Zoubir8 174 Posted May 19, 2014 Partager Posted May 19, 2014 GHARDAÏA Graves heurts à Mélika après quelques jours d’accalmie Par : Arezki BOUHAMAM Liberté 19 5 2014 Les affrontements, qui ont enflammé en décembre dernier la grande cité de la vallée du M’zab, ont repris avant-hier, en dépit du déploiement des forces de l’ordre qui ont quadrillé la région pour mettre fin à la crise qui oppose les deux communautés. Les échauffourées qui ont éclaté, samedi, entre des groupes de jeunes et les forces de l'ordre, dans le quartier de Theniet El-Makhzen au centre de la ville de Ghardaïa, semblent installer des hostilités envers les forces de l’ordre. En effet, la rue principale de ce quartier populaire a été le théâtre de heurts entre les forces de l’ordre et plusieurs dizaines de jeunes qui ont érigé des barricades à l'aide de pneus enflammés et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Ces derniers ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser une foule excitée prête à causer des dégâts au ksar de Mélika où des jeunes ont grièvement blessé des passants. Il semblerait que faute d'avoir pu accéder au ksar de Mélika, bouclé par un impressionnant dispositif de sécurité, les jeunes de ce quartier opposés à ceux du quartier de Theniet El-Makhzen s’en sont pris aux forces de l’ordre qui se sont interposées entre les deux groupes pour les disperser. Outre les mobiliers urbains ainsi que des biens privés saccagés, notamment les devantures des hôtels situés dans ce quartier, une quinzaine de policiers, dont deux officiers, ont été blessés, selon des sources médicales. Ces échauffourées entre les deux communautés interviennent après quelques jours d’accalmie grâce au déploiement d’un impressionnant dispositif sécuritaire. Ce conflit est aussi, pour beaucoup, le signe d'une défaillance de l'État. Alors qu’un impressionnant dispositif de policiers et de gendarmes est, en effet, déployé dans chaque quartier de Ghardaïa et des communes environnantes, le calme reste précaire et la confiance inexistante. La rue de la vallée de M’zab soupçonne quelque ingérence étrangère, notamment des pays du Golfe, pour imposer le courant wahhabite au cœur de cette région du Sud où le Front islamique du salut dissous (FIS) n'avait pas récolté une voix au début des années 1990. On désigne aussi les salafistes du fait que Ghardaïa est la ville natale de Mokhtar Belmokhtar, le chef djihadiste issu d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a organisé la prise d'otages sanglante sur le site gazier de Tiguentourine d'In Amenas dans le Sud-Est algérien en janvier 2013. Par ailleurs, pour une majorité de citoyens, la solution à la crise de Ghardaïa n’est pas d’ordre sécuritaire. Elle est entre les mains de l’ensemble des citoyens qui ne doivent ménager aucun effort pour mettre fin aux hostilités qui n’ont que trop duré. Il appartient aux citoyens de la vallée du M’zab de privilégier l’intérêt général sur tout autre considération, notamment l’intérêt personnel. Il appartient à présent aux parties au conflit de consentir des concessions pour que la perle du Sud retrouve son dynamisme d’antan. Citer Link to post Share on other sites
Guest Mahboub Posted May 19, 2014 Partager Posted May 19, 2014 Qui dit salafistes dit saoudiya, donc ce mal des printemps et cette déstabilisation de l'Algerie aussi vient de Saoudiya, la prochaine fois et dans les pelerinages, faut faire des manifestations contre les saouds et les salafistes de laba, on se contentera pas de défendre l'intérieur, mais on ira aux lieux saints et on les liberera nchallah, aprés faut mettre les traitres saouds dehors et prendre le butin Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted May 19, 2014 Partager Posted May 19, 2014 :mdr: parce que l'autre bédouin enturbanné est né dans la ville alors tous les jeunes sont des salafistes ? Quel article de merde signé zoubirovitvh comme d'habitude :crazy: Citer Link to post Share on other sites
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