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Sale caractère


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Guest D. ESSERHANE

Par Didine Rayan

 

---Depuis ce matin, tu observes un silence de fou, Didine. Quelque chose te chagrine? Dis moi, s'il te plait qu'est ce qui te chagrine?

 

---Je ne sais pas. C'est un blocage c'est tout. On dirait que le monde s'est figé autour de soi et puis on a plus envie de parler, ni de manger ou boire.

 

---Hum, je vois...je vois

 

---Et puis-je savoir ce que tu vois? T'as un remède à ma mélancolie?

 

---Il te faut une femme Didine. Essaies toujours. Trouves toi une femme et puis tu verras.

 

---Écoute cinglée, si t'as envie d'un homme t'as qu'à crier sur les toits. Moi, je n'en veux pas pour l'instant et puis, j'ai un sale caractère.

 

---Parait qu'on trouve à la pelle ton profil. Y a beaucoup de nanas qui ont un sale caractère, tu sais.

 

---Où ça? J'ai beau placardé sur les murs mon profil, et écrit sur les pupitres, sur les arbres, sur les bancs publics, lézarder le ciel au laser, mais en vain!

 

---T'as pas de chance alors.

 

---Si, je suis même veinard. Le plus chanceux des chanceux. Figures toi deux sales caractères qui sont tête à tête.

 

---Je ne vois pas

 

---Une claque le matin, signifie pour l'un bonjour mon amour. En réaction, une moue veut dire: va te faire voir connard:confused:

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Guest Prométhée

Je peux te garantir que jamais deux sales caractères ne s'unissent longtemps. Celui qui a un sale caractère, a toujours son autre tout apaisant men 3and rabbi, l'équilibre. Qui s'assemble se ressemble rarement.

 

 

Je te raconte une histoire à ce propos, la connais-tu ?

 

Alors Il était une fois un garçon avec un sale caractère.

 

Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d’en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu’il perdrait patience et se disputerait avec quelqu’un.

 

Le premier jour il en planta 37 dans la barrière.

 

Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.

 

Finalement arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.

 

 

Alors il alla voir son père et lui dit que pour ce jour il n’avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d’enlever un clou de la barrière pour chaque jour où il n’aurait pas perdu patience.

 

Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu’il avait levé tous les clous de la barrière. Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :

 

“Mon fils, tu t’es bien comporté mais regarde tous les trous qu’il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais plus comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dits quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t’excuseras, la blessure restera.”

 

Une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique.

 

Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t’encouragent. Ils sont prêts à t’écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et t’ouvrent leur cœur.

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Guest D. ESSERHANE

Les plaies se renferment d'elles-mêmes, Prométhée, On s'en souvient que lorsqu'on les regarde, mais pas les blessures verbales, celles-là sont plus violentes qu'elles nous marquent à tout jamais -

 

Merci pour cette métaphore - Je connais par contre celle du lion

 

Bekri, enfin, il y a longtemps, les femmes se rendaient le jour en groupe dans la forêts pour ramasser du bois et ne revenaient que le soir venu.

 

Un beau jour, une jeune demoiselle se démarqua du groupe et perdit chemin alors que celui-ci avait déjà regagner le hameau. Désorientée, elle s'est remise au Bon Dieu et c'est alors qu'un lion surgit de la nuit et s'est approché de plus près d'elle.

 

Au lieu de la dévorer, il s'est montré d'un grand secours, l'a mise sur son dos et la ramena chez elle

 

Elle n'en revenait pas du comportement du lion qu'elle a mis au courant ses parents et alors que le lion, à l'affut, écoutait, elle leur confia que c'était un lion qui la fit venir sur son dos, mais ne manqua de leur révéler que ce dernier avait une haleine insupportable

 

Et le lion très déçu, regagna la foret

 

Un peu plus tard, il rencontra la même demoiselle dans les mêmes conditions. Il lui proposa de la ramener chez à une seule condition, que si elle acceptait de lui cogner la tête.

 

Elle accepta à contre cœur

 

Il la ramener et ne rencontrèrent que plusieurs années plus tard. C'était une surprise pour tous les deux.

 

Elle pensa aux blessures qu'elle le lui avait occasionnées et constata que la petite balafre s'était cicatrisée. Satisfaite, elle le lui fait remarquer en lui en lui demandant si elle le fait toujours mal?

 

Il répondit d'un être triste "" EDARBA TEBRA, WA KLAM ESSOU'E MA YEBRA

 

 

 

 

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