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Un Roman D'amour


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Guest Didine RAYAN

Tout ce travail, elle le faisait dés son jeune age d’une manière aussi soigneuse et appliquée. Bref, c’était toujours un maquillage des plus simples mais qui rehaussait sa beauté divine. Elle n’en abusait pas et ne voulait surtout pas ressembler un bidon de peinture.

 

Il faut dire que dame nature avait gâté Faty d’une de la belle chevelure lisse, d’une couleur assez rare proche du noir corbeau. Elle se coiffa d’une seule main et opta pour une mousse non grasse, légère qui fixait les cheveux sans les alourdir.

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Guest Didine RAYAN

Avec cette belle robe, Faty était un ensemble de couleurs et qui la rendait plus sulfureuse et très sublime.

 

Mimi était sidérée de voir sa sœur ainsi transformée lorsque celle-ci pausa devant elle, les mains sur les hanches.

 

--« Tu es sensationnelle Faty, sublime et merveilleuse Oh…, disait elle interloquée.

Faty, changea de pause et pivota d’un demi tour. La robe lui allait comme un gant, elle lui moulait effectivement ses belles formes et les chaussures à talons aiguilles, les mettaient encore en valeur.

 

--« Tu es une belle dame Faty, une ravissante belle dame….

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Guest Didine RAYAN

Faty regarda la pendule, prit son sac à main et, en s’apprêtant à refermer la porte, elle entendit Mimi lui souhaiter bonne chance. Elle esquissa un sourire du bout des lèvres et dégringola les marches en sautillant. Elle avait hâte de rencontrer Samy.

 

Elle arborait le long du trottoir son sac main en bandoulière à la manière d’un mannequin et se dirigeait droit vers le lieu où elle l’avait vu, là, tout prés du lampadaire. Elle senti que les passants la toisaient discrètement du regard. Faty était sûre qu'ellle faisait l’objet de tant de désirs et des et tant de convoitises.

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Guest Didine RAYAN

Soudain, Faty s’immobilisa et fixa du regard un individu qui se trouvait à bord d’une berline noire à peu prés à l’endroit où il était Samy dernièrement.

 

Ce qui attira son attention, ce n’était ni la voiture, ni l’individu et encore moins la fille qui se tenait à hauteur de la portière, mais la rose rouge que tenait ce dernier à la main gauche.

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Guest Didine RAYAN

Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

Elle senti brusquement une douleur lancinante lui traversait le haut de l’estomac. Un froid glacial la saisit et failli s’évanouir. Elle porta le dos de sa main sur le front et resta raide pendant quelques instants. Ce n’est que lorsque la fille se retira en balançant sa main en signe d’au revoir que Faty pu reconnaître Samy.

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Guest Didine RAYAN

Fallait-il y aller ou rebrousser chemin?

 

le désir de voir Samy était plus fort que jamais. Elle traversa la chaussée, le cœur toujours palpitant, et alla droit à sa rencontre.

 

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Guest Didine RAYAN

La première réaction de Samy, en voyant Faty traversait le rue, était de sortir de sa voiture et de faire quelques pas en sa direction en lui tendant sa main en signe de bienvenue. Il constata que la main gracieuse de Faty était moite et fiévreuse. Celle-ci le fixa droit dans les yeux avec un léger sourire au coin des lèvres sans mot dire.

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Guest Didine RAYAN

Samy, déstabilisé, balbutia quelques mots presque inaudibles et incompréhensibles tout en évitant ce regard du tonnerre. Il n’avait pas réalisé que Faty était d’une beauté à lui couper le souffle et l’image qu’il avait fait d’elle était tout autre que celle fixée dans son imaginaire.

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Guest Didine RAYAN

Il s’effaça en arrière et lui ouvrit la portière. Il dut remarquer que Faty avait des cheveux qui lui tombaient merveilleusement sur les épaules semblables au crin du cheval et d’un noir singulier qu’il n’avait jamais vus auparavant.

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Guest Didine RAYAN

Il contourna le devant de sa voiture, s’y engouffra que difficilement et mit le moteur en marche.

 

Il remarqua que ses mains étaient devenues subitement moites et tremblantes et sentit, ensuite, les battements de son cœur qui faisaient bouger frénétiquement les jugulaires. Son corps était envahi par une bouffée de chaleur et quelques gouttes de sueur qui commençait à dégouliner le long de son front trahissant, manifestement,son malaise.

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Guest Didine RAYAN

Il venait de réaliser que son esprit imaginatif lui avait joué un sacré tour…

 

Faty, quant à elle, s’était rendue compte que sa beauté venait de faire son effet. Elle s’était rassurée que ce fût elle qui devait conduire le bal des discussions.

 

Elle se saisit délicatement de la rose rouge posée sur le tableau de bord, la porta délicatement à hauteur de son visage et esquissa un sourire :

 

--« C’était vraiment pour moi cette rose…? »

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Guest Didine RAYAN

--« Oui, c’est pour toi Ferriel. »

-- Elle est magnifique. Puis-je savoir où tu m’emmènes s’enquit Faty.

Samy resta pensif et lui dit à la fin:

-- A mon salon de thé préféré. C’est un endroit idyllique. Il est situé à quelques encablures du centre ville et à un jet de pierre du musée national. Tu dois le connaître non ?

-- Ah oui, je vois, c’est celui qui se trouve sur le front de mer, dit Faty en pointant la rose en direction de la mer.

-- Oui, c’est ça. C’est un des endroits où je me sens à l’aise et puis on y prépare du thé sur la braise et on le sert toujours dans des ustensiles traditionnels rappliqua Samy.

Samy lança une belle musique douce pendant que la voiture longeait, à petite allure, la route sinueuse qui bordait la mer.

En voyant la fameuse falaise, Samy avait eu un rictus qui n’avait pas échappé au regard de Faty. Il se souvint de ce jour fatidique qui avait changé le cour de sa vie.

Et Faty qui s’inquieta.

-- Tout va bien Samy ?

-- Eh… j’ai eu un petit malaise, t’en fais pas c’est déjà passé répondit Samy qui ne cessait pas de fixer des yeux la fameuse falaise qui reluisait sous l’effet du soleil couchant

 

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Guest Didine RAYAN

--Samy, tu peux me faire plaisir ? Lui lança doucement Faty,

-- Mais tes désirs sont des ordres Faty, lui répondit calmement Samy.

--Je voudrai alors prendre un peu d’air avant d’aller au salon de thé. Pourras-tu m’emmener sur le pic de cette falaise, c’est aussi un endroit idyllique n’est-ce pas ?

Samy qui ne s’attendait pas à cette proposition, freina sec puis se rangea que péniblement sur l’accotement. Il resta ainsi immobile, figé, les deux mains crispées sur le volant. En ce laps du temps, il venait de revoir les images terribles et insoutenables de sa mère, celles de Rita, de sa vie carcérale…, bref, le film d’horreur qu’il avait réellement vécu et, sans le vouloir, il s’éclat en sanglots.

 

Faty n’avait rien compris, mais, elle venait d’avoir le cœur fendu.

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Guest Didine RAYAN

Elle n’avait jamais vu un être adulte normalement constitué sangloter tel un enfant de six ans. Elle s’approcha tout prés de Samy, si prés qu’elle sentit son corps frémissant se tordre de douleur.

 

Elle avait beau tenté de le consoler, mais il ne pu s’en retenir et se laissa entraîner dans ses bras. sentant ses chaudes larmes qui dégoulinaient sur ses mains, Faty pleura, elle aussi, sans le vouloir. Elle était persuadée qu’elle connaissait Samy depuis un un an, depuis une éternité.

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Guest Didine RAYAN

Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

 

Ils restèrent ainsi serrés sans rien dire et c’était digne d’une de ces « cuddles parties » où des personnes qui ne se connaissent pas se blottissent l’une contre l’autre pour un plaisir autre que celui des bas instincts.

 

Faty, dans le silence de la nuit, pleurait en regardant la falaise surgir tel un fantôme des abysses de la mer. Elle était persuadée que ce rocher était damné et dissimulait une des histoires la plus dramatique, la plus étrange et la plus fantastique qu'elle tenait, coute que coute, à connaître.

 

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Guest Didine RAYAN

Samy fut réveillé par le bruit assourdissant du moteur d’un palangrier qui s’apprêtait à quitter difficilement la rade. Il s’aperçut que Faty, qui avait rabattu son siège, dormait comme un enfant. Ses longs cheveux noirs tombaient superbement du part et d’autre du repose-tête. Elle était sublime, belle très belle, elle ressemblait à un ange. Il la regarda intensément, porta sa main à hauteur de son visage pour la toucher puis se résigna au dernier moment pour ne pas perturber son sommeil

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Guest Didine RAYAN

Il ouvrit doucement la portière et sortit de la voiture, en prenant soin de ne pas faire du bruit. Il fit quelques pas et s’assit face à la mer. Quelle belle nuit ! C’était une de ces nuits d’été où la pleine la lune réfléchissait sa belle lumière tamisée et propageait une douce vague de fraîcheur qui lui emplissait le cœur.

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Guest Didine RAYAN

Il n’y avait que le bruit de cette embarcation qui se faisait de moins en moins entendre et, à l’horizon, il pouvait contempler la procession de plusieurs bateaux de pêches qu’il connaîssait à leur simple lumière : deux chalutiers à perche, trois sardiniers et un thonier qui se dirigeaient, à plusieurs nœuds vers les hautes profondeurs, là où les fruits de mer se trouvaient à foison

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Guest Didine RAYAN

Sur la terre ferme, il y avait toujours cette maudite falaise abrupte et imposante qui semblait le narguer. Il poussa un long soupir et, au moment où il s’apprêtait à se lever, qu'il entendit les bruits de pas qui s’approchaient.

 

Faty, toute étourdie, se traîna et prit place à coté de lui. Elle posa délicatement sa tête sur son épaule lui dit gentiment :

 

---« Racontes moi ton histoire je t’en prie…

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Guest Didine RAYAN

--"Qu'est ce que tu voudrai savoir, je..........

--" Dis moi tout ce que tu as envie de dire, répondit Faty d'une voix mielleuse qui plut beaucoup à Samy.

 

Samy s'accouda, tira une brindille, la brisa en deux et lui dit:

 

--" Tu vois cette falaise, elle..............

 

Faty l'arrêta sèchement en lui mettant sa douce main sur la bouche.

 

--" Je t'en pris, laisses cette histoire pour plus tard. Dis moi comment t'avais-je plu au forum? C'est dingue cette histoire du forum, n'est-ce pas?

 

--" Oui, je n'ai jamais imaginé que nous pourrions un jour arriver là, là où nous sommes cette nuit. C'est invraisemblable, mais tu sais, dans la vie, rien n'est impossible.

 

--" Tu n'a répondu que partiellement à ma question, insista Faty.

 

--" Comment tu m'avais plus? Interrogea Samy en feignant éviter son regard. Je ne sais pas. C'était peut être l'intuition qui m'avait guidée spécialement vers toi et pas vers une autre. Peut-être parce que je trouvais tes interventions pertinentes ou alors, c'était un destin tout tracé. Je ne sais rien.

 

-- Et moi, comment t'avais-je plu Ferriel, enchaîna Samy.

 

--" Je ne m'appelle pas Ferriel, je m'appelle Faty. Ferriel était mon pseudo, rectifia t-elle.

 

--" Tiens, tu ne l'avais jamais dit, s'étonna Samy.

 

--" J'ai préféré te l'annoncer à vive voix lança Faty. Tu pourras toujours m'appeler Ferriel.

 

-- C’est à toi de décider poursuit-il, je voudrai t’appeler par ton vrai non, un pseudonyme résonne souvent mal, tu le sais bien Faty !

 

Faty s’approcha un peu plus et l'embrassa tendrement à la joue…..

 

 

 

 

 

 

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Guest Didine RAYAN

Ce contact charnel avait éveillé chez Samy quelque chose qu’il croyait égarée à jamais, depuis qu’il avait perdu les êtres les plus chers, lesquels avaient représenté pour lui la seule source d’amour et d’affection. Il porta instinctivement sa main sur la joue et regarda intensément Faty qui le fixait de ses yeux vifs et d'un sourire malicieux du coin des lèvres, et, doucement, très doucement, s’approcha de nouveau et colla sa bouche à la sienne. Il a fallu un moment pour qu’il réagisse. Il l’a serra dans ses bras et lui chuchota dans l’oreille :

 

-- Je t’aime Faty, je 'aime

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Guest Didine RAYAN

Faty remarqua que son corps raide s’était tout à coup ramolli. Elle s’affala fiévreusement en entourant tendrement de ses bras le corps de Samy et l’entraîna sur le sien. Elle senti toute la virilité masculine qui se faisait dégager de cette étreinte voluptueuse. Faty venait, elle aussi, de recouvrir le plaisir des sens qu’elle avait prétendu oublier.

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Guest Didine RAYAN

Samy qui se voulait circonspect et prudent, avait perdu de sa pondération et de sa sobriété et, dans son fol élan de délire, porta ses baisers un peu plus bas, sur les seins fermes et auréolés. Faty s’offrit volontiers corps et âme et se laissa aller éperdument dans ce duel charnel de corps contre corps. Elle espérait que ces ébats amoureux allaient demeurer toute la nuit, elle qui ne cessait pourtant de geindre…. de bonheur.

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Guest Didine RAYAN

Samy et Faty planèrent hors du monde sensible qui les entourait et ne dussent s’y soustraire qu’aux derniers gémissements.

 

Samy tout haletant se retourna sur le dos et regarda le ciel étoilé. Il tira son paquet de cigarettes, alluma une que difficilement.

 

Au bout d’un moment, il s’adressa doucement à Faty qui demeurait toujours silencieuse.

 

--« A quoi tu penses Faty ?

 

--« Je ne pense à rien, je regarde, répondit-elle.

 

--« Et tu regardes quoi ? S’enquit Samy étonné.

 

--« Le septième ciel bon dieu, le septième ciel !

 

---‘Ils s’éclatèrent de rire et se blottirent l’un contre l’autre.

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Guest Didine RAYAN

Un roman d'amour imaginé et écrit par Didine RAYAN

 

--« Faty n’en revenait pas. Elle était là étendue par terre dans la nuit, en pleine nature et entre les bras d’un individu qu'elle venait de connaître que par le biais d’Internet.

 

Que c’est fou, se disait-elle. Que c’est invraisemblable cette passion qui s’enchaîne d’une folie en folie.

 

Elle ferma les yeux et se serra encore plus contre Samy qui ne cessait de lui caresser les cheveux d’une main et de l’autre, lui tapotait tout doucement le dos.

 

Quelque peu excédée, Faty lui lança dans l’oreille :

 

--« Qui est là?

--« C’est moi, répondit Samy ironiquement.

--« Connais pas !

--« C’est moi, Samy !

-- Ah oui ! Le boulanger ?

--« Non ! Le menuisier !

-- Le menuisier…. ?

--« Oui, le menuisier ! Tu vas m’ouvrir oui ou non ?dit Samy en portant un nouveau coup dans le dos Faty.

--« Hé, doucement, tu vas faire sauter la porte !

--« Je vais le faire si tu insistes à me refuser l’accès. J’ai froid, non de Dieu !

--« Et alors… ?

--« Tu ne vas me laisser planter là toute la nuit non ?

--« Tu me prends pour une dingue ?

--« Non, loin de là. Ecoutes, je te préviens… je vais forcer la porte !

--« Cà t’est déjà arrivé d’entrer chez les gens par effraction ?

--« Non !...Ah si, si…

--« Et puis-je savoir les victimes de tes intrusions.

--« Une seule, y a pas trente six mille, voyons. Ecoutes, on va réveiller du monde !

--« Tu t’es pris comment pour entrer ?

--« En lui fracturant le cœur, ça va ?

 

Faty s’éclata de rire suivi de Samy. Des éclats de rire qui faisaient du bruit à un kilomètre la ronde. De loin, le phare clignotant du port semblait se donnait un malin plaisir d'entendre cette histoire que se livraent deux dingues extravagants,en pleine nuit, sans retenue aucune et dans l'indiscrétion la plus totale

 

 

 

 

 

 

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