Le sage des sages 10 Posted May 20, 2014 Partager Posted May 20, 2014 l'échec qui commence À quelques jours du début des consultations sur la révision de la Constitution, Ahmed Ouyahia, chargé de piloter l’opération, devrait compter avec la défection en cascade de nombreux partis politiques et de personnalités nationales. Dernière figure politique en date qui décide de décliner l’offre du pouvoir : l’ex-candidat indépendant, Ali Benflis. Dans son communiqué rendu public, Ali Benflis déconstruit toute la démarche du pouvoir, la qualifiant de “fuite en avant et de diversion”. “Le règlement de la crise du régime qui perdure dans sa double forme de crise de légitimité et d’impasse institutionnelle, ne peut être la résultante de ces propositions. S’inscrire dans la logique de ces dernières et en cautionner la démarche et le contenu reviendraient, au bout du compte, à accepter ou à se résigner à différer le changement auquel l’Algérie, comme peuple et comme nation, aspire légitimement, ce à quoi je ne peux me résoudre ni aujourd’hui, ni demain”, écrit Benflis, comme pour signifier qu’il n’ira pas aux consultations. Peu de temps auparavant, c’est la Coordination pour la transition et les libertés démocratiques, conglomérat de partis démocrates et de formations islamistes, dont l’ancrage populaire n’est pas négligeable, d’exprimer son refus de s’inscrire dans la démarche arrêtée par le pouvoir, préférant plutôt se focaliser sur l’organisation de la conférence de transition prévue le 7 juin prochain. Et il n’est pas exclu que d’autres partis et d’autres personnalités, à l’image de l’ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, rejoignent le cortège du “front du refus” dans les prochains jours. Ce qui, convenons-en, ne manquera pas d’entamer la crédibilité de la démarche du pouvoir. Il faut dire que la ligne de fracture entre le pouvoir et une partie de l’opposition se situe essentiellement dans l’approche de la nature de la crise et les mécanismes à mettre en place pour y remédier. Même la démarche sur la révision de la Constitution pèche par quelques incohérences, comme le relève, à juste titre, Mme Fatiha Bennabou, professeur de droit à l’université d’Alger. “L’expression ‘consensuelle’ n’est pas une terminologie adéquate en droit constitutionnel (…) Il aurait été plus adéquat de dire qu’il doit y avoir un pacte politique qui précède l’opération constituante. C’est-à-dire que dans le pacte politique ou le compromis politique, on va rassembler tous les acteurs politiques pour demander leur avis et s’entendre sur un smig démocratique pour obtenir un consensus sur ce que l’on doit mettre dans une Constitution. C’est une opération qui doit précéder la révision constitutionnelle parce qu’elle va être tranchée par un seul souverain qui est le peuple. Et on n’a pas à tergiverser sur cela”, observait-elle, il y a quelques jours dans un entretien à Liberté. Dès lors, il s’agit de s’interroger si Ahmed Ouyahia, l’homme qui a le profil de l’emploi, rompu à la diplomatie, trouvera la parade pour convaincre les récalcitrants, ou s’il sera appelé à revoir sa copie. À l’évidence, il peut toujours compter et se consoler avec la présence des partis au pouvoir, ses satellites et même certaines anciennes figures du parti dissous ou encore certains partis de création récente plus enclins à une quête de visibilité politique. Mais en haut lieu, on dissimule difficilement son agacement de l’éventuelle absence de l’opposition aux consultations. Et rien de plus emblématique de cet agacement que cette sortie d’Abdelkader Bensalah : “Il est vain d'émettre des réserves concernant des questions importantes à l'instar de la révision de la Constitution qui définit les repères, les perspectives et les prérogatives et qui est à la base de toutes les lois”, a déclaré Bensalah, il y a deux jours devant les cadres de son parti. Il a même déploré la… publicité faite aux parties politiques opposées aux consultations sur la révision de la Constitution par rapport à celles qui les soutiennent, qualifiant un tel comportement de “mauvaise pratique de l'exercice de la démocratie qui devrait être basée sur le principe du respect de tous les avis et propositions”. Assurément, la mission d’Ouyahia s’annonce bien délicate. K K Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted May 20, 2014 Partager Posted May 20, 2014 Un non evenement. Boutef a tellement salit la politique la rendant aussi pourrie que lui que plus personne ne s'y interesse. Il nous insulte tous les jours le connard, surtout avec cette nouvelle constitution ou il interdit aux autres ce qu'il s'est permis pour lui meme. Les meme partisans du mandat ouvert, comme la connasse Hanouna, vont defiler pour nous vendre les bien-faits du mandat limité a deux. Wetch'houm yabess. Citer Link to post Share on other sites
nordinateur 10 Posted May 21, 2014 Partager Posted May 21, 2014 bien dit adminochou ! ils nous ont dégouté a vie de la politique ces voyous ! qu'ils se torchent avec leur constitution ! on ne se reconnait ni en eux ni en leur politique ! Citer Link to post Share on other sites
Le sage des sages 10 Posted May 21, 2014 Author Partager Posted May 21, 2014 Un non evenement. Boutef a tellement salit la politique la rendant aussi pourrie que lui que plus personne ne s'y interesse. Il nous insulte tous les jours le connard, surtout avec cette nouvelle constitution ou il interdit aux autres ce qu'il s'est permis pour lui meme. Les meme partisans du mandat ouvert, comme la connasse Hanouna, vont defiler pour nous vendre les bien-faits du mandat limité a deux. Wetch'houm yabess. Le Pôle des forces pour le changement qui a décidé, avant-hier tard, de décliner l’invitation d’Ouyahia pour des discussions autour du projet de révision constitutionnelle, a tenu, hier, à expliquer plus amplement sa position. Un refus qui était, par ailleurs, attendu au vu des positions de chacun des membres de ce conglomérat partisan constitué autour du candidat à la présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis. En effet, les membres du Pôle constitué de Ali Benflis, Noureddine Bahbouh, secrétaire général de l’Union des forces démocratiques et sociales, Tahar Benaïbèche, de Fadjr El Djadid, Mohamed Djahdi Younsi du mouvement Islah, Mahdi Allaou du Parti des centristes algériens, Djamal Ben Abdeslam du Front de l’Algérie Nouvelle, Ahmed Haboussi du Parti du renouveau pour la concorde nationale, Kadri Hafid Chafik, du Mouvement El Amel et Oudjedi-Damerdji Nadjia du Mouvement des citoyens libres trouvent que la révision de la Constitution proposée à la fois «limitée» et «sélective» et qu’elle n’était pas, de ce fait, «la voie la plus indiquée pour la recherche d’une solution à la grave crise politique et institutionnelle à laquelle le pays est confronté». Ceci pour la forme alors que pour le fond qui ignore «délibérément», selon Benflis et ses pairs du Pôle, «la nature et les causes véritables de cette «crise de légitimité et de fonctionnement des institutions». D’où le caractère «partiel» des mesures de cette révision et qui ne peuvent constituer «une solution à une crise d’une telle complexité et d’une telle ampleur». Pour les forces du changement, il y a «diversion» dans l’initiative qui procéderait, selon eux, «d’une volonté de détourner l’attention du peuple algérien de la gravité de cette crise et d’occulter la voie et les moyens de son règlement effectif et durable». Une démarche du pouvoir en place qui relèverait, poursuit le Pôle, «plus de souci d’assurer sa propre pérennité que d’une résolution à traiter véritablement de la crise politique et institutionnelle actuelle et à lui apporter la solution consensuelle et rassembleuse qu’elle exige de manière pressante». Estimant qu’il était loin de s’inscrire dans «la véritable tâche nationale prioritaire du moment, en l’occurrence celle du changement démocratique, le Pôle des forces du changement conclut que le projet du pouvoir était loin de s’inscrire dans «la véritable tâche nationale prioritaire du moment, en l’occurrence celle du changement démocratique. Une telle mission nationale commande, selon lui, encore, le «retour à la légitimité des institutions ainsi que leur remise en capacité d’exercer effectivement leurs missions constitutionnelles». Car, estime-t-il, toute autre démarche ignorant ou évitant la prise en charge de cette double problématique est «destinée à être sans effet sur la crise politique actuelle». M. K. Citer Link to post Share on other sites
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