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Un Roman D'amour


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Guest Didine RAYAN

De l’étreinte aux mouvements folâtres, Samy et Faty allaient connaître, dans un silence de la nuit, un second souffle des délices qui les éleva au summum de la concupiscence et alla durer le temps de savourer les postures les plus saugrenues.

 

Jamais, Faty comme Samy, n’avaient connu un passage aussi trépidant tel que celui ci durant leur existence. Ils espérèrent mutuellement, dans leurs fort intérieurs, que ces moments de bonheur scelleront cette union sacrée durant une éternité.

 

Ereintés et à bout de force, ils sombrèrent, cote à cote, dans un sommeil des plus profonds. Ce n’est que bien plus tard que Faty se réveilla complètement abasourdie.

 

--Hé Samy, réveilles-toi...réveilles toi je t’en supplie, réveilles-toi !

Samy dormait profondément et n’ouvrit que difficilement les yeux

 

--Mais qu’est ce qui passe ? Laisses moi dormir….

--Réveilles toi…la falaise, Samy…La falaise n’y est plus, regardes.

 

Samy se leva d’un bond et porta son regard en direction de la falaise. Il s’essuya les yeux et regarda de nouveau. Il n’en revint pas. L’imposant rocher avait disparut comme par enchantement. Il remarqua que la chaleur qui régnait tout à l’heure, s’était soudainement transformée en un froid glacial et que la nuit s’était brutalement obscurcie.

 

Seul le phare du port laissait apparaître, de loin, son faible halo de lumière.

 

--« On est dans un autre monde, laissa échapper Samy en riant….

 

--« Ne fais pas peur... je t’en prie Samy, j’ai….

 

--« C’est la brume matinale. C’est le prélude à une chaude journée, allez on rentre.

 

Il empoigna Faty, se traînèrent que difficilement jusqu’à la voiture et quittèrent les lieux. Faty venait de remarquer que la montre au tableau de bord indiquait 3 heures. Elle ferma les yeux et s’affala lourdement sur les genoux de Samy pendant la voiture roulait au rythme d’une des symphonies de Ludwig Van Beethoven.

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Guest Didine RAYAN

La cité des asphodèles où habitait Samy se trouvait en plein centre ville. C’était un endroit le plus huppé de la ville, le plus propre et le plus tranquille. Il etait composé uniquement de trois blocs de trois étages, entourés d’espaces verts gazonnés, bordés tout autour des asphodèles et en retrait de la lavande avec ses belles fleurs violettes. C’était cette belle plainte odorante qui charmait beaucoup la cité plus tôt des asphodèles. Elle faisait tout le plaisir des passants et envier les voisins des alentours. Bref, c’était un espace tout en couleur qui faisait également la fierté des locataires et le charme de toute la ville de par son style mauresque et de sa beauté pittoresque.

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Guest Didine RAYAN

Samy prit soin de garer juste à l’entrée de l’immeuble. Après avoir fait un demi tour de la voiture, ouvrit la portière et tira doucement Faty qui dormait comme un loir. Avec une adresse attentionnée et beaucoup de délicatesse, il l’avait mit soigneusement sur son épaule et s’élança sur les marches qu’il escalada, à pas feutrés, pour ne pas réveiller ses voisins.

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Guest Didine RAYAN

Cette dernière incommodée par la posture de tête en bas, tenta de se débattre :

 

--« Mais qu’est ce que tu fais, gémit-elle,

 

-- C’est un rapt, chuchota Samy.

 

-- Je vais porter plainte !

 

-- Je ne te laisserai pas cette chance.

 

-- S.a.l.o.p

 

Samy lui colla une claque aux fesses et lui lança :

 

-- Tu veux une autre ?

 

-- S.a.l.o.p!

 

-- En voilà une autre et une troisième si tu en redemandes, menaça Samy

 

-- Arrêtes, tu me fais mal.

 

-- Tu l’as voulu Faty !...Veux-tu que je te dépose ?

 

-- Non, ne fais pas ça, je ne peux plus marcher.

 

-- Voilà que tu deviennes un ange !

 

-- Mais vas-y molo, j’ai mal au ventre.

 

--Ecoutes, si tu continues de râler, tu vas ameuter tous les voisins.

 

Arrivé au 3ème étage, Samy tira la clef, ouvrit la porte et, sans soucier de la fermer, se dirigea vers le lit et la déposa tout doucement. Elle resta ainsi couchée sur le ventre telle une planche.

Il prit soin de lui retirer les souliers, alla fermer la porte et se mit sous la douche.

 

Il savoura l’eau chaude qui lui brûlait le corps engourdi et courbaturé lors de cette escapade nocturne imprévue. Il ne tarda pas de remarquer, sans peine, la présence de longues lacérations aux flancs semblables aux griffures d’un animal farouche et enragé.

 

Il se couvrit d’une serviette et prit place sur le lit. Il sombra vite cette nuit là sous les mélodieux ronflements de Faty qui n’avait toujours pas changé de position.

 

 

 

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Guest Didine RAYAN

Faty fut tirée de son profond sommeil par l'alarme intermittente du réveil de Samy posé sur la table de nuit. Elle ouvrit les yeux et tendit la main pour le faire taire, mais n'y arriva pas. Il était 7 heures du matin, c'était l'heure pour Samy pour se lever, mais celui-ci se drapa, se boucha les oreilles à l’aide du traversin et s’enroula sur lui-même.

 

Faty se leva trébuchante, chercha la douche et ne prit sa toilette que péniblement. Elle revint par la suite, s’assit sur le bord du lit et regarda avec émerveillement le portrait accroché au mur d’en face d’une dame à la beauté digne d’une icône.

 

Elle porta son regard sur la coiffeuse et dut s’apercevoir que certains parfums, soigneusement disposés, dataient d’une autre époque. Elle se leva, tira l’un des tiroirs et remarqua également qu’il en était de même pour la lingerie impeccablement rangée.

 

Elle le referma, sans faire de bruit, puis se retourna vers Samy qu’elle regarda avec tendresse. Elle savait qu’il avait vécu privé d’une affection qu’elle ne pourrait peut être jamais la lui rendre.

 

Elle se déshabilla, se mit sous le drap et se serra contre Samy….

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Guest Didine RAYAN

Elle réveilla deux heures plus tard et découvrit Samy, toujours endormi sur le ventre, torse nu et s’émerveilla de la splendeur de son corps svelte et bien sculpté. Elle s’accouda, caressa de ses doigts les zébrures et esquissa un sourire puis posa délicatement la tête sur son dos et huma l’odeur féline qui embaumait sa peau.

 

Samy se retourna fébrilement et, instinctivement, pris Faty dans ses bras en poussant un léger gémissement.

 

Le contact charnel allait donner suite à d’autres ébats amoureux, plus tendres et plus féroces à la fois, qui allaient les élever au plus haut point de l’extase puis à de la béatitude. Faty ne se réveilla que lorsqu’il lui présenta le petit déjeuner qu’elle dégusta sur le lit en se couvrant partiellement son buste, laissant entrevoir volontairement ses jolis seins.

 

Samy regarda intensément cette beauté pleine d’éclat, une créature des plus magnifiques que le destin venait de gratifier. Il s’adressa, en signe de reconnaissance à cette partie de plaisir qu’elle le lui avait donnée lui, qui n’avait jamais connu les délices d’un vrai amour.

 

--« Veux-tu autre chose mon amour ?

--« Non, Samy, je suis comblée, je te remercie.

 

Samy la souleva à force des bras ; elle se laissa faire. Elle savait qu’il allait la plonger dans sa chaude baignoire….

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Guest Didine RAYAN

Pendant qu’elle savoura la tiédeur de l’eau, Faty découvrit avec stupéfaction un horrible suçon tellement rond qu’il ressemblait à une auréole. Le s.a.l.o.p ! Se disait-elle, il m’avait marqué sans que je m’en aperçoive. Enfin, c’était un duel, murmura-t-elle, la loi du talion étant mise ; dent pour dent, œil pour œil, zébrures contre suçon. Je vois qu’il ne m’avait que peu marqué. Cette estampille finira par disparaître dans une semaine, se consola t-elle.

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Guest Didine RAYAN

En fait, Faty ne remarqua les autres traces des douces violences que lorsqu’elle se regarda dans la glace et poussa un cri d’horreur.

 

--« Samy !! S.a.l.o.p !

 

Elle se regarda le dos une nouvelle fois et ne revint pas en constatant que son dos ressemblait à un réseau routier. Elle se drapa d’une longue serviette et sorti en trombe, mains serrées en direction de la chambre à coucher, la cuisine puis le salon, déterminée à lui coller les griffures les plus abdjectes au visage, mais Samy qui avait flairé sa réaction, avait pris le large en lui laissan un bout de papier sur la table qu’elle saisit d’une main tremblante :

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Guest Didine RAYAN

Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

Pendant qu’elle se lamentait, elle entendit un bruit à la porte, elle bondit de son siège, serra ses poings puis sortit ses griffes et ouvrit la porte. Elle tomba nez à nez avec une belle demoiselle aux yeux et à la chevelure d’un roux singulier digne de celui des ces belles muses qui inspiraient la possession, et le délire divin. C’était miss Univers, une Ourania des temps modernes.

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Guest Didine RAYAN

Faty était abattue qu'elle avait oublié sa colère et d'une voie présqu'inaudible, lui demanda:

 

--" Bonjour...A qui ai-je l'honneur?

 

--' Bonjour, je suis Mony. Je suis la voisine d'en face. Je voudrai parler à Samy répondit-elle.

 

--" Pourrai-je savoir à quel sujet....Enfin pourras-tu lui laisser un message? proposa Faty

 

--" Non, je voudrai lui parler en particulier

 

--" Euh, je vois. Il est absent, il ne va pas tarder...

 

 

 

Avant de teminer sa phrase, Mony tourna ses talons et s'éclipasa....

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Guest Didine RAYAN

Faty enfila ses vêtements, se coiffa et mit une touche de rouge à lèvres, mais en cherchant un stylo pour lui laisser un mot comme il l’avait fait, elle trouva, éberluée, dans l’un des tiroirs de la commode un nombre impressionnant de souches du pari mutuel urbain, elle ne put les compter, mais il y a avait au moins deux cents soigneusement mise en liasses telles des billets de banque, portant toutes une même combinaison. Dans le tiroir d’en dessous, quelques coupures de journaux se rapportant tous aux différents turfs, pronostics et des commentaires des spécialistes des courses équins .

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Guest Didine RAYAN

Elle venait de faire une idée sur la situation dans laquelle il s’était empêtré et, c’était pour cette raison, se disait-elle, qu’il était tout le temps paumé. Il était drôlement têtu, un peu plus peut-être, car elle s’imagina mal qu’un individu aussi intelligent comme Samy misait continuellement sur les mêmes tocards. Il avait horreur des flambeurs.

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Guest Didine RAYAN

Elle ouvrit son sac et sortit son paquet de cigarettes, en alluma une et tira un bon coup. Elle leva sa tête, et laissa échapper la fumée en direction du plafond. Mais qu’est-ce qu’elle lui voulait cette miss Univers, se demanda –t-elle ? N’était-ce pas elle qui était là tout prés de la portière de sa voiture en train de lui parler ? Que lui voulait-elle ? Tant de questions qui commençaient à lui tarauder l’esprit déjà usé par l’escapade de la veille. Elle écrasa son mégot sur le cendrier, se leva en se disant qu’il n’y aurait jamais deux crocodiles dans un même marigot.

 

Elle lui griffonna quelques mots et disparut.

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Guest Didine RAYAN

Samy ne regagna chez lui que vers 16 heures. Las et extrêmement exténué, il savait que Faty avait vidé les lieux et qu’elle lui avait laissé un mot au même endroit qu’il avait laissé le sien.

Il prit soin de n’y jeter un coup d’œil qu’après avoir pris sa douche et son goutter habituel.

lorsque ceci fut fait, il se dirigea au salon, s’installa confortablement sur le divan et pris le petit message qu’il lut sans peine.

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Guest Didine RAYAN

"Fini l’accolade, passons au choses sérieuses. A ce soir au « Rendez-vous des Amis ». J’y serai à 18 heures."

 

Samy trouva également le numéro de téléphone au bas du papier qu’il nota sur son répertoire pour ne pas le perdre.

 

En homme soigneux à l’excès et obsessionnel, Samy ne lésina aucun effort pour passer au peine fin les moindres détails et découvrit que le tiroir de la commode était un peu retiré. Il le rouvrit et constata que les coupures des paris avaient été touchées et maladroitement remises en place.[/b]

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Guest Didine RAYAN

Il retroussa ses manches pour la corvée de vaisselle qu’il exécuta avec dégoût. Cette corvée le chiffonnait, mais lorsqu’il s’y mettait, c’était toujours avec une application d’esprit et une adresse des plus remarquables. Il ne laissait jamais la moindre salissure sur les ustensiles qu’il lavat méticuleusement

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Guest Didine RAYAN

Il se dirigea ensuite vers la chambre à coucher et vit le lit dans tous ses états. Il se souvint que pas plus de quelques heures, cet endroit rayonnait de mille feux et d’amour. Il poussa un soupir et imagina ce que la vie serait sans Faty. Il commençait à avoir un béguin pour cette fille qu’il trouvât extraordinairement belle, sensuelle, mure et très sentimentale. C’était son alter ego. Elle sera, sans nul doute sa complice, sa confidente et son amour pour le restant de ses jours pensa-t-il.

 

Il avait peur du lendemain, il avait peur de l'avenir.

 

Il était intimement convaincu que Faty etait un être fragile et sensible et qu’il avait peur de la perdre un jour. Il arrêta de songer et se rappela de cette citation qu’il avait apprise à la prison :

 

« Nous sommes faits de la même étoffe que les songes et notre petite vie est entourée de sommeil ».

 

Samy sombra dans un doux sommeil…..

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Guest Didine RAYAN

Au Rendez Vous des Amis ‘, Faty l’attendait impatiemment depuis plus d’un quart d’heure. Elle avait enfilé une de ces robes légères aux belles couleurs attrayantes. Elle avait pris place au fond de la salle tout prés de la fenêtre pour bien admirer le rivage et savourer le moment venu, le coucher du soleil sublime en été. Déjà, elle avait du mal à regarder la mer miroitant doucement dans le soleil couchant. Elle aimait aussi savourer ce moment crépusculaire de l’été qui lui procurait un semblant de bonheur et un sentiment de bien être.

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Guest Didine RAYAN

Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

 

A la vue de Samy qui tenait toujours sa fleur rose à la main, Faty fut désarçonnée par sa beauté qu’elle faillit renverser sa tasse. Samy avait une façon bien à lui à la regarder droit dans les yeux et, même de loin, elle comprenait toujours le message d’amour que lui transmettait. Comment résister au charme singulier de cet élégant personnage qui avait changé complètement sa vie, fait chavirer son cœur et ébranler completement son esprit. Elle savait qu’elle était sous l’emprise d’une attraction unique qui l’avait rendue captive d’une liaison qui n’avait pas toujours révélé ses secrets

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Guest Didine RAYAN

Faty avait également peur de le perdre et le perdre etait synonyme de sa propre perte. Elle était convaincue que la vie sans Samy ne valait vraiment pas la peine d’être vécue. La vie sans lui serait un chapelet de souffrance, un désert, une absurdité qui signifiait probablement une fin ou tout simplement sa propre déraison.

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Guest Didine RAYAN

Mais comment était elle arrivée à cet état fascination aveugle. Elle ne comprenait toujours pas comment Samy avait réussi là ou bien d’autres avant lui avaient échoué. Elle se sentait très séduite, très heureuse et, les derniers ces instants de bonheur trépidants qu'elle venait de passer avec lui, lui avaient laissés un souvenir ébloui. Elle se disait que cette passion mériterait beaucoup de délicatesse et beaucoup d’égard, faute de quoi, elle dépérit inévitablement.

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Guest Didine RAYAN

Mais au fond d’elle-même, elle voyait, ou plutôt, elle sentait dans son esprit malmené, une sorte de crainte vague, une inquiétude qui lui pinçait le cœur à chaque fois qu’elle pensait sur ce qui est la vraie nature de Samy. Tout ce qu’elle venait d’apprendre, c’est qu’il avait perdu sa mère, qu’il vivait seul et que le jeux de hasard était l’une de ses folies quotidiennes, de ses passions morbides qui menaçaient sa vie et minaient son avenir.

 

Et puis la relation avec Mony, cette belle demoiselle qui semblait lui coller comme une seconde peau. Elle se disait disposée à supporter tous ses excès mais jamais admettre la traîtrise. Ce serait un manquement à la fidélité, un acte de perfidie plus grave que le viol lui-même.

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Guest Didine RAYAN

« Bonjour adorable Faty que tu es belle aujourd’hui, en l’embrassant sur la joue. Tu es adorable, je crois que je ne suis pas retard ?

-- Non, je viens juste d’arriver. Elle se saisit de la rose et huma son parfum. Tu as été où cet après midi ? S’enquit-elle en regardant la rose.

« Où veux-tu que sois sinon au travail, répondit Samy

--Je m’en doutais. Et tu fais quoi dans la vie Samy.

« Bof, un métier comme les autres, un métier qui me plait énormément.

--Hum, je vois rétorqua Faty qui porta son regard sur la mer.

« Et tu vois quoi ? S’enquit Samy qui tira son paquet de cigarettes

--Je vois la mer, elle est belle aujourd’hui n’est ce pas Samy ?

« Non, je veux dire…

--Que tu es un espion, laissa échapper Faty en regardant toujours la mer.

« Hé ho Faty, t’as bu ou quoi… tu blagues j’espère ?

--Passes mon une cigarette s’il te plait, demanda Faty en tirant sa chaise un peu en arrière.

Samy lui tendit le paquet et lorsqu’elle en sortit une, il prit soin de la lui allumer en lui disant

« Le tabac nuit à la santé, tu devras…

--Je l’ai toujours su riposta t-elle en évitant son regard. Elle tira une bouffée et laissa échapper la fumée droit sur son visage.

« Tu veux toujours savoir ce que je fais ?

--Non, plus maintenant, mais tu peux toujours raconter ta vie si tu ne vois pas un autre inconvénient.

Le serveur s’amena avec un théière fumante qu’il posa délicatement sur la table, puis disposa deux tasses en porcelaine et une touffe de menthe fraîche soigneusement placée dans une longue coupe en argent.

 

Samy remplit les tasses auxquelles ils ajouta quelques pétales de menthe, sortit une cigarette qu'il alluma et lui dit d'un air dédaigneux :

« Par quoi devrai-je commencer mon amour ? Je suis à ton entière disposition en faisant une petite courbette qui fit rire à Faty.

--Par le commencement, je voudrai connaître ta vie insista t-elle.

Samy bu une gorgée et lui tint la main en lui disant :

« Au commencent, Dieu créa la femme….

 

 

 

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