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Un Roman D'amour


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Guest Didine RAYAN

« Tu me prends pour une gourde? Cria furieusement Faty. Dieu créa le diable que tu es, enchaîna t-elle.

--Fais pas de bruit, je t'en prie, regardes autour toi, tous les regards son braqués sur cette table. Tu ne vas me faire une scène de ménage en plein salon de thé.

« Je suis désolée, murmura Faty.

--Je peux t’embrasser ?

« Quoi ?

--Je veux t’em. bra. sser.

« T’as pris un joint ?

--Non, un sapin !

« Et tu veux le faire devant tout le monde ?

-- Et alors ?

« Et ben non !

-- Chérie…

« Pas avant avoir entendu ton histoire.

-- Je te le promets, mais une fois sur le rivage, je te dirai tout.

« Tout, tout ?

--Oui…

Faty s’approcha sa tête et ferma les yeux. Samy s’approcha et colla ses lèvres tendrement aux siennes devant les regards médusés des clients.

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Guest Didine RAYAN

Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

 

Samy, de ses mains, lui entoura délicatement la tête et durent rester un long moment, face colée l’une contre l’autre dans un silence idyllique qui avait suscité l’admiration de plusieurs couples voisins qui assistaient timidement à cette dévotion à l’amour qui se faisaient sous leurs yeux. Ils ne se seront séparés que lorsque les pleurs envahirent leurs corps.

 

Ils se regardèrent, larmoyant, pleurant et ne dussent, se résoudre de ce qui leur arrivait

Tantôt deux sanglots tantôt un rire qui se faisaient entendre.

 

Cette scène émouvante et sensationnelle exprimée spontanément allait faire naître l’exaltation chez les femmes et les hommes qui se levèrent pour les acclamer chaleureusement, une ovation à l'unission qui ne semblait pas se terminer et enchaînée, subtilement, par le maitre des lieux, d'une une music slow qui emplit et vibra les cœurs.

 

Samy et Faty avaient compris. D’une main tremblante, Samy tint celle de Faty, se levèrent et corps contre corps, menèrent une de ces danses des plus raffinées et des plus douces. Ils étaient sublimes et sensationnels.

 

Faty chuchota juste à l’oreille de Samy : Tiens moi bon Samy, je chavire, je risque de ne plus cordonner mes pas.

--Serres moi la main et tout ira bien, je t'aime mon amour,lui souffla Samy.[/b]

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Guest Didine RAYAN

Rassurés, ils menèrent avec brio cette danse extraordinaire qu’ils eurent la sensation que leurs corps mouvaient entre l’espace et le temps.

 

Le maître des lieux, n’avait pu se ressaisir, il entra, seul, en scène, son plateau à la main. Une manière pour inviter l’assistance faire partager le bal, et puis, c’était un couple, puis deux couples, trois couples jusqu’à ce toutes chaises se vidèrent de leurs occupants. C’était une joie débordante qui s’était emparée spontanément de tout le monde. On dansait corps serrés, bercés pars cette musique douce qui fendit les cœurs. Chaque couple se donnait timidement aux douceurs les plus affectueuses.

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Guest Didine RAYAN

Ils avaient réussi à donner un élan à leur fête improvisée et Faty, tout en dansant, tira Samy petit à petit vers la table, prit son sac et sortirent tout deux, en catimini, laissant le monde toujours animé derrière eux.

 

De sa fenêtre le maître des lieux regardait Samy et Faty qui longeaient, tels des anges, le rivage, à contre sens de ce doux zéphyr qui faisait flottait leurs cheveux. Faty sentit le bras qui lui ceinturait la taille et s’était convaincue, une fois de plus, que Samy débordait vraiment de toute la chaleur humaine, de l’affection et de cet amour qu’elle s’était imaginée. Elle était prête à l’accepter quelque soit son défaut, quelque soit son histoire. Elle posa délicatement sa tête sur son épaule et lui serra aussi la taille.

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Guest Didine RAYAN

Ils marchèrent ainsi en mouvements lents et cadencés et chaque vague qui venait mourir à leur pas semblait effacer leur passage. Leurs corps formaient une harmonie et une unité fusionnelle.

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Guest Didine RAYAN

De loin, ils admiraient ce coucher splendide du soleil qui s’éclipsait derrière Chenoua, ce majestueux mont de l’olympe des dieux antiques, celui des anges déchus, mais aussi celui des êtres tout court qui répandaient par-dessus bord tout l’amour bien au delà du rivage.

Faty s’arrêta et demanda :

 

--« Je voudrai te demander une chose.

-- Oui…. ?

« Je voudrai t’embrasser.

--Quoi !?

« Je voudra t’em. bra. sser.

--Devant tout le monde ?

« Mais, il n’y a personne.

--Si, les dieux de l’olympe, les anges déchus et…..

« Embrasses moi, i.d.i.o.t

 

Avant de réagir, les lèvres de Faty étaient collées déjà aux siennes. Instinctivement, Samy l’enveloppa de ses bras et l’embrassa comme il se devait.

 

De loin, l’imposant mont Chenoua semblait mirait de mille feux. C’était le moment crépusculaire

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Guest Didine RAYAN

Pendant qu’il conversait, Faty croyait qu’elle suivait un film romantique tout en couleurs tout en couleur . Elle était là, étendue à coté de lui, sa tête sur son avant bras et vivait les plus beaux instants de sa vie. Elle écoutait sans broncher le récit de son histoire triste et mouvementée, narrée d’un trait et avec spontanéité déconcertante.

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Guest Didine RAYAN

Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

 

Il avait commencé par sa tendre enfance, il évoqua sa mère puis son frère ensuite son papa et sa femme hideuse et enfin ses amourettes avec Rita ainsi que sa mort violente et brutale, puis s’arrêta net, comme pour marquer un entracte de ce film.

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Guest Didine RAYAN

Le soleil avait bien longtemps fait place à la lune et Faty comprit que l’histoire de Samy commençait là où il s’était tu. Au bout de quelques instants de silence, Faty se redressa et balaya de yeux l’horizon de la mer, puis celle de la terre ferme et vit de loin le pic de cette affreuse falaise qui semblait surveiller les alentours en quête d’une proie quelconque. Elle tressaillit à la vue de cette chose fantomatique inerte et lugubre qui lui donnait froid et qui lui faisait peur.

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Guest Didine RAYAN

Faty se blottit dans les bras de Samy et crut un moment qu’elle allait être happée par ce diable sans âme et impitoyable qui lui semblait moins loin qu’il était, et tout prêt à agir au gré de ses caprices.

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Guest Didine RAYAN

« Tu as froid Faty ? Lui demanda-t-il, tout en gardant son avant-bras sur le front.

 

--Non répondit-elle, j’ai peur, quittons ce lieu au plus vite, il n’y a personne aux alentours.

 

« Mais si Faty, tu vois….

 

--Non, non, lui coupa t-elle, je t’en pris ne fais pas peur.

 

« Alors, je peux te demander une faveur ?

 

--Arrêtes Samy ce n’est ni le moment ni l’endroit pour une faveur !

 

« Mais j’insiste…

 

--Samy… Je suis disposée à recevoir tes baisers, vas y alors, embrasses moi autant que tu voudras...

 

« C’est pas ça ma faveur Faty, c’est pas ça ce que je voulais….

 

--Tu veux me tuer ? C’est ça ce que tu veux ? Alors qu'est ce que tu attends?…

 

Samy lui colla la bouche sur son oreille et lui murmura quelques mots qu’elle n’assimila que difficilement….

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Guest Didine RAYAN

-- Est-ce bien l'effet de la théine qui te fait tourner la tête?

 

« Non, je suis sérieux, très sérieux.

 

-- Et tu crois que j’en suis capable ?

 

« Oui, j’en suis persuadé.

 

-- Et qu’est ce qui te laisse dire ça ?

 

« Parce que tu m’aimes vraiment.

 

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Guest Didine RAYAN

--Pourquoi tu veux écourter ta vie Samy, c'est insensé voyons?

 

Samy resta un long moment, son avant-bras toujours sur le front. Il plia une jambe, se retourna et mis à tête sur les genoux de Faty et lui déclara cette pénible sentence d’une voix pleine de tristesse et de dégoût qu’elle eut à peine à digérer :

 

« Dans six mois au plus tard, je passerai à trépas.

 

-- Pardon, dit elle étonnée.

 

« Je t’ai dit que dans six mois, je ne serai plus de ce monde.

 

Faty venait d’avoir le cœur scié qu’elle ne croyait à peine ce qu’elle entendait. Elle lui caressa le visage et le tira doucement à elle.

 

Elle était dans tous ses états alors que son corps tremblotait baigné dans une transsudation glaciale qui lui coupa le souffle.

 

-- Non, je ne te laisserai pas faire ça, je t’aime, ne me quitte pas, je t’en prie Samy arrestes tes plaisanteries, gémit-elle.

 

« Faty ?

 

--Oui chéri, je suis là.

 

« Je suis rongé par le cancer ! Tu dois te résigner…

 

--Oh, mon Dieu…

 

Elle resta figée à regarder ce diable de rocher imperturbable qui semblait les toiser dédaigneusement du regard. Il ne lui inspira plus la peur, mais une haine terrible et une répugnance sans commune mesure.

 

--On rentre Samy, je ne vais plus te quitter

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Guest Didine RAYAN

Sur le chemin du retour, Faty avait remarqué que Samy venait de laisser toute sa joie et toute sa fureur de vivre sur le rivage. Il n'était plus lui même. Il avait les traits tirés et conduisait sa voiture avec peu d’entrain et un certain malaise. Elle lui semblait que tout était fini et qu’elle ne connaîtrait plus jamais d’autres moments de délices qu’ils s’étaient faits partager. Elle était quasi certaine que c’était sérieux ce qu’il racontait et qu’il ne bluffait sûrement pas. Elle avait commencé à le connaître suffisamment bien pour s'en douter.

 

Mais pourquoi était-il resté tout ce temps pour lui annoncer cette triste nouvelle. Faty savait dans son fort intérieur que Samy allait la quitter dans quelques mois seulement, pour toujours et pour l’éternité. Elle était persuadée que son absence allait lui causer quelque chose qu’elle ne pourra réparer. C’était soit sa propre vie ou sa déchéance mentale qui allait trinquer.

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Guest Didine RAYAN

Elle était déterminée à ne plus jamais le quitter jusqu’à ce que la mort s'ensuivrait. Elle resta pétrifier à l’idée de voir Samy disparaître bêtement de sa vie, elle qui avait commencé dés le début à l’apprécier puis l’aimer uniquement parce qu’il savait exprimer sincèrement ses sentiments. Elle resta figée sur son siège, le regard dans le vide, et pendant que Samy roulait à vive allure, les larmes commençaient à pleuvoir involontairement sur son doux visage. Elle ne put les retenir. Elle ne prit aucune peine de les assécher et pleura encore plus durant tout le trajet qui ne semblait pas finir.

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Guest Didine RAYAN

« Tu pleures Faty….

 

-- Non ce n’est rien, ça va passer.

 

« Je crois qu’on a toujours de bons moments à partager ensemble.

 

--Non, je te voudrai pour l’éternité, pas pour six mois seulement. Je ne pourrai jamais vivre sans toi.

 

« Nul n’est pas maître de son destin. La vie est un enchaînement de circonstances et seul Dieu prédispose du sort et du destin de ses sujets.

 

--Je le sais, mais il y a toujours un espoir, non ?

 

« Je ne sais pas, mais toutes les personnes touchées ont laissé leur vie.

 

--Tu souffres énormément, je présume ? Pourquoi tu ne me l’as jamais dit ?

 

« Je ne le savais pas. J’avais une de cette douleur récurrente depuis mon séjour en prison, je croyais…

 

--Quoi ? En prison … ?

 

« Oui, je n’t’avais pas terminé mon histoire. J’ai effectivement fais la taule.

 

--Alors, je suis avec un taulard, un repris de justice ? C’était pourquoi on t’avait emprisonné ?

 

« Pour homicide volontaire avec préméditation.

 

Faty eut le sang glacé. Elle ne crut que difficilement ce qu’elle entendit. Mais qu’est ce que cette journée de malheur, se disait elle.

 

--T’as fait combien d’années ?

 

« Quatre ans et deux mois, jour pour jour.

 

--Pourrai-je savoir ce que tu fais actuellement ? Enfin, je veux dire qu’est ce que tu fais comme métier.

 

« Je suis flic.

 

--Pardon?

 

« Je suis po.li.cier.

 

--Je croyais que la Police ne recrutait jamais les repris de justice.

 

« Mais je ne suis pas un repris de justice !

 

-- Ecoute Samy tu délires, tu es en train de te payer ma tête.

 

-- Je voudrai savoir…enfin la relation avec ta voisine d’en face, enchaîna-t-elle…

 

« Laquelle Mony ?

 

-- Elle s’appelle Mony ?

 

« Oui. C’est ma muse.

 

-- Mais ça ne vas pas dans la tête, râla Faty. Et moi qu’est ce que je suis alors.

« Tu es Faty…..

 

-- S.a.l.o.p, espèce de cinglé, maintenant je suis prête pour l’euthanasie. Je vais te faire passer la vie à trépas...

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Guest Didine RAYAN
chere rym, j'ai pas eu le temps de lire ton roman, mais je vais y remdier inchalah:) ne croie pas que que je n'ai pas pris ton MP en consideration:p

 

Prends ton temps Yanate. Je te remerice et bon ramadan.

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