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La galère de la NCA Rouiba en tunisie


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NCA paie 35% d’impôts à l’arrivée sur le marché tunisien, dont 10% en avance sur impôt et 25% en taxe dite de consommation.

 

Les Tunisiens ne sont pas fans de nos produits finis. Depuis l’Algérie, ils importent essentiellement, pour 50 millions de dollars, des intrants nécessaires pour faire fonctionner leurs industries. En revanche, l’Algérie importe de Tunisie l’équivalent de 500 millions de dollars en produits finis. L’écart est de taille. Il est vrai que l’Algérie n’a pas pour vocation le métier d’exporter mais pour le peu d’exportateurs dont elle dispose, c’est le parcours du combattant pour accéder au marché tunisien.

 

Pourtant, l’accord de libre-échange conclu entre les deux pays, dont l’entrée en vigueur est intervenue en mars 2014, milite pour un commerce équitable entre les deux pays. Mieux, ledit accord appelle une levée totale de tous les obstacles techniques au commerce. A une simple lecture de la structure des importations des deux pays, la balance penche fermement au profit des Tunisiens. Le cas des produits NCA Rouiba, bloqués pendant plusieurs jours à la frontière, puis au niveau des unités de stockage, faute d’autorisation de mise en consommation, avant que les taxes ne viennent s’imposer en parfaites épines, renseigne bien sur cette politique de deux poids deux mesures à laquelle s’adonnent les institutions tunisiennes.

La galère de la NCA Rouiba - Economie - El Watan

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