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Des anciens de Google lancent un moteur de recherche concurrent


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Des anciens de Google lancent un moteur de recherche concurrent

 

 

Par Eric Auchard

 

 

MENLO PARK, Californie (Reuters) - Une start-up fondée par d'anciens ingénieurs de Google présente un nouveau moteur de recherche qui vise à dépasser celui du leader mondial de la recherche en ligne.

 

 

Selon ses créateurs, Cuil (prononcer "cool"), accessible à l'adresse Cuil, est capable d'indexer des pages plus rapidement, de façon moins onéreuse et sur une plus grande partie du web que Google.

Le concurrent de Google explique que son service va au-delà des techniques de recherche en vigueur, qui se focalisent sur les liens et la modélisation de la fréquentation, et repose plutôt sur l'analyse du contexte de chaque page et des concepts sous-tendant chaque requête.

 

 

"Nos avancées significatives dans les technologies de recherche nous ont permis d'indexer une part beaucoup plus importante d'internet et de placer à portée de clic la quasi-totalité du web", affirme dans un communiqué Tom Costello, co-fondateur et directeur général de Cuil.

 

 

Danny Sullivan, analyste dans le domaine de la recherche internet et rédacteur en chef de "Search Engine Land", juge que Cuil peut tenter d'exploiter les reproches que les utilisateurs formulent à l'encontre de Google: qu'il tente d'en faire trop, que ses résultats font la part belle à des sites déjà populaires et qu'il s'appuie largement sur des sites qui passent pour faire autorité, comme Wikipedia.

 

 

Selon Sullivan, le moment est peut-être approprié pour l'arrivée d'un concurrent, même s'il tempère en soulignant que "rivaliser avec Google reste une tâche pour le moins ardue, comme peut en témoigner Microsoft".

120 MILLIARDS DE PAGES

 

 

Cuil a été fondé en 2006 par un groupe de pionniers de la recherche en ligne, comme Tom Costello qui a bâti un prototype de Web Fountain, l'outil de recherche analytique d'IBM, ou sa femme Anna Patterson, architecte du gigantesque index du web créé par Google et baptisé TeraGoogle.

Le couple a été rejoint par deux anciens collègues de Google, Russell Power et Louis Monier. Le second avait mené la refonte du moteur de recherche du leader mondial des enchères en ligne, eBay, et avait participé à la création et au développement de deux sites pionniers de la Toile dans les années 1990, le moteur de recherche AltaVista et le site de traduction BabelFish.

 

 

Cuil compile les résultats de chaque recherche en ligne en différents groupes de pages liées les unes aux autres. Ces groupes sont rangés par catégories, le moteur offrant à l'utilisateur plusieurs modes de tri pour l'aider à identifier des thèmes et lui permettre d'affiner sa recherche.

Le moteur souligne un autre point fort selon lui de son approche: la protection de la vie privée des utilisateurs, car il se base davantage sur le contenu des pages que sur les historiques de navigation des internautes et dit n'avoir donc pas besoin de stocker d'informations personnelles.

"Nous analysons le corpus (les pages web) 12 fois avant de les indexer", explique Patterson.

 

 

Cuil affirme avoir indexé la somme colossale de 120 milliards de pages web, soit trois fois plus que Google actuellement selon la start-up, qui n'a pour le moment investi que cinq millions de dollars sur les 33 millions qu'elle a levés.

Google a préféré devancer l'arrivée de Cuil en publiant vendredi un article de blog où le géant de Mountain View met en avant la taille croissante de ses propres opérations de recherche.

 

 

Pour Sullivan, il n'y a pas lieu de s'appesantir sur les annonces ronflantes des deux compagnies à propos des tailles de leurs index, car ces dernières n'influent qu'indirectement sur la qualité du service. Il estime également que la protection des données promise par Cuil est exagérée.

Le moteur de recherche de la start-up, établie à Menlo Park, en Californie, est conçu pour fonctionner avec des mots-clés issus de l'anglais parlé aux Etats-Unis. Dans le courant de l'année, Cuil prévoit de lancer des versions dans les principales langues européennes.

 

 

A terme, le moteur compte engranger des revenus avec des bandeaux de publicité sur ses pages, mais la co-fondatrice n'a pas fourni de détails à ce sujet.

 

 

Version française Myriam Rivet et Jean Décotte

 

nouvelobs.com

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Perso je n'aime pas :

- Je préfère la sobriété et la simplicité de Google.

- Je le trouve moins rapide que Google.

- Les résultats ne semblent pas pertinents (du moins pour les requêtes que j'ai essayées)

 

En sommes, il n'offre rien de plus que Google, je doute donc fort qu'il aurait

du succès.

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Perso je n'aime pas :

- Je préfère la sobriété et la simplicité de Google.

- Je le trouve moins rapide que Google.

- Les résultats ne semblent pas pertinents (du moins pour les requêtes que j'ai essayées)

 

En sommes, il n'offre rien de plus que Google, je doute donc fort qu'il aurait

du succès.

 

On n'a pas un Boss facile...il n'aime jamais rien ! :o

Sinon, j'ai tapé "intik chkoun" il m'a dit "no found"...décidemment !!

Enfin, j'ai vu google en noir (j'aime bien le sombre moi) et plein de trucs...vous en connaissez des choses !! J'ai toujours l'impression de débarquer quand je viens en Sciences & technologies...

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