, que dans la cité portuaire cinq cents militaires ukrainiens avaient déjà rejoint les rangs des forces de Crimée, bientôt de l'armée russe. http://www.rtbf.be/info/monde/detail_crimee-le-conflit-entre-dans-une-phase-militaire-un-ukrainien-tue?id=8225745 Citer Link to post Share on other sites
helena 10 Posted March 18, 2014 Partager Posted March 18, 2014 et comme d hbitude les occidentaux vont envoyer leurs rats pour foutre le chaos et accuse poutine d etre a l origine le scenario est ecrit a l avance il ne sera different des autres scenarios que l on connait Citer Link to post Share on other sites
aladin1000 910 Posted March 18, 2014 Author Partager Posted March 18, 2014 et comme d hbitude les occidentaux vont envoyer leurs rats pour foutre le chaos et accuse poutine d etre a l origine le scenario est ecrit a l avance il ne sera different des autres scenarios que l on connait personne ne peut accuser Poutine, c'est un type clean.... Citer Link to post Share on other sites
Guest Strong Posted March 18, 2014 Partager Posted March 18, 2014 Vive l'Ukraine Citer Link to post Share on other sites
medjdoub 10 Posted March 19, 2014 Partager Posted March 19, 2014 et comme d hbitude les occidentaux vont envoyer leurs rats pour foutre le chaos et accuse poutine d etre a l origine le scenario est ecrit a l avance il ne sera different des autres scenarios que l on connait on est loin de l'opération sergal, la crimée n'est pas le mali- en tout état de cause comme on dit: les loups ne se mangent pas entre eux. Citer Link to post Share on other sites
aladin1000 910 Posted March 19, 2014 Author Partager Posted March 19, 2014 Deux bases ukrainiennes de Crimée occupées par les forces russes Au lendemain de la signature par le président russe, Vladimir Poutine, du traité rattachant la Crimée à la Russie, les « forces d'autodéfense » prorusses déployées depuis deux semaines dans la région se sont montrées de plus en plus hostiles avec les militaires ukrainiens. Tôt ce matin à Sébastopol, des dizaines d'hommes sans insigne ont envahi le quartier général de la marine. Après avoir hissé le drapeau russe sur le bâtiment, ils ont affirmé avoir capturé le chef de la marine, ce qui a été confirmé par le gouvernement ukrainien. Une agence locale a indiqué qu'il avait été conduit au siège du parquet « pour interrogatoire » sur l'ordre transmis de Kiev autorisant les soldats ukrainiens à utiliser leurs armes. Les forces prorusses ont ensuite pris le contrôle de la base de Novoozerne située dans l'ouest de la région. Quelque 50 militaires ukrainiens ont quitté la base sans opposer de résistance, sous la surveillance de soldats russes, tandis que des miliciens prorusses hissaient là encore le drapeau russe. Des militaires ukrainiens seraient restés sur place et certains d'entre eux, en collaboration avec des soldats russes, garderaient le dépôt d'armes de l'unité, a déclaré le commandant adjoint de la base. Mardi, un militaire ukrainien avait été tué dans une tentative d'assaut contre son unité à Simferopol, capitale de la Crimée. Le chef d'état-major ukrainien avait aussitôt appelé au téléphone son homologue russe pour dénoncer « le soutien et la participation » de soldats russes à cette fusillade, qui a aussi fait deux blessés parmi les militaires ukrainiens. Un membre des « forces d'autodéfense » prorusses aurait également péri lors de ces tirs. Un cessez-le-feu est supposé être toujours en vigueur jusqu'à vendredi. LES MINISTRES UKRAINIENS « NE SONT PAS LES BIENVENUS EN CRIMÉE » « Aujourd'hui les troupes russes ont commencé à tirer sur nos soldats. C'est un crime de guerre », avait alors accusé le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk. Les militaires ukrainiens ont désormais le droit d'utiliser leurs armes dans la péninsule « pour protéger les vies de nos soldats », ce qui laisse craindre une escalade. Pour censer « mettre fin à l'escalade du conflit », deux ministres ukrainiens ont été envoyées en Crimée, mercredi, selon le gouvernement. Mais le premier ministre autoproclamé de Crimée, Sergueï Axionov, a assuré qu'« ils ne sont pas les bienvenus en Crimée. Personne ne les laissera entrer » Deux bases ukrainiennes de Crimée occupées par les forces russes Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted March 19, 2014 Partager Posted March 19, 2014 Ils vont connaître ce que c'est que de vivre à la russe, ils voulaient être rattachés ils verront ... Citer Link to post Share on other sites
Guest Snoop dogg Posted March 19, 2014 Partager Posted March 19, 2014 Ils vont connaître ce que c'est que de vivre à la russe, ils voulaient être rattachés ils verront ... c'est les tatars qui vont encore plus morfler Citer Link to post Share on other sites
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