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Ali Benflis : «Je rouvrirai la frontière avec le Maroc»


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Guest tayiba

après l'officialisation du tamazight et la réhabilitation du fis voici une autre idée lumineuse de benflis :D

 

C’est la première fois que le candidat indépendant à l’élection présidentielle, Ali Benflis, aborde la politique extérieure.

Annaba

De notre envoyé spécial

 

A Annaba, il a animé un meeting au centre culturel du chef-lieu de wilaya plein à craquer, consacré à la construction maghrébine. «Si je suis élu président, je rouvrirai la frontière terrestre avec le Maroc», a affirmé l’ancien chef de gouvernement, qui pose cependant des conditions et des préalables : «Il faut trouver d’abord des solutions aux problèmes bilatéraux liés à la drogue, et à la sécurité.» Ali Benflis, qui considère que la construction du Maghreb est de portée stratégique pour la région, précise que le retour à la normale ne doit pas se faire au détriment du peuple sahraoui ; ce problème doit trouver sa solution dans le cadre des instances internationales. Le candidat ne s’arrête pas là, il préconise «la libre circulation des personnes, avec une carte d’identité et un passeport communs, comme cela se fait dans les ensembles régionaux».

 

Parlant de son ambition pour le Maghreb, Ali Benflis a inscrit à son programme une université commune, à l’instar d’Erasmus en Europe. A Annaba, le candidat, qui est revenu longuement sur ses propositions concernant l’élaboration d’«une Constitution consensuelle, un gouvernement d’union nationale, une presse libre et une justice indépendante», a insisté sur le spectre de la fraude qui plane sur l’élection présidentielle ; il met en garde les fraudeurs et demande «aux Algériens de la combattre et de surveiller les urnes» ; il interpelle «les walis et les responsables de l’administration», les exhortant «à ne pas obéir aux ordres de ceux qui se cachent derrière les rideaux». Dénonçant «la partialité des médias publics, notamment la télévision» en soulignant simplement «qu’ils ont été privatisés», Ali Benflis indique que «cette logique mène droit à la faillite».

 

Durant son périple qui l’a conduit, depuis avant-hier de Tébessa à Souk Ahras, d’El Tarf hier en fin d’après-midi à Annaba, l’ancien chef de gouvernement dénonce «la propagande servie par les partisans du statu quo qui tentent de faire peur aux citoyens en leur disant que le changement est synonyme d’instabilité pour le pays». «Il n’y a pas de quoi avoir peur», lance Ali Benflis. «Ils veulent vous faire peur parce qu’ils n’ont pas d’alternative à présenter», précise le candidat, avant de lâcher qu’il n’est «pas revanchard». «Je n’ai pas fait cette école», dit-il, «la vengeance ne fait pas partie de ma culture».

 

L’ancien chef de gouvernement assure «être un rassembleur parce que l’Algérie se construira», selon lui, «avec l’apport de tout le monde». Le candidat à la présidentielle du 17 avril indique, en effet, qu’il ne ramènera pas ses «proches et amis à la Présidence», allusion faite au président-candidat. Il promet même «d’en finir avec la pratique des décrets non publiables», une pratique en cours ces dernières années.

Ali Benflis, qui n’a cessé d’avertir contre la fraude, est revenu sur l’élection présidentielle de 2004 en affirmant que «le seul gagnant lors de cette compétition électorale était la fraude et la victime était la démocratie».Il souligne que cela ne l’intéresse pas si les ministères de l’Intérieur, de la Justice, ou encore le Conseil constitutionnel sont occupés par telle ou telle personne ; seule «la volonté et l’aspiration des Algériens pour le changement» lui importent.

 

Said Rabia

 

Ali Benflis à Annaba : «Je rouvrirai la frontière avec le Maroc» - Actualité - El Watan

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Guest leyla75
après l'officialisation du tamazight et la réhabilitation du fis voici une autre idée lumineuse de benflis :D

 

«Si je suis élu président, je rouvrirai la frontière terrestre avec le Maroc», a affirmé l’ancien chef de gouvernement, qui pose cependant des conditions et des préalables : «Il faut trouver d’abord des solutions aux problèmes bilatéraux liés à la drogue, et à la sécurité.» Ali Benflis, qui considère que la construction du Maghreb est de portée stratégique pour la région, précise que le retour à la normale ne doit pas se faire au détriment du peuple sahraoui ; ce problème doit trouver sa solution dans le cadre des instances internationales.

 

Pour une idée lumineuse, je ne vois pas trop ce que ça change par rapport à la situation actuelle. Ce sont les mêmes conditions qui sont posées depuis quelques années déjà. Ce qui change peut-être, c'est le ton.

Et puis, perso je ne trouve pas que la réouverture soit une priorité pour le moment. Mais ça rassure sur sa vision à long terme et ça lui donne une stature un peu plus internationale.

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Guest Strong
Non non faites votre independance, vous faites un rattachement avec Tunisie ou Lampedusa, mais le sud n'est pas concerné, ils ne sont pas chaouis.

 

Non l'Est était ottoman

Et je suis arabe de l'Est

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Guest Karakou
pourquoi maintenir fermée la frontiere avec le maroc : le cannabis circule partout en algerie ,frontiere fermée pour les touristes et les deplacements legaux mais ouverte pour la contrebande .

 

Sans le laxisme du Roi Moh.6, ça aurait ete different, mais c'est un problement tres profond qui touche a la stabité de sa monarchie, les espagnoles ont presque fermé les vannes contre la circulation du Kif, et ce n'est pas bien pour la paix sociale avec les Riffains.Et c'est l'algerie qui doit supporter ce fardeau a la place du Roi.

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Mr Benflis, faut d'abord regler les contentieux conernant les Algeriens expropriés de leurs biens...et la contrebande du Kif.....

 

Regler le contentieux concernant l'expropriation des algériens devrait être la seule exigence des autorités algériennes... celà c'est son job.

 

La contrebande du kif doit rester du ressort de la police des frontières et aussi de l'interieur.

 

De toutes façons, le trafique ne se ferait pas par le poste frontalier s'il venait à être réouvert mais par les chemins détournés.

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Guest Karakou
Regler le contentieux concernant l'expropriation des algériens devrait être la seule exigence des autorités algériennes... celà c'est son job.

 

La contrebande du kif doit rester du ressort de la police des frontières et aussi de l'interieur.

 

De toutes façons, le trafique ne se ferait pas par le poste frontalier s'il venait à être réouvert mais par les chemins détournés.

 

La lutte contre le Kif est du ressort des pouvoir publiques et le Roi doit marquer son engagement ferme. Les policiers ne sont que des executants.

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