Un Roman D'amour

[Guest Didine RAYAN]

Mais il semblait que ce dernier s’était volatilisait tel un rayon de lumière pour s’éclipser tel un éclair.

[Guest Didine RAYAN]

Elle s’était ressaisie, après quelques minutes, traversa la rue et se dirigea vers le magasin où se trouvait exposer en vitrine, la poupée et son prince, à la vue du public, qu’elle l’acheta sans soucier du prix, saisit de l’emballage et sortit à la hâte du magasin vers l’endroit où il se tenait quelques minutes auparavant

[Guest Didine RAYAN]

Chemin faisant, Faty était persuadée qu’elle le retrouverait, lui Samy, en chaire et en os, et ne manquerait pas; cette fois-ci, de l’aborder

[Guest Didine RAYAN]

Malheureusement pour elle, il n’y était pas et, seule la présence de la rose attira son attention. Elle était là, posée soigneusement à coté du lampadaire. Elle remarqua qu’elle était toute fraîche et d’un rouge éclatant. Faty s’abaissa, se saisit fiévreusement de la tige, la porta à hauteur de son visage et huma l’odeur enivrante de cette plante particulière et symbole de l'amour, de la tendresse .

[Guest Didine RAYAN]

En arrivant chez elle, elle avait remarqué que l'emballage où se trouvaient empactés les jouets de sa fillle, était maculé de sang. Ce ne que plus tard qu'elle sut qu'elle venait de sa faire piqué par l'une des épines de la rose sans le ressentir

[Guest Didine RAYAN]

Sa sœur fut quelque peu surprise lorsqu’elle remarqua la présence d’une rose au dessus du potager, soigneusement placée dans un long verre de cristal. Elle croyait fermement que la sortie de Faty, était motivée par autre chose que par le désir d’offrir des cadeaux à sa fille.

[Guest Didine RAYAN]

Faty ne s’offrit jamais des fleurs à l’unité, mais en achetait par bouquets entiers. Elle avait du mal à croire sa sœur lorsque celle ci lui confia qu’elle venait voir Samy. C’était vraiment invraisemblable cette histoire se disait-elle.

[Guest Didine RAYAN]

C’était pour la première fois depuis deux semaines qu’une conversation venait de s’engager entre les deux frangines. Faty semblait fort bien empresser à lui faire part de cette ‘rencontre’ inattendue et lui raconta dans les menus détails de ce qu’elle venait de vivre tout à l’heure.

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C’était pour la première fois depuis deux semaines qu’une conversation venait de s’engager entre les deux frangines. En effet, Faty semblait fort bien empresser à lui faire part de cette ‘rencontre’ inattendue et lui raconta de ce qu’elle venait de vivre tout à l’heure.

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Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

 

Sa sœur, attentive et souriante, ne l’avait, à aucun moment interrompue ou contrariée. Elle la trouvait si heureuse, si joyeuse que le bonheur se lisait dans son sourire et se faisait la joie dans ses yeux. Elle lui décrit Samy de la façon la plus fidèle et s'attella à n’oublier aucun détail.

[Guest Didine RAYAN]

A vrai dire, elle ne saisissait pas le degrés, ni la gravité cette aventure rocambolesque qui n’avait rien d’un romantisme ordinaire. Elle se disait, au fond d'elle-meme, intimement convaincue que cette la liaison diabolique et morbide avait fait de sa sœur une esclave de ses propres illusions et une prisonnière des ses mythes maladifs.

[Guest Didine RAYAN]

Au fond d’elle-même, elle croyait que sa sœur venait de passer de l’autre coté de la barricade et méritait un internement dans un asile psychiatrique.

 

Tout au long de cet entretien qui semblait interminable, elle ne fasait qu'écouter, l'air triste et absent. A la fin, elle se leva péniblement, lui tint la main, lui caressa tendrement les cheveux et l’embrassa chaleureusement sur le front.

 

 

 

[Guest Didine RAYAN]

Faty était quasi certaine que demain Samy sera au rendez-vous, à la même heure et au même endroit, avec une autre rose à la main plus fraîche et plus odorante. Elle ne s'endormit qu'à une heure tardive de la nuit.

 

Le matin, sa toute première réaction était de se saisir de la rose, toujours à l'intérieur de son verre de cristal posé à son chevet. Elle remarqua qu'elle s'était, un peu plus épanouie qu'hier. Elle la regarda avec un léger sourire et s'empressa de l'effleurer de ses lèvres et de humer une bonne dose de son doux parfum, puis la remit soigneusement dans son verre.

 

Elle n'avait jamais été si contente, si heureuse qu'elle croyait vivre les plus beaux jours de son existence et qu'elle allait connaître, enfin, le grand amour de sa vie.

[Guest Didine RAYAN]

----"Il se pourrait que je ne saurai jamais t’exprimer fidèlement mes sentiments. Il me tarde de faire ta connaissance en dehors du monde virtuel qui nous avait uni. Aujourd’hui, rien ne peut me faire plaisir que l’annonce d’un rendez-vous.

Que je suis heureux. J’ai sans doute raison de croire à ton amour et, il t’a suffit de prêter toutes les qualités sur lesquelles repose notre amour pour que je m’en aperçoive de ta sincérité

J’ose dire maintenant qu’entre le monde virtuel et la réalité, la différence n’est que d’un cheveu. Tu es belle Faty, exactement comme je l’avais imaginé.---"

Alors Faty, à demain, même heure, même endroit.

 

Tendrement à toi, Samy

 

 

En lisant ce court message, Faty n'en revenait pas

 

[Guest Didine RAYAN]

En fait, avant de regagner son boulot, Faty avait pris soin de se vêtir de cette belle robe qu’elle évitait d’enfiler depuis la dure déception de Samy. Elle l’avait acquise spécialement pour la circonstance et dut se l'offrir à un prix exorbitant. Elle était cousue à sa juste mesure et ses goûts préférés. D'ailleurs, elle lui allait comme un gant. Elle réhaussait sa silhouette et mettait en exergue ses formes généreuses. Un mannequin hors pair. Quelle classe! Se disait-elle en regadant le reflet de son image.

[Guest Didine RAYAN]

En entrant au bureau, elle trouva, comme toujours, sa collègue, très absorbée par son travail et empêtrée dans une pille de documents qu’elle tentait de tirer. Cette dernière ne se rendit compte de sa présence que lorsqu’elle la salua.

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Sa collègue était l’image type de ses filles espiègles qui aimaient grignoter et parler en même temps tout en s’impliquant dans le travail. En fait, c’était une bosseuse qui se consacrait corps et âme à son boulot qu’elle l’accomplissait avec une certaine aisance et beaucoup de passion ; ce qui lui avait valu le titre de fidèle parmi les fidèles ainsi que le poste de chef de bureau des finances qu’elle dirigeai comme il le faillait.

 

Bref, elle était devenue, au fur du temps, la plus sollicitée et la plus aimée de l'Entreprise

[Guest Didine RAYAN]

Elle était bardée de diplômes en relation avec les finances, la comptabilité et le marketing qu’elle avait obtenus dans les grandes écoles de renommée internationale, il y avait de cela presque six ans, toutefois, elle s’était faite recrutée, beaucoup plus, grâce à son sens développé de la communication et au mérite de son intelligence, plus tôt qu’à ses études supérieures

[Guest Didine RAYAN]

Il ne tarda pas à cette dernière de déceler chez Faty un changement de comportement, elle qui était auparavant si préoccupée à ruminer ses pensés, le regard, tout le temps, dans le vide. La joie qui emplissait, quelque peu auparavant son doux et joli visage avait cédé la place à une mélancolie remarquable et décelable rien qu’à sa façon de se mouvoir dans le bureau. Elle s’était transformée en une employée amorphe, taciturne et insouciante, n’affichant que peu d'entrain pour son travail qu’elle accomplissait à contre cœur.

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Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

 

Faty savait que sa collègue de travail était plus agée qu'elle, mais ne la considérait pas saussi compatissante et compréhensive à cette enseigne de maturité. Ainsi, avait- elle du remarquer que celle-ci s’était gardée intelligemment à ne lui jamais tenir de discussions inutiles qui risqueraient de l’incommoder ou susceptibles d’empirer son désarroi ou bien d'attiser sa douleur.

[Guest Didine RAYAN]

Cet état de compréhension serait le prélude à une union solide qui allait se forger et sceller leur amitié. Faty s'était enfin rendue compte du sens du respect et de consideration que sa collègue lui avait témoigné tout au long de cette épreuve qu'elle venait d'endurer. Elle était convaincue qu'elle allait l'aimer au même titre que sa soeur et la chérir jusqu'à ce le destin les sépare.

[Guest Didine RAYAN]

Faty s’était alors faite cette idée et se disait convaincue que sa collègue comptait parmi les rares confidentes et l’une des plus sûres, sur laquelle elle pouvait compter à l'avenir. C'était en résumé, une complice exceptionnelle qu'elle venait de découvrir. Elle se sentait contente d'évoluer dans un espace tel que celui ci et esperait, de tout son coeur, s'eterniser, au moins, ne serait-ci qu'un laps temps de sa tendre jeunesse qui commençait à s'épanouir.

[Guest Didine RAYAN]

Ce constat juste et judicieux était, en fait, la conséquence de la discussion intime et serieuse, provoquée subtilement et intelligemment par cette dernière lorsqu’elle remarqua chez elle, ce revirement positif.

[Guest Didine RAYAN]

Faty avait passé l’une des plus belles journées de sa vie. Elle s’était levée tôt ce matin là, toute gaie et souriante. Après avoir pris une douche et se coiffer comme il le fallait, elle avait pris son petit déjeuner un peu copieusement que d’habitude.

 

Pourtant, elle avait toujours fait preuve de retenue en matière de diète et se refusait les excès, en faisant preuve d’efforts pour respecter sa propre morphologie, adoptant, en toute temps, un comportement alimentaire adéquat qu’elle surveillât constamment et se gardât au strict minimum pour maîtriser constamment sa ligne. Ce qui lui avait permis de ne jamais dépasser le cap des 65 kg. Elle avait horreur d’une surcharge pondérale

 

La journée qu’elle venait de passer avec sa collègue de travail lui avait procuré un boum d’oxygène et lui avait donné le sentiment d’une nouvelle existence. Elle venait de trouver enfin auprès de celle-ci une oreille attentive et un cœur compatissant et admiratif. Elle n’avait jamais cessé de l’encourager et à lui répéter pour l’éveiller, ce conseil judicieux: " l’optimisme est un sentiment positif en tant moteur de l’initiative et qu’il faudra se garder des prévisions hasardeuses".

 

Faty était confiante...

 

 

Sa première réaction en lisant le message de Samy, était de l’enregistrer pour le relire à son aise….

[Guest Didine RAYAN]

Faty était entrée tôt que prévu du bureau pour avoir une belle marge temps qui lui permettra de se faire belle. Après avoir fait nettoyer son visage à l’aide d’un lait nettoyant, elle appliqua une crème nettoyante, puis passa à la crème du jour ensuite un fond de teint adapté. Elle se concentra sur les yeux qu’elle souligna d’un superbe mascara qui rendit son propre regard plus profond. Elle joua du crayon à la Picasso pour dessiner les contours de ses lèvres pulpeuses et sensuelles qui laissaient entrevoir une série de dentelure d’une exceptionnelle blancheur.