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Le silence dans l'homme est une dignité ;

C'est un beau vêtement, c'est une noble chose ;

L'esprit qui parle peu fait désirer qu'il cause,

Et le sot qui se tait cache sa nullité.

 

On connaît trop celui qu'on a trop écouté ;

Riche, il devient prodigue, et bientôt indispose ;

Un mot dit à propos de lèvre souvent close

Est comme le bienfait d'un homme respecté.

 

Tournons sept fois la langue (oh ! le proverbe est sage),

Avant que la pensée au jour trouve un passage ;

Le mot n'est pas repris, une fois envolé.

 

Que la réflexion tienne en nous sa balance !

On regrette, et trop tard, souvent, d'avoir parlé,

Mais on ne se repent jamais de son silence.

 

Évariste Boulay-Paty

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La flatterie

 

Sûrs que toujours quelqu'un s'y méprendra,

Lâches flatteurs, escrocs remplis d'adresse,

Présentez-nous dans votre main traîtresse

Le cuivre vil que votre esprit dora.

 

De vous toujours l'orgueil l'acceptera :

Quand on sait bien ceux à qui l'on s'adresse,

On trouve cours à sa fausse caresse.

Le sage seul vous la refusera.

 

Oui, vous ferez, flatteurs, parmi les hommes

Passer toujours, pauvres fous que nous sommes,

Votre or menteur, quand vous l'aurez compté.

 

La flatterie est la fausse monnaie,

Qu'à ses dépens reçoit la vanité,

Trompée ainsi qu voleur qui la paie.

 

Évariste Boulay-Paty.

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oui effectivement.les poetes nous donnent des bijoux gratuitement

 

... Un autre bijou gratuit... pour la journée

 

Les faveurs

 

Sans titre magnifique et sans habit doré,

L'homme grand par l'esprit, le cœur ou la science,

Comme un titre sur lui porte sa conscience,

Et de son propre nom il se croit décoré.

 

Assez, par ce qu'il vaut, à ses yeux honoré,

Il a des vains honneurs la digne insouciance.

Il marche à l'avenir, ferme avec patience,

Noble être sous l'habit d'un vulgaire ignoré.

 

Eh ! que peuvent lui faire à lui ces dons stériles,

Ces faveurs, le désir des âmes puériles,

Que l'aveugle pouvoir laisse au hasard tomber ?

 

Faux talent, baisse-toi, prends-les, amasse, amasse,

Car le mérite vrai jamais ne les ramasse ;

Il est trop droit, trop haut, trop fier, pour se courber.

 

Évariste Boulay-Paty.

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Guest chuchta
... Un autre bijou gratuit... pour la journée

 

Les faveurs

 

Sans titre magnifique et sans habit doré,

L'homme grand par l'esprit, le cœur ou la science,

Comme un titre sur lui porte sa conscience,

Et de son propre nom il se croit décoré.

 

Assez, par ce qu'il vaut, à ses yeux honoré,

Il a des vains honneurs la digne insouciance.

Il marche à l'avenir, ferme avec patience,

Noble être sous l'habit d'un vulgaire ignoré.

 

Eh ! que peuvent lui faire à lui ces dons stériles,

Ces faveurs, le désir des âmes puériles,

Que l'aveugle pouvoir laisse au hasard tomber ?

 

Faux talent, baisse-toi, prends-les, amasse, amasse,

Car le mérite vrai jamais ne les ramasse ;

Il est trop droit, trop haut, trop fier, pour se courber.

 

Évariste Boulay-Paty.

merci vendeuse de bijoux.....batal:)

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Guest chuchta
... Je ne dirai pas non à un collier de perles... j'en profite :D

 

 

Merci Chuchta.

 

 

 

 

 

je croyais que tu étais une fille :o

ah bon!?...mon pseudo trompe donc!!

et moi qui croyais avoir enfin pris place dans le coeur d'une belle dame du forum!!...ettma3 ykhassar ettba3...

bonne journée sissa

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ah bon!?...mon pseudo trompe donc!!

et moi qui croyais avoir enfin pris place dans le coeur d'une belle dame du forum!!...ettma3 ykhassar ettba3...

bonne journée sissa

 

... Tu sais... chez nous, tout ce qui finit par la lettre a est féminin... d'où la confusion. Sorry :o

 

Merci, bonne journée également.

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Bonjour Sissa,

 

intéressant ce que dit ce poète... on jurerait qu'il a un compte à régler...:o

merci de nous l'avoir proposé Sissa...:)

 

A toi ma chère Séphia cette confidence dans le coin de l'oreille:

"Je suis toujours là

Le poète ne meurt jamais"

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Bonjour Sissa,

 

intéressant ce que dit ce poète... on jurerait qu'il a un compte à régler...:o

merci de nous l'avoir proposé Sissa...:)

 

Bonjour Séphia,

 

... Il en voulait peut-être à, la vie... je crois qu'il souffrait d'une maladie grave.

 

 

 

Il a fait un poème sur le malade...

 

Le malade

 

Le monde insoucieux l'oublie et le délaisse,

Et de l'œil en passant craint de l'avoir touché ;

On fuit même l'ami qui lui reste attaché :

Pourtant la maladie a sa douce noblesse !

 

Mortels, la maladie est une autre vieillesse.

Oh ! respectez-le donc, avec son air penché,

S'efforçant de sourire, aimant le lieu caché :

Par un tendre regard vénérez sa faiblesse !

 

Voyez comme le front de ce prédestiné

D'un céleste reflet est déjà couronné !

Tenant moins à la terre, il est meilleur, plus juste.

 

Saluez-le du cœur par un secret adieu.

Exilé qu'on rappelle, il porte un signe auguste ;

S'éloignant de la vie, il s'approche de Dieu !

 

 

 

Qui était le malade ? Lui ? ....

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... Les confidences ne se font pas en public... :p

 

Bonjour Héraclès.

je suis partagé entre l'admiration que j'ai pour tes chaussures-classe et les jambes superbes de ton modèle qui sont sans doute les tiennes.

Comme j’hésite, je prends tout.

PS: Encore une confidence sur le coin de l'oreille de ma préférée.:crazy:

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je suis partagé entre l'admiration que j'ai pour tes chaussures-classe et les jambes superbes de ton modèle qui sont sans doute les tiennes.

Comme j’hésite, je prends tout.

PS: Encore une confidence sur le coin de l'oreille de ma préférée.:crazy:

 

Coucou Héraclès à défaut d'oreiller bien sur:mdr::mdr:

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Coucou Héraclès à défaut d'oreiller bien sur:mdr::mdr:

Oserais tu me jeter dans les bras de SISSA ?

Je ne dirais pas "non" sans doute mais son avis compte aussi.

Merci Rihame ma muse bien aimée à qui j'ai dédié tant de poèmes de chair et de sang !

Veux tu les redécouvrir mon ange inspirateur du temps de VICTIME et de bien d'autres qui ne sont plus là?

Je suis prêt a les publier à nouveau.

Comme je l'ai déjà dit: "Les Poètes ne meurent jamais"

La preuve nous sommes là tous les deux poètes, immortels.

Et si tu permets mon ange "la mano in la mano".

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