Guest Didine RAYAN Posted September 8, 2008 Partager Posted September 8, 2008 Il se voyait seul dans un jardin d’éden, une prairie enchanteresse, tout en vert, tout en blanc, tout en rouge, tout en violet et tout en rose. C’était autant de couleurs qui se disputaient cet espace édénique par où transitaient deux ruisseaux aux eaux légèrement agitées et limpides. On y distinguait, le blanc des fleurs d’aubépine, le rouge de l’orchidée sauvage, ainsi que ces couleurs sensationnelles des roses et des violettes suspendus, ça et là et qui formaient un tout à ce paysage envoûtant. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 8, 2008 Partager Posted September 8, 2008 Il dut, de là où il se trouvait étendu sur les herbes fraîches, remarquer des arbres qu’il n’avait jamais vu auparavant, certains fleuris, d’autres gracieux et pendants, qui donnaient le sentiment de tranquillité et de bien être. Aucune âme qui vive, un calme olympien régnait en maître des lieux sur toute cette étendue paradisiaque. C’était seul ce vent doux qui faisait bercer les branches et danser les fleurs dans un mouvement folâtre synchronisé. De là où il prenait son plaisir d’élu des saints lieux , Samy dut voir, une image en décomposition de sa mère, une autre évanescente de sa mère puis le portrait furibond de Rita. Il dut deceler enfin, la présence de deux spectres parfois sombres parfois fort lumineux qui se dessinaient, devant lui à l’horizon dans un mouvement régulier de va et vient. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 8, 2008 Partager Posted September 8, 2008 S'agissait-il bien les images réelles de la vie et de la mort ou bien, c’était tout simplement celles de Faty et Mony qui tentaient, dans un duel farouche, à le ravir. De toutes les façons, s’imagina-t-il, il sera l’objet de toutes les convoitises de la vie et de la mort ou bien un captif libre, enchaîné par le désir de deux anges terrestres animés tantôt par la haine, tantot par la tendresse et l'amour. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 9, 2008 Partager Posted September 9, 2008 Lorsqu’il revint à lui, il vit Mony qui lui tenait toujours la main, le regard inquiet. Elle était là, assise sur son siège, les bras croisés à le regarder attentivement avec son sourire angélique. Pourtant, il se trouvait déçu d’avoir quitter ce lieu de rêve, n’était-il pas la voie royale menant au subconscient. Il était, maintenant, quasi certain que s’il vivrait encore plus, son futur serait un amas de difficultés qu’il aurait de la peine à surmonter ; c’était comme si les aléas du passé n’avaient pas suffit à lui briser sa jeunesse. La vie ne l’avait pas gâté suffisamment, songea t-il. Après avoir perdu les êtres les plus chers, sur qui il pouvait compter, c’était la prison ensuite, qui l’avait empêché de s’épanouir en pleine liberté. Il laissa échapper un court soupir et porta alors son regard sur Mony, ramena sa main sur sa bouche et l'embrassa de nouveau. C’était une manière de lui dire tacitement,merci infinément Mony Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 14, 2008 Partager Posted September 14, 2008 Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN Entre temps Faty ne savait à quel saint se vouer. Elle était seule à se lamenter de cette absence inattendue de Samy qui n’avait pas donné signe de vie depuis bientôt trois jours. Elle s’était déplacée, matin et soir, chez lui dans l’espoir de le retrouver, mais à chaque fois, elle revenait bredouille. Les lieux semblaient abandonnés. Elle ne concevait toujours pas que Samy avait pris le large sans l’avertir. Le troisième jour de son absence, elle avait pris la décision de se rendre au « Au rendez des Amis ». C’était le seul coin qu’elle n’avait pas visité. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 14, 2008 Partager Posted September 14, 2008 En arrivant, elle s’était dirigée droit vers la table où elle avait, quelques jours plus tôt, passé l’une de ses belles soirées. Elle prit place et commanda un thé à la menthe qu’elle savoura à contre cœur. Elle regarda avec amertume la chaise d’en face sur laquelle il était assis. Elle avait gardé de lui, ce soir là, l’image d’un chérubin tout beau et romantique, tout souriant et amusant avec ces yeux uniques vifs et malicieux qui le différencient des autres et faisaient de lui une perle rare et si précieuse. Faty s’était persuadée depuis longtemps qu’elle ne pourra jamais aimé quelqu’un d’autre si Samy venait à disparaître. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 14, 2008 Partager Posted September 14, 2008 Le maître des lieux, toujours en gentleman, avait remarqué, de l’endroit où il se trouvait, le désarroi de Faty qui avait perdu de sa vitalité. Elle lui semblait absorbée par ses pensées, le regard tantôt dans le vide, tantôt sur le rivage. Il prit soin de s’approcher d’elle et d’une voix aimable lui lança : Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 14, 2008 Partager Posted September 14, 2008 Avant bien qu’il terminât sa phrase, Faty était déjà au bas des escaliers. Elle héla, le premier taxi, monta à bord et se dirigea droit vers l’hôpital. -- Mais où avais-je la tête, se disait-elle. Samy souffrait d’un cancer. Est-ce bien son état de son état santé qui s’était subitement dégradée….Durant tout le trajet, Faty ne cessait de se lamenter. Son désir le plus ardent était d’être à ses cotés et partager, s’il le fallait, ses douleurs. Elle souffrait terriblement qu’elle ne put retenir ses larmes. De prime à bord, elle descendit à la hâte, se dirigea, vers le service du renseignement, puis se monta au dernier étage, en prenant soin d’ignorer l’ascenseur. Elle escalada les marches avec agilité et prêta enfin un long couloir, inspectant, un à un , les compartiments à la recherche de Samy qui le découvrit, enfin, étendu sur son lit, à la dernière salle. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 14, 2008 Partager Posted September 14, 2008 Son cœur dut cesser de battre, lorsqu’elle aperçut, à travers la fenêtre, Mony assise sur une chaise à son chevet, en train de lui parler. Ni elle, ni Samy ne s’étaient rendus compte de sa présence. Si, d'une part, elle était envahie par un ardent désir et d'un amour sans borne envers Samy, elle était animée, d'autre part, par une haine terrible envers Mony dont la présence sur la scene commençait par lui taper sur les nerfs. Fallait y accéder ou rebrousser chemin?. Elle resta un long moment indécise à les regarder plongés dans leur discussion puis…. Citer Link to post Share on other sites
sawyer 10 Posted September 19, 2008 Partager Posted September 19, 2008 bnj rym,je voulé te felicité pour ce bo roman,g trop aprecié,et on attend tjr la suite.g hate de la lire.bonne continuation. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 19, 2008 Partager Posted September 19, 2008 bnj rym,je voulé te felicité pour ce bo roman,g trop aprecié,et on attend tjr la suite.g hate de la lire.bonne continuation. c moi qui te remercie d'avoir pris la peine de le parcourir. Je te promets la suite dans qq jours. Avec le careme, on n'est souvent adepte du moindre effort. c tout simplement du féneantisme. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 24, 2008 Partager Posted September 24, 2008 Puis elle décida de replier chemin, le cœur serré et le regard dans le vide. Elle avait le sentiment qu’elle venait d’être trahie dans sa chaire. Tout en dévalant les escaliers, d’un pas lourd et traînant, elle ne cessait de revoir cette image qui réunissait Mony et Samy sur son lit d’hôpital. Dehors, c’était une grisaille qui s’était soudainement annoncée. Les nuages venaient de s’amoncelaient puis, une pluie fine et douce, fit timidement son apparition. Elle ouvrit son sac, sortit son paquet de cigarettes et alla se mettre à l’abri d’un peuplier, le temps de prendre un taxi. Elle était là à tirer comme une folle sur sa cigarette, lorsque elle aperçut, du haut de la fenêtre Mony qui se tenait droite, bras croisé en train d’admirer le paysage, avec un léger sourire et, le temps d’un instant, elle se retira, ferma les volets et tira les rideaux. Faty éprouvait un sentiment de répulsion intense à son égard, laissa tomber son mégot et l’écrasa de toutes ses forces. Elle tourna le dos et quitta les lieux, la rage au cœur. Un éclair fit briller une partie de la voûte céleste, suivi d’un grondement assourdissant du tonnerre puis c’était place à la pluie qui se déversa abondamment sur toute la ville. Faty meurtrie, marchait que difficilement à contre courant d’un vent violent qui faisaient voler sa légère robe déjà trempée dés les premières gouttes qui venaient du ciel. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 Samy était subjuguée par la beauté de Mony. C’était une des ces beautés qui vous coupait le souffle une fois que vous rapprochiez d’elle. Elle avait une façon si particulière de parler, une façon si particulière qu’elle arrivait toujours à captiver si facilement celui qui l’entendait, et son beau visage radieux exprimait si bien ce qu’elle voulait dire. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 Il venait aussi de découvrir une seconde nature chez elle qui la différenciait de Faty, elle arrivait machinalement à synchronisait ses gestes et sa voix. C’était comme un chef d’orchestre qui menait harmonieusement ses musiciens dans une de ces belles symphonies d'un simple coup de baguette et de regard. Et puis, ses jolies mains blanches et gracieuses lui semblaient mirer même à la lumière des néons. Elle était tout comme une fée, sinon une muse qui inspirait les meilleurs sentiments. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN Mais comment avait-elle fait pour demeurer à son chevet tout ce temps et pour quel motif elle tenait a y rester auprés de lui, là, clouée sur ce siège en garde malade. A toutes ces questions Samy ne put se résoudre qu’à une chose, que la présence de Mony avait été dictée par quelque chose qu’il ne pourrait sûrement comprendre de si tôt. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 Il devait beaucoup de choses à son père qui avait tenu sa promesse et l’avait extirpé de la prison. Il ne pourra, peut être, jamais lui rendre la monnaie. Le travail que le lui avait exigé est, certes, délicat. Il l'avait accepté du premier coup sans se poser de questions , au mépris de sa vie et au mépris des risques qu'il pourrait entraine'. malheureusement, il se voyait désolé de voir sa santé dégringoler qui ne le lui permettait pas, hélas, plus d’aller au bout du travail qu’il s’était pourtant juré d’accomplir. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 .......... Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 Pendant que Mony tirait les rideaux, Samy, fébrilement, tenta de se redresser, mais les forces lui manquèrent et poussa un sourd gémissement. Il fut aidé dans sa tentative de la manière plus douce, la plus attentionnée et la plus affectueuse par Mony qui appliqua tous ses talents de garde-malade pour le soulever. Et ce faisant, il frôla de sa joue son visage angélique. il dut sentir une de ses odeurs féminines qui éveilla ses instincts. Mony avait eu les mêmes sensations et le même désir. C'était un contact charnel, instantané et furtif qui fit oublier un long moment, les intenses douleurs qui le rongeaient depuis son arrivée à l'hôpital. Il avait espéré que ce contact durera... une éternité. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 Tout en lui tenant la main, il lui semblait que cette créature lui prodiguait, par la voie des sens, le plus beau des cadeaux, le plus des remèdes, beaucoup fort plus que celui qui descendait du liquide en perfusion. C’était un moment trépidant et intense qui venait d’unir Samy et Moni qui, l’un comme l’autre, fut envahi par un étrange sentiment. Mony qui ne put s'en retenir, se pencha tendrement et porta un doux baiser sur son front Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 Mony venait de se distinguer, brillamment, par cette attention particulière et de ses gestes tendres et affectueux, comme étant un être à part entière empli de sincérité. Elle venait de lui insuffler une seconde vie et un second espoir. Il était quasi certain qu’il bravait ses peines et que cet espoir qui vibrait déjà dans son cœur l’emportait, à coup certain, sur cette affreuse maladie dont il ne percevait qu'à peine, la douleur. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 En voyant celle ci s’estompait petit à petit, Il s’était dit que si elle jouissait d’un quelconque charisme, ce don divin était en mesure de faire les miracles les plus inespérés. Il était convaincu que Mony était un ensemble, un tout qui faisait d’elle, l’esprit du bien, l’incarnation des anges et le symbole de l’amour et de la sincérité . Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted September 27, 2008 Partager Posted September 27, 2008 En lui tenant toujours la main, il ne sentait, à la fin, aucune souffrance. La douleur qui l’avait cisaillée depuis trois jours avait fait place à un état de bien être et une sensation d'une joie. Il lui semblait qu’il vivait hors du temps, dans un monde parallèle tellement qu'il se sentait bien, si léger et si heureux. Il dormit ce soir là sans sa douleur, tel un chérubin. Sous sa joue, se trouvait une main d’une fée, c'était tout simplement la main gracieuse de Mony. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted October 17, 2008 Partager Posted October 17, 2008 Au matin du quatrième jour, il reçut le médecin chef. C’était un jeune homme élégant et beau dans sa blouse blanche qui dégageait, à première vue, un semblant de quiétude et sérénité. A sa vue, Mony s’était levée de son siège et demeura ainsi debout, sans broncher, pendant que ce dernier tentait d’expliquer le mal qui rongeait Samy. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted October 17, 2008 Partager Posted October 17, 2008 Tout en sourire, il avait brossé, brièvement, un tableau moins alarmant et l’avait rassuré qu’il puisse s’en sortir s’il poursuivrait scrupuleusement le lent traitement ambulatoire qu’il allait le prescrire. C’était la première ligne d’une chimiothérapie, expliqua-t-il, lourde et astreignante qu’il devait s’y soumettre en ingérant quotidiennement une série de comprimés et, supporter, en conséquence, quelques effets secondaires passagers. Citer Link to post Share on other sites
Guest Didine RAYAN Posted October 17, 2008 Partager Posted October 17, 2008 Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN Tout en parlant, le médecin griffonnait sur son ordonnance qu’il remit à Mony et, après avoir serrer la main de Samy, il lui souhaita un prompt rétablissement puis, quitta gracieusement la salle en prenant soin de refermer la porte après avoir toiser Mony d’un regard racoleur. Citer Link to post Share on other sites
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