dentdesagesse 30 Posted May 31, 2014 Partager Posted May 31, 2014 à la mémoire des Français qui ont combattu aux côtés des Algériens lors de la guerre de libération Maurice Laban Henri Maillot Fernand Iveton Fernand Iveton, trente et un ans, militant communiste, accusé de terrorisme, était guillotiné. Sa grâce a été refusée par le gouvernement de Guy Mollet anticolonialiste et le seul Européen guillotiné de la guerre d'Algérie. « La vie d’un homme, la mienne, compte peu. Ce qui compte, c’est l’Algérie, son avenir. Et l’Algérie sera libre demain. Je suis persuadé que l’amitié entre Français et Algériens se ressoudera»dit 'il, « Je vais mourir, mais l’Algérie sera indépendante »a déclaré Fernand Iveton, peu avant d’être guillotiné. Maurice Audin Pierre Chaulet Djamila Amrane-Minne Francis Jeanson À partir de 1957, au plus fort de la guerre d'Algérie, il met en pratique ses idéaux anticolonialistes en créant le Réseau Jeanson chargé de transporter des fonds à destination du FLN. Ce réseau clandestin de militants sera démantelé en 1960. En fuite à l'étranger, Francis Jeanson sera jugé par contumace, reconnu coupable de haute trahison, et condamné en octobre 1960 à dix ans de réclusion. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted May 31, 2014 Author Partager Posted May 31, 2014 André Mandouze est un universitaire et journaliste catholique, militant de l'antifascisme et de l'anticolonialisme. Interrogé sur son appréciation de la loi du 23 février 2005, André Mandouze eut cette phrase sans appel: «Il faut abroger. Cet article de loi est scandaleux. Il apporte la preuve que le colonialisme est encore bien vivant dans l’esprit d’un certain nombre de gens qui regrettent que ce soit fini. (…) Il faut parvenir à un accord de fond pour soigner définitivement les blessures du colonialisme et que naisse entre la France et l’Algérie une véritable amitié. L’Europe, sans l’Afrique et l’Algérie, ce n’est pas l’Europe. Inversement, l’Algérie et le Maghreb, en rapport avec l’Europe, c’est la possibilité de contrer cette Amérique qui se conduit lamentablement en Irak et ailleurs. Voilà les vrais enjeux.» (6) Germaine Tillion «Je pense, de toutes mes forces, que la justice et la vérité comptent plus que n’importe quel intérêt politique.» couple Claudine et Pierre Chaulet ce sont eux qui ont exfiltré Abane Ramadane en pleine bataille d’Alger.Pour Rédha Malek, le couple Chaulet est considéré comme un symbole de la guerre de Libération. Daniel Timsit né à Alger en 1928 dans une famille modeste de commerçants juifs. Descendant d’une longue lignée judéo-berbère, il a grandi dans ce pays où cohabitent juifs, Arabes et pieds-noirs, que le système colonial s’efforce de dresser les uns contre les autres. Il s’occupera du laboratoire de fabrication d’explosifs, puis entrera dans la clandestinité en mai 1956. Arrêté, il sera détenu jusqu’à sa libération en 1962, date à laquelle il rentre à Alger. Il s’explique longuement sur son identité algérienne, lui qu’on continue en France, à présenter comme un Européen. « Je n’ai jamais été un Européen», se défend-il jacques Vergès Gisèle Halimi Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted May 31, 2014 Author Partager Posted May 31, 2014 abbé Bérengue Frantz Fanon "votre correspondant est injoignable pour le moment sa cervelle doit être éteint ou en dehors de de la zone de couverture veuillez ne plus réessayer ultérieurement pas mérci" Citer Link to post Share on other sites
kakashi31 10 Posted June 2, 2014 Partager Posted June 2, 2014 Mes respects pour toute personne ayant combattu contre toute forme de colonisation, dans le monde entier,... Respects, Gloire et Honneur à ces nobles d’âmes, qui, leurs nationalités ou appartenances n'a pas pu faire taire leurs esprits de vérité. Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted June 3, 2014 Partager Posted June 3, 2014 merci darssat laa9el:D mes respects :o t'as oublié une décédée paix à son ame en avril 2014 Eveline Lavalette:o:o:o Née en 1927 à Rouiba, épouse d’Abdelkader Safir, père du journalisme algérien, Eveline Lavalette est une femme qui est restée en retrait. Dans l’ombre de son époux, lui-même retiré, pour des raisons de santé, dans sa montagne natale à Benchicao près de Médéa. Révoltée par l’oppression coloniale, elle fait la rupture que lui dictent ses convictions. Elle sera, logiquement, aux côtés de Ben Khedda, Abane et Ben M’hidi. Agent de liaison du FLN, elle transporte documents et matériel, héberge des moudjahidine, tape à la machine des tracts et les imprime. Activisme politique qui ne pouvait rester longtemps à l’insu de l’administration coloniale. Elle seraarrêtée le 13 novembre 1956 à Oran, torturée puis emprisonnée trois ans. On fera même douter de son intégrité mentale et on l’internera en asile psychiatrique pour établir que seule la folie pouvait conduire des européens à se compromettre avec les "fellagas". À l’indépendance, elle est élue à l’Assemblée constituante, puis à la première Assemblée nationale, en 1964, avant d’intégrer le ministère du Travail, en qualité de conseillère. Elle occupera aussi, le poste de directrice de l’action sociale à Médéa, jusqu’à la fin des années 70. Retraitée, elle s’installe à Benchicao, à l’est de Médéa, avec son défunt époux puis déménagea, pour des raisons sécuritaires, à Médéa, à partir de 1993. À86 ans révolus, cette combattante de la première heure fait sa première apparition publique juste pour léguer ses mémoires aux Algériens avant de tirer sa révérence. Son apparition publique avait un côté touchant. Sa timidité et sa pudeur ne permettaient que des témoignages par bribes. Un récit ruisselant de sincérité et de convictions. À travers les textes écrits entre 1956 et 2013, EvelineSafir Lavalette s’est livrée à petites doses, sans se départir de sa réserve. Un journal intime bouleversant. Des textes qui passent en revue soixante-dix ans d’histoire algérienne allant de 1930 jusqu’aux années 2000. Eveline Safir Lavalette n’a pas témoigné que du combat des révolutionnaires pour l’indépendance, elle sera aussi le témoin de la résistance des Algériens durant la grande épreuve de la décennie 90. Jusqu’à son dernier souffle, elle nourrira l’espoir en une perpétuelle renaissance. Elle rêvera jusqu’au bout d’une "société douce et fraternelle, moderne, organisée, qui se souviendra de l’essence de l’appel du 1er Novembre 1954 et de la plateforme de la Soummam, société qui avancerait au gré des paramètres du XXIe siècle." Citer Link to post Share on other sites
Couscous Nomade 10 Posted June 3, 2014 Partager Posted June 3, 2014 Citer Link to post Share on other sites
Guest Prométhée Posted June 3, 2014 Partager Posted June 3, 2014 Il existe bien d'autres très discrets qui n'ont pas survécu pour vous raconter aujourd'hui. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted June 3, 2014 Author Partager Posted June 3, 2014 c'est cette phrase qui ma choqué le plus alors qu'il n'est meme pas algeriens « Je vais mourir, mais l’Algérie sera indépendante »a déclaré Fernand Iveton, peu avant d’être guillotiné. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted June 3, 2014 Author Partager Posted June 3, 2014 merci darssat laa9el:D mes respects :o t'as oublié une décédée paix à son ame en avril 2014 Eveline Lavalette:o:o:o Née en 1927 à Rouiba, épouse d’Abdelkader Safir, père du journalisme algérien, Eveline Lavalette est une femme qui est restée en retrait. Dans l’ombre de son époux, lui-même retiré, pour des raisons de santé, dans sa montagne natale à Benchicao près de Médéa. Révoltée par l’oppression coloniale, elle fait la rupture que lui dictent ses convictions. Elle sera, logiquement, aux côtés de Ben Khedda, Abane et Ben M’hidi. Agent de liaison du FLN, elle transporte documents et matériel, héberge des moudjahidine, tape à la machine des tracts et les imprime. Activisme politique qui ne pouvait rester longtemps à l’insu de l’administration coloniale. Elle seraarrêtée le 13 novembre 1956 à Oran, torturée puis emprisonnée trois ans. On fera même douter de son intégrité mentale et on l’internera en asile psychiatrique pour établir que seule la folie pouvait conduire des européens à se compromettre avec les "fellagas". À l’indépendance, elle est élue à l’Assemblée constituante, puis à la première Assemblée nationale, en 1964, avant d’intégrer le ministère du Travail, en qualité de conseillère. Elle occupera aussi, le poste de directrice de l’action sociale à Médéa, jusqu’à la fin des années 70. Retraitée, elle s’installe à Benchicao, à l’est de Médéa, avec son défunt époux puis déménagea, pour des raisons sécuritaires, à Médéa, à partir de 1993. À86 ans révolus, cette combattante de la première heure fait sa première apparition publique juste pour léguer ses mémoires aux Algériens avant de tirer sa révérence. Son apparition publique avait un côté touchant. Sa timidité et sa pudeur ne permettaient que des témoignages par bribes. Un récit ruisselant de sincérité et de convictions. À travers les textes écrits entre 1956 et 2013, EvelineSafir Lavalette s’est livrée à petites doses, sans se départir de sa réserve. Un journal intime bouleversant. Des textes qui passent en revue soixante-dix ans d’histoire algérienne allant de 1930 jusqu’aux années 2000. Eveline Safir Lavalette n’a pas témoigné que du combat des révolutionnaires pour l’indépendance, elle sera aussi le témoin de la résistance des Algériens durant la grande épreuve de la décennie 90. Jusqu’à son dernier souffle, elle nourrira l’espoir en une perpétuelle renaissance. Elle rêvera jusqu’au bout d’une "société douce et fraternelle, moderne, organisée, qui se souviendra de l’essence de l’appel du 1er Novembre 1954 et de la plateforme de la Soummam, société qui avancerait au gré des paramètres du XXIe siècle." euhh manekderche anjibhoum gua3 wahdi :04: il faut la coopération et le témoignage de tout les moujahidines Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted June 3, 2014 Partager Posted June 3, 2014 Dentdefermache...si tu savais que certains sont juifs ou athées tu accepterais aussi qu'on les cite et glorifie? Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted June 3, 2014 Author Partager Posted June 3, 2014 Dentdefermache...si tu savais que certains sont juifs ou athées tu accepterais aussi qu'on les cite et glorifie? beh anonamousse si tu savais que le bras de prophete etait etendu sur le genou d'un juif en murant tu n'aurai pas du pensé a cette question. Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted June 3, 2014 Partager Posted June 3, 2014 beh anonamousse si tu savais que le bras de prophete etait etendu sur le genou d'un juif en murant tu n'aurai pas du pensé a cette question. Tu ne réponds pas á la question.... Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted June 3, 2014 Author Partager Posted June 3, 2014 Tu ne réponds pas á la question.... si la réponse a était donné tu manque de déduction. l'islam n'a jamais bannit la reconnaissance des bien faits des autrui sans se référé a leurs origines tendances religions ...quant le prophete (saw)a ordonné aux musulmans d'aller cherché refuge chez al najachi pour sauvegardé leurs foi que leurs a t'il dit?"idhabou ila al habasha fa ina biha malikoun la youdlamou indahou ahad" "Allez en ethiopie dont le roi ne commet jamais d'injustice" le najachi etait chrétien !!! donc polythéiste le prophete le savait tres bien malgré cela il donna son témoignage sur l'impartialité de ce roi chrétiens.....cela te suffit? on est reconnaissant ....ce n'est pas moi qui a appelé ces francais pour sacrifier leurs ames ce n'est non plus une fatwa d'un savant c'est par leurs propres grée qu'ils se sont engager s'ils ne se sont pas mort au sentier de la révolution algériennes ils seraient surement du se sacrifier au noms de la patrie francaise ou autre tout dépend.donc la reconnaissance ici estime l'acte et non pas la foi. Citer Link to post Share on other sites
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