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Les commerçants tirent profit de la liberté des prix imposée par l’économie de marché


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La liberté des prix des produits alimentaires imposée par le modèle économique choisi par le gouvernement n’a pas été sans conséquences sur le marché national. L’impact est palpable à travers la flambée des tarifs constatée déjà quelques jours avant le début du mois de Ramadhan. L’économie de marché qui instaure, conformément à ses principes, une pratique libre des prix, n’arrange guère les consommateurs notamment ceux aux bourses moyennes.

 

Outre le paramètre du mois sacré où une forte demande est enregistrée, le commerçant détaillant profite amplement de cette marge de manœuvre pour élargir sa propre… marge bénéficiaire que les pouvoirs publics ne lui ont pas encore fixée. Il achète sa marchandise à un prix pour la revendre à un tarif double. Au nom de la liberté des prix, le revendeur s’adjuge une liberté de comportement en procédant à des hausses de 100%. Déjà, les tarifs sont en nette augmentation sur les marchés de gros, il se permet d’ajouter une autre hausse rendant le produit inaccessible sur les marchés de proximité.

 

Le président de la commission des mandataires en fruits et légumes, M. Mohamed Medjber, trouve anormal que la carotte, la courgette et la tomate, pour ne citer que ces exemples, soient cédées en gros à, respectivement, 70 DA, 80 DA et 40 DA ! “Pourtant, nous sommes en pleine saison de production agricole. L’offre est par conséquent suffisante sur le marché”, regrette-t-il tout en renvoyant une telle flambée à la demande importante exprimée chaque année à la veille du mois sacré. “Cette pression ne devrait pas aller, cependant, au-delà de trois jours. D’ici à vendredi, le marché connaîtra une stabilité”, avoue-t-il. Pour M. Medjber, l’attitude des détaillants qui abusent de cette liberté des prix est condamnable : “Ils achètent en gros des produits agricoles à 70 DA pour les revendre aux ménages à 140 DA !”

 

Le président des mandataires demande au ministère du Commerce de trouver une solution à ce problème. Il propose, dans ce sens, qu’une marge bénéficiaire soit établie à ces marchands comme cela a été effectué pour les grossistes (10 à 12 %). Ils doivent également afficher leurs prix, d’achat et de vente, sur une ardoise au niveau des étals. Ce qui permettra de contrôler davantage le marché par le biais de la vérification de la facture. La conduite de certains commerçants sur le marché reste, selon lui, inconcevable, voire déplorable. À l’image de ces marchands de pommes de terre qui, une fois la décision de déstockage des chambres froides prise, commercialisent leur marchandise sur le marché informel… “Ils vendent le tubercule quand ils veulent, comme ils veulent et à qui ils veulent. Ils refusent de passer par les marchés de gros qui, eux, sont contrôlés. Voilà la manière avec laquelle ces gens encouragent le marché informel”, déplore ce mandataire. M. Medjber souligne, par ailleurs, qu’un manque en fruits est remarqué ces derniers jours. Cette pénurie est essentiellement due aux intempéries et surtout à la grêle qui est tombée sur les arbres endommageant ainsi les fruits encore en maturation. L’absence de la pêche, de l’abricot en quantités satisfaisantes se fait sentir clairement, relève Mohamed Medjber, sur ces marchés de gros. L’autre problématique soulevée par ce mandataire a trait au manque flagrant en main-d’œuvre qui pousse les agriculteurs à revoir à la baisse la superficie qu’ils cultivent. Cette situation fera, par voie de conséquence, baisser le rendement et diminuera les quantités de produits agricoles mises sur le marché. Ce qui engendrera une rareté et indubitablement une hausse des prix.

 

 

Source Liberté

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La liberté des prix des produits alimentaires imposée par le modèle économique choisi par le gouvernement n’a pas été sans conséquences sur le marché national. L’impact est palpable à travers la flambée des tarifs constatée déjà quelques jours avant le début du mois de Ramadhan. L’économie de marché qui instaure, conformément à ses principes, une pratique libre des prix, n’arrange guère les consommateurs notamment ceux aux bourses moyennes.

 

Outre le paramètre du mois sacré où une forte demande est enregistrée, le commerçant détaillant profite amplement de cette marge de manœuvre pour élargir sa propre… marge bénéficiaire que les pouvoirs publics ne lui ont pas encore fixée. Il achète sa marchandise à un prix pour la revendre à un tarif double. Au nom de la liberté des prix, le revendeur s’adjuge une liberté de comportement en procédant à des hausses de 100%. Déjà, les tarifs sont en nette augmentation sur les marchés de gros, il se permet d’ajouter une autre hausse rendant le produit inaccessible sur les marchés de proximité.

 

Le président de la commission des mandataires en fruits et légumes, M. Mohamed Medjber, trouve anormal que la carotte, la courgette et la tomate, pour ne citer que ces exemples, soient cédées en gros à, respectivement, 70 DA, 80 DA et 40 DA ! “Pourtant, nous sommes en pleine saison de production agricole. L’offre est par conséquent suffisante sur le marché”, regrette-t-il tout en renvoyant une telle flambée à la demande importante exprimée chaque année à la veille du mois sacré. “Cette pression ne devrait pas aller, cependant, au-delà de trois jours. D’ici à vendredi, le marché connaîtra une stabilité”, avoue-t-il. Pour M. Medjber, l’attitude des détaillants qui abusent de cette liberté des prix est condamnable : “Ils achètent en gros des produits agricoles à 70 DA pour les revendre aux ménages à 140 DA !”

 

Le président des mandataires demande au ministère du Commerce de trouver une solution à ce problème. Il propose, dans ce sens, qu’une marge bénéficiaire soit établie à ces marchands comme cela a été effectué pour les grossistes (10 à 12 %). Ils doivent également afficher leurs prix, d’achat et de vente, sur une ardoise au niveau des étals. Ce qui permettra de contrôler davantage le marché par le biais de la vérification de la facture. La conduite de certains commerçants sur le marché reste, selon lui, inconcevable, voire déplorable. À l’image de ces marchands de pommes de terre qui, une fois la décision de déstockage des chambres froides prise, commercialisent leur marchandise sur le marché informel… “Ils vendent le tubercule quand ils veulent, comme ils veulent et à qui ils veulent. Ils refusent de passer par les marchés de gros qui, eux, sont contrôlés. Voilà la manière avec laquelle ces gens encouragent le marché informel”, déplore ce mandataire. M. Medjber souligne, par ailleurs, qu’un manque en fruits est remarqué ces derniers jours. Cette pénurie est essentiellement due aux intempéries et surtout à la grêle qui est tombée sur les arbres endommageant ainsi les fruits encore en maturation. L’absence de la pêche, de l’abricot en quantités satisfaisantes se fait sentir clairement, relève Mohamed Medjber, sur ces marchés de gros. L’autre problématique soulevée par ce mandataire a trait au manque flagrant en main-d’œuvre qui pousse les agriculteurs à revoir à la baisse la superficie qu’ils cultivent. Cette situation fera, par voie de conséquence, baisser le rendement et diminuera les quantités de produits agricoles mises sur le marché. Ce qui engendrera une rareté et indubitablement une hausse des prix.

 

 

Source Liberté

 

tous les ans la même musique.

soyons réaliste, d'un coté une bande d'affamés, les clients, et de l'autre un commerçant qui se frotte les mains….ils se complètent

et tout ce beau monde se retrouve à la mosquée comme si de rien n'était…….c'est du délire.

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solution: multiplier les marchés de gros pour encourager la concurrence , le marché libre n'est efficient que si on introduit la concurrence.

 

autre solution encourager les chaines courtes d'approvisionnement pour permettre aux fellah de se debrasser de leur production localement ce qui impactera les ventes des marchés principaux et les obligera a s'aligner sur les prix de la production locale... mais il n'y a pas la volonté ou il n'y a pas la production locale ,si les grossistes importe il y a un prix minimum contre lequel on peut rien faire ,c'est le cout a l'importation.

 

pour les detaillants , ça fait tres longtemps qu'on a inventé les caisses enregistreuses avec des bobines pour enregistrer les prix et taxer le chiffre d'affaire sur ces bobines.

 

l'année prochaine meme discours lol!

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Dans les trois premiers paragraphes, ce journaliste est dans le vrai. Mais, dans le dernier paragraphe, il s'est complètement melé les pinceaux et s'est livré à un exercice qui ne lui sied pas du tout. Lisez ce passage :

Ils doivent également afficher leurs prix, d’achat et de vente, sur une ardoise au niveau des étals. Ce qui permettra de contrôler davantage le marché par le biais de la vérification de la facture.

Il prend ses désirs pour de la réalité et souhaiterai même que Lénine ressuscite !

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On a jamais vu nulle part ailleurs des commerçants ne pas afficher de prix fixes sur une pancarte et faire payer à la gueule du client, c'est totalement interdit par toutes les conventions internationales du commerce

 

... de vente , oui !!

Mais cet idiot de journaliste demande à ce qu'il y ait des ardoises avec les prix d'achat et les prix de vente : c'est complètement déraisonnable !

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Et alors ? Il a raison et beaucoup de pays le font pour jouer la transparence notamment les producteurs locaux. Ce sont ces enfoirés de distributeurs et les intermédiaires qui s'en mettent plein les poches en faisant payer un produit le double de ce qu'il vaut et en plus ce sont des produits OGM et bourrés de pesticides.

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... de vente , oui !!

Mais cet idiot de journaliste demande à ce qu'il y ait des ardoises avec les prix d'achat et les prix de vente : c'est complètement déraisonnable !

 

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c'est pas ce qu'il voulait dire ;je pense qu'il parle de l'affichage des prix de vente _ ce qui me parait etre de l'ordre de la logique et les prix d'achat sont normalement sur la facture d'achat du commerçant etablit par les marchés de gros - c'est d'ailleurs la seule solution pour controler les revenus du commerçant et le reglement de sa TVA.

 

la facture du marché de gros peut etre rapproché de la facture declarée par le commerçant et lors d'un controle fiscal ,le redressement se fait sur la base de ces informations mais comme tout est au black et que les controles sont inexistants et bien ça donne ce que l'on constate...peut etre dans 20 ANS quand tout sera informatisé.

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