ulacsmah 10 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 Le Roi il est pas sympa il prend l'argent des pauvres marocains pour se construire des palais :D C 'est ça que tu veux entendre :mdr: Tu as vue je suis une bonne musulmane moi je dénonce ..... Plus sérieusement mon petit ulacsmah tu connais les lois qui protége le Roi au Maroc ? :rolleyes: il est en dessus des loi. tout simplement. il faut ce qu'il veut . il est juge de lui même et du peuple. il a des compte a rendre a personne. toute atteinte a la personne du Roi même symbolique soit elle est puni sévèrement , alors que le prophète :radiallah: ne se venger jamais pour lui. Je peux nommer mon chauffeur ministre si je veux lancé par Hassan II au début des années 70 Le cas représente la caricature par excellence des rapports entre la monarchie et la justice, sa justice. La fille d'un ex-haut dignitaire fidèle du régime écrase un agent de police, en l'occurrence, une femme. L'accident ne semble pas être « accidentel ». Ce serait volontairement que la gente dame a foncé sur la pauvre fonctionnaire de police. Cette dernière porte plainte. Nouvellement nommé à la tête de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, Hamidou Laânigri en fait une affaire d'honneur. Fille de dignitaire ou pas, elle doit être jugée pour son délit. Surtout qu'à la clé, celui qui a présidé aux arrestations en masse et aux exactions et tortures en tout genre sur la personne des suspects extrémistes de l'après 16 mai, a besoin de rallier les troupes. L'occasion est en or. Et puis n'est-ce pas la nouvelle ère ? Une ère où personne n'est censé être au-dessus de la loi. Sauf qu'une fille d'un fidèle de la monarchie reste la fille d'un fidèle de la monarchie. Trouvée coupable par une justice qui aurait beaucoup de mal à faire autrement, la « chauffarde » est jugée en appel une semaine seulement après sa condamnation en première instance, record absolu de célérité de la justice. Et puis surtout, recondamnée en appel, elle obtient la grâce royale…. deux jours après son procès. Du jamais vu dans les annales judiciaires. Cet épisode à tout de la pièce de théâtre. Le patron de la police qui protége ses troupes, la justice qui fait son travail et la monarchie miséricordieuse qui gracie. Sauf qu'en réalité c'est bien l'intérêt général qui en prend un sacré coup. Car dans cette affaire, les intérêts du régime sont saufs, alors que ceux de la société sont foulés du pied. L'Etat n'a pas rempli sa mission. Il a servi de décor en carton-pâte à la préservation d'intérêts autres que ceux de la collectivité. Casafree Actualité Le Roi contre l'Etat? - Actualité Maroc - Webzine Citer Link to post Share on other sites
Guest ferria Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 il est en dessus des loi. tout simplement. il faut ce qu'il veut . il est juge de lui même et du peuple. il a des compte a rendre a personne. toute atteinte a la personne du Roi même symbolique soit elle est puni sévèrement , alors que le prophète :radiallah: ne se venger jamais pour lui. Je peux nommer mon chauffeur ministre si je veux lancé par Hassan II au début des années 70 Le cas représente la caricature par excellence des rapports entre la monarchie et la justice, sa justice. La fille d'un ex-haut dignitaire fidèle du régime écrase un agent de police, en l'occurrence, une femme. L'accident ne semble pas être « accidentel ». Ce serait volontairement que la gente dame a foncé sur la pauvre fonctionnaire de police. Cette dernière porte plainte. Nouvellement nommé à la tête de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, Hamidou Laânigri en fait une affaire d'honneur. Fille de dignitaire ou pas, elle doit être jugée pour son délit. Surtout qu'à la clé, celui qui a présidé aux arrestations en masse et aux exactions et tortures en tout genre sur la personne des suspects extrémistes de l'après 16 mai, a besoin de rallier les troupes. L'occasion est en or. Et puis n'est-ce pas la nouvelle ère ? Une ère où personne n'est censé être au-dessus de la loi. Sauf qu'une fille d'un fidèle de la monarchie reste la fille d'un fidèle de la monarchie. Trouvée coupable par une justice qui aurait beaucoup de mal à faire autrement, la « chauffarde » est jugée en appel une semaine seulement après sa condamnation en première instance, record absolu de célérité de la justice. Et puis surtout, recondamnée en appel, elle obtient la grâce royale…. deux jours après son procès. Du jamais vu dans les annales judiciaires. Cet épisode à tout de la pièce de théâtre. Le patron de la police qui protége ses troupes, la justice qui fait son travail et la monarchie miséricordieuse qui gracie. Sauf qu'en réalité c'est bien l'intérêt général qui en prend un sacré coup. Car dans cette affaire, les intérêts du régime sont saufs, alors que ceux de la société sont foulés du pied. L'Etat n'a pas rempli sa mission. Il a servi de décor en carton-pâte à la préservation d'intérêts autres que ceux de la collectivité. Casafree Actualité Le Roi contre l'Etat? - Actualité Maroc - Webzine Je sais que tu sais c'est pas la peine de nous sortir le grand jeu avec limousine et champagne et fille de joie :D Bref dans ce cas pourquoi tu voudrais que des marocains viennent dénoncer les abus du Roi et en plus sur un Forum et en plus Algérien ? Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 Je sais que tu sais c'est pas la peine de nous sortir le grand jeu avec limousine et champagne et fille de joie :D Bref dans ce cas pourquoi tu voudrais que des marocains viennent dénoncer les abus du Roi et en plus sur un Forum et en plus Algérien ? pcq s sur un forum algerien qui viennent chanter les loges du Roi.. c sur un forum algerien qui viennent ne dire que la Maroc est une démocratie... pcq sur un forum algerien qui viennent dénoncer les dérives de nos dirigeants .. pcq c sur un forum algerien qui viennent revendiquer les Sahara occidentale.. tu connais l'histoire de chameaux qui se faut de la gueule de dromadaire?:mdr::mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
Guest ferria Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 pcq s sur un forum algerien qui viennent chanter les loges du Roi.. c sur un forum algerien qui viennent ne dire que la Maroc est une démocratie... pcq sur un forum algerien qui viennent dénoncer les dérives de nos dirigeants .. pcq c sur un forum algerien qui viennent revendiquer les Sahara occidentale.. tu connais l'histoire de chameaux qui se faut de la gueule de dromadaire?:mdr::mdr::mdr: Tu as esquivé ma question ça marche pas avec moi je suis pas les autres guignols alors répond ;) Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 Tu as esquivé ma question ça marche pas avec moi je suis pas les autres guignols alors répond ;) je t répondus!!! je n 'aime les gens qui vois que les défaut des autre , tout a était déclencher par marocaine, qui a poster un copier coller sur l'affaire de 73 et les expulser marocains. (que j'ai dénoncer personnellement même avant que ce copier coller débarque!) sans autant condamner les expulser algerien du Maroc (meme bcp moins nombreux). et tu me connait que je n'aime pas les gens qui joue a la pureté en dénoncent les autres et les gouvernement des autres sans se regarder derrière eux pour voir si leur chemin emprunter est juste et pure. Citer Link to post Share on other sites
Guest ferria Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 je t répondus!!! Mouai...si tu le dis :rolleyes: Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 je t répondus!!! je n 'aime les gens qui vois que les défaut des autre , tout a était déclencher par marocaine, qui a poster un copier coller sur l'affaire de 73 et les expulser marocains. (que j'ai dénoncer personnellement même avant que ce copier coller débarque!) sans autant condamner les expulser algerien du Maroc (meme bcp moins nombreux). et tu me connait que je n'aime pas les gens qui joue a la pureté en dénoncent les autres et les gouvernement des autres sans se regarder derrière eux pour voir si leur chemin emprunter est juste et pure. Tu as oublie une chose .... c'est que ces Marocains .... avec lesquels tu echanges .... des gentillesses sont des Arabes .... et en bons Arabes ils ne disent que ce qui les arrange Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 Tu as oublie une chose .... c'est que ces Marocains .... avec lesquels tu echanges .... des gentillesses sont des Arabes .... et en bons Arabes ils ne disent que ce qui les arrange qui le disent ailleurs! Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 qui le disent ailleurs! La ... tu reagis ... comme un Arabe Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 La ... tu reagis ... comme un Arabe :mdr::mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted June 8, 2009 Partager Posted June 8, 2009 La ... tu reagis ... comme un Arabe ou presque:mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
huit six 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 Tu as oublie une chose .... c'est que ces Marocains .... avec lesquels tu echanges .... des gentillesses sont des Arabes .... et en bons Arabes ils ne disent que ce qui les arrange parceque il existe des gens qui disent ce qui les derangent juste pour faire plaisir au voisin???? @ulacsmah ta un complexe antimonarchie herité du socialisme et de la republique a la francaise, deux idées completement etrangeres aux arabes... bref les marocains conaissent la realité de leur monarchie mais ont une aversion pour tout ce qui est egalitarisme republicain parceque ce sont des heresies d'europeens.. un chef musulman qui na pas de bai3a n'est qu'un imposteur... les palais du roi, son faste c'est le prestige et les gens veulent ca, ca les fait rever... Citer Link to post Share on other sites
Karim Ziani 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 parceque il existe des gens qui disent ce qui les derangent juste pour faire plaisir au voisin???? @ulacsmah ta un complexe antimonarchie herité du socialisme et de la republique a la francaise, deux idées completement etrangeres aux arabes... bref les marocains conaissent la realité de leur monarchie mais ont une aversion pour tout ce qui est egalitarisme republicain parceque ce sont des heresies d'europeens.. un chef musulman qui na pas de bai3a n'est qu'un imposteur... les palais du roi, son faste c'est le prestige et les gens veulent ca, ca les fait rever... Et toi tu sembles avoir un complexe de superiorité quant au socialisme et autres idéologie populaire ... Est ce la crainte de te retrouver dans une prison à manger du pain et de l'eau pendant 20 ans ? comme le faisait jadis Hassan 2 ? Il y'a a peu près deux ans de cela , un journaliste avait publié des carricatures du roi mohammed 6 .... de simples carricatures même pas insultantes , il a été condamné a quelque années de prison est ce là la monarchie démocratique ? Il se prends pour qui ? un néo prophète ? Le dernier des messager est Mohammed (swt) donc que mohammed 6 aille au diable ! Frère je n'ai aucune haine envers les marocains mais juste de la pitié pour ce peuple qui s'aggenoue devant un homme ! mais qui etes vous pour faire ça ? embrasser la main d'un roi ? ne penses tu pas qu'il est aussi humain que toi ? ne penses tu pas que le respect à ses limites ? et l'amour propre dans tout ça ? et détrompe toi ce ne sont pas que les algèriens qui pensent ça , d'autres aussi en parle de cette soumission du peuple marocain au roi mohammed 6. J'ai une simple question à te poser : Qui préfère tu , le prophète Mohammed (swt) , ou le roi mohammed 6 ? Citer Link to post Share on other sites
Guest ferria Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 @ulacsmah ta un complexe antimonarchie herité du socialisme et de la republique a la francaise, deux idées completement etrangeres aux arabes... et toi tu as un complexe anti-républicain :mdr: Si je suis ton raisonnement :rolleyes: Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 La monarchie Le roi Mohammed VI est le chef de l'État marocain depuis le 23 juillet 1999. C'est le 18e souverain de la dynastie alaouite (ou Alawite) qui règne sur le Maroc depuis 1666. Il a succédé à son père, Hassan II, monté sur le trône en 1961. Les souverains marocains portent le titre de « roi » depuis 1955, dans le passé, ils étaient « sultan ». La succession au trône est héréditaire, mais a fait l’objet de plusieurs manipulations entre 1907 et 1955 du fait de l’occupation française. Le roi du Maroc Il cumule fonction politique et fonction religieuse ce qui lui confère des pouvoirs très étendus sur lesquels Hassan II s’était appuyé pour instaurer une véritable dictature. Dès son premier discours, Mohammed V a annoncé qu’il ne renoncerait à aucune de ses prérogatives. - il règne et gouverne : l’essentiel du pouvoir politique demeure entre ses mains. Il nomme et révoque le Premier ministre, peut dissoudre les assemblées, peut suspendre la constitution... Il est aussi le chef des armées. Le pouvoir royal s’inscrit dans un cadre parlementaire très largement formel : les conseillers du roi forment un véritable gouvernement parallèle qui n’a aucun compte à rendre. Depuis 2001, il dispose du relais de « super walis » qu'il a nommé dans les grandes régions (voir la fiche). Beaucoup de responsables marocains souhaite une révision de la Constitution dont l'article 19 attribue au roi l'essentiel du pouvoir exécutif. - il est le chef spirituel des Marocains musulmans : la dynastie alaouite affirme descendre du prophète. En 1962, Hassan II avait fait inscrire le titre de « commandeur des croyants », accordé au roi du Maroc, dans la constitution marocaine (voir la fiche). Le style du nouveau roi et surtout le contraste avec l’attitude méprisante et féodale de son père, ont maintenu une certaine popularité dont il jouit depuis son accession au trône. La vie du palais et les pouvoirs dont il dispose reste néanmoins d’une opacité totale. La presse, sous peine de censure, n’a pas le droit d’émettre la moindre critique à son égard. La cérémonie d’allégeance voit chaque 24 juillet (le 4 mars à l’époque d’Hassan II) tous les responsables du royaume venir s’incliner devant la personne du roi. Cette cérémonie traditionnelle qu’Hassan II avait transformé en grande fête au cérémonial grandiose est perçu comme le ciment de la nation. La monarchie marocaine demeure le tabou absolu en matière de liberté d'expression en dépit de l'arrivé d'un nouveau monarque sur le trône. Au printemps 2003, le journaliste Ali Lmrabet a été condamné à 3 ans de prison ferme pour « outrage au roi » (concrètement, il s'était étonné que, lors des débats au Parlement sur la loi de finance, le budget consacré au Palais soit voté sans discussion. À cela, il faut ajouter la publication d'un entretien avec un républicain marocain dans le journal, aujourd'hui interdit, qu'il dirigeait). Le Palais « Les proches collaborateurs du roi sont montrés du doigt. Hassan II était entouré d’une poignée de conseillers politiques de premier ordre. Rien de tel avec son fils. Le mythe des "quadra", ces jeunes gens à la tête bien faite passée par le collège royal et épris de modernité, a fait long feu. Aucun de ceux qui gravitent autour du roi ne s’est imposé par la vigueur de ses analyse, le courage de ses prises de position. L’unique ambition des "sabra de M 6" semble se résumer à plaire au monarque, à le flatter et à prévenir ses moindres désirs. L’amateurisme de la "garde rapprochée de M 6" a fait ressurgir quelques-uns des anciens conseillers du roi défunt. Entre ces rescapés et la nouvelle génération, des conflits nourrissent une impression de flou et de désordre au sein du Palais. Les responsabilités qu’ils sont censés se partager sont diffuses, mal définies. Quiconque détient une parcelle de pouvoir en use et en abuse pour son propre compte davantage qu’au profit de la collectivité. » (Jean-Pierre Tuquoi, Le Dernier roi) La famille royale Le roi Mohamed VI, un fils, l’ordre dynastique comprend : 2) Moulay Hassan, fils de Mohammed VI. 3) Moulay Rachid, le frère cadet du roi. 4) Moulay Hicham Ben Abdellah, cousin du roi (né en 1964), mais qui n’appartient pas au premier cercle des intimes du souverain. Sans doute parle-t-il trop de démocratie ? Il a été, en 2000, le collaborateur de Bernard Kouchner au Kosovo. Il ne cesse de dénoncer l’immobilisme du pouvoir actuel. Parmi les autres membres de la famille ayant un rôle officiel ou semi-officiel : La Princesse Lalla Meriem, l’une des trois sœurs du roi (née en 1962) que Hassan II avait marié à Fouad Fillali, patron de l’ONA, dont elle a divorcé en 1997. Le 21 mars 2002, le roi Mohamed VI a épousé Salma Lalla Bennani, jeune ingénieur en informatique de 24 ans vivant à Fès, la cousine d'un proche du roi. Elle porte désormais, le titre de « princesse », celui de « reine » n'existant pas au Maroc. Leur fils, Moulay Hassan (futur Hassan III) est né le 8 mai 2003. Une fille, prénomée Khadidja, est née en mars 2006. L'article 20 de la Constitution marocaine de 1996 stipule que « la couronne du Maroc et ses droits constitutionnels sont héréditaires et se transmettent de père en fils aux descendants mâles en ligne directe et par ordre de primogéniture de Sa majesté, à moins que le roi ne désigne de son vivant un successeur parmi ses fils autre que son fils aîné ». « Le roi est mineur jusqu'à 16 ans accomplis », prévoit l'article 21. La dynastie C’est un peu par hasard si la branche de la famille Alaouite (ou Alawite) à laquelle appartient Mohammed VI règne sur le Maroc. Au cours du XXe siècle, l’ordre de succession dynastique a été plusieurs fois modifié par les autorités françaises en fonction de ses intérêts (voir chronologie). Au début de ce siècle, le sultan en titre s’appelait Moulay-Abd-el-Aziz. Il a régné de 1894 à 1907, date de sa destitution par les Français qui craignaient qu’il ne se tourne vers les Anglais. Il a été remplacé par son frère, Moulay Hafiz,. À son tour, le sultan Moulay Hafiz, jugé trop germanophile, a été remplacé en 1912 par un autre de ses frères, Moulay Youssef. À la mort de Moulay Youssef, en 1927, c’est le troisième de ses fils qui est choisi par Paris pour lui succéder, au détriment des deux premiers. Il régnera sous le nom de Mohammed V. Mohammed V et ses descendants ont, à leur tour, failli perdre leurs droits sur le trône. En 1953, en raison de sa position indépendantiste Mohammed V a été destitué et déporté avec ses enfants à Madagascar. Paris avait mis à sa place un cousin, Ben Arafa, jugé beaucoup plus docile. Contrairement aux interventions précédentes, ce renversement dynastique provoque une véritable indignation parmi la population marocaine largement acquise à l’idée d’indépendance nationale. Finalement, alors que la guerre a éclaté dans l’Algérie voisine, Mohammed V a été autorisé à rentrer en 1955 et a retrouvé son trône. Ben Arafa, détrôné, finira sa vie en exil à Nice où il est mort en 1976. Le Maroc a obtenu son indépendance en 1956. En 1961, Mohamed V a succombé à une hémorragie au cours d’une opération bénigne. Sa succession fut la première depuis 1894 à ne faire l’objet d’aucune intervention étrangère. C’est son fils aîné, Hassan II, qui monte sur le trône pour un long règne de 38 ans (jusqu’en 1999). Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 La fortune du roi du Maroc Le roi du Maroc est un des hommes les plus riches du monde alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L'essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l'étranger. Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumern Diouri, en avait dressé un inventaire (contesté par le Palais) : quelque 10 milliards de francs déposés dans une vingtaine de banques française, américaine et suisse. Au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles (confisquées en 1963 aux colons français), le groupe ONA (Omnium nord-africain) présent dans tous les secteurs de l’économie… À l’étranger, plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux États-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) deux cents pièces et quatre cents hectares de parc… un portefeuille boursier considérable comprenant des titre américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tiré du commerce du haschisch, cultivé au Nord du pays, mais sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé. En janvier 2000, Cheikh Yassine, le chef islamiste, exhortait le nouveau roi à « racheter et dépasser les crimes de son père » en rapatriant la fortune amassée par Hassan II pour alléger la dette extérieure du pays. Le jeune « roi des pauvres » s’est contenter d’interdire la publication de la lettre du vieux cheikh. On notera que le terme de makhzen qui qualifie l’administration centrale sur laquelle s’appuyaient les sultans, aujourd’hui le roi, a donné en français le mot de « magazin ». C’est d’ailleurs le sens d’origine du mot arabe. À chaque changement de dynastie, la prise du pouvoir s’accompagnait du pillage des richesses des soumis et de leur accumulation dans les entrepôts royaux. Sur ce plan, comme sur bien d’autres, Hassan II a régné dans selon des traditions séculaires. Avec néanmoins une différence notable : ses richesses accumulées aux dépens au pays ont été placées en grande partie à l’étranger car Hassan II n’a jamais été très sûr de terminer sa vie sur son trône. « Grâce à Tel Quel, les Marocains savent que le salaire du roi est de 36 000 euros mensuels (432 000 annuels), "ce qui reste relativement raisonnable comparé aux hauts salaires des chefs d'entreprises publiques", note le journal. Cette rémunération (dont on ignore si elle est soumise à impôt) s'accompagne toutefois "d'à-côtés budgétaires" de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et soeurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal) pour une masse salariale annuelle d'environ 68 millions d'euros. Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement (5 500 euros par mois). S'il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d'euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de « voitures utilitaires ». Ces chiffres (auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d'euros en dépenses vestimentaires) donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné à Mohammed VI au début de son règne une image de "roi des pauvres". (...) le vrai tabou : la fortune personnelle - mobilière et foncière, au Maroc et à l'étranger - de Mohammed VI, comme de ses frères et soeurs. « 4 à 5 milliards de dollars », affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires. C'est là en tout cas où s'arrête l'enquête de l'hebdomadaire. » (extrait d'un article de José Garçon, Libération, 4 janvier 2005) Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 Maroc Le régime politique Officiellement, le Maroc est une monarchie constitutionnelle. Dans les faits, c'est un régime de pouvoir personnel dont le roi Hassan II avait cultivé les tendances féodales pour asseoir sa dictature. Il a évolué, avec Mohamed VI, vers un système moins autoritaire, mais pas encore démocratique. Deux systèmes cohabitent, le premier est parlementaire et pluraliste. Il sert de façade à la réalité du pouvoir exercé par le roi, et ses conseillers, qui s’appuient sur un système féodal appelé le Makhzen. La revendication d’une véritable monarchie parlementaire (sur le modèle espagnol par exemple) commence à reprendre de l’ampleur, y compris au sein de l’USFP, le principal parti du gouvernement. Cette revendication date des années 1950, mais le bras de fer au début des années 1960 entre le courrant démocratique et le roi s’était terminé par la victoire de ce dernier qui est parvenu, par la répression à imposer son pouvoir personnel. La dictature d’Hassan II, instaurée à partir de 1965, ne s’est assouplie, sous la pression internationale, que dans les années 1990. Le nouveau roi, Mohamed VI, a opéré quelque geste symbolique (libération des prisonniers politiques) mais le régime dont il a hérité reste en place. Les élections de septembre 2002 ont été les plus transparentes de l'histoire du Maroc depuis celles de 1963, mais l'émiettement du paysage politique laisse intact le pouvoir du Palais. « L'État marocain ne peut balayer l'option démocratique d'un revers de manche. Le régime est en partie conscient, avec le contre-exemple algérien, que le prix à payer du tout-sécuritaire peut être terrible. Il y aura des affrontements au sommet de l'Etat sur la voie à suivre. Certains prônent depuis deux ans une répression accentuée contre les islamistes. D'autres sont conscients que le Maroc est une poudrière sociale. La désespérance sociale donne sa force au terrorisme islamiste urbain. On en parle très peu, mais c'est un immense défi pour le régime. » (extrait d’un entretien avec Benjamin Stora, Le Monde, 20 mai 2003) La constitution de 1996 (la cinquième) s'inspire du modèle français en instaurant le bicaméralisme, mais l'essentiel du pouvoir reste entre les mains du roi. Beaucoup en demandent la modification vers une monarchie parlementaire. Parmi les opposants les plus radicaux, certains parlent de république. Pouvoir exécutif Il est principalement détenu par le Palais (c’est-à-dire le roi et ses conseillers), secondairement par le gouvernement. Pouvoir Législatif Le Parlement est composé de deux chambres : - La chambre des représentants (Majlis al-Nuwab) : 325 députés élus au suffrage universel direct (depuis 1996, auparavant le roi en nommait le tiers) pour 5 ans à la proportionnelle sur des listes locales (295 députés) et nationales (30 députés). En 2002, le scutin de liste a remplacé le scrutin majoritaire. La chambre élue le 27 septembre 2002 : 50 USFP, 48 Istiqlal, 42 PJD, 41 RNI, 27 MP, 18 MNP, 16 UC, 12 PND, 12 FFD, 11 PPS, 10 UD, 7 MDS, 6 PSD, 5 Al Ahd, 4 ADL, 3 GSU, 3 PRD, 3 PML, 2 FC, 2 PED, 2 PDI, 1 CNI. Le taux de participation était de 51 %. On peut souligner le nombre important des bulletins nuls : 15 %. La chambre élue en novembre 1997 : 55 USFP, 33 Istiqlal, 51 RNI, 40 MP, 31 UC, 32 MDS, 19 MNP, 9 PRP, 10 PND, 9 MPCD, 9 FFD, 5 PSD, 4 OADP, 2PA, 1 PDI. - La chambre des conseillers (Majlis al-Mustaharin) : composée d'élus régionaux (3/5) et d'élus des chambres professionnelles et des salariés (2/5), élue pour 3 ans et renouvelable par tiers tous les trois ans. President : Mustafa Oukacha (RNI). Le dernier renouvellement partiel a eu lieu en septembre 2006, les membres sont élus par un collège resteint, ce qui donne un résultat sans lien avec l'État réel de l'opinion. En 2006, le PJD n'a eu aucun élu. Les élections ont, jusqu'à présent, toujours été manipulées par l'administration. Lors des de novembre 1997, l'opposition était arrivée en tête, mais avait dénoncé de nombreuses irrégularités. Celles de 2002 ont été beaucoup plus transparentes, mais les résultats semblent avoir été quelque peu arrangés au détriment des islamistes. Le droit de vote peut s'exercer à partir de l'âge de 20 ans. En 2002, « un nouveau mode de scrutin - représentation à la proportionnelle dans le cadre de circonscriptions élargies - a été adopté. Et, pour mieux lutter contre la pratique des achats de voix, les électeurs ne disposent que d'un seul bulletin, sur lequel ils cocheront le logo du parti de leur choix. Ils ne peuvent plus, ainsi, apporter la preuve de leur vote en remettant, à la sortie, les bulletins écartés en échange de quelques dirhams... » (L'Express, 26 septembre 2002) Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 Pouvoir judiciaire La Cour suprême Son rôle est de contrôler la légalité des décisions. Elle comprend six chambres (La Chambre civile, la chambre de statut personnel et successoral, la chambre pénale, la chambre administrative, la chambre sociale et la chambre commerciale. Chaque Chambre est présidée par un président de chambre et peut être subdivisée en sections. Le système judiciaire qui est composé de 68 tribunaux de première instance, 22 cours d’appel, 7 tribunaux administratifs, du Tribunal Militaire permanent des Forces Armées Royales et de la Cour Spéciale de Justice, ainsi que des tribunaux de commerce qui seront bientôt mis en place. Il n’y a pas au Maroc de véritable indépendance de la justice par rapport à l’exécutif. « L'état de notre justice est ce qu'on appelle un drame discret. On n'en prend conscience que quand on y est confronté; le reste du temps, on n'y pense pas. C'est pourtant une tragédie. Par incompétence, manque d'effectifs, manque d'honnêteté… c'est la loterie. La Justice, la vraie, n'est faite qu'accidentellement. Mettre la magistrature à niveau ? Azziman s'y était essayé sous Hassan II, Bouzoubaâ s'y est essayé (vaguement) sous Mohammed VI. Les deux ministres ont vite compris qu'ils avaient affaire à un corps extrêmement soudé, qui luttera avec la dernière énergie contre tout velléité de changement. C'est à ce genre de choses que se mesure le sous-développement. » (extrait d'un article de Ahmed R. Benchemsi, TelQuel, 2004) Le Makhzen C’est « la structure politico-administrative sur laquelle repose le pouvoir au Maroc, faite de soumission, de rituels, de cérémonies, de traditions; une conception spécifique de l’autorité qui imprègne l’ensemble de la classe politique et dont la pièce maîtresse est le roi ». Ignacio Ramonet, le Monde diplomatique, juillet 2000. Voir aussi « L'alternance et la transition ont eu cet avantage de mettre les partis politiques, surtout ceux dits démocratiques, à nu... La monarchie doit évoluer. Son destin est d'entreprendre une rupture radicale avec le système makhzénien. Il est temps qu'une nouvelle génération accède au pouvoir, une génération qui n'a pas été pétrie et façonnée par le Makhzen, qui n'aura pas à fonctionner selon une mentalité et des réflexes d'un autre âge... » (par Khalid Jamaï, Le Journal Hebdomadaire, 6 août 2001) Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 Les fondements de la monarchie marocaine par Belmaïzi ... féodale et archaïque. Elle n’a rien compris à la marche de l’Histoire. Et elle se refuse à suivre les exemples d’autres monarchies éclairées et prospères… prétextant la relativité des tempéraments et des cultures (!), sous entendu que nous, les cancres et arriérés marocains, sommes éternellement à la périphérie, et n’avons rien compris à la démocratie et à l’émancipation. Nous n’avons donc aucun mérite selon cette vision arrogante et humiliante. La reine du Danemark, par exemple, a traduit un certains nombre d’ouvrages du français au danois. Elle a fait nombre de créations (on la voit à quatre pattes en train de faire du collage sur un grand tableau de sa création. Elle a fait, entre autres, un « jeu de société » et d’autres bricoles, dont une belle petite cuillère, pour financer les associations qui s’occupent des réfugiés, des humbles et des plus démunis…). Moi- même, je l’ai vue à plusieurs reprises en ville, et dans les magasins côtoyant le commun des mortels… Et surtout, surtout qu’elle ne s’occupe réellement pas de la politique et de la gestion du pays. Elle est là comme garante du bon fonctionnement de la démocratie. Et c’est d’ailleurs ce que Mohamed V avait compris et allait se soumettre au régime d’une véritable monarchie constitutionnelle où le roi ne s’implique plus dans le pouvoir décisionnel, où il « règne et ne gouverne pas » (lire « Les Trois Rois » d’Ignace Dalle). L’exemple du voisin espagnol est criant de promesses. Mais reste cruellement inaudible. Et on voit comment l’Espagne a percé si rapidement dans la voie de la prospérité et de la démocratie. La monarchie marocaine, au lieu de se retirer de la politique et de laisser s’installer une culture démocratique et un véritable Parlement, elle a monopolisé tous les leviers du pouvoir de décisions et elle a infantilisé les partis politiques… les béni-oui-oui. Elle a même cru bien faire en pactisant avec quelques anciens opposants, comme Ben Zekri et Herzenni, ainsi que d’autres illustres héros négatifs. Pourtant une nouvelle Constitution et un Etat de Droit sont salutaires et incontournables pour notre pays. Il s’agit de faire de la politique autrement. Et puisque ce n’est pas ainsi, nous sommes condamnés à défendre nos droits toujours écrasés et violés, nous parant des cuirasses solides contre les nombreux périls qui nous guettent… Mais jusqu’à quand ? (...) Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 ATTAC 49 une association de défense des droits élémentaire des marocains. Texte d'appel et communiqué de presse Sidi Ifni, ville côtière de 20 000 habitants au Sud du Maroc, a connu les 7 et 8 juin 2008, puis à nouveau les 18 et 19 août 2008 deux vagues de répression extrêmement violente, en guise de réponse à un mouvement social qui revendique, depuis le début des années 2000, une réelle politique de développement de la région et une extension et amélioration des services publics. Le mouvement se structure et élabore un cahier revendicatif porté par la population. En août 2005, une manifestation de plus de 10 000 personnes obtient l'affectation d'un chirurgien à l'hôpital, deux ambulances et la promesse de travaux d'infrastructures portuaires et urbaines. C'est du sein même de ce mouvement qu'a émergé le groupe ATTAC Ifni, qui depuis sa création en 2006 fait le lien entre les problèmes vécus localement par les habitants et les politiques globales de la mondialisation, telles qu'elles se déclinent au Maroc aussi. Il faut savoir que la ville de Sidi Ifni est restée plus longtemps que les autres villes marocaines sous administration coloniale espagnole et n'a été rétrocédée au Maroc qu'en 1969. Ville alors florissante, elle connait depuis un processus de marginalisation et de paupérisation. Le taux de chômage actuel y dépasse les 30%. L'absence de perspectives incite nombre de jeunes à s'embarquer clandestinement vers les Canaries voisines (28 h de traversée). En revanche, les ressources halieutiques de la région attisent les convoitises de lobbies économiques extérieurs à la ville, ayant de très fortes connexions avec l'appareil sécuritaire du Royaume. Ifni voit passer le poisson mais n'en récupère pratiquement plus aucun bénéfice et même les postes de travail du port bénéficient essentiellement à une main d'œuvre extérieure à la région. Cela explique pourquoi, exaspérée par les promesses non-tenues et l'absence de réponses à ses demandes, un groupe de jeunes et de chômeurs a décidé, à la fin mai 2008, de bloquer l'accès au port, ce qui a déclenché en retour, à partir du samedi 7 juin, une répression d'une rare violence menée par les plus hautes autorités sécuritaires, celles-là mêmes qui exerçaient tout au long des « années de plomb » et qui se trouvent avoir des intérêts directs dans le secteur de la pêche dans la région. La résistance continue: La répression qui s'est abattue sur Sidi Ifni n'est pas inédite au Maroc. Depuis 1965 et la violente répression des lycéens de Casablanca, d'autres dates aussi sombres jalonnent l'histoire du Maroc : 1981, 1984, 1994 … et aujourd'hui encore de nouveaux charniers apparaissent. Ce qui est nouveau, c'est qu'une telle violence n'a pas raison de la colère des habitants. Cinq jours après le « samedi noir » du 7 juin, une manifestation de plusieurs centaines de femmes en noir reprenait possession de la rue. Le 15, c'est une marche monstre de 12000 personnes qui sillonne pendant plusieurs heures les rues d'Ifni, avec la participation d'une caravane de solidarité venue de tout le Maroc. La répression est immédiate et de nouvelles arrestations ont lieu, mais le mouvement reste très offensif, réclamant la libération des prisonniers, la satisfaction de ses revendications économiques et sociales, la poursuite des responsables des violences policières, le respect de la dignité des habitants. Le mouvement qui se déroule à Ifni est riche d'enseignements et constitue un test tant pour le mouvement social que pour le gouvernement. Il pose des questions qui débordent largement le cadre de ce petit port naguère un peu assoupi et s'insèrent non seulement dans un mouvement social qui s'étend dans tout le sud marocain, mais aussi dans le débat qui parcourt le mouvement alter mondialiste international. Leur lutte est exemplaire et a une portée qui dépasse largement les limites de la ville, de la province et du Maroc. C'est pourquoi la solidarité avec les luttes de Sidi Ifni est encore une façon d'exprimer le rejet des effets sociaux dévastateurs de la mondialisation libérale. Libération de tous les prisonniers d'Ifni. Satisfaction de leurs revendications démocratiques et sociales. Citer Link to post Share on other sites
huit six 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 @ HB et alors??? t'arrives a quelle conclusion?? Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 Pauvreté au Maroc : pourquoi certains s’en sortent mieux que d’autres ? La Banque mondiale publie un rapport sur le sujet « Un progrès modeste et guère spectaculaire ». C’est le constat de la Banque mondiale qui se prononce sur les avancées de la mobilité sociale, dans son dernier rapport « Se soustraire à la pauvreté au Maroc ». Pour sûr, il y a fort à faire. Environ 15% de la population vit en situation de pauvreté. Le monde rural en concentre près des deux tiers. Et c’est à cette dernière frange de la population que la Banque mondiale s’intéresse en priorité. mercredi 2 janvier 2008, par notre partenaire L’économiste La Banque mondiale a mené une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 9 communautés sélectionnées dans trois provinces (Chichaoua, Beni Mellal et El Hajeb) qu’elle étudie sur la dernière décennie. Il en ressort que certains s’en sortent mieux que d’autres. Comment ? Le tout est de savoir profiter des facteurs facilitateurs. L’accès au capital est déterminant. « Par le biais des banques, des associations de microcrédit ou de l’héritage, le financement contribue au bien-être et à la mobilité des ménages », souligne l’étude. Et bien qu’insuffisantes pour les sortir de la pauvreté, les rentrées d’argent permettent aux familles d’investir dans des activités productives, ou d’acquérir des biens tels que des maisons, source de sécurité psychologique tout autant qu’économique. Dans la même optique, « la coopération avec des associations et organisations formelles ou informelles s’avère bénéfique ». Pour autant, la corruption et le clientélisme continuent de sévir. « Ils représentent la face obscure du capital social, et sont des facteurs inhérents de discrimination vis-à-vis des ménages les plus marginalisés, ce qui limite encore davantage leurs chances de se soustraire à la pauvreté », note la Banque mondiale. Accès au capital, environnement et éducation, nerfs de la guerre Toujours en rapport avec le financement, la diversification des revenus s’impose comme condition pour progresser socialement. « Compte tenu de la volatilité des moyens d’existence (agriculture…) et l’absence de filets sociaux formels, la diversification des revenus conditionne la progression sociale ». Pourvu que l’environnement offre des opportunités économiques de par sa taille ainsi que ses infrastructures et services. A ce titre, « les ménages pauvres parviennent à améliorer leur situation plus aisément dans des communautés urbaines plus larges et/ou prospères ». Ces dernières offrent, en effet, plus d’opportunités et de services. Dans la même logique, le milieu peut être à l’origine d’un effet d’entraînement. « Les ménages pauvres progressent mieux dans des communautés en majorité prospères ». En effet, leur enrichissement se traduit par davantage d’activités économiques, plus de liquidités en circulation, une demande plus forte pour les services, et donc plus d’opportunités. La migration étrangère et intérieure est aussi un catalyseur pour la mobilité sociale, estiment les auteurs du rapport. Et pour cause, « les communautés prospères ont investi dans la migration à l’étranger et bénéficié en retour d’une demande accrue pour des biens et services de la part des ménages enrichis par les envois de fonds des MRE ». L’éducation, enfin, est élevée au rang « d’étape essentielle pour la mobilité ascendante ». En effet, elle s’avère incontournable pour « trouver un bon emploi, démarrer une entreprise à succès, et atteindre l’autonomie personnelle ». Ceci étant, il est constaté par ailleurs que la qualité de l’enseignement et la motivation des enseignants a précipitamment baissé. Autant dire que les défis ne manquent pas. D’autant plus que la pauvreté est une problématique multidimensionnelle. « Elle implique de multiples formes d’exclusion et ne dépend pas seulement du revenu, mais du sentiment d’intégration et de dignité ». Autrement dit, la population considère l’évolution de son bien-être, tout autant que les opportunités économiques, pour juger de sa prospérité. C’est dire que l’absence de filet social formel, pointée du doigt par la Banque mondiale, est particulièrement ressentie par les tranches les plus défavorisées. R. H. , pour L’Economiste Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 @ HB et alors??? t'arrives a quelle conclusion?? Puisque vous ne voulez pas parler objectivement de votre pays et de votre situation économique et sociale, Nous le faisons á votre place Nous ne voulons que vous aider á vous affranchir de l'asservissement causé par votre monarchie féodale et archaique. Citer Link to post Share on other sites
Guest ferria Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 Puisque vous ne voulez pas parler objectivement de votre pays et de votre situation économique et sociale, Nous le faisons á votre place Nous ne voulons que vous aider á vous affranchir de l'asservissement causé par votre monarchie féodale et archaique. Tu cherches à ce que le peuple marocain détrône le Roi .. tu es fou tu vas finir la tête coupée :D Citer Link to post Share on other sites
Alexander 10 Posted June 9, 2009 Partager Posted June 9, 2009 dans un pays ou 64% des marocains vivent par moins d'1 par mois!! désolé je voulais dire 46% pas 64%!! si te veux un peu plus de 2 marocains sur 5 « Un progrès modeste et guère spectaculaire ». C’est le constat de la Banque mondiale qui se prononce sur les avancées de la mobilité sociale, dans son dernier rapport « Se soustraire à la pauvreté au Maroc ». Pour sûr, il y a fort à faire. Environ 15% de la population vit en situation de pauvreté. ooooooooops!:eek: les chiffres semble etre ameliore en quelques jours rien que sur ce topic. bon travail, vous etes en bon chemin :04: 64 ---- devenu 46 ----- devenue 15% c est bon , voila plus d objectivite. et le dernier chiffre semble venir par un etablissement objectif aux contraires des autres:rolleyes: alors, on s attend a que vous sortez d autres fait plus objectifs, ca prendra du temps mais on vous aidera. on ai la pour vous aidez a ouvrir les yeux ... Citer Link to post Share on other sites
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