Samir16 10 Posted June 9, 2014 Partager Posted June 9, 2014 De qui donc Abdesselam Bouchouareb est-il le ministre ? De l’Industrie algérienne ou des industriels en Algérie. On peut légitimement poser la question sans verser dans le nationalisme économique. Il est en effet étonnant d’avoir noté la concomitance des sorties médiatiques de ce ministre ce lundi 9 juin. D’un côté, il tape sur les doigts d’Issad Rebrab en expliquant que Cevital s’est déjà suffisamment développé et de l’autre, il s’apprête à dérouler le tapis rouge aux opérateurs étrangers, notamment français, en revenant sur la règle du 49/51%, laquelle a tant fait pour le capitalisme algérien ces dernières années. Les chefs d’entreprise algériens aimeraient bien avoir à leur côté un État aussi compréhensif que celui qui promet de revenir sur ces règles d’investissements pour les étrangers en Algérie. Issad Rebrab ne se plaint pas. Il a seulement le courage de dénoncer les blocages dont il est victime. Et il n’est pas du tout le seul en Algérie. On a envie de dire au ministre Bouchouareb de sortir un peu d’Alger et de ses salons feutrés et d’aller par exemple visiter la zone industrielle d’Akbou pour rencontrer de véritables industriels algériens qui se battent contre la bureaucratie et le manque de moyens. Il y verra des entreprises qui produisent et payent leurs impôts à un État qui non seulement les a délaissées en ne construisant même pas une route, mais leur complique la tâche avec de nombreuses procédures bureaucratiques. Bien entendu, on nous rétorquera que ces nouvelles règles à venir en faveur des investisseurs étrangers sont la contrepartie nécessaire de l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Mais est-ce si important d’adhérer à l’OMC alors que l’Algérie n’exporte que des hydrocarbures ? Cette règle de 49/51% a permis à de nombreuses entreprises locales d’avoir la chance de s’associer avec des étrangers, de mieux se développer et d’apprendre. Et il suffirait donc que l’ambassadeur des États-Unis et le ministre français des Affaires étrangères demandent cette abrogation pour que l’Algérie revienne finalement sur cette mesure-phare de patriotisme économique. Dans le même temps, il est difficile d’oublier qu’Alger, malgré ses particularismes, s’inscrit dans la grande compétition internationale dont les règles sont effectivement définies par l’OMC. Les entrepreneurs algériens qui s’apprêtaient à nouer des alliances avec des groupes étrangers risquent pourtant d’être les premières victimes de cette reculade. Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted June 10, 2014 Partager Posted June 10, 2014 De qui donc Abdesselam Bouchouareb est-il le ministre ? De l’Industrie algérienne ou des industriels en Algérie. On peut légitimement poser la question sans verser dans le nationalisme économique. Il est en effet étonnant d’avoir noté la concomitance des sorties médiatiques de ce ministre ce lundi 9 juin. D’un côté, il tape sur les doigts d’Issad Rebrab en expliquant que Cevital s’est déjà suffisamment développé et de l’autre, il s’apprête à dérouler le tapis rouge aux opérateurs étrangers, notamment français, en revenant sur la règle du 49/51%, laquelle a tant fait pour le capitalisme algérien ces dernières années. Les chefs d’entreprise algériens aimeraient bien avoir à leur côté un État aussi compréhensif que celui qui promet de revenir sur ces règles d’investissements pour les étrangers en Algérie. Issad Rebrab ne se plaint pas. Il a seulement le courage de dénoncer les blocages dont il est victime. Et il n’est pas du tout le seul en Algérie. On a envie de dire au ministre Bouchouareb de sortir un peu d’Alger et de ses salons feutrés et d’aller par exemple visiter la zone industrielle d’Akbou pour rencontrer de véritables industriels algériens qui se battent contre la bureaucratie et le manque de moyens. Il y verra des entreprises qui produisent et payent leurs impôts à un État qui non seulement les a délaissées en ne construisant même pas une route, mais leur complique la tâche avec de nombreuses procédures bureaucratiques. Bien entendu, on nous rétorquera que ces nouvelles règles à venir en faveur des investisseurs étrangers sont la contrepartie nécessaire de l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Mais est-ce si important d’adhérer à l’OMC alors que l’Algérie n’exporte que des hydrocarbures ? Cette règle de 49/51% a permis à de nombreuses entreprises locales d’avoir la chance de s’associer avec des étrangers, de mieux se développer et d’apprendre. Et il suffirait donc que l’ambassadeur des États-Unis et le ministre français des Affaires étrangères demandent cette abrogation pour que l’Algérie revienne finalement sur cette mesure-phare de patriotisme économique. Dans le même temps, il est difficile d’oublier qu’Alger, malgré ses particularismes, s’inscrit dans la grande compétition internationale dont les règles sont effectivement définies par l’OMC. Les entrepreneurs algériens qui s’apprêtaient à nouer des alliances avec des groupes étrangers risquent pourtant d’être les premières victimes de cette reculade. l’intérêt personnel (de préférence en EURO ) guidera tes choix! Citer Link to post Share on other sites
zaki123 10 Posted June 11, 2014 Partager Posted June 11, 2014 Le gouvernement n'a pas l'audace de separer le privé du'publique.. Il veut un genre de caho pour persister de puiser dajs la finace publique pour faire des affaires.. On veut arreter ce mode de financement chacun pour soit Dieu pour tous. Le'secteur publique est définit explécitement par un investissement qui n'est pas rentable a court terme et qui ne pourra pas etre financé par le privé et qui important pour le publique... Puisque le financement publique n'appartient a aucune force politique son fonctionnement est regit par un ensemble de roitine universelle..il faut les apploquer point c'est tout..ces roitines ne concerne pas le secteur privé il fait toit ce qu'il semblera bon pour son fonctionnement interne..s'il veut s'associer au diable a quoi ça va deranger le gouvernemnr? C'est son argent qu'il aille au diable avec le diable Avec son argent...a?nata wach dakhale zoukouk? Comme on dit? jaja dbaydh wadik darrah zoukeh'' ''La poule pond et le coq se fait du mal dans son derriere''' Citer Link to post Share on other sites
touareg10 10 Posted June 16, 2014 Partager Posted June 16, 2014 Ils bradent les richesses de notre pays, des incompétents, c'est bien triste aucun patriotisme. Citer Link to post Share on other sites
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