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L'expansion du sionisme en France: de 1980 à nos jours. (1/3)


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Guest Mahboub

Pour réhabiliter le sionisme, la stratégie sioniste va se construire autour six axes dont les premiers sont : développer le sentiment de culpabilité, l’endoctrinement autour de l’antisémitisme, interdire toute critique du sionisme et présenter les Juifs comme « l’avant-garde de la République ».

Présenter l’antisionisme comme une nouvelle forme d’antisémitisme est l’étape suivante. Cependant, la nouvelle génération française devient de plus en plus sensible aux exactions de l’entité sioniste (qu’elle distingue des Juifs de France considérés comme des Français, comme les autres) contre la population palestinienne et à sa politique d’Apartheid dans les territoires occupés. Des mouvements de protestation antisionistes et de solidarité au peuple palestinien sont apparus sous des formes variées en provenance de l’extrême gauche française, des pro-Palestiniens soutenant leur cause nationale, des musulmans pour qui Jérusalem (al-Quds) est la troisième ville sainte de l’Islam après Médine et La Mecque, et des immigrés arabes vivant en Europe.

 

 

 

La stratégie des mouvements sionistes consiste alors à utiliser ces lois françaises antidiscriminatoires de 1881 interdisant « l’incitation à la discrimination, la haine ou à la violence contre une personne ou un groupe de personnes sur labase de l’origine, de l’appartenanceethnique et de la nationalité ou lefait de savoir si oui ou non on appartientà une race ou une religion », pour faire assimiler (sur le plan juridique) les actes « antisionistes » à une nouvelle forme d’antisémitisme et donc, à les faire pénaliser par la loi au même titre que l’antisémitisme… Le principal acteur de cette stratégie sera le CRIF(Conseil Représentatif des Institutions juives deFrance), de plus en plus aligné sur les positions extrêmesde l’entité sioniste et de moins en moinscritique vis-à-vis de sa politique, aidé par l’ELNET-France (lobby israélo-européen inspiré par l'AIPAC (lobby israélo-américain)) pour amener la classe dirigeantefrançaise à prendre de telles mesures.

 

 

Cette assimilation est d’autant plus facilitée que le mouvement sioniste fait tout pour être le seul représentant des Juifs du monde entier –d’où sa virulence, d’ailleurs, à l’encontre de tout Juif qui conteste sa politique, pour des raisons religieuses ou politiques, ou s’en démarque– et pour obtenir, à l’heure actuelle, une reconnaissance internationale de la judéité de l’Etat sioniste établi sur la terre usurpée de Palestine. Certes, des intellectuels (dont des Juifs) ont protesté contre cet amalgame effectué entre antisémitisme et antisionisme, considéré comme une « grave erreur de compréhension » ou comme une « tentative de corruption de langage dans l’intérêt de l’Etat d’Israël », en vue de « se protéger contre toute critique de sa brutalité régulière et constante contre les Palestiniens ».

 

Le 16/12/1991, à l’initiative des Etats-Unis et de l’entité sioniste, il y eut l’annulation de la conclusion de la résolution de l’ONU du 10/11/1975 qui considérait le sionisme comme une forme de racisme et de discrimination raciale, Israël en ayant fait une condition préliminaire à sa participation à la « conférence dite de paix de Madrid » ! Le 10/12/2010, la circulaire de Michèle Alliot-Marie pénalise toute campagne de boycott des produits israéliens (elle n’a pas été annulée Christiane Taubira, qui lui succède). […] Cette circulaire d’Alliot-Taubira ordonne à tous les procureurs de la République « d’engager des procédures pénales contre toute personne qui appelle les consommateurs à ne pas acheter des produits israéliens », considérant cet appel comme « une provocation publique à la discrimination envers une nation, punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende » et même comme « une incitation à la discrimination raciale, nationale et religieuse ! »

 

C’est dans ce cadre que doit être située l’affaire de l’interdiction des spectacles de Dieudonné (2013-2014) alors qu’au nom de la « démocratie » et de la « liberté d’expression », il est permis d’insulter le Prophète Mohammed(s) et la religion de l’Islam ! Or, devoir de mémoire s’il y a, il s’applique aussi au peuple palestinien et à son juste droit de vivre sur sa terre ! On ne répare pas une injustice en en commettant une autre !

 

 

L’objectif de toutes ces mesures est clair : pénaliser toute critique ou toute dénonciation de la politique sioniste à l’encontre du peuple palestinien (et des pays arabes limitrophes) jusqu’à ce que la cause palestinienne soit oubliée, jetée aux oubliettes ou que le mot Palestine ne soit plus présent ou qu’associé à l’histoire juive : « Supprimerle mot, la chose disparaitra », a dit George Orwell.« L’oubli et l’altération sont deux dangers qui menacent tout grand évènement historique. L’évacuation forcée des Palestiniens de leur patrie par les occupants sionistes étant l’un des deux grands évènements historiques contemporains », a déclaré l’Imam iranien Seyyed Ali al-Khamenei.

 

 

Le dernier axe de cette stratégie sioniste est son offensive auprès des futurs leaders politiques financiers, médiatiques et culturels pour les impliquer dans la défense des intérêts sionistes. Pour cette tâche, le CRIF se fait épauler par le lobby sioniste américain en France, la branche française de l’ELNET, en utilisant des réseaux de relations tissés entre Paris, Londres, les Etats-Unis et Tel-Aviv depuis plus d’un demi-siècle pour faire tomber les hommes politiques dans leurs filets !Plus d’un milliard et demi de dollars sont dépensés annuellement par des donateurs sionistes pour les candidats en France. Leur offensive passera par l’organisation des fameux « dîners » du CRIF, nationaux et régionaux, à l’instar de l’AIPAC aux Etats-Unis, qui séduisent curieusement l’élite politique, économique, culturelle et médiatique française, y allant, « tout sourire pour recevoir qui des félicitations, qui des admonestations, mais des injonctions et des instructions pour tous ».

 

 

Il y a aussi les « voyages accompagnés » en Palestine occupée pour donner une image positive de l’Etat sioniste et faire nouer des contacts avec des personnalités du monde entier, des « potentiels décideurs influents dans l’avenir ». C’est lors de l’une de ces « visites accompagnées » par le directeur exécutif d’ELNET-France, Arié Bensemhoun, dentiste toulousain et président de la communauté juive de Toulouse, que le président de la République française, François Hollande, alors en visite officielle, déclara qu’il était « prêt à entamer un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants… »

 

 

Lors du « Congrès des amis d’Israël », le premier ayant eu lieu le 03 avril 2012 à l’initiative principalement de l’ELNET et du CRIF (en pleine période électorale), les personnalités politiques françaises de tous bords défilèrent pour apposer leurs signatures au bas d’un « pacte » ou d’une « charte des amis d’Israël », un document ultra-sioniste…

 

 

Il y a aussi les rencontres (plus ou moins secrètes) avec de hautes personnalitésinfluentes sionistes américaines ou autres, comme avec leprésident de l’AJC (l’American JewishCommittee) David Harris, un faucondu lobby sioniste américain, le 20 février2014.On est bien loin des velléités d’indépendance du Générale de Gaulle !

 

Peut-on parler d’un lobbyisraélo-sioniste en France ? C’est ce qu’affirmait déjà le Général de Gaulle en son temps : « Il existe en France un puissantlobby pro-israélien exerçant notammentson influence dans lesmilieux d’information. » On se rappelle l’embargo qu’il décréta sur les armes à destination de l’entité sioniste au lendemain de la guerre des six jours de 1967, après sa découverte de ses ambitions expansionnistes au détriment des intérêts français, et sa décision d’arrêter de soutenir la construction de la centrale nucléaire de Dimona en Palestine occupée. Il dénonçait alors « l’impertinence des Israéliens qui se croienttout permis. » La France jouissait alors d’un grand prestige politique dans le monde.Depuis, les choses ont bien changé…

 

 

 

[…] A l’heure actuelle, les positions du gouvernement français sont plus proches des intérêts de l’entité sioniste que de ceux du peuple français, que ce soit sur les questions internes ou internationales (comme sur la Libye, la Syrie, l’Iran ou même sur l’Ukraine). « Aujourd’hui, les hommes de ce même Etat [la France, ndlr] ont non seulement cédé aux Etats-Unis mais ils se sont également mis à genoux et se sont humiliés devant les sionistes.. »Amer constat ! Il est dit que le lobby sioniste, à la différence des autres en France, inspire la peur par ses campagnes de dénigrement et d’intimidations (pouvant aller jusqu’aux actes) et par ses pressions sur les plans financier et oligarchique, « faisant et défaisant les rois ». Est-ce à dire qu’il faille se taire, se plier ou se laisser séduire ? La réponse des combattants sur le terrain est claire « Si vous secourezDieu, Il vous secourra et raffermira vos pas » (Coran 47/7).

 

Comment en est-on arrivé à cette équation « antisionisme = antisémitisme », quarante ans après la condamnation du sionisme par l’ONU pour être une forme de racisme ? Comment la classe dirigeante française est-elle devenue sensible à de telles sollicitations ? Est-ce le résultat d’un travail assidu et planifié d’organisations sionistes ou le signe d’un manque de vigilance, de lucidité, de fermeté de la part des défenseurs des valeurs démocratiques, antiracistes, antidiscriminatoires ? En faisant un retour dans le passé, peut-être trouverons-nous les indices qui nous aideront à comprendre cette évolution.

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Guest Mahboub

L'expansion du sionisme en France: de 1980 à nos jours. (2/3)

 

Tandis que l’Assemblée générale de l’ONU définissait, en 1975, le sionisme comme une forme de racisme, l’entité sioniste va, suite à cette définition, tout faire pour inverser cette équation et réhabiliter le sionisme, en considérant l’antisionisme comme une nouvelle forme d’antisémitisme. En France, l’entité sioniste brandit la menace de l’antisémitisme (quitte à la provoquer) pour arriver à ses fins. Le Premier ministre français de l’époque, Raymond Barre, n’a pas empêché la capitulation des forces antisionistes devant les pressions sionistes, manquant un rendez-vous historique avec la justice, la vérité et la raison.

 

 

La stratégie sioniste comprend six étapes.

 

Elle s’attache, tout d’abord, à développer la mauvaise conscience et le sentiment de culpabilité des Européens (des Français, en l’occurrence) envers les Juifs à cause des crimes qu’ils ont subis par les forces nazies en Europe centrale lors de la première moitié du XXe siècle, perpétuant par la même occasion le statut de « victime innocente » des Juifs.

 

 

Le sionisme va ensuite mener un travail consciencieux d’endoctrinement sur la question de l’antisémitisme, jusqu’à exacerber la sensibilité du peuple français contre l’antisémitisme au point de ramener tout acte effectué contre des Juifs ou ce qui a rapport avec eux, à de l’antisémitisme. Des films et des livres envahissent les médias et les librairies, accaparant la mauvaise conscience et la mémoire occidentale qui devient amnésique face aux autres crimes commis (dont ceux commis par l’entité sioniste). Les programmes scolaires regorgent de références à la « Shoa », « à l’histoire et au danger de l’antisémitisme » —réduit aux seuls Juifs et à leur vision— et au sionisme, présenté comme un « mouvement d’émancipation dans les grandes épopées de l’histoire humaine ! », au point d’arriver à cette situation paradoxale dans la société française : Toute atteinte (même simulée) contre un Juif est passible de comparution immédiate devant la justice et de prison ferme alors que souvent, les agressions contre les Arabes ou les musulmans sont minimisées, voire ignorées et que les agressions en bande organisée commises par la Ligue de Défense Juive (LDJ) sont suivies d’un non-lieu…

 

 

 

Par ailleurs, le sionisme empêche toute recherche sur la présentation des faits de l’holocauste,en détournant de façonpernicieuse les lois antidiscriminatoiresdécrétées en 1881(celles-là mêmes qui avaient favorisél’assimilation et l’intégration des juifs dans le moule français), par l’ajout d’articles ou de jurisprudencesfaisant autorité.Le 13 juillet 1990, la loi française dite Gayssot, ajoute à la loi de 1881 sur la liberté de la presse, l’article 24bis suivant : « Seront punis des peines prévues par lesixième alinéa de l’article 24 ceux quiauront contesté, par un des moyens àl’article 23, l’existence d’un ou plusieurscrimes contre l’humanité telsqu’ils sont définis par l’article 6 dustatut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par unepersonne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

 

 

Ainsi, le simple fait de remettre en question des faits ou de vouloir faire des recherches sur ces points est considéré comme un délit. C’est un fait sans précédent dont le danger en son principe n’échappa pas aux savants historiens : « Ilest dangereux d’empêcher la libertéde recherche. »

 

 

 

Le philosophe Roger Garaudy, pour avoir contesté le nombre des victimes de la « Shoa » multiplié par six sans raison apparente et pour avoir effectué des recherches à cette fin, fut mis au ban de la société, accusé d’antisémitisme…, au point que la mosquée de Paris refusa d’enterrer son corps ! Une sorte de chantage à l’antisémitisme est mise en place, la crainte d’en être accusé agissant comme un rayon paralysant et favorisant le silence ou l’indulgence devant les exactions commises par l’entité sioniste…

 

 

La quatrième étape de la stratégie sioniste est de présenter les Juifs comme les « sentinelles de la République et des valeurs de la République », allant même jusqu’à dire que « les Juifs de France sont plus que jamais les Français à l’avant-garde de la République » (le Premier ministre Manuel Valls, le 19 mars 2014, place du Trocadéro à Paris, lors d’un rassemblement contre l’antisémitisme) et de faire que la lutte contre l’antisémitisme soit une « cause nationale » –Quelle place reste-t-il pour les non-Juifs de France, méprisés ?— S’en prendre à un juif, c’est s’en prendre à la liberté et à la démocratie (françaises) et donc toute la France doit se sentir concernée. Positions qui seront reprises par les responsables politiques français…

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Guest Mahboub

L'expansion du sionisme en France: de 1980 à nos jours. (3/3)

 

Le 10 novembre 1975, l’Assemblée Générale des Nations Unies adopta la résolution 3379 décrétant que le « sionisme est uneforme de racisme et de discrimination raciale ». Cette résolution (avec ses préliminaires) s’inscrit dans les efforts des instances internationales pour « résoudre » les conflits par la voie négociée, au lendemain de la guerre d’octobre 1973 et du choc pétrolier. Elle confirme la résistance du peuple palestinien, les exactions de l’entité sioniste à l’encontre du peuple palestinien dès le début de son occupation de la Palestine, ses visées expansionnistes et le changement de la situation internationale avec l’arrivée au sein de l’Assemblée Générale de l’ONU, d’Etats nouvellement indépendants, anti-impérialistes, anticolonialistes et antiségrégationnistes.

 

 

Depuis, la situation au Moyen-Orient évolua avec l’éclatement de la guerre civile au Liban mettant en danger son système multiconfessionnel, la victoire de la Révolution Islamique en Iran et la signature d’un traité de paix entre l’entité sioniste et l’Egypte. C’est alors qu’eut lieu un attentat dans la rue Copernic à Paris dont l’importance et la signification, échappèrent à la plupart des gens. Pourquoi cet attentat ? A qui était-il adressé ?

 

 

Le 03 octobre 1980, un homme à moto jeta un colis piégé dans la rue Copernic, non loin d’une synagogue où un office était donné, faisant 3 morts (non juifs) et une quarantaine de blessés : Mobilisation immédiate des médias criant à un acte antisémite pour faire descendre les gens dans la rue. L’ambassade sioniste et les organisations juives de France pointent du doigt les Palestiniens et le Liban, les principales organisations armées palestiniennes s’y trouvant.

 

 

Le Premier ministre d’alors, M. Raymond Barre, prudent en bon gaulliste, déclara (et le confirma plus tard malgré les virulentes attaques à son encontre) : « C’était des Français "innocents" qui circulaient dans la rue, qui se sont trouvés fauchés parce qu’on veut faire sauter une synagogue. Alors que ceux qui voulaient s’en prendre aux Juifs, auraient pu faire sauter la synagogue et les Juifs [Dans le sens de pourquoi parler d’un attentat antisémite alors que les victimes ne sont pas juives ? Ou, si la personne à la moto visait les Juifs, pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? La synagogue n’était pas loin, ndlr]. » Selon son avis, cette affaire était « une campagne […] faite par "le lobby juif" »,ajoutant plus tard « que le lobby juif —pas seulement en ce qui me concerne— est capable de monter des opérations qui sont indignes ». Ses déclarations lui valurentd’être taxé d’antisémite et selonses propres termes « d’être emmerdé par le lobby juif » tout le reste desa vie. Il était pourtant marié àune femme juive d’origine hongroise.

 

 

 

Certains placèrent cet attentat dans la perspective des élections qui devaient se dérouler dans le pays quelques mois plus tard et qui allaient faire venir la gauche au pouvoir. D’autres le lièrent à la fin de non-recevoir qu’avait obtenue la délégation de l’entité sioniste venue exprès pour demander aux institutions juives de France (CRIF), alors présidées par Alain de Rothschild, de constituer un lobby sioniste pro-israélien en France, à l’instar de l’AIPAC aux Etats Unis.

 

 

Or c’est la politique non-discriminatoire de la République française qui a assuré (et continue de le faire) à la communauté juive de France son assimilation et sa prospérité (La France abrite la plus grande communauté juive dans le monde après les Etats-Unis et la plus grande communauté musulmane en Europe. Il est, sans doute, nécessaire de rappeler que la France est le pays qui a accueilli le plus de réfugiés de confession juive fuyant les persécutions nazies et que, bien que sous occupation allemande, 90 % des Juifs (français ou non) furent sauvés.)

 

 

La constitution d’un lobby sioniste pourrait rompre cette harmonie et lui être préjudiciable. Est-ce justement cette assimilation qui dérange l’entité sioniste qui a besoin à la fois de Juifs pour coloniser de nouvelles terres en Palestine et d’une base forte en Europe, inconditionnelle à sa politique ? Cet attentat serait-il un message de l’entité sioniste adressé à la communauté juive de France pour la rappeler à l’ordre ? Il ne serait pas le premier ; l’histoire de la prise de contrôle des associations juives par le mouvement sioniste est remplie de tels exemples.

 

 

 

Un deuxième évènement allait placer la France en conflit direct avec les intérêts de l’entité sioniste : l’invasion « israélienne » du Liban, le 06 juin 1982, avec un nouvel attentat en France, dans un vieux quartier juif de Paris, pour mettre fin aux manifestations de protestation.

 

 

Les grandes puissances occidentales, réunies en G7 à Versailles du 04 au 06 juin 1982, avaient donné leur aval à l’armée « israélienne » pour qu’elle envahisse le Liban jusqu’au fleuve Litani (soit environ 40km à l’intérieur du territoire libanais), sous prétexte de faire cesser les attaques palestiniennes. Mais l’armée sioniste ne s’arrêta pas là. Le 12 juin, elle assiégea la ville de Beyrouth et à partir du 03 juillet, elle se mit à la bombarder, n’épargnant ni l’Agence de presse française (AFP) ni la résidence des ambassadeurs français (avec ses pins qui brûlèrent sous les bombes sionistes). Le 1er août, elle occupa l’aéroport de Beyrouth, empiétant effrontément sur la zone d’influence traditionnelle française. Le régime français se contenta de protester politiquement et diplomatiquement et d’envisager une grande manifestation nationale pour le 10 août 1982, à l’appel des partis gouvernementaux (socialiste et communiste) et d’autres, ainsi que des associations et des comités de soutien, pour protester contre les bombardements « israéliens » sur Beyrouth. D’autres pays européens, dirigés également à cette époque par des partis socialistes, manifestaient leurs inquiétudes devant les visées expansionnistes de l’entité sioniste sur le Liban, pays souverain internationalement reconnu.

 

 

C’est alors qu’eut lieu l’attentat de la rue des Rosiers le 09 août, qui fit six morts dont des Juifs et 22 blessés. A défaut de connaître ses commanditaires, on peut voir à qui il profita, car il fut immédiatement suivi par une forte mobilisation des médias et d’énormes pressions sur le Parti Socialiste pour qu’il se retire de la manifestation encore prévue pour le lendemain ; et il obtempéra. Le Parti Communiste et les autres organisateurs de la manifestation répliquèrent en ajoutant aux mots d’ordre prévus celui de la protestation contre le racisme et l’antisémitisme. Elles procédaient du même combat. Mais là encore, pressions, chantage, menaces ou flatteries eurent le dessus. Après le PS, le PC puis toutes les autres organisations se désistèrent. Et la capitulation ne s’arrêta pas là !

 

 

Le gouvernement français décréta l’interdiction de toute manifestation pour un temps indéterminé. Toute personne qui descendrait dans la rue pour protester contre les exactions sionistes au Liban serait passible d’une incarcération d’un an sans jugement !

 

 

 

Après cette capitulation, l’entité sioniste continua de bombarder Beyrouth ! Et la France sombra dans une profonde léthargie, de laquelle elle se réveille difficilement et souvent maladroitement, avec l’arrivée d’une nouvelle génération. Ce sommeil allait faciliter la tâche à l’entité sioniste pour continuer son offensive…

 

 

Certes, cette guerre au Liban provoqua, chez certains, une prise de conscience de la cause palestinienne et des exactions sionistes. De grands metteurs en scène comme Costa-Gavras (2) se mirent à faire des films, où était posée la question qui fâche (pour les sionistes) : « Pourquoiles Palestiniens doivent-ils payer pour des crimes commis par d’autresen Europe ? » Ceux qui s’aventurèrent sur cette voie furent mis au ban de la société. Comment est-ce possible ? Y aurait-il, en France, un « lobby sioniste,faiseur de rois » ?

 

PAS (Parti Anti-Sioniste).

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