Thouraya 10 Posted April 20, 2014 Partager Posted April 20, 2014 Paroles d'Algérie | ARTE Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted April 20, 2014 Partager Posted April 20, 2014 Bonjour Thouraya, J'ai regardé le reportage, je n'ai pas aimé dès le départ le côté confidentiel, style on a les services secrets sur le dos, ils nous ont saisi le matériel, puis ils nous ont refusé le tournage (ce qui est un peu normal, vu les reportages diffusés au final). Si les services secrets étaient si puissant, après que le journaliste ait déposé un visa touristique, ils se seraient rendus compte que celui ci avait fait l'objet d'un refus juste avant, preuve en est qu'on ne vit pas dans un état où les services secrets sont partout. Pour le détournement d'argent de l'ANSEJ en effet ça reflète bien qu'en dehors de l'état que l'on pointe souvent du doigt, la société civile est en partie à l'image de ses dirigeants. Lorsque des projets sont montés pour améliorer le quotidien, tout de suite des trafics se mettent en place. On aurait aussi pu parler du cas des chalutiers turcs, projet qui aurait du créer des emplois en Algérie, permettre l'exploitation des eaux algériennes ... au lieu de la livrer sous forme de concession à des pêcheurs étrangers, résultat des fausses factures et encore des détournements ... et les exemples sont légions , chacun recherche un enrichissement rapide au détriment de la collectivité. Il s'agit d'un problème de mentalité. J'ai ri pour la Miral Radio et leur révolution culturelle (entre deux mots d'amour aux dirigeants), révolution qui ressemble d'ailleurs à une occidentalisation. L'animateur pourrait faire concurrence à Clément le Nolife après le "pourquoi prendre une twingo quand tu peux avoir une mustang", je cite : "se promener avec sa copine, c'est un peu la même chose que se promener dans une belle voiture alors que tout le monde est à pied". :confused: Le problème c'est que l'algérien attend tout de l'Etat : un logement, un emploi, des loisirs ... il est conditionné, rien n'est possible et il attend. Quelles en sont les causes : la lourdeur de l'administration, la corruption .... ? en attendant beaucoup de personnes sont dans les combines et le trafic d'influence et cela à toutes les échelles. Citer Link to post Share on other sites
chacalette 124 Posted April 20, 2014 Partager Posted April 20, 2014 je l'ai vu aussi, et je pense comme Syrius, concernant miral radio, pour moi c'était bienvenu chez les alien sérieux! la journaliste d'el watan a bien parlé, le gars de barakat aussi, une société de "clients" aucuns projets d société, welou, nada. Citer Link to post Share on other sites
Thouraya 10 Posted April 20, 2014 Author Partager Posted April 20, 2014 Bonjour Thouraya, J'ai regardé le reportage, je n'ai pas aimé dès le départ le côté confidentiel, style on a les services secrets sur le dos, ils nous ont saisi le matériel, puis ils nous ont refusé le tournage (ce qui est un peu normal, vu les reportages diffusés au final). Si les services secrets étaient si puissant, après que le journaliste ait déposé un visa touristique, ils se seraient rendus compte que celui ci avait fait l'objet d'un refus juste avant, preuve en est qu'on ne vit pas dans un état où les services secrets sont partout. Pour le détournement d'argent de l'ANSEJ en effet ça reflète bien qu'en dehors de l'état que l'on pointe souvent du doigt, la société civile est en partie à l'image de ses dirigeants. Lorsque des projets sont montés pour améliorer le quotidien, tout de suite des trafics se mettent en place. On aurait aussi pu parler du cas des chalutiers turcs, projet qui aurait du créer des emplois en Algérie, permettre l'exploitation des eaux algériennes ... au lieu de la livrer sous forme de concession à des pêcheurs étrangers, résultat des fausses factures et encore des détournements ... et les exemples sont légions , chacun recherche un enrichissement rapide au détriment de la collectivité. Il s'agit d'un problème de mentalité. J'ai ri pour la Miral Radio et leur révolution culturelle (entre deux mots d'amour aux dirigeants), révolution qui ressemble d'ailleurs à une occidentalisation. L'animateur pourrait faire concurrence à Clément le Nolife après le "pourquoi prendre une twingo quand tu peux avoir une mustang", je cite : "se promener avec sa copine, c'est un peu la même chose que se promener dans une belle voiture alors que tout le monde est à pied". :confused: Le problème c'est que l'algérien attend tout de l'Etat : un logement, un emploi, des loisirs ... il est conditionné, rien n'est possible et il attend. Quelles en sont les causes : la lourdeur de l'administration, la corruption .... ? en attendant beaucoup de personnes sont dans les combines et le trafic d'influence et cela à toutes les échelles. Salut Syrius, Comme tu as dit toi! J'ai les mêmes critiques à faire sur la tonalité du reportage et les contradictions (on les empêche de tourner mais le bonhomme revient ensuite comme une fleur... :confused:), mais j'ai apprécié les entretiens comme le disait Chaca: le membre de barakat, la journaliste d'El Watan, le "jeune" (bien 35-40 ans, mais c'est comme ça en Algérie) qui cumule les petits boulots et ne peut pas se marier ou envisager un quelconque avenir. C'était la partie la plus intéressante, les entretiens, à part les idiots de la radio Miral, des fils à papa de Hydra et l'espèce de dj qui résume le problème algérien à aller dans les quartiers pauvres avec son 4x4 sans trop se faire remarquer... Citer Link to post Share on other sites
Guest syrius Posted April 20, 2014 Partager Posted April 20, 2014 je l'ai vu aussi, et je pense comme Syrius, concernant miral radio, pour moi c'était bienvenu chez les alien sérieux! la journaliste d'el watan a bien parlé, le gars de barakat aussi, une société de "clients" aucuns projets d société, welou, nada. Azul Chacalette, Le monsieur de barakat c'est celui d'envoyés spéciaux algériens (la page facebook) ? Edit : C'est le premier interview, celui du blogueur. J'avais déjà vu un reportage où un algérien se plaignait également de la différence de salaire entre les ouvriers chinois et les locaux. Car même si il y a des clauses dans les contrats qui contraignent les entreprises chinoises à embaucher un quota d'algérien, la rémunération n'est pas fixé et donc l'algérien est embauché au smic local. Citer Link to post Share on other sites
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