Bouricha Mohamed, un wali intouchable

[Guest D. ESSERHANE]

I

 

 

 

 

P/ D Esserhane

Lieutenant de police mis en touche

 

Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. C’est de cette lâche manière que beaucoup de hauts fonctionnaires de l’État ont toujours agi pour piller, faire fortune et bâtir des empires. Bouricha Mohamed, l’ex wali de Blida, faisait partie de cette trempe qui s’était sucrée sur les dos des algériens sans jamais être inquiétée, grâce, sans doute, aux puissants appuis tapis quelque part au sommet de la haute hiérarchie de l’État.

 

Bouricha Mohamed sera, l'un des rares commis de l’État que la justice avait énuméré ses crimes, mais sans vouloir, sinon, sans pouvoir aller au bout de sa logique de les lui faire payer. Il ne payera, peut-être jamais ses dettes envers la société qu'il était sensé servir et qu'il avait lâchement trahie.

 

Son lourd dossier traine en longueur depuis plus de neuf ans par le truchement d’un jeu de passe-passe entre la Cour d’Assises et la Cour Suprême. Après neuf ans, il ne resterait aucune zone d'ombre dans les enquêtes et on se demande pourquoi la justice n'arrive-t-elle toujours pas traiter et à se débarrasser une fois pour toute de cette scabreuse affaire qui moisi dans ses tiroirs depuis presque une décade? De qui a-t-elle peur?

 

Je laisserai au lecteur de faire son idée et tirer sa propre conclusion. De toute façon, Bouricha Mohamed semble être modèle type des autres mafieux qui ont pillé impunément et qui se baladent librement aussi bien en Algérie qu'à l'étranger.

 

.../...

 

[Guest D. ESSERHANE]

Ali Mellak: Non, M. Le Wali!

 

Maire propre contre Wali gangster

 

 

 

L’homme par qui arriva le scandale Bouricha, n’est plus hélas de ce monde. Il est mort de chagrin et vite oublié. Bouricha devait depuis allumer un cierge à chaque fois qu’il s’en souvient de sa mort et le maudire autant qu’il maudit sa propre mort.

 

Ali Mellak, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait été coopté maire par admiration par une majorité écrasante des blidéens qui voyait en lui la personne digne de la représenter pour fleurir "la ville des roses" d’autant de roses qu’elle en avait et de mettre sans tarder à exécutions les projets porteurs d’ambitions qu’il avait en tête.

 

Mais foncer à les réaliser aussi facilement qu’il espérait, c’était sans compter sur la tyrannie d’un Wali extravagant que tout le monde commençait déjà à détester en raison de son mauvais comportement à l’égard des élus et aussi de sa main mise sur tous les rouages de l’administration qu’il a soumise à sa bonne volonté à des fins personnelles, tel un maitre despotique d’une république bananière.

 

Et un wali qui se comportait comme un sale proxénète des quartiers malfamés se réjouissant à botter le postérieur à celle qui se croyait insoumise ou se risquait à le contrarier, ne serait-ce que pour une broutille qui pourrait même servir son intérêt, ne mérite pour moi, aucun respect, ni la moindre considération.

 

Contrairement aux autres maires de la région, Ali Mellak dira non, je ne mangerai pas de ce pain. Il s’opposera de valider une grossière facture gonflée à la limite de la démesure qu’il le lui ordonne de signer. Cette facture, tenez-vous en, concerne l’achat d’effets vestimentaires destinés aux enfants démunis.

 

Foncièrement contrarié, les viles représailles ne se font pas attendre et Ali Mellak est relevé manu militari de son poste de premier magistrat de la ville par Bouricha Mohamed, d’une manière aussi absurde qu’arbitraire.

 

Le malheureux maire restera pendant, ne sachant où aller, ni à quel saint vénéré se vouer pour dénoncer cette abomination. Il finira en homme seul, hanté par la tristesse qui ne le quittera qu’une fois dans l’au-delà. Ali Mellak décède quelques mois après, terrassé par une foudroyante crise cardiaque qui l’a surprise alors qu’il dormait sur son lit.

 

Sa mort a jeté l’émoi et suscité une colère indescriptible aux quatre coins de la région et on ne pouvait taire un tel scandale qui s’était répandu telle une trainée de poudre jusqu’aux hameaux les plus reculés de la Mitidja. La presse se joint à la messe. Elle se délecte copieusement et fait ses choux gras de cet abus qu’elle détaille si bien, mais d’aucun n'a su expliquer convenablement

 

 

Et c’était là le prélude à une série de scandales rocambolesques qui vont éclater au grand jour et qui vont mettre à mal notre Wali inélégant qui, quelques semaines après, sous la pression grandissante sera démis de ses fonctions.

 

Maintenant, voyez- vous comment ce bandit sans scrupules avait-il tenté tirer profit? Il avait voulu s’enrichir sur le dos des enfants nécessiteux !

 

En Afghanistan, un tel acte aussi blâmable qui puisse paraitre, conduirait son auteur à la décapitation sans possibilité de recours, en chine, c'est une seule balle dans la nuque pour éviter le coup de grâce. Mais, en Algérie: une belle place panoramique au soleil. Et cela dure depuis neuf longues années.

 

Et c’était depuis ce triste feuilleton que le président s’était rendu compte qu’il s’était fait entouré d’hommes moins intègres qu’il le pensait. Je suis persuadé que s'il avait eu le courage de prendre la bonne décision et coffrer Bouricha Mohamed pour en faire l'exemple vivant, les autres qui iront suivre ses pas, n'iront jamais jusqu'à faire de l’Algérie l’un des pays le plus corrompus de la planète.

 

 

 

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[Zoubir8 174]

merci pour le partage

il faut que la justice passe

qui aurait des photos de ses propriétés,

[Guest D. ESSERHANE]

Procureur général impuissant

 

Ali Mellak-M.T Amara, même combat, même destin

 

 

Pour voir été à Blida, je suivais de plus prés ce qui se disait sur son compte, mais, je ne prenais jamais les racontars pour argent comptant qu’après les avoir bien vérifiés. Je jouissais de la bonne estime auprès de mes collègues des renseignements généraux qui me tenaient au courant de ce qui se tramait au niveau de la wilaya

 

Les missions des RG consistent, bien entendu, à la collecte d'informations et leur transmission à la Dgsn. Et qui dit Dgsn, dit forcément, le gouvernement. Ce qui suppose donc que le gouvernement de l'époque était au courant des dérapages du Wali et qu'il avait laissé faire, à moins d'une possible rétention au niveau de la Police Nationale, ce qui est moins probable.

 

 

Les RG faisaient un travail excellent de renseignement sans complaisance aucune. J'étais persuadé que la gendarmerie nationale faisait de même, sinon plus, puisque la majeure partie des infractions touchant le foncier agricole se commettaient en extra muros. On ne pouvait imaginer l'ampleur de la catastrophe qui allait crescendo.

 

 

Toutefois, les dossiers relevant du droit pénal seront par ailleurs orientés sous forme de procédures judiciaires au tribunal et finiront par s'entasser tous entre les mains du Procureur Général, dirigé à l'époque par Mohamed-Tahar Amara.

 

Excédé par les abus à répétition du wali et ne pouvant rien faire pour freiner ses excès, celui-ci prend tous les dossiers en main et se dirige à Hydra pour prendre contact avec un ami du président, en la personne de Djelloul M. Mais, sa tentative de persuader ce cacique du Fln d'aviser Bouteflika s'était soldée par un échec cinglant. A mon avis, le cheikh en retraite depuis assez longtemps, ne voulait servir d'intermédiaire pour quelque chose qu'il estimait de broutille.

 

M Amara revint bredouille ne sachant quoi faire de ses lourds dossiers auxquels s'ajouta celui d'El-Khalifa et son lot de serviteurs VIP pas aussi saints que l'on pensait à l'époque.

 

Ce procureur général connaitra le même destin que celui qu'à connu Ali Mellak. Amara succombera en effet à un infarctus du myocarde quelque temps après.

 

Son successeur héritera d'un joli cadeau empoisonné empaqueté dans le placard d'à coté sur lequel on pouvait lire 'Affaires M Bouricha'

 

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[Bourourou 11]

Intéressant : merci de nous avoir fait un rappel de l'affaire.

[Cosner 10]

envoyé par Bourourou

Intéressant : merci de nous avoir fait un rappel de l'affaire.

 

on attendant cela ne condamne pas ses criminels qui se baladent en toute impunité, quoi faire ya jamaâ, comment pouvoir s'organiser pour faire aboutir ses actes criminels , cet abus de pouvoir devant les tribunaux pour qu'il soit condamner ? si cette justice ne fonctionne pas , pourquoi demander aux contribuables de payer des impots ?

et pourquoi ne pas etudier la possibilité de condamner ses pseudos hommes de loi et de justice qui sont les premiers à salir et porter atteinte à la justice de notre pays ?

 

je te rassure l'ami vous avez eu Bouricha a Blida , à l'époque de chadli nous avons eu Merazi wali d'oran un corrompu, un criminel , un voleur, qui est parait-il actuellement ambassadeur en europe

[Guest D. ESSERHANE]

Ni Hadj Hamid Sahel, ni El Hadj Zekri!

 

 

 

 

Ce sera Hamid Sahel, ce nouveau procureur général qui ira jusqu’à me déchoir de ma qualité non parce que j’ai commis un crime ou un délit, mais pour avoir protesté contre les pratiques mafieuses de certains juges qu’il aura à surveiller.

 

Il n’y a pas lieu de les expliquer une à une, ce n'est pas le sujet, mais, je dois dire qu’elles sont plus blâmables que celles commises par Mohamed Bouricha; des infractions d’une extrême gravité allant de l’abus du pouvoir avéré jusqu’au crime de faux.

 

Hadj Hamid Sahel avait commis une erreur sur un auxiliaire de justice que j’étais et le fait de ne pas l’avoir corrigée, en avait commis une autre. Je n’irai jamais jusqu’à lui pardonner son écart devant le Bon Dieu. Je souhaite vivement que lorsqu’il sera assez vieux et seul face à la mort, il se souviendra de moi.

 

Dans un pays comme le nôtre, ce ne sera ni Hadj Hamid Sahel, ni quelqu’un d’autre, fusse-t-il, le garde des sceaux de coffrer un Wali qui puise ses racines dans les rouages de l’État dont il tire toute sa puissance.

 

J’envie Israël son sens d’équité qui fait de lui un Petit- Etat-Tout-Puissant. Il ne cesse pourtant de révéler aux arabes que nous sommes son secret que nous n’arrivons jamais à comprendre.

 

PS/ - Aux dernières nouvelles, Ehud Olmert, l’ex premier ministre israélien vient d’être condamné à 6 ans de prison ferme.

 

 

L’ex président Ezer Weizman, l’avait échappé belle. Il a été acquitté au bénéfice du doute.

 

N'est-ce pas que ce Dieu que nous adorons se range toujours du coté des justes, fussent-t-ils des athées convaincus? Alors!!!!

[Guest D. ESSERHANE]

Le Wali, les gros bonnêts, l'imam et la mosquée

 

 

 

 

Tout compte fait, on peut dire que M Mohamed Bouricha est venu pour se servir et se servir goulument, avec toute l'intelligence de la voracité. Aux yeux de la justice, il est innocent. Il jouit de la présomption d'innocence jusqu'à preuve de sa culpabilité par un tribunal, même s'il a été déjà mis en examen.

 

Outre son fils, il y a beaucoup d'industriels, le richissime Djamel Boukrid , mais aussi un conseiller du Ministère de la Justice, un conseiller à la Présidence et l'ex DUCH de Blida.

 

Mais, je dois dire que de toute ma vie, je n'ai jamais entendu un imam chantait les louanges d'un wali. Et pourtant, cela s'était bien passé dans une contrée de Blida. Mais que cachaient-elles ces louanges solennelles faites chaque vendredi?

 

Celui qui ira à Oued-el-Alleug saura que la mosquée du centre-ville a été convoitée par un ami du wali qui voulait en faire sa propriété privée. On vous dira que Bouricha Mohamed avait donné son accord pour la construction d'une nouvelle mosquée sur un terrain à vocation agricole et à l'imam laudateur, un F3 à Beni Mered. Ah, les imams comme ce Ali Ibnou Thaalaba, il y en a la pelle en Algérie. On les reconnait par le degré de leur pestilence même du haut de leurs minbars.

 

Et c'était au cours de sa destruction que le wali sera balayé. Son riche ami décéda sur son lit quelques années plus tard, avec ces dernières paroles "" J'ai faim mon fils"".Et la mosquée fut reconstruite.

 

C'est terrible quand même!

 

 

Astaghfirou Allah!

[Ethery 10]

Je voudais savoir d'avantage. ya t-il d'autres liens ou ressources (biographie, parcour, articles de presse etc..) ?

 

 

Merci.

Ethery

[nordinateur 10]

moi aussi j'envie israel , un tout petit pays avec une justice digne des plus grandes démocraties, une école parmi les meilleures au monde. des entreprises hight tech qu'on ne présente plus , une armée des plus puissantes,une agriculture moderne malgré le manque de terre et d'au (certe volé aux palestiniens) mais du a notre faiblesse a nous.

ils ont condamné leur ancien président a 6 ans de prison !!!! quelle lecon pour nos despotes arabes !

[Guest D. ESSERHANE]

Je voudais savoir d'avantage. ya t-il d'autres liens ou ressources (biographie, parcour, articles de presse etc..) ?

 

 

Merci.

Ethery

 

Googli bark

 

Tu n'as qu'à taper Mohamed Bouricha, wali de Blida et tu as sous les yeux tous les articles le concernant.

[Ethery 10]

Googli bark

 

Tu n'as qu'à taper Mohamed Bouricha, wali de Blida et tu as sous les yeux tous les articles le concernant.

 

Thank you sir

you are a gentleman and a scholar

Ethery

[Guest D. ESSERHANE]

Thank you sir

you are a gentleman and a scholar

Ethery

 

Je t'en prie, Ethery