Gironimoo 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Quelle que soit l'issue de la crise politique en Ukraine, elle a déjà produit un résultat capital : elle a détruit le mythe de la puissance russe. Depuis dix ans, le président Poutine a essayé de convaincre le monde et ses compatriotes que la Russie est redevenue une grande puissance. En cela, il a été aidé par un talent unique pour les manoeuvres tacticiennes, un prix relativement stable du pétrole et un Occident empêtré dans des guerres et des crises économiques. Poutine a réussi à sortir indemne d'une guerre en Géorgie, a créé une union douanière eurasienne pour rivaliser avec l'Union européenne (UE), a dupé l'Occident sur la Syrie, a habilement exploité Edward Snowden et a torpillé la tentative de l'Ukraine de signer un accord d'association avec l'UE. Il a fait tout cela avec détermination, culot, et sans vergogne. Le monde a alors commencé à croire qu'il y avait de la substance derrière cette posture. A l'Ouest, les nostalgiques se sont empressés de prôner une nouvelle Ostpolitik, fondée sur l'idée que la Russie était trop puissante pour être traitée selon les règles diplomatiques classiques. Les rares voix qui tentaient de rappeler que tout cela n'avait guère de fondement ont été ignorées. La plupart des observateurs demeuraient sceptiques lorsqu'on leur disait que la Russie était, en fait, une puissance en déclin, dotée d'une capacité de nuisance mais sans possibilité de façonner le monde. Mais le bluff russe a été mis au jour. On ignore encore quel impact durable aura la chute de Viktor Ianoukovitch sur la région. Mais il est clair que le mythe de la puissance russe a été complètement mis en pièces. Les manifestants héroïques de Maïdan en Ukraine, aidés malgré eux par l'UE et par une volte-face de dernière heure de la diplomatie américaine, ont révélé la vraie nature du pouvoir russe. Pendant l'été 2013, il a suffi d'un projet bureaucratique de l'UE doté de peu de moyens, l'accord d'association, pour inspirer une peur mortelle au Kremlin. Les négociations entre l'UE et l'Ukraine étaient entrées dans leur phase finale et devaient être conclues lors d'un grand sommet, à Vilnius, en novembre. BRUTALITÉ DÉCOMPLEXÉE Consciencieusement, Poutine a alors déployé l'arsenal classique du Kremlin. Pour créer un précédent, il a intimidé un plus petit pays, l'Arménie, pour l'obliger à renoncer à un accord d'association avec l'UE et le contraindre à adhérer à son union eurasienne fantoche. Il a ensuite déroulé un mélange de menaces et de séductions pour convaincre M. Ianoukovitch que sa survie politique était mieux assurée en restant avec la Russie qu'en rejoignant l'Ouest. Les observateurs occidentaux ont longtemps interprété ces manœuvres comme l'expression d'une grande stratégie russe pour rétablir un empire néosoviétique. En réalité, cette façon de tordre le bras à des voisins plus faibles était et demeure révélatrice de la lutte désespérée pour la survie d'un système politique pourri de l'intérieur. Le bilan de la Russie en matière de droits de l'homme, de corruption et d'une pseudo-démocratie orchestrée est déjà assez désastreux. Mais en Ukraine, la Russie n'a pas réussi à comprendre que les gens sont des citoyens, qu'ils ont leurs propres idées sur l'avenir auquel ils aspirent et que cet avenir ne se résume pas à s'enrichir, mais reflète surtout la volonté d'avoir son mot à dire. La plus grande erreur et la plus grande condescendance consistent à ne voir cette situation que comme le fruit d'une conspiration occidentale. Vladimir Poutine a perdu l'Ukraine le 21 février. Lorsque la population a cessé d'avoir peur, ni Ianoukovitch ni Poutine n'avaient de projet sérieux à offrir. Le sortilège était brisé et le mythe d'un pouvoir universel avait disparu. En quarante-huit heures, le pouvoir a basculé, pacifiquement. La grande force de Poutine, c'est son habilité tactique et sa brutalité décomplexée. L'Ouest a longtemps confondu cela avec une profondeur stratégique et des qualités d'homme d'Etat. En réalité, le pouvoir de Poutine est relatif : il dépend du contre-pouvoir que l'Ouest veut bien exercer. Avec son économie, sa société et son armée en décomposition, la Russie dispose de peu de forces propres. La politique de voisinage de l'UE, aussi mal incarnée soit-elle par l'accord d'association, a présenté suffisamment d'attraits aux yeux des Ukrainiens pour contraindre la Russie à se dévoiler. N'en déplaise aux Européens, qui se délectent dans le récit narcissique de leur déclin, la démocratie et l'Etat de droit restent une ambition séduisante et un formidable outil d'influence diplomatique. Ce qui se passera maintenant en Ukraine dépendra en grande partie de la capacité des Occidentaux à tirer cette leçon importante des événements extraordinaires de ces derniers jours à Kiev. Jan Techau (directeur de la Fondation Carnegie en Europe) LE MONDE Citer Link to post Share on other sites
Guest Karakou Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Si la puissance Russe était un Mythe l'Otan aurait débarqué aux portes de Moscou au Moment ou Poutine a décidé d'intervenir en Crimée (Poutine n'est pas SADAM). Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Pourquoi risquer une guerre nucléaire alors que le temps travaille contre Poutine...idem pour la Corée du Nord....ou qu'ils soient les dictateurs sont condamnés...le monde est devenu un village...Viva Internet Citer Link to post Share on other sites
Guest Karakou Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Pourquoi risquer une guerre nucléaire alors que le temps travaille contre Poutine...idem pour la Corée du Nord....ou qu'ils soient les dictateurs sont condamnés...le monde est devenu un village...Viva Internet Pourquoi s'en prennent il à la Russie alors? Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 tu veux dire pourquoi ils s'en prennent à l'Ukraine alors que Poutine avait signé les accords dit de Copenhague en 1994 avec les ricains et les anglais...accords garantissant l’intégrité du territoire Ukrainien en contre partie d'une dénuclearisation Citer Link to post Share on other sites
Guest Karakou Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 tu veux dire pourquoi ils s'en prennent à l'Ukraine alors que Poutine avait signé les accords dit de Copenhague en 1994 avec les ricains et les anglais...accords garantissant l’intégrité du territoire Ukrainien en contre partie d'une dénuclearisation Non les hostilités ont commencé bien avant la Crise en Ukraine, exemple banal....chaque couverture médiatique des Jeux Olympique de SOTCHI Poutine est dedans, pourtant c'est classé dans la rubrique sport. Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Il n'y a pas d’événements en Russie , sportifs ou autres sans que Poutine n’apparaissent....c'est ça le culte de la personnalité... Si un journaliste veut travailler tranquille, il faut la petite séquence Poutine: Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Les dictateurs ça oscillent entre l'hyperactif et le zombie....... Citer Link to post Share on other sites
Guest Karakou Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Les dictateurs ça oscillent entre l'hyperactif et le zombie....... Mais c'est la presse Russe, même les américains font pareil avec leur président et son épouse a chaque évènements important ou banal, soit Barak en costumes, Tuxedo, Jogging, Michelle ou leurs filles....c'est la pipolisations des politiques. Mais quand on lit un article de l'AFP a propos de SOCHI, ça peut être tout sauf un article sportif. Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 C'est vrai tu as raison Karakou..... Citer Link to post Share on other sites
helena 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 bush pere et bush fils quand ils ont attaque l irak ils s affichaient fierement sur un terrain de golf Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Faudrait que son conseiller en com lui apprenne à sourire à Vlad l'empaleur, le mec passe son temps à faire la gueule et à avoir un balai dans le Q :mdr: Citer Link to post Share on other sites
helena 10 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Faudrait que son conseiller en com lui apprenne à sourire à Vlad l'empaleur, le mec passe son temps à faire la gueule et à avoir un balai dans le Q :mdr: ils sont comme ca les pays de l est !:woot_jump: c est dans leur nature de ne pas sourire a la difference des pays chauds Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Pourquoi s'en prennent il à la Russie alors? Pourquoi defends-tu (vous) corps et ame la Russie. C'est votre pays ? Ou alors juste par jalousie contre l'Occident ? Les Russes meprisent les arabes au cas ou vous ne le savez pas. Défendez vos pays, pas les Russes ou les autres. C'est votre pays qui fait pitié et qui a besoin d'etre defendu contre ceux qui le menent droit au mur, pas la Russie ou l'Ukraine. Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 ils sont comme ca les pays de l est !:woot_jump: c est dans leur nature de ne pas sourire a la difference des pays chauds C'est tout le contraire ils passent leur temps à boire et faire la fête t'as jamais assisté à une fête russe toi ça se voit Citer Link to post Share on other sites
Guest Karakou Posted March 20, 2014 Partager Posted March 20, 2014 Pourquoi defends-tu (vous) corps et ame la Russie. C'est votre pays ? Ou alors juste par jalousie contre l'Occident ? Les Russes meprisent les arabes au cas ou vous ne le savez pas. Défendez vos pays, pas les Russes ou les autres. C'est votre pays qui fait pitié et qui a besoin d'etre defendu contre ceux qui le menent droit au mur, pas la Russie ou l'Ukraine. Bon resumons : Primo - Pas besoin d'etre admiratif de la Russie pour nier le fait que la Russie =Papouasie. Secondo- Le mérpis est universel meme entre les occidentaux, il n'y a que les interets qui rassemble les nations et je ne t'apprends riens. Tertio: Si un jours j'aurai le devoir de defendre mon pays, c'est au front que je le ferai, contre les agresseurs, et non pour monter les uns contre les autres. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted March 21, 2014 Partager Posted March 21, 2014 Quelle que soit l'issue de la crise politique en Ukraine, elle a déjà produit un résultat capital : elle a détruit le mythe de la puissance russe. Depuis dix ans, le président Poutine a essayé de convaincre le monde et ses compatriotes que la Russie est redevenue une grande puissance. En cela, il a été aidé par un talent unique pour les manoeuvres tacticiennes, un prix relativement stable du pétrole et un Occident empêtré dans des guerres et des crises économiques. Poutine a réussi à sortir indemne d'une guerre en Géorgie, a créé une union douanière eurasienne pour rivaliser avec l'Union européenne (UE), a dupé l'Occident sur la Syrie, a habilement exploité Edward Snowden et a torpillé la tentative de l'Ukraine de signer un accord d'association avec l'UE. Il a fait tout cela avec détermination, culot, et sans vergogne. Le monde a alors commencé à croire qu'il y avait de la substance derrière cette posture. A l'Ouest, les nostalgiques se sont empressés de prôner une nouvelle Ostpolitik, fondée sur l'idée que la Russie était trop puissante pour être traitée selon les règles diplomatiques classiques. Les rares voix qui tentaient de rappeler que tout cela n'avait guère de fondement ont été ignorées. La plupart des observateurs demeuraient sceptiques lorsqu'on leur disait que la Russie était, en fait, une puissance en déclin, dotée d'une capacité de nuisance mais sans possibilité de façonner le monde. Mais le bluff russe a été mis au jour. On ignore encore quel impact durable aura la chute de Viktor Ianoukovitch sur la région. Mais il est clair que le mythe de la puissance russe a été complètement mis en pièces. Les manifestants héroïques de Maïdan en Ukraine, aidés malgré eux par l'UE et par une volte-face de dernière heure de la diplomatie américaine, ont révélé la vraie nature du pouvoir russe. Pendant l'été 2013, il a suffi d'un projet bureaucratique de l'UE doté de peu de moyens, l'accord d'association, pour inspirer une peur mortelle au Kremlin. Les négociations entre l'UE et l'Ukraine étaient entrées dans leur phase finale et devaient être conclues lors d'un grand sommet, à Vilnius, en novembre. BRUTALITÉ DÉCOMPLEXÉE Consciencieusement, Poutine a alors déployé l'arsenal classique du Kremlin. Pour créer un précédent, il a intimidé un plus petit pays, l'Arménie, pour l'obliger à renoncer à un accord d'association avec l'UE et le contraindre à adhérer à son union eurasienne fantoche. Il a ensuite déroulé un mélange de menaces et de séductions pour convaincre M. Ianoukovitch que sa survie politique était mieux assurée en restant avec la Russie qu'en rejoignant l'Ouest. Les observateurs occidentaux ont longtemps interprété ces manœuvres comme l'expression d'une grande stratégie russe pour rétablir un empire néosoviétique. En réalité, cette façon de tordre le bras à des voisins plus faibles était et demeure révélatrice de la lutte désespérée pour la survie d'un système politique pourri de l'intérieur. Le bilan de la Russie en matière de droits de l'homme, de corruption et d'une pseudo-démocratie orchestrée est déjà assez désastreux. Mais en Ukraine, la Russie n'a pas réussi à comprendre que les gens sont des citoyens, qu'ils ont leurs propres idées sur l'avenir auquel ils aspirent et que cet avenir ne se résume pas à s'enrichir, mais reflète surtout la volonté d'avoir son mot à dire. La plus grande erreur et la plus grande condescendance consistent à ne voir cette situation que comme le fruit d'une conspiration occidentale. Vladimir Poutine a perdu l'Ukraine le 21 février. Lorsque la population a cessé d'avoir peur, ni Ianoukovitch ni Poutine n'avaient de projet sérieux à offrir. Le sortilège était brisé et le mythe d'un pouvoir universel avait disparu. En quarante-huit heures, le pouvoir a basculé, pacifiquement. La grande force de Poutine, c'est son habilité tactique et sa brutalité décomplexée. L'Ouest a longtemps confondu cela avec une profondeur stratégique et des qualités d'homme d'Etat. En réalité, le pouvoir de Poutine est relatif : il dépend du contre-pouvoir que l'Ouest veut bien exercer. Avec son économie, sa société et son armée en décomposition, la Russie dispose de peu de forces propres. La politique de voisinage de l'UE, aussi mal incarnée soit-elle par l'accord d'association, a présenté suffisamment d'attraits aux yeux des Ukrainiens pour contraindre la Russie à se dévoiler. N'en déplaise aux Européens, qui se délectent dans le récit narcissique de leur déclin, la démocratie et l'Etat de droit restent une ambition séduisante et un formidable outil d'influence diplomatique. Ce qui se passera maintenant en Ukraine dépendra en grande partie de la capacité des Occidentaux à tirer cette leçon importante des événements extraordinaires de ces derniers jours à Kiev. Jan Techau (directeur de la Fondation Carnegie en Europe) LE MONDE Un bon discours de propagande qui dépasse , et de loin, dans les mensonges et contrevérités la propagande McCarthiste et la Pravda du bon vieux temps réunies . Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted March 21, 2014 Partager Posted March 21, 2014 Pourquoi risquer une guerre nucléaire alors que le temps travaille contre Poutine...idem pour la Corée du Nord....ou qu'ils soient les dictateurs sont condamnés...le monde est devenu un village...Viva Internet :mdr::mdr::mdr::mdr: @ dictateurs Citer Link to post Share on other sites
PAX 10 Posted March 21, 2014 Partager Posted March 21, 2014 oui dictateurs....tu as bien lu aucun contre pouvoir...une assemblée aux ordres...une opposition muselée (quand il n'y a pas d'incarcérations voire d'exécutions)...aucune séparation des pouvoirs...des constitutions violées pour rester au pouvoir à vie...etc... Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted March 21, 2014 Partager Posted March 21, 2014 oui dictateurs....tu as bien lu aucun contre pouvoir...une assemblée aux ordres...une opposition muselée (quand il n'y a pas d'incarcérations voire d'exécutions)...aucune séparation des pouvoirs...des constitutions violées pour rester au pouvoir à vie...etc... bigmdrbigmdr @ dicateurs Un discours totalement conforme aux standards intellectuels fixés par la judéo-maçonnerie internationale Citer Link to post Share on other sites
Gironimoo 10 Posted March 21, 2014 Author Partager Posted March 21, 2014 Un bon discours de propagande qui dépasse , et de loin, dans les mensonges et contrevérités la propagande McCarthiste et la Pravda du bon vieux temps réunies . vas-y donne-nous des exemples de mensonge et de contre vérité ya sidi :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Gironimoo 10 Posted March 21, 2014 Author Partager Posted March 21, 2014 Pendant l'été 2013, il a suffi d'un projet bureaucratique de l'UE doté de peu de moyens, l'accord d'association, pour inspirer une peur mortelle au Kremlin. tout est dit ... les russe avec leur projet d'union économique eurasiatique n'ont pas pesé dans la balance ... le modèle russe a montré toutes ses limites c'est normal que tous le monde leur tournent le dos et se tourne vers l'occident. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted March 21, 2014 Partager Posted March 21, 2014 Bon resumons : Primo - Pas besoin d'etre admiratif de la Russie pour nier le fait que la Russie =Papouasie. Secondo- Le mérpis est universel meme entre les occidentaux, il n'y a que les interets qui rassemble les nations et je ne t'apprends riens. Tertio: Si un jours j'aurai le devoir de defendre mon pays, c'est au front que je le ferai, contre les agresseurs, et non pour monter les uns contre les autres. Si tu sais qu'ils (les Russes) te meprisent pourquoi les defends-tu ? Masochiste ? Defendre son pays se resume a monter au front contre l'agresseur etranger ? Si ton pays se fait piller et violer de l'interieur tu t'en fou ? Zero intelligence Mme lapidation. Citer Link to post Share on other sites
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