Bourourou 11 Posted March 22, 2014 Partager Posted March 22, 2014 Il faut libérer le territoire national ! EGT SAHEL : comment Moretti est devenue une Principauté Créé le mercredi 1 mai 2013 21:58 Durant la décennie passée, profitant du statut de résidence d’Etat attribué au Club des Pins, Hamid Melzi annexe la zone de Moretti, là où il réside, lui et un certain nombre de ses «amis», pour en faire progressivement une sorte de Beverly-Hills interdit au grand public et inaccessible en tous cas aux citoyens lambdas. Une restriction que même la France coloniale n’avait pas osé appliquer et qui n’a rien à envier aux lois de l’apartheid. D’ailleurs, aujourd’hui, le jeune Staouélien, né dans les années 90, ne sait même pas comment est fait le littoral de son village, situé à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau de Moretti. Erigée en zone résidentielle privée où certaines villas, dites domaniales mais qui faisaient en fait partie intégrante du complexe touristique, ont été extraites du plan pour être vendues à leurs occupants à un prix dérisoire. Et bien évidemment, comme charité bien ordonnée commence par soi-même, Hamid Melzi, le directeur de la résidence d’Etat, a été l’un des premiers servis. Des villas avec terrain de 200 à 500 m2 étaient, donc, achetées entre 250 000 et 600 000 DA par leurs heureux propriétaires, que certains ont revendues ensuite à plusieurs milliards. Et pour verrouiller cette véritable arnaque aux domaines publics, son promoteur eut l’idée diabolique d’attribuer quelques unes de ces maisons domaniales à de hauts responsables pour que, du coup, ce transfert de patrimoine ne soit jamais remis en cause. Hamid Melzi, quant à lui, possède, aujourd’hui, plusieurs propriétés à l’intérieur de cette zone de Moretti, laquelle a été vidée pratiquement de tous ceux que le directeur de la résidence d’Etat n’avait pas à la bonne. Le site en question ressemble, lorsque vous y pénétrez, à un véritable «no-man’s-land». Tous les commerçants, qui étaient là exerçant paisiblement depuis des lustres, ont été expulsés comme des malpropres : plus de boulanger, plus de boucher, plus de café ni de restaurant au centre commercial. Melzi n’a laissé que l’épicier et le buraliste pour ses commodités personnelles et celles de ses rares amis, s’il en reste, avec lesquels il joue aux cartes, le soir venu, dans un local commercial qui faisait office il n’y a pas très longtemps de taxiphone. Voilà comment Moretti, site touristique jadis très prisé et qui faisait le bonheur de milliers d’Algérois et de Staouéliens, est devenu un lieu de non-droit où les abus et les dépassements de son directeur sont jusque-là demeurés impunis malgré toutes les plaintes des citoyens et les correspondances adressées aux autorités habilitées à le rappeler à l’ordre ou à mettre un terme à ses agissements. Ce qui, au fil du temps, n’a fait qu’accroître l’effronterie du personnage en question et l’encourager à faire de Moretti, non pas une résidence d’Etat seulement, mais une véritable Principauté. La phobie des journalistes Pour continuer à régner en maître, Hamid Melzi, qui a, d’ailleurs, la phobie des journalistes, ne tolère personne qui vient fourrer son nez dans ce qui se passe dans sa résidence d’Etat. C’est ainsi, qu’en 2011, il s’attaqua à un jeune journaliste, Fethi Bendali, qu’il accusa d’avoir publié sur internet des écrits diffamatoires. L’affaire a été très largement rapportée par la presse car le mis en cause va vivre un calvaire qui durera plus d’une année, en étant convoqué trois fois par le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga, devant lequel il clamera son innocence, vu que le document produit par Hamid Melzi a été falsifié et le journaliste en question apportant la preuve matérielle de cela, avec une photo capture d’écran où son nom ne figure nullement au bas de l’article. De plus, l’article a été publié sur un site d’information bien connu et, au lieu de s’attaquer à ce site, le directeur de la résidence d’Etat a déposé plainte contre le journaliste qu’il a accusé à tort de propos diffamatoires. L’affaire a été renvoyée en correctionnelle, où le journaliste a comparu devant une juge qui avait demandé à deux reprises la présence de Hamid Melzi, et ce, sur requête de la défense pour que le plaignant apporte des précisions sur le document douteux qu’il a produit. Mais en vain…puisque Melzi n’a jamais répondu à la convocation du tribunal. L’affaire a été finalement jugée et le journaliste Fethi Bendali innocenté. Hamid Melzi s’acharna et fit appel auprès de la cour de Blida où l’affaire a été jugée une nouvelle fois, six mois plus tard, et, encore une fois, la cour de Blida délibère en innocentant le journaliste Fethi Bendali. Pourquoi tant d’acharnement envers un journaliste alors que, sur internet, si on s’amuse à écrire le nom de Hamid Melzi sur Google, des centaines de commentaires, plaintes et témoignages apparaissent pour mettre en exergue les agissements et les dépassements impunis de ce monsieur. En avait-il pour autant esté en justice tous les auteurs de ces écrits ? Assurément, non, car comme le dit si bien la fameuse citation, même dans les calomnies, il reste toujours quelque chose…de vrai. Par Hichem Aboud A suivre Le mariage du fils de Melzi sera célébré à l’hôtel Sheraton Sommé par le Premier ministère de démonter le chapiteau installé sur le parking du Club des Pins pour la réception de centaines d’invités, à l’occasion de la célébration du mariage de son fils prévu pour ce soir, jeudi 2 mai, pour avoir abusé de biens publics qu’il confond avec ses biens particuliers, Hamid Melzi, le directeur général de l’EGT SAHEL, s’est replié sur l’hôtel Sheraton, bien que le nombre d’invités ait été revu à la baisse pour cause de nombreuses défections de dernière minute. En prenant connaissance des malversations dont nous avions fait état dans notre édition du lundi 29 avril, de nombreux invités se sont ravisés et ont décidé de ne pas participer au défilé des «soutiens» de «l’émir de Moretti» qui éprouve un besoin énorme de montrer qu’il bénéficie toujours de l’appui de hauts fonctionnaires, magistrats et officiers supérieurs de l’armée. Cependant, manquant certainement d’intelligence, M. Melzi, lequel dit se prévaloir du soutien de proches du président de la République, a commis l’impair de ne pas reporter le mariage de son fils alors que le président Abdelaziz Bouteflika se trouve hospitalisé en France. Pour quelqu’un qui se dit proche du chef de l’Etat, l’heure ne doit pas être aux réjouissances. Citer Link to post Share on other sites
ma kayen walou 10 Posted March 22, 2014 Partager Posted March 22, 2014 Il faut libérer le territoire national ! kifache? tema li sebtna enkhamou Citer Link to post Share on other sites
tek.afiriste2 10 Posted April 1, 2014 Partager Posted April 1, 2014 quelle différence avec le club des pins ? Citer Link to post Share on other sites
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