une mère gifle le tueur de son fils .. et le sauve de la pendaison

[Guest Miss angel]

C'est un principe de droit musulman: indemniser les victimes (ou leurs familles) pour éviter que plus de sang ne se répande.

 

 

Mais dans ce cas précis, on ne parle pas du PARDON, avec renoncement de ressentiment, mais plutôt de dommages et intérêts. Sinon c'est la loi de l'argent qui commande.

[Guest Miss angel]

c'est chose courante en Iran et aussi en Arabie Saoudite, c'est le prix du sang.

la famille peut demander le prix du sang, une vie pour une vie ou accorder son pardon contre une somme d'argent, plusieurs cas ont déjà été médiatiser.

 

finalement l'argent c'est le purgatoire

[momo 18 24]

Le talion (qisas) et le dédommagement (diya)

La qisas (en) peut s'appliquer aux homicides et aux blessures volontaires 1. Elle peut être remplacée par la diyya, compensation financière ou « prix du sang », selon les conseils mêmes du Coran 1. Il y a ainsi « une volonté de substituer à la vengeance privée (quand cela est accepté ou acceptable) l'indemnisation des victimes » 1, la doctrine spécifiant les conditions permettant cette substitution (possible même en cas d'homicide 1). Le montant de la compensation, qui ne peut jamais être strictement équivalente au dommage fait, varie en fonction du sexe et de la religion 1.

 

De telles dispositions étaient détaillées dans la Charte d'Ajarif (1405) utilisées par les Berbères de l'Anti-Atlas 2. Celle-ci accolait à la diya la grossesse, el'hamel 2. En effet, selon les coutumes des Bédouins d'Égypte, outre la diya, la tribu dont un membre avait commis le dommage devait aussi assurer la naissance d'un enfant mâle dans le groupe adverse, afin de compenser la perte d'un individu 2. Le meurtrier devait alors prêter sa femme, sa sœur ou sa fille au plus proche parent de la victime, afin qu'elle puisse mettre au monde un fils et rétablir l'équilibre des puissances tribales 2. Cette disposition disparut des chartes plus récentes de l'Anti-Atlas (dès le XVIe siècle au moins) ; on y substitua le bannissement du meurtrier, mesure qui resta en vigueur jusqu'à l'imposition des lois françaises aux tribus de l'Anti-Atlas, en 1934 2.

 

Certains auteurs contemporains (Ali Kazemi-Rached 1) ont vu dans la diya une possibilité de théoriser le préjudice moral 1.

 

Qissas

 

La catégorie du Qissas (ﺍﻟﻘـﺼـﺎﺺ) est autonome par rapport aux deux précédentes et seraient selon Jacques El Hakim une survivance de la vengeance privée muée en talion. Cette catégorie est utilisée en matière de meurtre ou de lésions corporelles. Dans ces cas, la victime ou ses héritiers peuvent choisir d’exercer le talion ou de percevoir une indemnité (appelée diya pour le meurtre et arche pour les lésions corporelles)4. L’exercice du talion ou la perception de l’indemnité n’exclut pas une correction (taʿzīr) qui serait apportée par les pouvoirs publics en cas d’infraction volontaire.

[Guest Miss angel]

j'ai du mal avec ces 2 principes, Talion ou prix du sang.

[Thouraya 10]

Mais dans ce cas précis, on ne parle pas du PARDON, avec renoncement de ressentiment, mais plutôt de dommages et intérêts. Sinon c'est la loi de l'argent qui commande.

 

Je comprends ce que tu veux dire mais dans ce cas précis (ce qui n'est effectivement pas toujours le cas, je pense aux exemples dont Momo a parlé en Arabie Saoudite où dans certains cas, ça s'apparente presque à un permis de tuer), je le vois quand même comme un pardon. Le fait qu'il soit accompagné d'un dédommagement fait partie de la procédure.

Dans le droit musulman que l'Iran applique, en cas de meurtre avec intention de donner la mort, ou la famille demande le talion ou la famille ne souhaite pas la mort du coupable et dans ce cas elle reçoit la diyya (c'est à dire le dédommagement financier).

[Thouraya 10]

Le talion (qisas) et le dédommagement (diya)

La qisas (en) peut s'appliquer aux homicides et aux blessures volontaires 1. Elle peut être remplacée par la diyya, compensation financière ou « prix du sang », selon les conseils mêmes du Coran 1. Il y a ainsi « une volonté de substituer à la vengeance privée (quand cela est accepté ou acceptable) l'indemnisation des victimes » 1, la doctrine spécifiant les conditions permettant cette substitution (possible même en cas d'homicide 1). Le montant de la compensation, qui ne peut jamais être strictement équivalente au dommage fait, varie en fonction du sexe et de la religion 1.

 

De telles dispositions étaient détaillées dans la Charte d'Ajarif (1405) utilisées par les Berbères de l'Anti-Atlas 2. Celle-ci accolait à la diya la grossesse, el'hamel 2. En effet, selon les coutumes des Bédouins d'Égypte, outre la diya, la tribu dont un membre avait commis le dommage devait aussi assurer la naissance d'un enfant mâle dans le groupe adverse, afin de compenser la perte d'un individu 2. Le meurtrier devait alors prêter sa femme, sa sœur ou sa fille au plus proche parent de la victime, afin qu'elle puisse mettre au monde un fils et rétablir l'équilibre des puissances tribales 2. Cette disposition disparut des chartes plus récentes de l'Anti-Atlas (dès le XVIe siècle au moins) ; on y substitua le bannissement du meurtrier, mesure qui resta en vigueur jusqu'à l'imposition des lois françaises aux tribus de l'Anti-Atlas, en 1934 2.

 

Certains auteurs contemporains (Ali Kazemi-Rached 1) ont vu dans la diya une possibilité de théoriser le préjudice moral 1.

 

Qissas

 

La catégorie du Qissas (ﺍﻟﻘـﺼـﺎﺺ) est autonome par rapport aux deux précédentes et seraient selon Jacques El Hakim une survivance de la vengeance privée muée en talion. Cette catégorie est utilisée en matière de meurtre ou de lésions corporelles. Dans ces cas, la victime ou ses héritiers peuvent choisir d’exercer le talion ou de percevoir une indemnité (appelée diya pour le meurtre et arche pour les lésions corporelles)4. L’exercice du talion ou la perception de l’indemnité n’exclut pas une correction (taʿzīr) qui serait apportée par les pouvoirs publics en cas d’infraction volontaire.

 

:confused:

[momo 18 24]

Arabie saoudite: peine légère pour le viol et le meurtre de sa fille de 5 ans

 

Par LEXPRESS.fr, publié le 04/02/2013 à 17:03, mis à jour à 17:32

Un prédicateur a été condamné à verser une compensation financière à la mère de son enfant. Hospitalisée en décembre 2011 avec le crâne fracassé et des côtes cassées, la fillette a succombé à ses blessures.

 

 

Le prix du sang. Un prédicateur saoudien a été récemment condamné à une courte peine de prison et à verser une compensation financière pour le viol et le meurtre de sa fille de cinq ans, ont rapporté samedi dans un communiqué trois militantes saoudiennes des droits de l'Homme.

 

Selon ces militantes, la petite Lama, hospitalisée le 25 décembre 2011 avec le crâne fracassé, des côtes cassées et des traces de brûlures, a succombé à ses blessures le 22 octobre dernier. La mère, qui était divorcée et n'avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l'hospitalisation, et une assistante sociale ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels, selon ces militantes. Le père qui participait régulièrement à des émissions de télévision sur les préceptes islamiques, a reconnu être l'auteur de ces atrocités.

Un homme ne peut pas être condamné à mort pour le meurtre de son enfant ou de son épouse

 

Le 26 janvier, il a été condamné à verser une compensation financière à la mère, appelée "prix du sang" dans la jurisprudence saoudienne basée sur la charia (loi islamique), et à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive, selon les militantes.

 

En Arabie saoudite, qui procède chaque année à des dizaines d'exécutions, le viol et le meurtre sont passibles de la peine capitale, mais un homme ne peut pas être condamné à mort pour le meurtre de son enfant ou de son épouse, qui valent en général entre 5 et 12 ans de prison à leurs auteurs.

 

Dans leur communiqué, les trois militantes saoudiennes ont dénoncé la mansuétude du jugement à l'égard du père, l'estimant révélatrice du statut des femmes en Arabie saoudite, où une interprétation rigoriste de l'islam les place sous le tutorat des hommes. Les Saoudiennes sont interdites de volant, doivent sortir couvertes et ne peuvent voyager à l'étranger qu'accompagnées d'un proche parent. La mixité reste interdite sur les lieux de travail et à l'école.

[Guest Miss angel]

oui je savais que ça se pratiquait en Arabie Saoudite.

 

on va pas se plaindre, une vie a été sauvé de la pendaison. Mais si la famille du coupable n'avait pas les moyens de payer, leur fils aurait été exécuté quand même, donc c'est vraiment une justice pour ceux qui ont les moyens.

[aynazppr75 29]

On parle de deux choses différentes, tu parles de la justice, je parle des parents. C'est pour ça que les parents ont pardonné, c'est en tout cas ce que le père a déclaré (ce qu'ils ont vu au procès leur ont fait réaliser qu'il ne "méritait" pas de mourir).

 

C'est ton interprétation et ton ressenti, perso un meurtrier qui s'en sort en payant et faisant moins d'années de prison que pour un banal braquage de l'épicier du coin de la rue n'importe où ailleurs, heureusement que y a qu'en Iran où c'est possible sinon les rues seraient truffées de criminels en liberté

[peggy 236]

si c’était elle qu'on accusait d’adultère est ce que le couillon et ses semblables auraient eu pitié ?!!!

[Guest D. ESSERHANE]

Images poignantes

[Guest chuka]

...............................

[Guest leyla75]

ca se passe en Iran, le coupable était jugé et avait écopé de la peine capital par pendaison pour un crime commis 6 ans auparavant sur un jeune comme lui

 

seul la famille de la victime pouvait lui sauver sa vie, ce qui est arrivé juste au moment de l'exécution de la peine

la maman monte sur l'estrade elle le gifle et lui accorde le pardon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très touchant, j'en ai eu les larmes aux yeux. Cette mère est admirable, même s'il faut reconnaître que 6 ans sont passés, qu'elle sait ce que c'est que de perdre un enfant et qu'elle ne veut pas faire vivre ça à cette autre mère par vengeance.

[Guest leyla75]

j'ai du mal avec ces 2 principes, Talion ou prix du sang.

 

C'est pourtant ce qui est appliqué partout dans le monde. Soit la peine de mort, soit les dommages et intérêts. Le plus ici c'est qu'on laisse aux victimes le choix. L'occident devrait en tirer des leçons, lui qui relègue les victimes au second plan.

[Guest Miss angel]

partout dans le monde ? tu as une vision un peu rétrécie du monde, et tu crois que cela à fait baisser la criminalité dans les pays où la loi du Talion est appliquée ?

[Guest Miss angel]

Je rédige ma lettre de demission. Dans un mois je suis sans revenu, si je peine à trouver du travail, peu importe lequel, je fais comment pour payer mes factures ? Ca m embête pas de faire n importe quel taf mai encore fau il le trouver.

 

si tu restes plus longtemps dans ton entreprise, tu seras tellement déprimée et fatiguée que tu ne pourras pas trouver quoique ce soit. Commence à chercher, à moins de faire un travail très particulier, il n'y a pas de raison que tu ne trouve pas, et le fait que tu aies besoin d'argent vite, te motivera davantage dans ta recherche.

[Guest Miss angel]

pourquoi ? elle est baissée dans les pays où la loi du talion n'est pas appliquée ?

 

non plus

 

absolument d'accord,

 

mais on la présente tellement comme une justice divine , équitable et juste.

 

je ne vois pas où est la justice quand on coupe une main ou on crève les yeux d'un criminel, c'est plutôt de la vengeance. Ce sont des pratiques barbares, pratiqués par des barbares.

[Guest Miss angel]

en prison il n'y a pas que des enfants de coeur,

 

tu sais que les cours d'assise en France sont composés d'un jury, comme toi et moi. ils sont 6 + 1 président et 2 autres juges.

 

et leur voix comptent autant que celle du président.

 

la justice en France est faite sur des preuves.

[Guest Miss angel]

pas forcément, sinon les erreurs n'existeraient pas

outreau et autres joyeuseries

 

 

est ce qu'il vaut mieux mettre un innocent en prison ou laisser en liberté un criminel ? pas évident.

 

l'histoire regorge d'erreur judiciaire, dans un sens , comme dans l'autre.

 

on essaie juste de faire le moindre d'erreur possible.

[Guest leyla75]

partout dans le monde ? tu as une vision un peu rétrécie du monde, et tu crois que cela à fait baisser la criminalité dans les pays où la loi du Talion est appliquée ?

 

On parlait de ce cas précis : un mort => soit la peine de mort soit de la prison et des dommages et intérêts. Oui, c'est comme ça partout dans le monde. Si tu as un cas d'exception, je t'écoute.

[Guest Miss angel]

C'est pourtant ce qui est appliqué partout dans le monde. Soit la peine de mort, soit les dommages et intérêts. Le plus ici c'est qu'on laisse aux victimes le choix. L'occident devrait en tirer des leçons, lui qui relègue les victimes au second plan.

 

 

On parlait de ce cas précis : un mort => soit la peine de mort soit de la prison et des dommages et intérêts. Oui, c'est comme ça partout dans le monde. Si tu as un cas d'exception, je t'écoute.

 

 

 

un élément important qui manquait dans ta première intervention, et qui m'a fait répondre que la peine de mort n'est pas appliquée partout dans le monde comme tu le disais.