Buffalo 10 Posted May 12, 2014 Partager Posted May 12, 2014 La crise politique ukrainienne entre dans une nouvelle phase. Après le « vendredi sanglant » d'Odessa et les événements dans la région de Donbass, le pays entre clairement dans la guerre civile, victimes, sang, haine et volonté de poursuivre la confrontation. Sans oublier l'opposition géopolitique entre l'Occident et la Russie, la plus grande observée depuis la chute de l'Union soviétique. Dans ce contexte, la balkanisation du pays est-elle inévitable ? Est-ce que la violence politique croissante signifie que l'Ukraine est condamnée en tant qu'Etat? Si la situation évoluait selon un scénario négatif, ces questions pourraient être rapidement d'actualité. Cependant dans l'évolution de tout conflit, rien n'est absolument prédéfini. La désescalade de celui qui déchire l'Ukraine ne semble pas être surréaliste mais pour parvenir au compromis il est primordial de comprendre les causes qui poussent aujourd'hui le pays vers un scénario « à la yougoslave ». L'Ukraine d'avant 2014 n'est plus Tout d'abord, les acteurs du conflit doivent comprendre que l'Ukraine que nous connaissions jusqu'en 2014 n'existe plus. Et que la question n'est pas de savoir qui se trouve derrière le Maïdan et l'Antimaïdan. Simplement, les contradictions engendrées par l'évolution postsoviétique de l'Ukraine sont remontées à la surface, après que le changement de gouvernement, couplé à la dissolution des organismes publics (avant tout du système policier), a détruit les équilibres fragiles et informels qui avaient tenu pendant des années à grand renfort de négociations et d'ententes en coulisses. Les principales forces du pays sont aujourd'hui représentées par des politiciens hors système, qui n'ont que faire des ententes entre les clans au pouvoir et leurs règles du jeu. L'Ukraine a donc besoin d'une nouvelle entente. L'élection présidentielle, en plein conflit autour de la réforme constitutionnelle – on ne sait toujours pas quels seront les pouvoirs du chef de l'Etat - ne pourra pas sortir le pays de sa crise de légitimité. Au contraire. Ensuite, les acteurs politiques majeurs en Ukraine ne pourront certainement trouver un compromis global par leurs propres moyens, dans les circonstances actuelles – ils en sont incapables depuis plusieurs mois. Ils visent des résultats maximalistes et rien ne porte à croire que quelque chose changera radicalement dans leur comportement à court terme. A prendre en compte également : l'ingérence internationale. Car aujourd'hui se reproduisent en Ukraine les exemples négatifs de la récente expérience yougoslave. Plus précisément, la crise ukrainienne n'est pas tant considérée comme un problème d'effondrement du gouvernement et d'absence de dialogue dans le pays, mais plutôt comme la possibilité d'affaiblir l'influence russe dans l'espace postsoviétique. Conformément aux dogmes de l'époque de la Guerre froide, les intérêts de la Russie dans les pays voisins sont perçus uniquement comme une manifestation de ses ambitions impériales. On est prêt à les prendre en compte de manière formelle mais personne n'a réellement l'intention de les respecter. Au final, on revient au schéma « bons » et de « mauvais ». Et on mise sur les seconds. Alors que la motivation des premiers, leurs perspectives et raisons d'agir ne sont pas vues comme une valeur significative. Pendant la guerre de Yougoslavie nous avons assisté à l'affrontement entre les Serbes d'un côté et les Croates, les Bosniaques musulmans et les Albanais kosovars de l'autre, où seul Belgrade était reconnu coupable - ainsi que ceux qui soutenaient la Serbie. Aujourd'hui, nul besoin de faire passer Slobodan Milosevic, Ratko Mladic ou Radovan Karadzic pour des saints martyrs. Ils ont également apporté leur contribution à l'escalade en ex-Yougoslavie. Et une contribution plutôt solide. Mais leur culpabilité dans ce conflit n'est pas pour autant exclusive. Lire la suite: Peut-on éviter le scénario des Balkans en Ukraine ? - Dernières infos - Politique - La Voix de la Russie Citer Link to post Share on other sites
Guest Mahboub Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 C'est simple, le peuple souverain de Donetsk s'est auto determiné, il est souverain Pourquoi Kiev veut continuer à le coloniser, la démocratie doit etre appliqué Sinon des mesures severes doivent etre prises contre l'Amérique et l'Ue, la raison, perturber la région Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 La crise politique ukrainienne entre dans une nouvelle phase. Après le « vendredi sanglant » d'Odessa et les événements dans la région de Donbass, le pays entre clairement dans la guerre civile, victimes, sang, haine et volonté de poursuivre la confrontation. Sans oublier l'opposition géopolitique entre l'Occident et la Russie, la plus grande observée depuis la chute de l'Union soviétique. Dans ce contexte, la balkanisation du pays est-elle inévitable ? Est-ce que la violence politique croissante signifie que l'Ukraine est condamnée en tant qu'Etat? Si la situation évoluait selon un scénario négatif, ces questions pourraient être rapidement d'actualité. Cependant dans l'évolution de tout conflit, rien n'est absolument prédéfini. La désescalade de celui qui déchire l'Ukraine ne semble pas être surréaliste mais pour parvenir au compromis il est primordial de comprendre les causes qui poussent aujourd'hui le pays vers un scénario « à la yougoslave ». L'Ukraine d'avant 2014 n'est plus Tout d'abord, les acteurs du conflit doivent comprendre que l'Ukraine que nous connaissions jusqu'en 2014 n'existe plus. Et que la question n'est pas de savoir qui se trouve derrière le Maïdan et l'Antimaïdan. Simplement, les contradictions engendrées par l'évolution postsoviétique de l'Ukraine sont remontées à la surface, après que le changement de gouvernement, couplé à la dissolution des organismes publics (avant tout du système policier), a détruit les équilibres fragiles et informels qui avaient tenu pendant des années à grand renfort de négociations et d'ententes en coulisses. Les principales forces du pays sont aujourd'hui représentées par des politiciens hors système, qui n'ont que faire des ententes entre les clans au pouvoir et leurs règles du jeu. L'Ukraine a donc besoin d'une nouvelle entente. L'élection présidentielle, en plein conflit autour de la réforme constitutionnelle – on ne sait toujours pas quels seront les pouvoirs du chef de l'Etat - ne pourra pas sortir le pays de sa crise de légitimité. Au contraire. Ensuite, les acteurs politiques majeurs en Ukraine ne pourront certainement trouver un compromis global par leurs propres moyens, dans les circonstances actuelles – ils en sont incapables depuis plusieurs mois. Ils visent des résultats maximalistes et rien ne porte à croire que quelque chose changera radicalement dans leur comportement à court terme. A prendre en compte également : l'ingérence internationale. Car aujourd'hui se reproduisent en Ukraine les exemples négatifs de la récente expérience yougoslave. Plus précisément, la crise ukrainienne n'est pas tant considérée comme un problème d'effondrement du gouvernement et d'absence de dialogue dans le pays, mais plutôt comme la possibilité d'affaiblir l'influence russe dans l'espace postsoviétique. Conformément aux dogmes de l'époque de la Guerre froide, les intérêts de la Russie dans les pays voisins sont perçus uniquement comme une manifestation de ses ambitions impériales. On est prêt à les prendre en compte de manière formelle mais personne n'a réellement l'intention de les respecter. Au final, on revient au schéma « bons » et de « mauvais ». Et on mise sur les seconds. Alors que la motivation des premiers, leurs perspectives et raisons d'agir ne sont pas vues comme une valeur significative. Pendant la guerre de Yougoslavie nous avons assisté à l'affrontement entre les Serbes d'un côté et les Croates, les Bosniaques musulmans et les Albanais kosovars de l'autre, où seul Belgrade était reconnu coupable - ainsi que ceux qui soutenaient la Serbie. Aujourd'hui, nul besoin de faire passer Slobodan Milosevic, Ratko Mladic ou Radovan Karadzic pour des saints martyrs. Ils ont également apporté leur contribution à l'escalade en ex-Yougoslavie. Et une contribution plutôt solide. Mais leur culpabilité dans ce conflit n'est pas pour autant exclusive. Lire la suite: Peut-on éviter le scénario des Balkans en Ukraine ? - Dernières infos - Politique - La Voix de la Russie Quand un pays ne respecte pas les "minorités" et les différences ça ne peut que finir ainsi. L’Europe et les usa ont une grande responsabilité dans cette affaire. Il ne faut pas oublier que c'est eux qui ont soutenue un groupe contre une autorité élue La Russie est dans sont rôle, car elle veut pas être encerclé par l'OTAN. Le respect des différences dans un état et le seul gage de cohésion sociale. Citer Link to post Share on other sites
Guest Mahboub Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 Quand un pays ne respecte pas les "minorités" et les différences ça ne peut que finir ainsi. L’Europe et les usa ont une grande responsabilité dans cette affaire. Il ne faut pas oublier que c'est eux qui ont soutenue un groupe contre une autorité élue La Russie est dans sont rôle, car elle veut pas être encerclé par l'OTAN. Le respect des différences dans un état et le seul gage de cohésion sociale. Salam, nous pays du tiers monde et en voie de développement on doit donner des sanctions aux états unis et union européenne au nom de la liberté d'expression, nous dénonçons l'otan et ces agissements ;) Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 Salam, nous pays du tiers monde et en voie de développement on doit donner des sanctions aux états unis et union européenne au nom de la liberté d'expression, nous dénonçons l'otan et ces agissements ;) C'est louable comme envie, mais il faut avoir les moyens de sa politique. u proverbe dit : qui veut la paix prépare la guerre. Tant que les pays du tiers monde dépendent des autres pour se nourrir, ils ont le droit de se taire. Citer Link to post Share on other sites
Guest Mahboub Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 C'est louable comme envie, mais il faut avoir les moyens de sa politique. u proverbe dit : qui veut la paix prépare la guerre. Tant que les pays du tiers monde dépendent des autres pour se nourrir, ils ont le droit de se taire. Tant que les pays du nord dépendent du pétrole du tiers monde, ils se taisent aussi Les pays du nord aspirent les richesses du sud, supposant demain il y'aura rupture, alors le nord chutera à fond, ces gens donnent de l'importance aux chiffres, à l'économie... le sud survivera comme il peut, normal, ils sont habitués à la pauvreté et à se débrouiller Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 Tant que les pays du nord dépendent du pétrole du tiers monde, ils se taisent aussi Les pays du nord aspirent les richesses du sud, supposant demain il y'aura rupture, alors le nord chutera à fond, ces gens donnent de l'importance aux chiffres, à l'économie... le sud survivera comme il peut, normal, ils sont habitués à la pauvreté et à se débrouiller C'est là que tu te trompe l'ami, les pays du sud sont plus dépendants de la vente du pétrole que l'occident. L'exemple de l’Algérie, elle importe des milliards pour NOURRIR le peuple. Que sera Dubaï sans les revenu pétrolier?... réfléchis bien....... Citer Link to post Share on other sites
Guest Mahboub Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 C'est là que tu te trompe l'ami, les pays du sud sont plus dépendants de la vente du pétrole que l'occident. L'exemple de l’Algérie, elle importe des milliards pour NOURRIR le peuple. Que sera Dubaï sans les revenu pétrolier?... réfléchis bien....... Ils n'auront pas le lux mais surviveront, l'algerie cultivera la terre dans ce cas, n'aura pas les meilleurs habils du monde, mais les plus jeunes s'habilleront pas les pantalons de leus ainés, y'aura pas de couches pour bébé, mais 7wala ki bekri, et lavera le kaka des nouveaux nés à la main, c'est tout, par contre l'occident lui assoifé du bas monde, chutera économiquement, lol, ils sont moins habitués à la misère Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 Ils n'auront pas le lux mais surviveront, l'algerie cultivera la terre dans ce cas, n'aura pas les meilleurs habils du monde, mais les plus jeunes s'habilleront pas les pantalons de leus ainés, y'aura pas de couches pour bébé, mais 7wala ki bekri, et lavera le kaka des nouveaux nés à la main, c'est tout, par contre l'occident lui assoifé du bas monde, chutera économiquement, lol, ils sont moins habitués à la misère C'est un point de vue. moi, je me vois mal me déplacer a dos d'âne ou a pied! Citer Link to post Share on other sites
Guest Mahboub Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 C'est un point de vue. moi, je me vois mal me déplacer a dos d'âne ou a pied! ha bessif, retour à l'originalité, au lieux d'aller bosser à 200 km les gens cultiveront la terre juste à coté et échangeront avec le plus proche, avec le voisin et le cousin, avant celui de l'autre ville et l'étranger d'un autre pays Citer Link to post Share on other sites
ddd 10 Posted May 13, 2014 Partager Posted May 13, 2014 "Peut-on-eviter-le-scenario-des-Balkans en Ukraine ?" la question est mal posée, seuls les ukrainiens peuvent éviter ce scénario et ils n'en prennent pas le chemin. une chose est certaine, c'est que la balkanisation de l'Ukaine ne gênera ni la Russie, ni l'Europe unie, ni les USA et aucune démocratie occidentale. depuis l'exemple du kosovo, toutes ces nations ont compris que le temps ou une "balkanisation" déclenchait une guerre est totalement révolu; Certes, il y aura des gesticulations, histoire de rassurer les peuples sur leur propre cynismes , mais la crise restera ukrainienne. idem pour la Syrie, comme pour les printemps arabes. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted May 14, 2014 Partager Posted May 14, 2014 Malheureusement non !! Les occidentaux ont joué avec le feu ,ils vont se brûler mais aussi brûler , encore plus cruellement, le peuple Ukrainien !!!!! La balkanisation semble inévitable surtout avec la démission du peuple Ukrainien et sa passivité devant la haute-trahison dont il a été victime de la part d'une partie de son élite .. A moins d'un renversement de situation (coup d'état) à Kiev l'Ukraine , telle qu'on la connaissait, est bel et bien finie ! Citer Link to post Share on other sites
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