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Les Mozabites appellent l’armée à intervenir


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[YOUTUBE]bBeJXTVjF48[/YOUTUBE]

 

 

Les Mozabites ont lancé hier un cri de détresse face à une situation intenable que vit leur communauté et à une crise qui dure depuis plusieurs mois. Comme ultime recours, ils en appellent à l’intervention de l’armée pour rétablir la sécurité dans la vallée du M’zab.

 

Le triste bilan des affrontements qui secouent périodiquement la ville de Ghardaïa, depuis novembre 2013, s’élève désormais à 7 victimes, qui appartiennent, toutes, à la communauté des M’zab. Le 7e jeune Mozabite est décédé à l’hôpital de Berriane, hier, des suites des blessures qui lui ont été causées, la veille, lors d’affrontements. Au même moment, à Alger, la communauté mozabite, de la capitale et de ses environs, s’est donné rendez-vous devant la Maison de la presse à Belcourt. Vers 14h, ils étaient plus de 500 hommes rassemblés le long du trottoir. Vêtus de leur tenue traditionnelle, calottes d’un blanc immaculé sur la tête, ils brandissaient banderoles et pancartes dans un silence presque gênant. Certains tendaient, à bout de bras, les portraits des victimes des affrontements.

D’autres tenaient des affichettes où l’on pouvait, par exemple, lire : “Les élections sont-elles plus importantes que la protection des vies humaines et des biens ?”, “Mort gratuite des Mozabites, honte au silence”, “Les criminels agissent sous le regard de la police et de la gendarmerie”, “Belaïz, Sellal : où est la poigne de fer que vous avez promise ?”, “L’État est-il impuissant face à la crise ou est-il derrière ce malaise ?”… Après presque une demi-heure de recueillement, d’une seule voix et avec ferveur, les manifestants ont entonné l’hymne national. Les paroles écrites par le Mozabite Moufdi Zakaria ont résonné tel un cri de détresse. Une façon, pour eux, d’affirmer leur “algérianité”. “Est-ce que les Mozabites sont des Algériens comme les autres ?” s’est interrogé le manifestant Mohammed C. H., qui ne comprend pas pourquoi l’État ne protège pas les membres de sa communauté.

Face à l’incapacité des autorités locales et des services de sécurité à résoudre la crise, les Mozabites en appellent désormais à l’intervention de l’armée.

 

“En dernier recours, nous demandons à l’armée d’intervenir car nous avons perdu confiance aux autorités censées nous protéger”, a alerté Yahia Azghar. Ce représentant de la société civile des Mozabites affirme que le problème n’est pas d’ordre communautaire. “Cela fait onze siècles que les Mozabites cohabitent avec les autres communautés, il ne faut pas se tromper, nous n’avons pas de problème avec les Algériens, nous avons un problème avec une mafia de trafiquants de drogue qui sévit dans l’impunité”, dénonce-t-il. Le porte-parole interrompt son propos pour se joindre à la foule qui crie à l’unisson : “Ennahiou âla el-mounker !” (il est conseillé de s’éloigner des actes malveillants). Une prière traditionnellement prononcée par les Mozabites lorsque la mort d’une personne n’est pas naturelle.Les manifestants présents, hier, ont exigé que “les criminels soient arrêtés et poursuivis”. “Pourquoi les meurtres restent-ils impunis ? Pourquoi le ministère de la Culture n’a-t-il pas condamné la profanation des cimetières de Baba-Salah et Baba-Saâd ? Pourquoi sommes-nous systématiquement attaqués ? Sommes-nous des Tutsis et eux des Hutus ? (ndlr les deux communautés qui se sont affrontées au Rwanda) Où est l’État ?” s’est interrogé Hacène, un Mozabite venu exprimer sa colère. “Notre seul tort est d’être Berbères”, a-t-il répondu à sa propre question. Comme pour lui répondre à son tour, la foule de manifestants, amassée sur le trottoir d’en face, se met à répéter : “Imazighen, Imazighen…!” Les manifestants ont quitté les lieux comme ils y étaient arrivés, sans heurts, organisés et solidaires. Le rassemblement n’aura duré qu’une heure, mais la crise de Ghardaïa, elle, perdure depuis des mois, voire des années, lorsque l’État a entrepris de les oublier.

 

Liberté

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Guest Karakou
[YOUTUBE]bBeJXTVjF48[/YOUTUBE]

 

 

Les Mozabites ont lancé hier un cri de détresse face à une situation intenable que vit leur communauté et à une crise qui dure depuis plusieurs mois. Comme ultime recours, ils en appellent à l’intervention de l’armée pour rétablir la sécurité dans la vallée du M’zab.

 

Le triste bilan des affrontements qui secouent périodiquement la ville de Ghardaïa, depuis novembre 2013, s’élève désormais à 7 victimes, qui appartiennent, toutes, à la communauté des M’zab. Le 7e jeune Mozabite est décédé à l’hôpital de Berriane, hier, des suites des blessures qui lui ont été causées, la veille, lors d’affrontements. Au même moment, à Alger, la communauté mozabite, de la capitale et de ses environs, s’est donné rendez-vous devant la Maison de la presse à Belcourt. Vers 14h, ils étaient plus de 500 hommes rassemblés le long du trottoir. Vêtus de leur tenue traditionnelle, calottes d’un blanc immaculé sur la tête, ils brandissaient banderoles et pancartes dans un silence presque gênant. Certains tendaient, à bout de bras, les portraits des victimes des affrontements.

D’autres tenaient des affichettes où l’on pouvait, par exemple, lire : “Les élections sont-elles plus importantes que la protection des vies humaines et des biens ?”, “Mort gratuite des Mozabites, honte au silence”, “Les criminels agissent sous le regard de la police et de la gendarmerie”, “Belaïz, Sellal : où est la poigne de fer que vous avez promise ?”, “L’État est-il impuissant face à la crise ou est-il derrière ce malaise ?”… Après presque une demi-heure de recueillement, d’une seule voix et avec ferveur, les manifestants ont entonné l’hymne national. Les paroles écrites par le Mozabite Moufdi Zakaria ont résonné tel un cri de détresse. Une façon, pour eux, d’affirmer leur “algérianité”. “Est-ce que les Mozabites sont des Algériens comme les autres ?” s’est interrogé le manifestant Mohammed C. H., qui ne comprend pas pourquoi l’État ne protège pas les membres de sa communauté.

Face à l’incapacité des autorités locales et des services de sécurité à résoudre la crise, les Mozabites en appellent désormais à l’intervention de l’armée.

 

“En dernier recours, nous demandons à l’armée d’intervenir car nous avons perdu confiance aux autorités censées nous protéger”, a alerté Yahia Azghar. Ce représentant de la société civile des Mozabites affirme que le problème n’est pas d’ordre communautaire. “Cela fait onze siècles que les Mozabites cohabitent avec les autres communautés, il ne faut pas se tromper, nous n’avons pas de problème avec les Algériens, nous avons un problème avec une mafia de trafiquants de drogue qui sévit dans l’impunité”, dénonce-t-il. Le porte-parole interrompt son propos pour se joindre à la foule qui crie à l’unisson : “Ennahiou âla el-mounker !” (il est conseillé de s’éloigner des actes malveillants). Une prière traditionnellement prononcée par les Mozabites lorsque la mort d’une personne n’est pas naturelle.Les manifestants présents, hier, ont exigé que “les criminels soient arrêtés et poursuivis”. “Pourquoi les meurtres restent-ils impunis ? Pourquoi le ministère de la Culture n’a-t-il pas condamné la profanation des cimetières de Baba-Salah et Baba-Saâd ? Pourquoi sommes-nous systématiquement attaqués ? Sommes-nous des Tutsis et eux des Hutus ? (ndlr les deux communautés qui se sont affrontées au Rwanda) Où est l’État ?” s’est interrogé Hacène, un Mozabite venu exprimer sa colère. “Notre seul tort est d’être Berbères”, a-t-il répondu à sa propre question. Comme pour lui répondre à son tour, la foule de manifestants, amassée sur le trottoir d’en face, se met à répéter : “Imazighen, Imazighen…!” Les manifestants ont quitté les lieux comme ils y étaient arrivés, sans heurts, organisés et solidaires. Le rassemblement n’aura duré qu’une heure, mais la crise de Ghardaïa, elle, perdure depuis des mois, voire des années, lorsque l’État a entrepris de les oublier.

 

Liberté

 

L'armée pour rétablir l'ordre, c'est ce qu'il faut pour les bandes de voyous fauteurs de troubles.

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Guest Karakou
pauvre pays ! il y a plus de securité pour les manifs a alger que pour retablir l'ordre republicain a ghardia !!!

 

Il n' y a pas eu de manifs en Algérie, c'est des rassemblements, une manifs ça mobilise une foule importante. Par contre il suffit qu'une bande de voyous s'infiltre dans un rassemblement et c'est la pagaille.

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Il n' y a pas eu de manifs en Algérie, c'est des rassemblements, une manifs ça mobilise une foule importante. Par contre il suffit qu'une bande de voyous s'infiltre dans un rassemblement et c'est la pagaille.

 

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nta wakela tu es salarié chez le DRS et moi je discute gratuit ! je te souhaite de te retrouver au chomage pour le bien du pays !

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Guest Karakou
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nta wakela tu es salarié chez le DRS et moi je discute gratuit ! je te souhaite de te retrouver au chomage pour le bien du pays !

 

J'aurai pu dire exactement la même chose sur ton compte, un agent double peut être, Pro Benfliss et Pro Boutef en Alternance.

Le salarié c'est au féminin Monsieur.

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J'aurai pu dire exactement la même chose sur ton compte, un agent double peut être, Pro Benfliss et Pro Boutef en Alternance.

Le salarié c'est au féminin Monsieur.

 

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non ahna je suis pro algerie et qui est pro algerie n'est ni pour boutef ni pour benflis on ne choisit pas entre 2 cancers ! je suis pour une troisieme voie dont l'heure approche ! peut etre le 18/04.

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non ahna je suis pro algerie et qui est pro algerie n'est ni pour boutef ni pour benflis on ne choisit pas entre 2 cancers ! je suis pour une troisieme voie dont l'heure approche ! peut etre le 18/04.

 

tes pa pour boutef tes pas algérien taura jamais le cancert

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Guest Karakou
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non ahna je suis pro algerie et qui est pro algerie n'est ni pour boutef ni pour benflis on ne choisit pas entre 2 cancers ! je suis pour une troisieme voie dont l'heure approche ! peut etre le 18/04.

 

Entre Boutef et Benfliss, sincèrement j'aurai choisi Boutef avec tout ses défauts car je ne crois pas a cette 03eme voie non plus...je n'aime pas le saut vers l'inconnu.

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