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Gassi Touil s’annonce comme un gouffre financier sans précédent pour Sonatrach


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Gassi Touil s’annonce comme un gouffre financier sans précédent pour Sonatrach

 

 

 

 

 

Déjà un milliard de dollars de différence. Et sur une seule partie du projet gazier intégré Gassi Touil. Dimanche dernier, en signant le contrat de réalisation d’une usine GNL à Arzew avec le consortium italo-japonais Snam Projetti-Chyoda pour 4,5 milliards de dollars, les responsables de Sonatrach et le ministre de l’Energie, présent à la cérémonie, ont dû se rendre à l’évidence : l’affaire Gassi Touil est en train de se transformer en un véritable gouffre financier pour l’entreprise. L’usine GNL d’Arzew faisait en effet partie de ce mégaprojet intégré attribué en 2004 pour les groupes espagnols Repsol et Gas Natural pour «seulement» 3,5 milliards de dollars.

 

Le projet, que Sonatrach a décidé de reprendre à son compte, comprend aussi le forage de 52 puits, la reprise de 16 puits existants et la réalisation d’installations de surface pour le traitement de 22 millions de m3 de gaz brut par jour. Le projet prévoit également la construction de nouveaux moyens de transport pour une capacité de 6,5 milliards de m3 de gaz par an.

 

La première partie, celle concernant le forage des puits, a été reprise par Sonatrach en janvier dernier, après plusieurs mois de retard. Elle devrait s’achever en 2010, selon les prévisions de la société nationale des hydrocarbures. Si on compte seulement la facture d’utilisation des 4 appareils de forage sur place, avec un coût moyen de 400 000 dollars par jour. Sur trois ans, Sonatrach va débourser 400 millions de dollars. Or, l’utilisation des appareils de forage ne représente qu’une partie du coût global. L’appel à des sociétés étrangères d’ingénierie pour appuyer Sonatrach dans les travaux devrait alourdir la facture. Les autres parties du projet, très complexes, devraient également coûter beaucoup d’argent à Sonatrach, dans un contexte où les coûts de réalisation ont explosé.

 

Plus inquiétant, en acceptant de payer au prix fort la réalisation de ces installations, Sonatrach fragilise sa position dans la procédure d’arbitrage international qui se déroule à Genève, en Suisse. La société nationale des hydrocarbures avait justifié l’annulation du contrat avec les deux groupes espagnols par les retards pris dans la réalisation du projet et la révision à la hausse des prix par Repsol et Gas Natural.

 

TSA

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