sekini 10 Posted May 23, 2014 Partager Posted May 23, 2014 Les clés en fers forgés de la Casbah d’Alger, se composent d’un trousseau de deux unité, la première est une clé à anneau en fer, et la seconde une clé à anneau en bronze. Elles sont toutes deux maintenues ensemble par deux cordons tressés en fil doré pour l’un, et en fil doré tressés avec du fil de soie violette pour l’autre. Les deux cordons sont reliés, et les clés sont protégées par deux étuis en velours cramoisi garni d’un galon en fil doré. Les clés furent remises par le Dey Hussein au commandant en chef de l’expédition, le général de Bourmont le 5 juillet 1830, lors de la prise d’Alger par les Français, en signe de reddition. Ces objets, aux réelles qualités artistiques et à la forte symbolique, restèrent en dépôt dans les musées d’Alger jusqu’à l’Indépendance, date à laquelle ils furent rapatriés avec une partie des collections en métropole et inscrits sur l’inventaire du Musée de l’Armée. Le 17 novembre 2002, eut lieu une vente à Fontainebleau d’un ensemble de souvenirs provenant du Maréchal de Bourmont. On y trouvait notamment le sceau du dey mais également les deux autres clés de la Casbah. Ces objets furent achetés par l’Élysée et l’année suivante le président français Jacques Chirac, lors d’une visite officielle en Algérie, restituait le sceau (qui n’appartenait pas au musée) à Abdelaziz Bouteflika. Restitution abandonnée! François Hollande, devait remettre les clés de la Casbah à l’Algérie lors de son voyage officiel sur le territoire nationale, en date du 19 décembre 2012. Cependant, ces clés, considérées comme « trésor national », et donc inaliénables par le Code du Patrimoine français, ne peuvent légalement sortir de l’inventaire du Musée de l’armée, à moins d’une procédure de déclassement. Cette dernière n’a pas été menée, et d’autre part elle est soumise à l’avis d’une commission scientifique dont il est peu probable qu’elle donne son accord. Par ailleurs, des voix françaises se seraient élevées contre ce projet de restitution, et « des militaires ainsi que des hauts fonctionnaires du ministère de la Défense y étaient également très opposés, et avaient pris l’initiative de faire déposer une requête devant le juge des référés du tribunal administratif de Paris”, explique le site internet du magazine français La Tribune de l’Art. En outre, la tribune de l’art, un magazine français dédié à l’art explique que l’Algérie n’a jamais réclamé ces clés, et quand on voit aujourd’hui l’état de la vielle cité, on comprend que cela ne fait malheureusement pas partie des projets du gouvernement algérien! Mira B.G Citer Link to post Share on other sites
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