admin 2 Posted July 20, 2008 Partager Posted July 20, 2008 la peur de la transparence, principal frein à la création d’un fonds souverain algérien Depuis quelques semaines, le débat s’est installé dans le pays : l’Algérie doit-elle se doter d’un fonds d’investissement souverain ? Unanimes, les ministres du gouvernement rejettent l’idée. Le ministre des Finances Karim Djoudi justifie sa prudence par le manque de visibilité sur les marchés financiers internationaux, secoués depuis près d’un an par une crise qui pourrait durer encore pendant de nombreux mois. Le ministre de l’Energie Chakib Khelil n’est pas hostile à l’idée mais il la juge prématurée. Pour sa part, le gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Laksaci aurait émis des réserves sur la création d’un tel fonds. En attendant, l’Algérie continue de placer son argent dans des bons du Trésor américain. Certes, cette stratégie a permis au pays d’éviter de subir les conséquences de la crise financière mondiale : les fonds souverains du Golfe ont perdu plusieurs dizaines de milliards de dollars à cause de la chute des marchés financiers qui se poursuite encore. Dans le même temps, les obligations des Etats, jugées plus sûres en période de crise, ont vu leur valorisation grimper. La prudence algérienne a payé. Mais, estime un économiste interrogé par toutsurlalgerie.com, la création d’un fonds souverain algérien constitue un « faux débat ». Selon lui, «le vrai débat concerne l’utilisation de l’argent du pétrole : comment le rentabiliser et le fructifier ? ». Le fonds souverain n’est pas le seul mécanisme existant. « Pourquoi l’Algérie ne se doterait t-elle pas d’un fonds d’investissement destiné à gérer les participations de l’Etat dans les entreprises publics, à l’image de la Caisse des dépôts en France? Pourquoi l’Algérie, qui dit manquer d’expertise, ne s’associe t-elle pas avec d’autres Etats du Golfe pour créer un fonds commun qui investirait aussi bien en Algérie qu’à l’étranger ? », s’interroge l’économiste. Un projet comme l’autoroute Est-Ouest auraient pu être financés par un fonds étatique qui la mettrait par la suite en concession sur plusieurs années. Les participations de l’Etat dans les entreprises publiques pourraient également être transférées vers ce type de fonds. De telles options, plus modernes et plus efficaces, permettraient à l’Etat algérien une meilleure gestion de ses fonds et, le cas échéant, céder ses participations dans les entreprises qu’il détiendrait avec une plus-value pour l’Etat. Un tel fonds prendrait également en charge une partie des investissements actuellement assurés par Sonatrach dans les secteurs hors hydrocarbures. «Sonatrach a tellement de choses à développer dans les hydrocarbures que sa prétendue diversification constitue une véritable aberration. On vient de le voir : l’Algérie est incapable de répondre favorablement aux demandes européennes sur le gaz et Sonatrach veut se développer dans l’aérien, l’aluminium et le ciment. C’est incompréhensible », explique un autre économiste. De tels investissements devraient être gérés par un fonds indépendant de la société nationale des hydrocarbures. En réalité, la situation actuelle semble arranger le gouvernement. Sonatrach est une entreprise dont la gestion relève du secret d’Etat. Les détails de ses opérations, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, sont rarement rendus publics. Or, la création d’un fonds d’investissements obligerait les autorités à la transparence sur les montants investis et surtout les pertes subies. Quand un fonds décide de prendre des participations dans des entreprises côtés sur les marchés financiers occidentaux, les opérations se font dans une transparence totale : prix d’achat, prix de vente, évolution des cours…Une démarche qui ne semble pas convenir au gouvernement. Au risque de mettre en péril l’avenir des générations futures. TSA Citer Link to post Share on other sites
l'authentique 10 Posted July 21, 2008 Partager Posted July 21, 2008 la peur de la transparence, principal frein à la création d’un fonds souverain algérien Depuis quelques semaines, le débat s’est installé dans le pays : l’Algérie doit-elle se doter d’un fonds d’investissement souverain ? Unanimes, les ministres du gouvernement rejettent l’idée. Le ministre des Finances Karim Djoudi justifie sa prudence par le manque de visibilité sur les marchés financiers internationaux, secoués depuis près d’un an par une crise qui pourrait durer encore pendant de nombreux mois. Le ministre de l’Energie Chakib Khelil n’est pas hostile à l’idée mais il la juge prématurée. Pour sa part, le gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Laksaci aurait émis des réserves sur la création d’un tel fonds. En attendant, l’Algérie continue de placer son argent dans des bons du Trésor américain. Certes, cette stratégie a permis au pays d’éviter de subir les conséquences de la crise financière mondiale : les fonds souverains du Golfe ont perdu plusieurs dizaines de milliards de dollars à cause de la chute des marchés financiers qui se poursuite encore. Dans le même temps, les obligations des Etats, jugées plus sûres en période de crise, ont vu leur valorisation grimper. La prudence algérienne a payé. Mais, estime un économiste interrogé par toutsurlalgerie.com, la création d’un fonds souverain algérien constitue un « faux débat ». Selon lui, «le vrai débat concerne l’utilisation de l’argent du pétrole : comment le rentabiliser et le fructifier ? ». Le fonds souverain n’est pas le seul mécanisme existant. « Pourquoi l’Algérie ne se doterait t-elle pas d’un fonds d’investissement destiné à gérer les participations de l’Etat dans les entreprises publics, à l’image de la Caisse des dépôts en France? Pourquoi l’Algérie, qui dit manquer d’expertise, ne s’associe t-elle pas avec d’autres Etats du Golfe pour créer un fonds commun qui investirait aussi bien en Algérie qu’à l’étranger ? », s’interroge l’économiste. Un projet comme l’autoroute Est-Ouest auraient pu être financés par un fonds étatique qui la mettrait par la suite en concession sur plusieurs années. Les participations de l’Etat dans les entreprises publiques pourraient également être transférées vers ce type de fonds. De telles options, plus modernes et plus efficaces, permettraient à l’Etat algérien une meilleure gestion de ses fonds et, le cas échéant, céder ses participations dans les entreprises qu’il détiendrait avec une plus-value pour l’Etat. Un tel fonds prendrait également en charge une partie des investissements actuellement assurés par Sonatrach dans les secteurs hors hydrocarbures. «Sonatrach a tellement de choses à développer dans les hydrocarbures que sa prétendue diversification constitue une véritable aberration. On vient de le voir : l’Algérie est incapable de répondre favorablement aux demandes européennes sur le gaz et Sonatrach veut se développer dans l’aérien, l’aluminium et le ciment. C’est incompréhensible », explique un autre économiste. De tels investissements devraient être gérés par un fonds indépendant de la société nationale des hydrocarbures. En réalité, la situation actuelle semble arranger le gouvernement. Sonatrach est une entreprise dont la gestion relève du secret d’Etat. Les détails de ses opérations, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, sont rarement rendus publics. Or, la création d’un fonds d’investissements obligerait les autorités à la transparence sur les montants investis et surtout les pertes subies. Quand un fonds décide de prendre des participations dans des entreprises côtés sur les marchés financiers occidentaux, les opérations se font dans une transparence totale : prix d’achat, prix de vente, évolution des cours…Une démarche qui ne semble pas convenir au gouvernement. Au risque de mettre en péril l’avenir des générations futures. TSA Tous des bandits tu parle Le ministre des Finances Karim Djoudi justifie sa prudence par le manque de visibilité sur les marchés financiers internationaux, la cosa nostra oui, tien a la fin du texte on li ca En réalité, la situation actuelle semble arranger le gouvernement. Sonatrach est une entreprise dont la gestion relève du secret d’Etat. Les détails de ses opérations, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, sont rarement rendus publics. Or, la création d’un fonds d’investissements obligerait les autorités à la transparence sur les montants investis et surtout les pertes subies. Quand un fonds décide de prendre des participations dans des entreprises côtés sur les marchés financiers occidentaux, les opérations se font dans une transparence totale : prix d’achat, prix de vente, évolution des cours…Une démarche qui ne semble pas convenir au gouvernement Au risque de mettre en péril l’avenir des générations futures. merci! Citer Link to post Share on other sites
nmh 10 Posted July 21, 2008 Partager Posted July 21, 2008 On nous cache tout, on ne nous dit rien. Bien évidemment que la transparence n'est pas à l'ordre du jour, elle ne ferait que mettre en exergue les lacunes du gouvernement algérien en matière de finances. Alors, tant que ces messieurs haut-placés auront des choses à se reprocher, on aura beau écarquiller les yeux tant qu'on voudra, on ne verra rien, sinon une belle brochette de (censuré volontairement:04:) . Citer Link to post Share on other sites
yanate 10 Posted July 21, 2008 Partager Posted July 21, 2008 vous parlez de l'algerie ooooo, on change pas une equipe qui gagne non!!:closedeyes: Citer Link to post Share on other sites
kuchiki 10 Posted July 22, 2008 Partager Posted July 22, 2008 En même temps est-ce que nous les Algériens sommes sur de vouloir savoir ce qui a été accompli comme magouilles depuis l'indépendance? Parce que si ont établis la transparence des comptes ben le résultat c'est que l'on devrat mettre aux 20 000 fonctionnaires et autres en prison...:D Plus sérieusement j'ai envie de dire que beaucoup a été fait depuis quelques années pour réduire la corruption ( ce n'est qu'un avis personnel) mais avant d'arriver à la transparence financière nécessaire pour l'établissement d'un fond souverain, ben ya encore du chemin à faire... Citer Link to post Share on other sites
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