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Traitement du cancer : moins de 15 jours por un RDV de radiothérapie d’ici la fin de l’année


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D’ici la fin de l’année, les malades atteints du cancer n’attendront plus que 15 jours maximum pour avoir leur rendez-vous pour la radiothérapie, a déclaré, ce mardi 17 juin, le professeur Kamel Bouzid, président de la société algérienne d’oncologie sur les ondes de la Radio nationale. De nouveaux centres anti-cancer seront ouverts cette année dans plusieurs wilayas à Sétif, Batna et Annaba, a-t-il annoncé.

 

Deux centres privés seront également ouverts à Alger et Constantine cette année, selon le professeur. Ces centres viendront s’ajouter aux six déjà existants, a-t-il précisé. Concernant les médicaments destinés aux cancéreux, le médecin rassure, qu’ « il y a peu de ruptures de stocks ».

 

Actuellement, les malades doivent attendre plusieurs mois avant d’obtenir un RDV dans un centre de radiothérapie.

 

Sur le nombre de cancéreux en Algérie, le professeur Bouzid indique qu’il est en moyenne de 120/100 000 habitants avant de préciser que ce taux est inférieur à celui des pays occidentaux en citant des exemples comme celui des États-Unis dont la moyenne est de 450/100 000 habitants. Il affirme que le nombre de malades augmente d’une manière importante depuis 1990 et pourra atteindre les 100 000 nouveaux cas par an en 2030. Pour ce qui est du type de cancer le plus répandu en Algérie, il souligne que « le cancer du sein est le premier cancer de l’Algérien et de l’Algérienne ». Il y a 10 000 nouveaux cas chaque année dont la moyenne d’âge est de 45 ans, a-t-il précisé.

 

Le professeur note une progression dans les soins des enfants malades du cancer, en précisant qu’en moyenne « 2 enfants sur trois sont guéris ». Il explique que souvent, ces petits sont guéris au prix d’une mutilation et donne l’exemple du cancer de la rétine qui nécessite une ablation de l’œil pour guérir l’enfant.

 

Pour ce qui est des médecins radiothérapeutes, il indique qu’ils sont une centaine en Algérie et une cinquantaine en cours de formation. Le professeur souligne qu’il y a plus de radiothérapeutes formés en Algérie à l’étranger qu’à l’intérieur du pays. Il explique que ces derniers « n’ont pas trouvé les moyens de travailler pendant 15 ans ».

 

Le professeur est revenu sur la question des transferts des malades à l’étranger et s’est dit contre cette pratique. Il souligne que ces derniers se font dans l’opacité et qu’aucun bilan n’a été transmis sur ces cas. Il dénonce « l’injustice flagrante » pratiquée par « certains secteurs ». Le Professeur cite la caisse militaire et la Sonatrach. Il déclare que cette dernière a signé un contrat de 43 millions d’euros pour faire du diagnostic à Montpelier. « Au nom de quoi un travailleur de la Sonatrach est différent d’un autre Algérien ? » s’est-il indigné.

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Guest Prométhée

Je ne pense pas que la Sonatrach paye des soins à un travailleur atteint du Cancer à l'étranger. Je connais une personne travaillant là-bas dont le conjoint est atteint de cancer depuis 3 ans et qui a été transféré à l'étranger après avoir frappé à toutes les portes en vain. Condamné ici, il a été dépêché vers la France où il reçut les soins nécessaires. Sa prise en charge n'a été ni au frais de l'état ni de celui de la Sonatrach. Ils l'ont fait par leurs propres moyens et par l'aide de la famille et des gens solidaires. Merci à eux tous. je suis certaine de cela.

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Pour ce qui est des médecins radiothérapeutes, il indique qu’ils sont une centaine en Algérie et une cinquantaine en cours de formation. Le professeur souligne qu’il y a plus de radiothérapeutes formés en Algérie à l’étranger qu’à l’intérieur du pays. Il explique que ces derniers « n’ont pas trouvé les moyens de travailler pendant 15 ans ».

Le professeur est revenu sur la question des transferts des malades à l’étranger et s’est dit contre cette pratique. Il souligne que ces derniers se font dans l’opacité et qu’aucun bilan n’a été transmis sur ces cas. Il dénonce « l’injustice flagrante » pratiquée par « certains secteurs ». Le Professeur cite la caisse militaire et la Sonatrach. Il déclare que cette dernière a signé un contrat de 43 millions d’euros pour faire du diagnostic à Montpelier. « Au nom de quoi un travailleur de la Sonatrach est différent d’un autre Algérien ? » s’est-il indigné.

 

Pour les radiologues formés en Algérie et installés à l'étranger, en France, notamment , l'intégration - exercice dans des hôpitaux publics , sous payés, et passage d'examens - a été longue , avant d'arriver pour les plus courageux à décrocher les équivalences qui permettent l'exercice privé. Les résultats sont plus que satisfaisants pour le pays d'accueil et les nouveaux binationaux.

 

Le trafic de la Sonatrach est à replacer dans toutes les affaires qui trainent derrière cette vache à lait . Une partie des milliards versés finit dans les comptes numérotés des cadres de la société , au su et vu de toutes les autorités. En la matière , il y a tout le trafic des soins à l'étranger , qui va de la somme versée au Professeur algérien qui signe l'accord , jusqu'au comptable de la clinique française qui surfacture les soins, quand la clinique n'appartient pas à un médecin d'origine algérienne - comme à Paris ou à Marseille.

Le DRS à qui rien n'échappe laisse aller. Où recueille-t-il son intérêt ?

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