l'euro en resa hausse a ALGER ! panique avant le 17/04

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En Algérie, le “17 avril” affole le marché parallèle des devises : 1 euro = 159 Da !

Par Abdou Semmar | avril 13, 2014 2:54

 

 

 

Le scrutin présidentiel a semé le trouble autour du Square Port-Saïd qui abrite à Alger le plus important marché parallèle de devises. Depuis quelques jours, le Dinar algérien perd de manière vertigineuse de sa valeur face à l’Euro. Preuve en est, aujourd’hui l’Euro est coté sur le marché parallèle à 159 Da. Un record rarement égalé auparavant, reconnaissent les cambistes du Square, véritable plaque tournante du change parallèle.

 

Mais qu’est-ce qui explique cette brutale “flambée de l’Euro” en Algérie ? De nombreux cambistes qui proposent cette monnaie précieuse dans la rue expliquent ce record par les événements politiques que traversent le pays. “Au début, tout le monde croyait que le 4e mandat de Bouteflika passera comme une lettre à la poste. Aujourd’hui, les émeutes déclenchées un peu partout à travers le pays contre les représentants de Bouteflika font craindre le pire aux détenteurs des gros capitaux. Les importateurs qui viennent s’approvisionner chez nous décident d’acheter en masse des euros pour les placer à l’étranger au cas où la situation dégénère pour leur business”, explique tout de go un des cambistes les plus actifs de ce marché noir.

Un de ses acolytes assure qu’en cette période troublante empreinte d’incertitude, “les devises étrangères considérées comme monnaies refuges sont très demandées”. “Les fortunés savent que si le vent tourne en défaveur de Bouteflika, leurs biens sont menacés. Ils ne supportent aucun risque d’instabilité. Par conséquent, ils viennent jusqu’ici pour acheter tout ce qu’ils peuvent trouver”, témoigne encore notre interlocuteur d’après lequel la valeur de l’euro va encore augmenter d’ici le 17 avril prochain. Certains cambistes s’attendent à ce que le prix d’un seul Euro atteigne et dépasse les 160 Da. D’autres connaisseurs qui fréquentent ce marché noir révèlent que des hauts responsables de l’Etat ont suscité la panique lorsqu’ils ont échangé de grosses sommes d’argent.

“Un ministre en poste au gouvernement a converti en euros pas moins de deux milliards de centimes”, jurent quelques cambistes qui ont refusé catégoriquement de révéler l’identité exacte de ce ministre. Cependant, ils indiquent que désormais au regard de la très forte demande pour les grosses sommes, en millions d’euros, demandées, “une partie est livrée ici à Alger et la deuxième, l’autre moitié, est expédiée au client en France pour éviter toutes les tracasseries avec les services de sécurité”, relève enfin un des acteurs majeurs du Square Port Saïd.

 

 

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dommage c'est la crise en france , y a plus d'argent en euro a changer sinon tous les benefs des importateurs et des commissions iraient aux emigrés lol !!!

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AFFOLEMENT AUX GUICHETS : la face émergée de l’iceberg

 

Détails Publié le lundi 14 avril 2014 17:17 Écrit par Madjid Yousfi (algerie expres)

 

Plusieurs sources bancaires le confirment : les retraits auprès de ces institutions ont triplé ces dernières semaines par rapport aux opérations observées les années précédentes en pareille période.

 

Dans les pays gérés par des normes rationnelles où on sait que l’économie est d’abord une question de confiance une telle information n'a rien d'anodin. Dans notre pays, les sphères dirigeantes sont impavides ; ni la Banque d'Algérie ni le ministère des Finances ne s'en émeuvent, du moins officiellement.

 

Les candidats aux présidentielles occupés à livrer des promesses vaseuses et, le plus souvent, démagogiques n'en ont pas fait mention, les problèmes macro- économiques leur échappant totalement car n’étant généralement pas au cœur du débat public.

 

Pourtant, il y'a de quoi s'inquiéter et la moindre des responsabilités serait d’engager un débat pour esquisser les solutions appropriées car, dans ce genre de dossier, le moindre boursicoteur le sait, plus tôt on analyse mieux on intervient.

 

Comme explication à ce vent de panique, d'aucuns avancent une référence à la conjoncture particulière de la présidentielle. Certes, le souhait est qu'il en soit ainsi ; mais il se trouve que ce type de perturbation ne s'est jamais produit auparavant. C'est un affolement, car affolement il y a, et il aurait mieux valu le prendre au sérieux.

 

En réalité, le volume de ces retraits ne fait que signer une perte de confiance dans le système bancaire, confiance toujours difficile à rétablir quand elle se délite; d'autant que dans le cas qui nous occupe, c’est là une manifestation d'une crise très profonde, résultante d'une gestion on ne peut plus laxiste et qui a perduré. Les dépenses de cette campagne étant une des traductions les plus ubuesques des libéralités fantasques que s’autorise l’exécutif avec le trésor public.

 

D'autres paramètres sont venus se greffer aussi pour aggraver la situation.

 

Le taux de change de l'euro est entrain de flamber sur le marché parallèle, qui n’a de parallèle que le nom puisque les pouvoirs publics tolèrent ouvertement l’ouverture d’échoppes où le privé national, s’agissant de ses opérations personnelles, procède au change en toute impunité au grand dam des ressortissants étrangers. Il atteint les 156 DA, le cour officiel n'étant que de 109 DA, la décote atteint presque les 50 %.

 

Un spécialiste donne sa version : " il y a énormément d'argent qui sort du pays "...

 

" des hommes d'affaires sont en train de vider leurs entreprises et d'acheter en Chine et en Turquie ".

 

D'autres, parlent d'accélération des surfacturations à l'importation; que ce soit en terme de prix ou de qualité défectueuse des produits. Il est arrivé à plusieurs reprises que des containers soient remplis de cailloux, mais la somme correspondant à une importation fictive a été bel et bien transférée.

 

Il se trouve également que l'argent ne rentre pas, non plus. Le peu d'exportation hors hydrocarbures serait largement sous facturé.

 

Dans un tel environnement, on comprend que les capitaux étrangers restent récalcitrants à venir s'investir dans notre pays. Le président de la confédération des entrepreneurs algériens a soutenu : " il y a une inquiétude sur une détérioration de la situation politique ". Et cela renvoie plus aux conséquences du quatrième mandat qu’au bricolage de sa reprise.

 

Par contre, le déséquilibre le plus grave porte sur la surliquidité de l'économie nationale, surliquidité qui atteint des proportions hors normes. Elle est alimentée essentiellement par le lourd déficit des finances publiques - de l'ordre de 15 % du PIB - , par l'achat des clientèles, de la paix sociale ...

 

On ne peut impunément effacer les ardoises des agriculteurs, celles de l'ANSEJ, celles des faux industriels et dans le même mouvement augmenter les effectifs de la fonction publique.

 

Ainsi en 2012 , la masse monétaire en circulation ( de l'ordre de 140 milliards de dollars pour un PIB de 200 milliards de dollars ) serait plus que le double du volume nécessaire; traduisant ainsi de grosses réserves inflationnistes pratiquement impossibles à contenir. L'effet d'annonce d'un taux de hausse des prix de 4 % ne pouvait qu'être nul !

 

Il faut donc à chaque fois plus de monnaie pour faire face au dépenses quotidiennes, davantage encore lorsque des hiérarques débloquent de grosses sommes pour les convertir en devises et les transférer. La perspective non avouée est de les soustraire à d'éventuelles turbulences politiques en cas d'un éventuel changement radical.

 

Le triplement des retraits n'augure rien de bon. C'est à comparer à ces premières giclées d'eau d'une digue de barrage qui se fissure. Pour le moment , l'équilibre reste fragile, porté par des considérations psychologiques, mais une rupture peut se produire sous des prétextes les plus futiles. Comme pour les barrages dont les retenues sont lézardées, il suffit d'une ondée à l'amont pour que tout s'écroule et que l'aval soit entièrement submergé et emporté.

 

Les organisations financières internationales, les bureaux d’études les plus pertinents et les opérateurs financiers et économiques étrangers sont unanimes : l’Algérie est, à court moyen terme, un volcan.

 

L’élection présidentielle factice et folklorique a souligné des réalités marécageuses du marché algérien qui lui sont antérieures. Le pic d’affolement n’est pas en relation avec les turbulences immédiates que peut connaître cette échéance, il est une annonce qui va durer et se massifier parce que les complications que cette élection va induire sur une économie qui n’en est pas une vont conduire vers une situation que tous nos partenaires redoutent : les ressources du pays s’épuisant, il n’est plus possible de donner, sans contrepartie, le minimum auquel on accoutumé le citoyen. Or, jusqu’à présent, l’Algérie à tout importé et tout offert. Avec des inégalités qui sont autant d’amplificateurs de violence au moment où il faudra demander à chacun de mériter ce qu’il consomme

 

Madjid Yousfi.

[Guest OsiriaS]

En Algérie, le “17 avril” affole le marché parallèle des devises : 1 euro = 159 Da !

Par Abdou Semmar | avril 13, 2014 2:54

 

 

 

Le scrutin présidentiel a semé le trouble autour du Square Port-Saïd qui abrite à Alger le plus important marché parallèle de devises. Depuis quelques jours, le Dinar algérien perd de manière vertigineuse de sa valeur face à l’Euro. Preuve en est, aujourd’hui l’Euro est coté sur le marché parallèle à 159 Da. Un record rarement égalé auparavant, reconnaissent les cambistes du Square, véritable plaque tournante du change parallèle.

 

Mais qu’est-ce qui explique cette brutale “flambée de l’Euro” en Algérie ? De nombreux cambistes qui proposent cette monnaie précieuse dans la rue expliquent ce record par les événements politiques que traversent le pays. “Au début, tout le monde croyait que le 4e mandat de Bouteflika passera comme une lettre à la poste. Aujourd’hui, les émeutes déclenchées un peu partout à travers le pays contre les représentants de Bouteflika font craindre le pire aux détenteurs des gros capitaux. Les importateurs qui viennent s’approvisionner chez nous décident d’acheter en masse des euros pour les placer à l’étranger au cas où la situation dégénère pour leur business”, explique tout de go un des cambistes les plus actifs de ce marché noir.

Un de ses acolytes assure qu’en cette période troublante empreinte d’incertitude, “les devises étrangères considérées comme monnaies refuges sont très demandées”. “Les fortunés savent que si le vent tourne en défaveur de Bouteflika, leurs biens sont menacés. Ils ne supportent aucun risque d’instabilité. Par conséquent, ils viennent jusqu’ici pour acheter tout ce qu’ils peuvent trouver”, témoigne encore notre interlocuteur d’après lequel la valeur de l’euro va encore augmenter d’ici le 17 avril prochain. Certains cambistes s’attendent à ce que le prix d’un seul Euro atteigne et dépasse les 160 Da. D’autres connaisseurs qui fréquentent ce marché noir révèlent que des hauts responsables de l’Etat ont suscité la panique lorsqu’ils ont échangé de grosses sommes d’argent.

“Un ministre en poste au gouvernement a converti en euros pas moins de deux milliards de centimes”, jurent quelques cambistes qui ont refusé catégoriquement de révéler l’identité exacte de ce ministre. Cependant, ils indiquent que désormais au regard de la très forte demande pour les grosses sommes, en millions d’euros, demandées, “une partie est livrée ici à Alger et la deuxième, l’autre moitié, est expédiée au client en France pour éviter toutes les tracasseries avec les services de sécurité”, relève enfin un des acteurs majeurs du Square Port Saïd.

 

 

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C'est légale ce trafic à port Saïd ? on dirait des vendeurs de m'hadjeb sur

la route de la plage. :crazy:

[segalas 10]

si c'etait pas legal bouteflika qui est au pouvoir depuis 15 ans aurait arreté ce trafic non ?

[Guest OsiriaS]

si c'etait pas legal bouteflika qui est au pouvoir depuis 15 ans aurait arreté ce trafic non ?

 

Alors si c'est légal, pourquoi il se fait dans la rue, il devrait le faire

dans une agence tout bien comme il faut.

[segalas 10]

Alors si c'est légal, pourquoi il se fait dans la rue, il devrait le faire

dans une agence tout bien comme il faut.

 

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simplement parce que dans un bureau de change quand tu ramenes 2 sacs de 250 kg de billet pour les changer en euros on est obliger de prendre ton nom et prenom et a mon avis certains veulent rester discrets....

[Guest Karakou]

En Algérie, le “17 avril” affole le marché parallèle des devises : 1 euro = 159 Da !

Par Abdou Semmar | avril 13, 2014 2:54

 

 

 

Le scrutin présidentiel a semé le trouble autour du Square Port-Saïd qui abrite à Alger le plus important marché parallèle de devises. Depuis quelques jours, le Dinar algérien perd de manière vertigineuse de sa valeur face à l’Euro. Preuve en est, aujourd’hui l’Euro est coté sur le marché parallèle à 159 Da. Un record rarement égalé auparavant, reconnaissent les cambistes du Square, véritable plaque tournante du change parallèle.

 

Mais qu’est-ce qui explique cette brutale “flambée de l’Euro” en Algérie ? De nombreux cambistes qui proposent cette monnaie précieuse dans la rue expliquent ce record par les événements politiques que traversent le pays. “Au début, tout le monde croyait que le 4e mandat de Bouteflika passera comme une lettre à la poste. Aujourd’hui, les émeutes déclenchées un peu partout à travers le pays contre les représentants de Bouteflika font craindre le pire aux détenteurs des gros capitaux. Les importateurs qui viennent s’approvisionner chez nous décident d’acheter en masse des euros pour les placer à l’étranger au cas où la situation dégénère pour leur business”, explique tout de go un des cambistes les plus actifs de ce marché noir.

Un de ses acolytes assure qu’en cette période troublante empreinte d’incertitude, “les devises étrangères considérées comme monnaies refuges sont très demandées”. “Les fortunés savent que si le vent tourne en défaveur de Bouteflika, leurs biens sont menacés. Ils ne supportent aucun risque d’instabilité. Par conséquent, ils viennent jusqu’ici pour acheter tout ce qu’ils peuvent trouver”, témoigne encore notre interlocuteur d’après lequel la valeur de l’euro va encore augmenter d’ici le 17 avril prochain. Certains cambistes s’attendent à ce que le prix d’un seul Euro atteigne et dépasse les 160 Da. D’autres connaisseurs qui fréquentent ce marché noir révèlent que des hauts responsables de l’Etat ont suscité la panique lorsqu’ils ont échangé de grosses sommes d’argent.

“Un ministre en poste au gouvernement a converti en euros pas moins de deux milliards de centimes”, jurent quelques cambistes qui ont refusé catégoriquement de révéler l’identité exacte de ce ministre. Cependant, ils indiquent que désormais au regard de la très forte demande pour les grosses sommes, en millions d’euros, demandées, “une partie est livrée ici à Alger et la deuxième, l’autre moitié, est expédiée au client en France pour éviter toutes les tracasseries avec les services de sécurité”, relève enfin un des acteurs majeurs du Square Port Saïd.

 

 

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Je sais à présent à quel camp tu vas te rallier.

 

Réponse : lol

 

[YOUTUBE]J9qEn-ciB3M[/YOUTUBE]

[Guest Tols]

dommage c'est la crise en france , y a plus d'argent en euro a changer sinon tous les benefs des importateurs et des commissions iraient aux emigrés lol !!!

 

y'a pas que la France pour les émigres et l'euro ya si benouna :huh:

[uxoo 10]

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simplement parce que dans un bureau de change quand tu ramenes 2 sacs de 250 kg de billet pour les changer en euros on est obliger de prendre ton nom et prenom et a mon avis certains veulent rester discrets....

 

Donc c'est illégal