Guest Didine RAYAN Posted July 25, 2008 Partager Posted July 25, 2008 PREFACE/ Dans la vie, rien ne sert de courir. L’idéal, serait d’aller à faible cadence pour arriver à bon port. Je crois que l’espoir n’est permis que si l'on s'attache à la vie, que si l’on possède ausssi un rêve pour lequel on vit, on se bat et on se débat. Je dois dire que depuis ma tendre jeunesse, o combien malmenée, j’avais raté la voie de la réussite pour emprunter celle des échecs qui commencent vraiment à se faire sentir, qui m’empêchent de vivre sans l’appréhension du lendemain, Je commence vraiment à en avoir assez de cette vie inique qui dure et me fait souffrir autant qu’un supplicier sous l’emprise de sa douleur. Je n’arrive pas aussi, à cerner l’étendue de cette injustice qui se répand sans discernement sur le reste de l’humanité, beaucoup sur les bons, peu sur les sans fois et les sans honneur qui souillent la vie, pillent, saccagent et tuent au mépris du bon sens et au détriment de la morale. Certains détiennent la palme d’or du succès et se placent sur piédestal d'un pseudo -triomphe. Ils vivent sereinement, sans regret, ni remord, insoucieux, une vie d’un passé poisseux. Ils avaient un idéal, ils l’ont atteint vaille que vaille. Ils vivent, résistent et dans leur sinistre sillage, ils tracent, sans cesse, les actes ignominieux et font les émules les plus infâmes La morale devient une ironie. La vie, elle, est en conflit perpétuel avec elle-même et l’homme se confond dans ce monde cruel et sans pitié, perd souvent ses repères et sombre dans ses propres illusions. Ainsi, le monde est imprévisible. Il est insensé. La vie ne serait qu'une absurdité, si l’homme persiste à vivre avec ses stupidités, s’il feigne ignorer qu’au bout du parcours, l’échéance de la fin est tout simplement la fin : avec son trio de lettres qui compose tant requiems pour l’horreur et de fausses notes pour l'éternité…. » A tous mes amis réunis. Tipaza, le 26 Mars 2009 __________________ Un roman d'amour imaginé et écirt par Didine RAYAN Elle ne le connaissait que depuis peu et pourtant, elle n'avait pas cessé de penser à lui. Il était là, toujours présent dans son esprit. Ses mots d'amour résonnaient toujours dans sa tête comme un chant de cygne. "C'est mon homme avait elle dit un jour à son amie, je le veux, je ne voudrai pas le perdre." Sa confidente éberluée fut arrêtée sec lorsqu'elle avait tenté de la dissuader. "Non, ne dis rien, c'est mon homme je te l'ai dit, c'est mon homme. il est gentil, plein d'amour et de tendresse et puis nous avons quelques points en communs qui font renforcer notre amour. Je ferai tout pour lui appartenir" DROITS RESERVES Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 25, 2008 Partager Posted July 25, 2008 Elle avait regretté d'avoir mis au parfum son amie au sujet du rendez que le lui avait donné. "Et s'il ne venait pas aujourd'hui et si c’était un canular de sa part et si et si et si"... Elle était là toute tremblante et ne cessait de regarder les aiguilles de la pendule qui refusaient d'avancer. Il devrait être là à 9 heures. Il ne restait que cinq minutes, cinq longues minutes qui s'éternisaient. Son coeur battant, quelques gouttes de sueur sur le front, elle ne cessait de regarder la porte d'entrée. Pour la circonstance, elle avait pris tous ses devants pour être plus belle que jamais. Elle avait tiré ses cheveux à la manière la plus belle et mis une robe aux couleurs raffinées qui mettaient en valeur ses formes belles et arrondies. Elle avait aspergé son corps d'un parfum rare et sensationnel. Elle n'en revenait pas lorsqu'elle se regarda dans la glace et lui semblait que miroir lui reflétait une femme autre que de ce elle qu'elle était vraiment. Elle pinça sa lèvre en pensant aux premiers instants trépidants de cette première rencontre qui tardait à venir[/b] Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 25, 2008 Partager Posted July 25, 2008 9 heures du soir. Elle etait là, figée sur sa chaise, guettant le moindre mouvement et le moindre bruit. Son coeur ne cessait de battre la chamade et ses mains crispées n'arrêtaient d'étreindre les accoudoirs du siège sur laquelle elle était assise. Soudain, elle se leva et se dirigea droit vers la fenêtre et balaya du regard la rue qui se trouvait bien en bas. Tout semblait figer dans le silence de la nuit, à part quelques branches qui bougeaient au gré du vent. Elle resta ainsi un long moment scrutant la nuit puis posa la tête contre le mur et poussa un long soupir. Elle se résigna à l'évidence lorsqu'elle s'aperçut que la pendule avait fait un saut de prés d'une heure Elle alla péniblement droit vers sa chambre et s'affala sur lit sur lequel dormait sa fille. Elle la regarda intensément puis passa sa main sur cheveux, ajusta le drap, pris place à coté d'elle et éteignit la lumière de son abat jour. Elle resta pensive, les yeux à demi clos rivés sur le plafond. Elle mit son avant-bras sur son le front et essaya de dormir, mais la déception de ce rendez était telle qu'elle avait empêché le sommeil de s'annoncer. Elle sentit une larme lui brûler la joue, puis une autre et encore une autre. Elle ne put s'en retenir et s'éclata en sanglots. Elle venait réaliser qu'elle était devenue la proie d'une aventure sentimentale et d'un amour particulier qu'elle n'avait jamais connu auparavant. Ce n'est que le lendemain qu'elle avait remarqué, toute étourdie, qu'elle avait oublié d'enfiler sa chemise de nuit. Elle se regarda dans la glace et laissa échapper un léger sourire en se disant " Et s'il était là Samy. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 25, 2008 Partager Posted July 25, 2008 En fait, elle avait rencontré accidentellement Samy en surfant sur internet. C'était un Forum tel que celui-ci. On y trouvait de tout. Des gentilles jeunes filles charmantes et bien élevées et de garçons polis et instruits qui échangeaient des idées, blaguaient et rigolaient. Brefs, les Forums représentaient pour certains, une lucarne d'évasion face aux tracasseries quotidiennes de la vie courante. Il, Samy, puisque c'etait de lui qu'il s'agissait, était quelque peu, réservé et qui savait s'exprimer. Il avait comme on disait: la plume facile. Il n'intervenait que lorsqu'il désirait et ses interventions étaient le plus souvent pertinentes; c'est ce qui avait attiré l'attention d'une certaine Forumeuse - Ferriel - qui s'était vite aperçue de son talon et suspectée, un tout petit " quelque chose" de si particulier chez cet individu qui le différenciait des autres. Elle était convaincue de cette singularité qu'elle l'avait schématisé dans son esprit comment étant l''homme idéal de sa vie. Elle était persuadée que cet élégant individu ne recèlait que l’affection, débordait d'amour et de tendresse et qu’il traînait, par ailleurs, derrière lui toute une histoire, sombre triste et mouvementée Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 25, 2008 Partager Posted July 25, 2008 Un roman d'amour imaginé et écirt par Rym/ Suite Elle était subjuguée Ferriel par cet individu. Elle se disait que ce genre de choses ne pouvait lui arriver, pourtant l'image qu'elle s'était faite de lui, était si présente dans son esprit. Elle avait tout fait pour se consoler, de ne pas se fier au virtuel et de l'amour platonique, mais elle n'y était jamais arrivée. L'envie de converser avec lui la tenaillait toute la journée. Elle avait une envie folle d'être tout près de lui, de lui parler. Et lui arrivait souvent de sauter son dîner pour allait se consacrer à son micro. Quel bonheur lorsqu'elle le trouvât connecté et, son premier geste consistait à lui transmettre un bonjour, puis un "câlin". Elle tremblotait intensément en écrivant ses messages qu'il lui arrivait souvent de commettre des fautes d'orthographes sans s'en apercevoir. Elle attendait, en retour, impatiemment sa réponse qu'elle lisait et relisait plusieurs fois. Ferriel était aux anges. Elle ressentait une chose qu'elle n'avait jamais connue auparavant. Samy venait de changer sa vie. Il lui avait procurer l'envie de vivre, l'envie d'aimer et le désir d'aller jusqu'au bout de cette histoire Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 25, 2008 Partager Posted July 25, 2008 Un roman d'amour imaginé et écirt par Rym/ Suite JE VOUS DONNE RENDEZ VOUS CE SOIR POUR LA SUITE DE CETTE HISTOIRE TOUS DROITS RESERVES / COPY.R juillet 2OO8;) Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 26, 2008 Partager Posted July 26, 2008 Suite..... C'était une belle journée qui s'annonçait. Une belle journée pas comme les autres. Elle l'avait sentie des qu'elle s'était levée de son lit malgré l'énorme déception d'hier. Après une douche bien chaude, elle se coiffa, mit son maquillage, confia sa fille à sa soeur et dégringola les marches en fredonnant " Vous les copains je ne vous oublierez jamais ". En arrivant au « Bureau des Affaires » où elle tenait le poste d’attachée commerciale, elle trouva sa copine déjà installée en train de ranger une pile de documents dans le placard. --« J’espère que tu as passé une bonne nuit Faty….enfin Ferriel. Entre nous, j’aimerai toujours t’appeler par ton vrai nom, tu le permets ? --« Mais bien sur chérie ! En fait, j’ai passé une mauvaise nuit. Il n’est pas venu. Je suis désappointée Mimi. Il était sincère. J’ai bien peur qu’il lui est arrivé quelque chose de pas bon. J’ai la nette impression qu’il ne va pas bien à l’heure où je te parle. --« Dis pas de bêtises Faty. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles n’est-ce pas ? Et puis, il pourra toujours remettre cette histoire au lendemain. En fin, je voudrai dire qu’il pourrait s’annonçer ce soir. --« Tu parles. Venir sans s’annoncer ? Non, ce n’est pas son genre et puis, il est très réservé. Faty termina que péniblement sa journée. Elle ne faisait que penser à lui. Elle sortait de temps autre un petit carnet de son sac pour relire les courts messages que le lui avait transmis via internet. --« Mon Dieu que je souffre. Que m’arrive-t-il, je souffre terriblement et je ne sais que faire. -En arrivant chez elle, elle se dirigea droit vers son micro qu’elle mit en marche. Son cœur du sortir de sa cage lorsqu’elle s’aperçut qu’elle était destinataire d’un message de Samy. « Excuses-moi, Ferriel pour ce rendez vous. Je suis souffrant, je suis souffrant Ferriel. Je t’aime. Elle ne crut que difficilement ce qu’elle venait de lire…. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 26, 2008 Partager Posted July 26, 2008 SUITE.......... Elle resta figée devant l'écran. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arriva.et crut que le monde venait de s'écrouler autour d'elle. Le message avait été transmis depuis plus six heures. Elle resta là, pensive ne sachant quoi faire Elle du se résoudre à cette triste réalité. Elle prit son clavier et commença par rédiger machinalement et laconiquement tout ce qu’il lui passait par la tête. --« Pourquoi tu me fais cela Samy ? Qu’ai-je fais au bon Dieu pour mériter un tel châtiment ? Je souffre terriblement depuis que je t’avais connu. Je ne pourrai jamais traduire par écrit l’intensité de mes sentiments sans pouvoir me tromper. Que t’est-il arrivé ? Où est ce que tu es ? Que deviens-tu………..Je t’aimmmmme !! Les mots lui manquaient terriblement. Elle sentit une boule d’angoisse lui nouait la gorge. Elle s’éclata en sanglots, puis posa sa tête sur la clavier et pleura à chaudes larmes : Sammmmmmmy ! --« Faty ! Cria sa sœur qui avait entendu ces gémissements, es-tu souffrante ? Dois-je appeler un médecin ? --« Non, ce n’est rien. Je voudrai rester seule, je t’en prie laisses moi seule avait elle laissé échapper d’une voix rauque et presqu' inaudible. Ce n’était qu’après avoir fixé l’écran et lu les quelques lignes de sa sœur qu’elle avait compris qu’il s’agissait d’un chagrin d’amour et quel amour ! Elle lui caressa gentiment les cheveux pris place à coté d’elle et la tira doucement vers elle en lui tapotant l’épaule : Chérie…., voyons, je suis là…..Allons, allons….., Chuuuuuuuuut…..Allons Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 26, 2008 Partager Posted July 26, 2008 -- Faty, je suis ta soeur, je ne voudrai pas que tu souffres inutilement, tu le sais bien? Tu peux toujours te confier à moi, je pourrai peut etre t'aider à surmonter tes difficultés. Je dvoudrai également partager tes peines s'il le fallait. -- Je vais prendre un douche puis on verra........... Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 26, 2008 Partager Posted July 26, 2008 Sur ce, elle ne se leva que péniblement feignant éviter le regard compatissant de sa soeur et se dirigea d'un pas lent vers la douche. Elle se déshabilla avec nonchalence et se mit sous une eau froide. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 26, 2008 Partager Posted July 26, 2008 Suite.....Un roman d'amour imaginé et écirt Didine RAYAN --« En fait qui était Samy ? -- Samy était en fait un orphelin de mère. Celle-ci mourut lorsqu’il avait dixans et n’avait d’elle que de maigres souvenirs. Elle était d’une beauté étonnante et était extrêmement gentille. Elle le préférait autant qu’elle avait préféré son petit frère Sim… qui avait deux ans de moins que lui. --Samy passait le clair de son temps auprès de sa mère et ne dormait presque jamais que s’il aura entendu une de ces belles histoires fantastiques savamment narrées et concocter pour lui seul. . --Ainsi, Samy accordait beaucoup plus d’importance à sa mère qu’à son père ou à son frère. Elle représentait tout pour lui et, c’est ainsi qu’il ne la quitta jamais ou plus tôt que rarement. --Bref, il était si attaché à elle qu’il avait refusé l’école maternelle. Il lui arrivait assez souvent de vouer une haine terrible à l’égard de son père lorsque celui-ci, pour une raison ou autre, tentait de se mal comporter ou d’essayer de détourner cet amour à son profit personnel. Malheureusement, cette union charnelle, entre mère et fils, n’allait pas durer aussi longtemps que Samy l'esperait. Le cordon de cet intense amour s’était rompu lorsque celle-ci fut évacuée à une heure tardive de la nuit à l’hôpital dans un état critique et devait rendre l’âme aux premières lueurs du soleil. Samy ne s’était rendu compte que lorsqu’il avait ouvert les yeux pour avoir le visage émacié de son père qui le regardait sans mot dire. D’habitude c’était sa mère qui s’approchait de son lit, lui caressait le visage et l’embrassait sur le front et, en guise de réponse, Samy faisait toujours embrassait la main qui le caressa et s’y agrippait pour s’extraire de son lit. Ce matin, Samy savait qu’il ne reverra plus jamais sa mère. Il se cacha le visage et pleura, intérieurement, à chaudes larmes. A partir de cet instant, la vie de Samy avait changé de cap. Il ne sera plus jamais ce doux Samy qu’il était et il ne connaîtra, peut être, plus jamais d’affection ou la chaleur de l’amour. A demain, chers lecteurs/ DR . Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 27, 2008 Partager Posted July 27, 2008 Il ne se passa pas beaucoup temps pour que son père scellera son deuxième mariage, deux mois tout au plus. Il venait d’épouser une veuve frôlant la quarantaine, une chétive dame qui avait perdu son époux voila 11 ans passés. Elle n’avait rien de beau chez cette créature et sa laideur faisait peur à Samy. De taille longiligne, elle ressemblait plus tôt à un fantôme qu’à un être humain. Il ne comprenait pourquoi son père avait succombé aux charmes de cette vieille sorcière. Ses petits yeux noirs et perçants, son long nez et ses dents claires et pointues ne la prédestinaient qu’à la violence et à la cruauté. Ce sont d’ailleurs ces détails révulsants qui avaient suscité chez Samy une certaine appréhension et beaucoup de méfiance à son égard. Si son petit frère avait été confié à sa tante, lui, s’était résigné à ne pas se séparer de son lit. Il avait dés le lendemain du décès, fait dégrafer le portrait de sa mère pour le fixer au mur d’en face, là où il pouvait le contempler dés son réveil. A chaque nuit que Dieu faisait, il conversait intérieurement en contemplant le visage de sa mère. Elle était si belle sa mère. Il n’arrêtait à se souvenir de ces bels instants qu’il avait passés avec elle. Il n’arrêtait pas d’entendre sa voix et de sentir son odeur, et c’est alors qu’un zéphyr des dieux caressait son corps et l’enveloppait dans un sommeil des plus doux. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 27, 2008 Partager Posted July 27, 2008 Suite Samy avait été remarqué dés son jeune par les enseignants comme étant un élève assidu, calme, doux et intelligent qui se repliait, malheureusement assez souvent sur lui-même. Il ne voulait pas de compagnie sauf celle d’une élève avec laquelle, il se sentait heureux. C’était une fillette au visage d’ange qui faisait d’elle l’une des plus belles fillettes l’école. Elle s’appelait Rita. Rita avait, en sus de sa beauté angélique, quelques traits qui la rapprochaient un petit peu de sa mère. Il avait été subjugué la première fois qu’il l’avait vue alors qu’elle tentait de traverser difficilement la rue, cartable à la main. Il resta perplexe devant cette similitude. Il demeura ainsi un moment avant de s’élancer à son secours. En le voyant venir, Rita esquissa un léger sourire et lui tendit sa main qu’il tint avec grâce et ensemble, ils traversèrent la chaussée. Depuis, cette façon d’agir lui procurait une sensation très agréable et était devenue, au fil du temps, presque un rituel. Les années passèrent tel un éclair et Samy s’épanouissait. Il trouvait son bien être beaucoup plus dehors qu’à la maison où l’ambiance familiale avait perdu de son goût et de sa valeur. Il se faisait cloîtrer dans sa chambre et étudiait jusqu’à épuisement. Il ne dormait qu’après avoir formulé dans son fort intérieur une pieuse pensée à l’adresse de sa mère chérie. Ses résultats brillants lui avaient valu le passage facile, d’une classe à une autre, jusqu’au terminal. Durant ce parcours, il n’avait jamais quitté Rita. Rita était devenue son idole, sa joie de vivre et son espoir. Le lien d’amitié qui les réunissait était devenu plus que jamais le socle de leur amour et de leur avenir. Ils avaient appris à converser des choses de la vie, de l’amour et, en cachette, d’échanger, de temps à autre, quelques doux câlins. Cette union sincère était connue de tous. Mais un matin de Juillet…………………………. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 27, 2008 Partager Posted July 27, 2008 Le titre, on le laissera pour la fin. Faut se mettre d'accord juste sur l'enchainement, et les grands points du roman :D Son Enfance, -- Son Adolescence Sa majorite Le parcours carceral SES REVES ET SES DELIRES SES DEVIATIONS SEXUELLES/LE SADO MACHO. LA CRUAUTE/ LA VIOLENCES SES GOUTS PERVERS Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 27, 2008 Partager Posted July 27, 2008 Mais un matin de Juillet, il reçut une lettre étrange de Rita. Elle ne lui avait jamais écrit de lettres auparavant. S'il lui arrivait à lui demander quelque chose, elle n'utilisait que son téléphone comme moyen de communication. Il y avait chez Samy une sorte de sixième sens, il savait que quelque chose ne tournait pas rond depuis quelque temps. Ainsi, s'était-il aperçu que Rita avait pris ses distances d'une manière progressive. Elle était devenue froide et évitait le plus souvent de le rencontrer lorsque celui ci désirait une entrevue. Elle lui trouvait toujours un prétexte pour s'en excuser, arguant tantôt la fatigue tantôt les maux de tête. Samy ouvrit soigneusement l'enveloppe et sortit la lettre. Celle-ci- ne renfermait que quelques phrases laconiques qu'il parcourut avec peine. " Samy, je suis vraiment désolée, j'aurai pu te le dire bien avant, voila....j'aime une autre personne. Je ne sais comment t’expliquer ceci. Pardonnes moi Samy." Il se crispa, froissa la lettre entre sa main et se fendit en larmes. Il resta ainsi un long moment ne croyant pas ce qu'il venait de lire. Il relit encore et encore le contenu. Il ne lui avait jamais venu à l'esprit que leur union allait connaître un jour une rupture si soudaine et qu’inattendue. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 27, 2008 Partager Posted July 27, 2008 Suite.......... C'était à partir de cet instant qu'il sentit que sa vie allait basculer vers un autre destin. Il le savait dans son fort intérieur. Il venait de perdre sa mère puis Rita, les êtres le plus chers sur qui il pouvait compter. Maintenant, il se sentait seul, abandonné et perdu, ne sachant que quoi faire. Cette rupture lui avait occasionné une douleur indescriptible.Elle lui avait inhibé toute faculté de concentration. Il passa ainsi de longues nuits éveillé à se remémorer son passé radieux avec deux êtres qui l'avaient, jadis, comblés d'amour et les deux êtres qui, maintenant,le faisaient torturer. C’est ainsi qu’il s’était résigné à mettre fin à ses jours pour alléger ses souffrances Samy était feremement résolu à mettre fin à sa vie, il venait de donner rendez vous avec la mort Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 Suite........... Toute la nuit, il n'a pas cessé de penser sur la façon de mettre fin à son calvaire. Il s'était consolé en se disant que cette fin n'allait pas seulement couper court à ses souffrances, mais elle lui permettrait, une fois à l'au delà, de rejoindre sa mère au firmament. Il resta éveillé tout au long de la nuit et ne dormit qu'aux premières lueurs du soleil. Il était là Samy, allongé tel un ange sur le lit. Il était d'une beauté envoûtante qui ne laissait nul indifférent. Ses cheveux lisses et longs étaient d'un noir particulier qui contrastait avec la blancheur de sa peau. Des grands yeux et de belles sourcilles drues et bien dessinés. Il avait un nez bien parfait et une bouche très sensuelle. Il dégageait en effet une force féline et virilité farouche. Cette rare harmonie du corps faisait de lui un être distingué, un parfait des playboys. Samy ne se réveilla que vers 12 heures lorsque le soleil était à son zénith et dégageait une des ces chaleurs infernales de ce mois de juillet. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 suite Il était tout étourdit et avait du mal à se tenir debout tant sa tête lui faisait mal. Il se traîna aux toilettes puis à la salle de bain. Il imbiba que superficiellement son visage et remarqua au miroir que ces yeux étaient horriblement enflés. La dame chétive qui avait vieillie ne lui adressait, d’ordinaire, la parole que très rarement, fut stupéfaite lorsqu’elle le croisa au couloir. Elle le toisa du regard un bon moment et s’éclipsa dans la cuisine. Celle-ci ne l’avait jamais vu dans cet état piteux, lui qui était toujours gai et dynamique surtout le matin. Il regagna sa chambre, ferma la porte derrière et s’assit sur le bord de son lit. Il était extrêmement fatigué qu’il n’arriva que péniblement à tourner sa tête vers le portrait de sa mère comme il avait pris l’habitude de faire. Il se leva, empocha la lettre de Rita et sorti en titubant. I Il prit alors la direction de la mer. Samy voulait forcer son destin. Il était également déterminé à scellé son sort ce jour là Citer Link to post Share on other sites
Mona 10 Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 Bonjour Rym, Ce personnage intense brulé de désir me fascine , chaque ligne parcourru me semble une nuit d'hiver, une source d'eau clair un matin de brume, une rupture. S'il a vaincu tous les aléas pour mériter la passion, s'il a arpenté la nuit et apprivoisé la douleur il mérite comme même que tu lui tende une perche et lui donner plus de vie alors mettre fin à sa vie c'est dommage je me suis trop attachée ! Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 Mona Bonjour Rym, Ce personnage intense brulé de désir me fascine , chaque ligne parcourru me semble une nuit d'hiver, une source d'eau clair un matin de brume, une rupture. S'il a vaincu tous les aléas pour mériter la passion, s'il a arpenté la nuit et apprivoisé la douleur il mérite comme même que tu lui tende une perche et lui donner plus de vie alors mettre fin à sa vie c'est dommage je me suis trop attachée ! Je le voudrai bien Mona, mais nous ne sommes pas maîtres du destin, ni lui, ni moi. Sa vie est un cheminement sinueux déjà tracé par le Bon Dieu. Samy ne faisait que suivre l'itinéraire broussailleux vers sa destinée. En tout cas, je ne saurai te remercier pour ce désir de lecture et de l’ intérêt que tu portes à cette trépidante histoire. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 Bonjour Rym, Ce personnage intense brulé de désir me fascine , chaque ligne parcourru me semble une nuit d'hiver, une source d'eau clair un matin de brume, une rupture. S'il a vaincu tous les aléas pour mériter la passion, s'il a arpenté la nuit et apprivoisé la douleur il mérite comme même que tu lui tende une perche et lui donner plus de vie alors mettre fin à sa vie c'est dommage je me suis trop attachée ! Samy voulait forcer son destin. Il était également déterminé à scellé son sort ce jour là Suite........... C'était une belle journée et le soleil était percutant. De loin, il voyait la mer. Elle était ce jour là d'un bleu azuré qu'il n'avait jamais vu auparavant. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 Suite...........Un roman d'amour imaginé et écirt par Didine RAYAN Il se félicitait vivement de mourir en cette journée radieuse et si spéciale. Il était si convaincu Samy que les anges seront tous présents pour lui souhaiter la bienvenue et lui réciteraient le plus beau requiem et que la lumière incréée illuminerait son repos éternel. Il marchait d’un pas traînant et senti que son passage était de part et d’autre jalonné de gens qui l’encourageaient à poursuivre son chemin. Pourtant, il ne remarqua que le bruit de ses pas rythmés et sourds et ne sentit que la caresse de ce doux zéphyr qui frôlait ses joues et remuait les mèches de ses longs cheveux. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 Suite........... Il se senti si léger qu'il lui semblait qu'il flottait dans les airs. Il se déplaçait avec aisance vers le lieu qu'il avait déjà choisi pour mourir. Il gravit sans peine la falaise chaude qui tombait à pic sur la mer tel un félin, et, une fois arrivé au sommet, se redressa et scruta l'horizon. Pas âme qui vive sauf la présence au loin de quelques mouettes d'une blancheur éclatante qui tournoyaient au ras des flots dans leur manage incessant et féerique. Il s'approcha alors du bord de la falaise et s'agenouilla avec douceur pour réciter une dernière prière, un adieu au monde cruel et sans pitié qui l'avait fait autant souffrir. Il remémora en quelques instants sa vie et s'était vite souvenu de ses peines, de ses douleurs et ses échecs. L'émotion était si intense que la douleur s'empara de tout son corps et fit jaillir, involontairement, de ses yeux des flots de larmes qu'il senties ruisseler sur ses joues et qui mirent un doux écran vitreux entre lui - Samy - et la - dure -réalité qu’il voulait coûte que coûte s’y soustraire. C’était dans cet état, o combien émouvant, triste et émotionnel, qu’il crut voir le visage plaintif et angélique de sa mère au bas de la falaise. Il ne pouvait que réjouir de voir, bien que difficilement, que sa mère était au rendez bien avant les anges et prête à le recevoir dans ses bras et l’embrasser. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 [ Suite........... Il s’agenouilla un peu plus et fixa de nouveau son regard, puis porta le revers de ses doigts sur ses yeux et essaya tant bien que mal à faire dissiper l’écran de larmes qui lui dénaturaient sa vision. Soudain, il resta ainsi comme tétanisé et glacé devant cette vision macabre qu’il venait de découvrir. Il n’en revenait pas de ce qu’il venait de voir, et ne dut s’en résoudre à la triste réalité que lorsqu’il se pinça atrocement le bout de se doigts. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted July 28, 2008 Partager Posted July 28, 2008 suite.......... Il dégringola alors la falaise raide à la manière d’un félin et découvrit, gisant sur le sol, un corps frêle d’une personne qui semblait connaître. Il fendit en larmes et cria de toutes ses forces lorsqu’il s’aperçut que ce corps appartenait à….Rita. De loin, il entendait ce nom lui revenir beacoup plus amplifié que le son de sa voix: R I T AAAAAAAAA…………… C’était l’écho de sa propre voix qui lui revenait des hautes falaises. Ce cri de douleur strident et féroce retentissait aux oreilles de Rita et semblait se propager aux quatre horizons pour atteindre les confins de l’univers. Rita ouvrit les yeux pour voir Samy, cet être angélique qu’elle avait tant aimé. Elle s’était vite souvenue de la première fois qu’elle l’avait vu lorsqu’il s’était empressé à son secours. Elle esquissa alors un léger sourire en s’efforçant de dire : Samy, Samy je t’aime, ne me quitte pas, ne me laisses pas……….Sur ce, elle sombra dans un coma profond. Samy remarqua alors qu'un filet de sang ruisselait de son oreille gauche et qu'il faillait vite appeler aux secours Citer Link to post Share on other sites
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