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Immobilier : Dans quel quartier d’Alger investir ?


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Immobilier : Dans quel quartier d’Alger investir ?

 

le 16.05.14 | 10h00 8 réactions

 

 

L’Ouest, toujours aussi coté, l’Est de plus en plus recherché, sur les hauteurs les plus chers ou le Centre délaissé : El Watan Week-end vous donne les prix du mètre carré dans les quartiers de la capitale pour savoir où investir.

 

 

Si vous devez investir aujourd’hui, c’est à l’est de la capitale qu’il faut miser. Le tramway, l’ouverture de centres commerciaux et le transfert de plusieurs directions générales de grandes entreprises et concessionnaires automobiles font flamber les prix du mètre carré qui atteignent, selon les zones, 250 000 DA. L’Est rattrape donc la banlieue ouest qui reste la plus prisée malgré des prix très élevés : entre 100 000 et 280 000 DA le mètre carré. Au top du foncier le plus cher, on retrouve les mêmes quartiers depuis des années, ceux des hauteurs : Ben Aknoun, Hydra, El Biar, où le mètre carré tourne autour des 500 000 DA.

 

Enfin, le côté privilégié d’Alger, à savoir Alger-Ouest, garde toujours sa cote. Les prix flambent de plus en plus et le mètre carré est actuellement vendu entre 100 000 à 250 000 DA. Quant à Alger-Centre, le quartier autrefois le plus prestigieux ne semble tirer aucun avantage du métro et des ravalements de façade : les professionnels disent avoir de plus en plus de difficultés à trouver preneurs parmi les particuliers, fatigués par les difficultés de stationnement.

 

Le vieux bâti n’intéresse donc que les entreprises qui choisissent d’investir pour louer. Reste une réalité : Alger se classe parmi les capitales les plus chères. En 2011, le cabinet international Mercer Human Resource Consulting range Alger comme étant la cinquantième ville la plus chère au monde, juste après Dubaï et Abou Dhabi ! En Afrique, Alger occupe la 5e place. Quelles sont les raisons de cette tendance ?

 

Le séisme de mai 2003 à Boumerdès

 

Depuis cette catastrophe, les familles dont leurs habitations se sont effondrées ou fissurées ont décidé de quitter les lieux pour louer des appartements. D’autres familles, même si leurs maisons n’ont pas été touchées et que l’on peut encore y habiter, ont tout abandonné par angoisse aussi pour oublier un mauvais souvenir et sont parties à la recherche d’un autre endroit pas touché par le séisme.

 

Selon les agents immobiliers, la location a commencé à flamber depuis 10 ans pour tripler ces 5 dernières années. Or, si certaines familles touchées par le tremblement de terre ont accepté d’être relogées dans des chalets pendant 10 ans, certaines d’entre elles n’ont pas supporter la précarité de ces refuges mis à leur disposition provisoirement et ont décidé de louer ou d’acheter avec leurs propres moyens. «A cette époque, nous avions 10 demandes pour un seul appartement. Aujourd’hui, la situation commence à se stabiliser», témoigne Zahwa Mameri, directrice d’une agence immobilière à Bordj El Kiffan.

 

Les investisseurs étrangers

 

Nouvelle tendance : les sociétés étrangères qui cherchent à louer ou à acheter, plus à l’aise qu’un particulier grâce aux bénéfices et à la valeur du dinar, contribuent aussi à faire grimper les prix. L’Algérie a attiré, cette année, cinq fois plus d’investisseurs étrangers comparé à 2012. Pas moins de 31 projets ont été inscrits à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) en 2013. En 2012, le nombre de projets lancés en Algérie par des étrangers ne dépassait pas les 17. En 2013, les pays arabes viennent, selon le classement, en première position durant le premier semestre, avec un taux de représentation de 78,45%. L’Europe, pour sa part, est classée deuxième avec 11,12 % de la valeur des investissements, tandis que la troisième place revient aux pays asiatiques, avec un taux de 9,70 % durant la même période.

 

Les récentes augmentations des salaires

 

Depuis quelques années déjà, plusieurs fonctionnaires ont vu leurs salaires augmenter avec des rappels rétroactifs. Ce qui a amélioré le mode de vie de certaines familles et poussent d’autres à se marier et louer en attendant que les programmes de logements lancés par le gouvernement soient concrétisés, à savoir le relancement du programme AADL et le lancement du LPP. Selon d’autres sources, depuis 2005, date de modification du code de la famille, les femmes n’ont plus peur de divorcer et de s’installer seule en location. Or, dans tout marché immobilier, il existe un lien entre les prix à la location et ceux à l’achat : plus les locations sont chères, plus les prix à l’achat le sont aussi.

 

L’argent des repentis et des nouveaux riches

 

Depuis 2006, date d’entrée en vigueur des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, nombreux sont les repentis ayant bénéficier d’une aide financière qui ont choisi d’investir dans la pierre. «La meilleure astuce pour faire blanchir leur argent était d’acheter des lots de terrain ou des appartements afin de vivre de la location. Ils venaient à l’agence avec des sacs remplis d’argent en me demandant de leur désigner rapidement un appartement pour achat», indique un agent immobilier à Alger. En plus des repentis, d’autres «hommes d’affaires» ou «nouveau riches» qui opèrent souvent dans l’informel ont choisi le créneau de l’immobilier pour investir. «Je connais pas mal d’affairistes qui ont 7 à 8 appartement fermés», témoigne une responsable d’une agence à Alger-Est.

 

L’exode rural

 

Traumatisées par le terrorisme, les familles algériennes continuent d’affluer vers les villes à la recherche d’un meilleur mode de vie. «J’ai de plus en plus de jeunes étudiantes ou nouvellement diplômées qui cherchent à acheter ou à louer au centre-ville pour ne pas perdre leur poste de travail et ne plus retourner chez elles», témoigne Assia qui travaille dans une agence immobilière à Alger-Centre.

 

L’absence de loi

 

De l’avis de nombreux agents immobiliers, la flambée des prix de l’immobilier est essentiellement due à l’absence de régulation du marché de la part de l’Etat. «Les prix dépendent de l’offre et la demande», affirment les professionnels. Il y a «absence de régulation du marché de la part de l’Etat. Il n’existe aucun texte de loi qui détermine le prix de l’immobilier en Algérie», a déploré Abdelkrim Aouidat de la Fédération des agences immobilière. Effet de la spéculation : les prix de l’immobilier ont atteint des seuils vertigineux.

 

Nassima Oulebsir

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500.000 dinars le m2 et il y a des acheteurs 10m2 chambra a 5.000.000 de dinars un appart de 100m2 c'est 50.000.000 dinars soit 5 milliards de centimes - ils ont des imprimantes a la maison ou la tuyauterie de hassi messaoud passe par chez eux ! ...

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oui mais pour que le prix ne devisse pas un jour il vaut mieux se concentrer sur la capitale -si ca se passe comme en france -les prix a l'exterieur de la capitale chute mais a paris ,ça bouge pas parce que la demande se concentre toujours sur paris et les beaux quartiers de paris ...par exemple les residences secondaires en province chutent de 25% !... a birtouta les prix sont de 30/40000 dinars le m2 ça pourrait resister a une chute des prix ...je connais pas birtouta ,je sais pas qui habite la dans pour justifier un tel decalage !

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