Un escroc français retrouvé dans le "Big Brother" brésilien !

[Samir16 10]

 

La version brésilienne de l'émission de télé-réalité Big Brother connaît un succès phénoménal. L'une de ses starlettes les plus populaires, Clara Aguilar, s'est affichée régulièrement pendant toute la saison aux côtés de son petit ami, Fabian Aguilar. Jusque-là, rien d'anormal. Sauf que Fabian Aguilar serait en fait Fabien T., un Français de 32 ans recherché en France pour escroquerie depuis 2013.

 

L'imprudent a été reconnu par des internautes, qui ont contacté La Ruche, un hebdomadaire auvergnat, dans lequel David Allignon avait évoqué l'affaire. "Notre site a explosé dimanche. Les internautes brésiliens, fans de Clara Aguilar, ont fait le lien avec Fabien T., sur lequel j'avais écrit un article le 24 janvier dernier pour dire qu'il était recherché, sans savoir où il était", a déclaré le journaliste.

Reconnu par les fans de sa compagne

 

Fabien T., originaire du Puy-de-Dôme, est soupçonné d'avoir dérobé plus de 600 000 euros à ses associés lorsqu'il travaillait pour la société Werks Optronics à Cohade, en Haute-Loire, ainsi qu'à des collaborateurs en Chine et en Belgique. L'homme était recherché par la brigade de contrôle et de recherche du centre des finances publiques, depuis l'ouverture d'une information judiciaire pour escroquerie par le parquet du Puy-en-Velay en 2013. Un mandat d'arrêt européen devait bientôt être lancé contre lui.

 

"C'est lui, ça ne fait aucun doute", a affirmé Philippe Sarrade, son ancien associé. Également identifié sur les images par son ex-femme et ses anciens collaborateurs, Fabian Aguilar a assuré à une journaliste brésilienne qu'il n'était pas Fabien T. Ce dernier aurait quitté la France début 2012 avant de gagner les États-Unis puis le Brésil, où il vit désormais avec Clara Aguilar et leur fils. La starlette brésilienne a défendu son compagnon en déclarant : "Je fais confiance à mon mari, je suis allée en France avec lui à plusieurs reprises et je peux dire avec certitude que ce n'est pas un fugitif.

 

Le Point