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11 militaires criblés de balles


Guest D. ESSERHANE

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c est horrible pour ces soldats.

si tu voyais dans quelles conditions ils vivent.. a pleurer de desespoir.

avec des barrages de fortunes faits de sacs de sable, de grosse pierres. tu vois leur linge etendu partout et je ne veux pas imaginer ce qu il y a dans leur gamelle . et ils sont stationnes dans les ravins a la merci de ceux qui sont dans les collines environnantes.

je comprends pas ou va tout l argent de l armee. Il devrait servir a proteger ces soldats qui sont tres jeunes en plus ne parlent pas la langue, ne connaissent pas la region pour se defendre.

 

il nous est arrive de leur proposer de la bouffe mais ils n ont pas le droit d'accepter quoi que ce soit, a cause du risque d empoisonnement, ils nous ont dit

ca fait mal au coeur de les voir la, a la merci de ces sanguinaires.

 

armee de merde qui n'est meme pas capables de proteger ses appeles.

 

pouvoir de merde qui est juste capable de reprimer des manifestants pacifiques.. pour avoir des gaz lacrimo ou des chars a eau, la ils les sortent en une deux seconde.

 

Même pas un message de condoléance du président de la stabilité.

 

Il n'y a pas longtemps, je suivais les informations sur une télévision tunisienne qui venait de chambouler ses programmes suite à un lâche attentat terroriste qui avait coûté la vie à trois militaires. C'était la principale information du jour. Elle tournait en boucle sur toutes les chaînes dont certaines diffusaient un bandeau noir en haut de l'écran. On pouvait voir les photos des trois martyrs, accompagnées de brefs C.V. pendant que Coran et musique martiale se relayaient. Les messages de condoléances pleuvaient de partout. Ces héros d'un jour, fauchés à la fleur de l'âge, eurent droit à des funérailles nationales imposantes. J'ai vu aussi sur des chaînes françaises l'hommage rendu aux soldats tués par l'énigmatique Merah ou tombés sous les balles assassines des terroristes au Mali. Le chef de l'Etat en personne assistait soit aux funérailles soit à l'hommage solennel rendu par la Nation. Onze braves djounoud de l' ANP viennent de périr dans un guet-apens tendu par les terroristes islamistes d'AQMI. Les télés diffusent chansons et danses, tout en relayant les images des supporters en liesse de «Matabch Djenanou». Sur l'Unique, l'info est noyée par les activités protocolaires et n'arrive qu'en milieu du journal. Ailleurs, pas la moindre trace d'un quelconque deuil. Voilà l'Algérie d'avril 2014... La dignité a déserté beaucoup de rédactions et il ne reste que la déplorable servilité des uns et la mortelle indifférence des autres...

M.Farah

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Guest tayiba
on trouve cet article dans el watan

 

Il épingle des défaillances dans le dispositif : Le témoignage d’un patriote

 

le 22.04.14 | 10h00

 

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Témoin direct de l’embuscade contre les militaires à Iboudrarène, wilaya de Tizi Ouzou, un patriote revient sur «les graves défaillances» ayant facilité cette attaque.

 

 

Selon lui, les militaires n’auraient pas dû être transportés par bus de nuit et sur une route à forte activité terroriste. Une fois le véhicule renversé sur le côté des portières, les soldats étaient pris au piège. Il a fallu la riposte de l’escorte pour repousser les assaillants et les empêcher ainsi de prendre les armes et d’achever les survivants.

Très prompt à réagir pour rectifier le bilan des pertes parmi les soldats après l’embuscade meurtrière qui a officiellement coûté la vie à 11 militaires, le ministère de la Défense n’a malheureusement pas expliqué les circonstances de l’attaque ni comment le convoi est tombé en de pareilles conditions dans le piège tendu par les terroristes.

 

En attendant que la muette retrouve la parole, un patriote d’Iboudrarène revient, sous le couvert de l’anonymat, avec force détails sur les graves défaillances qui ont conduit à ce carnage. C’était la nuit de samedi dernier. «Il était 21 h quand j’ai vu les lueurs de balles traçantes à travers ma fenêtre et quelques secondes aprè j’ai entendu des coups de feu. J’étais étonné ! Je pensais que les militaires étaient en train de fêter la victoire de Bouteflika. Mais je trouvais cela anormal. Subitement, le téléphone sonna. Des voisins qui veillaient dehors étaient affolés. Ils me disaient qu’ils étaient pris entre les tirs des militaires d’un côté et des terroristes de l’autre.

 

Le lieu de l’embuscade se trouve à 400 m de chez moi. Je sors de la maison et je vais en courant informer la brigade de la gendarmerie d’Iboudrarène. J’ai dit à l’officier que des militaires étaient pris dans une embuscade, mais ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas le droit de quitter la brigade. Les jeunes qui m’avaient appelé suivaient en direct l’attaque. Une soixantaine de soldats étaient à bord d’un bus de l’APC, précédé par une Land Rover à bord de laquelle se trouvaient 6 à 7 militaires. Les terroristes avaient ciblé le bus, lequel s’était renversé sur le côté des portières, ne laissant aucune chance de sortie aux passagers. Les terroristes tiraient des rafales en direction du bus. Heureusement, les militaires à bord de la Land Rover se sont arrêtés 100 mètres plus loin et ont courageusement riposté. Ils ont réussi à empêcher les terroristes de s’emparer des armes et d’achever les nombreux blessés. L’embuscade a duré à peine 15 minutes, avant que les assaillants ne quittent les lieux. J’ai alors appelé l’hôpital de Tizi Ouzou pour les informer et surtout leur demander de se préparer à recevoir une soixantaines de militaires entre blessés et morts. Un appel a été lancé à tous les chirurgiens de la ville», raconte le patriote.

 

Ce dernier est formel. Sur le coup, il y a eu 11 militaires tués et 35 autres blessés, dont une dizaine dans un état jugé grave. «Je pense que beaucoup de blessés ont dû succomber avant l’arrivée des secours», souligne le patriote. Et de préciser : «J’ai aussi informé le commandant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou et les renforts ne sont arrivés sur les lieux qu’une heure et demie plus tard. J’ai été surpris de constater que les ambulances n’étaient pas dotées d’équipements médicaux nécessaires aux urgences de ce genre. C’était juste des véhicules pour transporter les victimes et non pour prodiguer les premiers soins qui permettent de sauver des vies humaines.

 

Les premiers évacués furent les victimes décédées, alors que les blessés constituaient la priorité. Pis, au lieu de transférer ces derniers à l’hôpital le plus proche, qui est celui de Aïn El Hammam, ordre a été donné de les emmener à l’hôpital de Bordj Menaïel, à deux heures de route.» Les images de ces jeunes soldats terrorisés, sortant des bois, plus de 12 heures après l’embuscade, semblent avoir affecté notre interlocuteur. «Ils ont dû vivre l’horreur, même s’ils savent que leur métier est justement de faire face à l’horreur», dit-il, avant de laisser libre cours à sa colère. «Tout le monde savait que cette région était infestée de terroristes. La population avait informé de la présence de personnes suspectes qui avaient même osé déposséder des citoyens de leurs véhicules. Embarquer des soldats dans un bus et leur faire traverser en pleine nuit un terrain hostile, c’est les envoyer droit dans la gueule du loup. Je sais que la remarque a été faite à l’officier mais ce dernier n’en a pas tenu compte. Il l’a payé chèrement puisqu’il est mort lors de l’embuscade», note le patriote, qui dit ne pas comprendre l’utilisation de bus pour transporter des militaires en pleine opération. «Cela n’a jamais été fait !» s’emporte-t-il.

 

Pour ce patriote, «ce sont ces graves défaillances qui ont tué les soldats de l’ANP et non pas les terroristes». A la lumière de ces révélations, une enquête sur les circonstances de ce drame est plus qu’obligatoire. Le devoir de tous, à commencer par le ministère de la Défense nationale, est de rendre hommage aux victimes par des cérémonies d’inhumation officielles, et ce, à travers toutes les régions d’où elles sont originaires, mais aussi de décréter un deuil national. Sous d’autres cieux, une telle défaillance aurait poussé le premier responsable de l’état-major de l’armée ou le ministre de la Défense à déposer sa démission.

 

Des milliards de dollars sont dépensés à la faveur de chaque exercice budgétaire pour l’achat d’équipements militaires

 

Si l’ANP est incontestablement l’armée la plus forte dans la région, au niveau régimentaire, le soldat algérien n’est pas mieux que les terroristes qu’il combat.

Les postes avancés qu’il occupe dans les maquis sont généralement dénués de tout équipement de vision nocturne, mis à part l’éclairage ou des fortifications adéquates. Ces positions sont généralement des ouvrages en maçonnerie renforcés de sacs de sable. Les retours d’expérience d’Irak et d’Afghanistan ont démontré l’efficacité des fortifications en gabions, qui sont de simples cubes prémontés remplis de terre et ayant la capacité de résister aux balles et même aux fortes explosions. Ces gabions, dont la fabrication est à la portée de n’importe quel entrepreneur de l’Ansej, pourraient présenter une solution durable pour l’implantation rapide de troupes dans n’importe quel endroit.

 

Autre cible facile pour les terroristes : les convois logistiques chargés d’approvisionner les soldats ainsi que les relèves de troupes. Là aussi, des conflits, même aussi durs que ceux de Syrie, ont démontré, s’il le fallait, l’impérieuse nécessité de se déplacer en engins blindés. L’Algérie a largement les moyens de s’offrir des véhicules MRAP (Mine Resistant and Ambush Protected), lesquels ont la capacité de transporter, comme le font les vénérables camions Sonacome, des troupes tout en offrant une protection contre les bombes, les mines et les tirs d’armes de différents calibres. A défaut, comme le fait l’armée arabe syrienne, utiliser les transports de troupes datant de l’époque soviétique, les BMP dans le cas syrien, qui sont pléthore dans les arsenaux de l’armée de terre (plus de 2000 véhicules entre BTR et BMP).

 

Pis encore, le soldat lui-même n’a reçu qu’une instruction classique au maniement d’armes et n’a connu aucune formation spécifique en secourisme de guerre ou en techniques de contre-guérilla, mise à part celle prodiguée sur le terrain par les aînés ayant l’expérience du feu. Alors que l’armée a investi des milliards de dollars dans la construction d’hôpitaux régionaux ultramodernes, la majorité des décès qui ont lieu suite à des attaques terroristes sont le fait d’hémorragies, nécessitant des traitements d’urgence ne dépassant pas 20 minutes mais dont des techniques modernes permettent au soldat suffisamment formé de les appliquer sans l’aide d’infirmier ou de médecin. Aujourd’hui, un soldat blessé est stabilisé tant bien que mal par un médecin, pas toujours en mission dans des points avancés, et transporté par ambulance vers un hôpital. Les spécialistes occidentaux affirment qu’en temps de guerre, hormis les blessures directes au cerveau ou au cœur, toutes les autres plaies sont soignables.

 

L’équipement individuel du soldat reste la dotation la plus archaïque de l’ANP. Sans gilet pare-balles modernes, sans tenue spécifique (la nouvelle tenue des paras pour le Nord est quasi identique à celle des paras français durant les années 1950) et sans armement de précision, la kalachnikov en dotation ne dispose d’aucun moyen de visée diurne et encore moins nocturne. Passons sur les moyens de communication ou de réception de données de reconnaissance qui n’existent tout simplement pas au niveau des régiments réguliers.

 

Un effort énorme dans la formation et l’équipement des soldats ainsi qu’un passage vers une doctrine moins hiérarchisée et donnant plus de marge de manœuvre aux soldats et aux sous-officiers de terrain et un rééquipement des brigades d’infanterie en blindés avec des moyens de surveillance nocturne, terrestre et aérien, sont plus qu’urgents pour achever de liquider les dernières poches de terrorisme en Kabylie et dans le reste du pays.

 

EL WATAN

 

Revoir les moyens de lutte - Actualité - El Watan

Pourquoi le terrorisme perdure en Kabylie - A la une - El Watan

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je voudrais des funerailles national pour ces djounouds comme le font les autres pays ! nous voulons egalement pouvoir mettre un visage sur chaque victime ...que ennahr et l'entv diffuse les images ...il n'y a aucune raison que l'anonymat soit la regle et cela eviterait toute manipulation .

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Guest leyla75
je voudrais des funerailles national pour ces djounouds comme le font les autres pays ! nous voulons egalement pouvoir mettre un visage sur chaque victime ...que ennahr et l'entv diffuse les images ...il n'y a aucune raison que l'anonymat soit la regle et cela eviterait toute manipulation .

 

Je suis complètement pour ! Y a un moyen de nous faire entendre pour le demander officiellement ? Faisons quelque chose si c'est possible.

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