Des placements hors réserves de change

[Samir16 10]

C’est la deuxième aide de l’Algérie au voisin tunisien l En 2011, elle lui avait octroyé un prêt de 100 millions de dollars.

Deux prêts et un placement de 100 millions de dollars à la Banque centrale de Tunisie, telles sont les dernières contributions en date de l’Algérie au redressement de la situation en Tunisie.

Si le montant des aides financières non remboursables n’a pas officiellement été dévoilé, la gestion de placements de la Banque d’Algérie au niveau de son homologue tunisienne reste très politique. Et pour cause, aucune indication ne filtre pour l’heure concernant les modalités techniques d’application desdits placements dans la mesure où le dossier est personnellement suivi, dit-on, par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci.

 

Une chose est certaine, selon nos interlocuteurs, ces placements n’ont rien à voir avec les investissements en réserves de change. Une indication de taille et qui sonne comme une mise au point aux polémistes voulant faire le parallèle entre un placement aux motivations politiques et l’approche en matière de gestion des risques de la Banque d’Algérie, lorsque cela concerne les réserves de change.

Il est d’ailleurs utile de rappeler que c’est la deuxième aide de l’Algérie au voisin tunisien. En 2011, elle lui avait octroyé un prêt de 100 millions de dollars, dont 50 millions placés à la Banque centrale tunisienne sans intérêts et 40 millions avec un taux bonifié de 1%.

 

Roumadi Melissa

 

El Watan