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Ces affaires qui empoisonnent Sarkozy


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Bygmalion : une « affaire des comptes de campagne »

 

L’enquête a été confiée le 27 juin à des juges financiers, chargés d’une information judiciaire pour « faux et usage de faux », « abus de confiance », « tentative d’escroquerie » et « complicité et recel de ces délits ». L’affaire a déjà coûté la présidence de l’UMP à Jean-François Copé, dont des proches avaient fondé la société de communication Bygmalion. Mais, partie de soupçons initiaux de surfacturation de prestations rendues à l’UMP, l’enquête semble devenir celle des comptes de la campagne présidentielle de 2012. Bygmalion mais aussi Jérôme Lavrilleux, cheville ouvrière des meetings électoraux de l’ancien chef de l’Etat, ont reconnu un système de fausses factures et de double comptabilité qui a permis à la société d’imputer à l’UMP une partie des dépenses de la campagne afin que celles-ci ne dépassent pas trop, en apparence, le plafond autorisé.

 

 

Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur des accusations de financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime libyen de Mouammar Kadhafi. Parmi les ex-dignitaires libyens, certains ont évoqué ce financement sans fournir d’élément matériel, d’autres ont démenti. Une autre enquête concerne la plainte de Nicolas Sarkozy pour faux contre Mediapart, qui avait publié, lors de la présidentielle de 2012, une note censée accréditer ce financement.

 

Trafic d’influence présumé

 

Dans l’enquête sur ce possible financement libyen, l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février, pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction. La justice soupçonne l’ex-président d’avoir tenté, avec l’appui de Me Thierry Herzog, d’obtenir des informations dans une procédure le concernant auprès d’un haut magistrat, Gilbert Azibert, contre une promesse d’intervention pour un poste de prestige à Monaco. Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue le 1er juillet à l’office anti-corruption de la PJ - une première pour un ex-chef de l’Etat - puis mis en examen pour corruption active, trafic d’influence actif et recel de violation du secret professionnel. Son avocat historique Thierry Herzog et le haut magistrat Gibert Azibert ont également été mis en examen.

 

 

Pourquoi Sarkozy a été mis en examen Arbitrage Tapie

 

Cet arbitrage a abouti à une sentence accordant 403 millions d’euros à Bernard Tapie, en juillet 2008, pour régler son litige avec le Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas. Les magistrats soupçonnent un « simulacre d’arbitrage » pour favoriser l’homme d’affaires, avec l’aval de l’exécutif. Cinq personnes sont mises en examen pour « escroquerie en bande organisée », dont Bernard Tapie, un des juges arbitres et l’ex-directeur de cabinet du ministère de l’Economie aujourd’hui patron d’Orange, Stéphane Richard. Le secrétaire général de la présidence de l’époque, Claude Guéant, a été entendu en garde à vue fin mai.

 

Sondages de l’Elysée

 

Un juge enquête sur la régularité des contrats conclus, sans appel d’offres, entre l’Elysée et neuf instituts de sondage sous le quinquennat Sarkozy, notamment avec la société Publifact de Patrick Buisson.

 

La nomination contestée de François Pérol

 

L’ex-secrétaire général adjoint de l’Elysée, François Pérol, a été mis en examen début février pour prise illégale d’intérêts, quatre ans après sa nomination controversée à la tête du groupe bancaire BPCE. L’enquête est close. Le parquet doit prendre ses réquisitions avant un éventuel renvoi en correctionnelle par le juge.

 

Le meeting de Toulon

 

Une enquête pour détournement de fonds publics a été ouverte en octobre 2013 par le parquet de Paris sur le financement d’un meeting de Nicolas Sarkozy, à Toulon fin 2011. Ce meeting n’avait pas été inscrit dans les dépenses de campagne, ce qu’avait épinglé le Conseil constitutionnel.

 

L’affaire Buisson

 

« Le Canard enchaîné » et le site Atlantico ont diffusé début mars des enregistrements clandestins réalisés par Patrick Buisson, issu de l’extrême droite, lorsqu’il conseillait Nicolas Sarkozy à l’Elysée.

 

SOURCE AFP

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Rétrocommissions lors de ventes d'armes: "des montages imaginaires", dit Guéant

Publié le 03.06.2010

 

Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a affirmé jeudi au quotidien Le Monde que les soupçons de rétrocommissions vers la France à l'occasion de ventes d'armes au Pakistan étaient "des montages imaginaires"."Il est laissé entendre que Nicolas Sarkozy serait intervenu dans la création d'une société (par laquelle auraient transité ces rétrocommissions, ndlr) c'est tout à fait gratuit, car à l'époque le ministre du Budget n'avait en rien à intervenir", a-t-on ajouté à l'Elysée auprès de l'AFP. Médiapart a fait état mercredi d'un rapport de police luxembourgeois, qui étaie les soupçons de rétrocommissions vers la France à l'occasion de ventes d'armes en 1994, via une société off-shore créée avec l'aval du ministre du Budget Nicolas Sarkozy.Ce rapport évoque également, sans en apporter la preuve, un financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.Claude Guéant a souligné au Monde que "les policiers luxembourgeois sont loin d'être catégoriques". "Cela n'a rien de la rigueur d'une enquête de police. Ce sont des supputations, des montages imaginaires. Ce n'est pas parce que de l'argent va quelque part que cela arrive chez Balladur. Il faut être rigoureux", a-t-il ajouté.Il a expliqué en outre que la procédure selon laquelle le ministre du Budget devait donner son autorisation avait "été supprimée en octobre 1992" par le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Il s'agissait d'une autorisation de déduction fiscale du montant des commissions, a indiqué à l'AFP l'ancien ministre du Budget Michel Charasse.A l'Elysée, on a fait valoir en outre que les "négociations sur ces ventes d'armes au Pakistan avaient été entamées avant que Nicolas Sarkozy devienne ministre du Budget". On a précisé ainsi que "l'appel d'offres datait de mars 1991".

 

AFP

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Guest Miss angel

ah il est terrible avec ça.

 

mais quand on est hyperactif, on s'expose , et quand on s'expose trop on prend ce genre de risque :04:

 

je me souviens, il avait dit : après moi, la politique ne sera plus jamais comme avant :D

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ah il est terrible avec ça.

 

mais quand on est hyperactif, on s'expose , et quand on s'expose trop on prend ce genre de risque :04:

 

je me souviens, il avait dit : après moi, la politique ne sera plus jamais comme avant :D

 

Oh le chenapan ! Il avait dit ça ?! c'est terrible !

Oui c'est vrai que sa venue a introduit de nouvelles mœurs dans la politique !

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Guest Miss angel
Oh le chenapan ! Il avait dit ça ?! c'est terrible !

Oui c'est vrai que sa venue a introduit de nouvelles mœurs dans la politique !

 

il voulait de la transparence, il va être servi :D

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Pourquoi Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption

 

Le Monde.fr | 12.07.2014

Par Gérard Davet et Fabrice Lhomme

 

A l’AFP, pendant l’entretien télévisé de Nicolas Sarkozy après sa mise en examen, le 2 juillet.

« Le Monde » a pu prendre connaissance des nombreux éléments matériels – écoutes téléphoniques, perquisitions – nourrissant la procédure à l'encontre de Nicolas Sarkozy, de son avocat, Thierry Herzog, et du premier avocat général près la Cour de cassation, Gilbert Azibert. Ils permettent d'étayer les chefs de poursuites, particulièrement forts, signifiés par les juges Patricia Simon et Claire Thépaut : « corruption active », « trafic d'influence actif » et « recel de violation du secret professionnel ».

Retrouvez l'intégralité de notre enquête dans l'édition abonnés : Pourquoi Nicolas Sarkozy est soupçonné de corruption

 

En clair, il est reproché à M. Sarkozy d'avoir promis à M. Azibert, désireux d'obtenir un poste au sein d'une juridiction monégasque, d'intervenir en sa faveur. Et ce en récompense des informations que le magistrat se faisait fort d'obtenir sur le déroulement des travaux de la Cour de cassation, saisie du dossier Bettencourt. La haute juridiction devait notamment se prononcer, en mars, sur la régularité de la saisie des agendas de l'ancien chef de l'Etat.

 

Les juges se fondent sur une série d'écoutes téléphoniques, opérées sur les téléphones portables de MM. Sarkozy et Herzog, entre septembre 2013 et mars 2014. L'ex-président et son avocat conversent principalement, à partir du 11 janvier, via deux portables acquis sous une identité d'emprunt, Paul Bismuth, pensant déjouer d'éventuelles surveillances. Le 5 février, les deux hommes évoquent M. Azibert. « Il m'a parlé d'un truc sur Monaco, parce qu'il voudrait être nommé au tour extérieur », commence Me Herzog. « Je l'aiderai », répond M.Sarkozy, qui lâche cette phrase à propos du magistrat : « Moi, je le fais monter.»

 

Christian Estrosi: "Nicolas Sarkozy a eu tort de faire confiance à Jean-François Copé" - 08/07

Invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi sur BFMTV et RMC, le député-maire de Nice, Christian Estrosi, s'est exprimé sur les rôles de certains proches de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bygmalion. "Nicolas Sarkozy a eu tort de faire confiance à Jean-François Copé" a-t-il déploré.

 

MAILS EFFACÉS

 

C'est que le haut magistrat s'est montré très efficace. «Il a bossé, hein ! » C'est Thierry Herzog qui s'exprime ainsi, ce 29 janvier 2014, à 19h25. Il parle de son ami Gilbert Azibert à Nicolas Sarkozy, sur une ligne téléphonique qu'il croit discrète. « Et surtout, ce qu'il a fait, poursuit-il, c'est le truc à l'intérieur, quoi… »

 

Lire (édition abonnés) : Me Herzog à Sarkozy à propos du magistrat Azibert : « Il a bossé, hein ! »

 

M. Azibert, affecté à une chambre civile, fait partie des meubles à la Cour de cassation. Et les éléments réunis par les enquêteurs suggèrent que le haut magistrat n'a pas fait que se renseigner sur l'affaire Bettencourt. Il semble bien avoir tenté d'influer sur le cours de la procédure, d'où le délit de « trafic d'influence » retenu contre les trois hommes.

 

M. Azibert est à la manœuvre, en cette fin 2013. Les perquisitions menées à ses domiciles bordelais et parisien l'attestent. Les seuls documents découverts liés à la chambre criminelle de la Cour de cassation ont tous trait au dossier Bettencourt… Et sur son agenda, seules figurent les dates des audiences relatives à la même affaire.

Que fait-il exactement ? Il se renseigne, certes. Déjeune, dîne. Conseille. M. Azibert dispose d'un point d'entrée à la chambre criminelle : Patrick Sassoust, avocat général. Prudent, ce magistrat. Les enquêteurs, en perquisition à son bureau, découvrent qu'il a effacé tous les mails antérieurs au 7 avril. Mais il a laissé des traces ailleurs.

 

« TOP SECRET ABSOLU »

 

Nicolas Sarkozy semble bien avoir bénéficié d'informations confidentielles, en l'occurrence qu'il était placé sur écoute. C'est le sens de sa mise en examen pour « recel de violation du secret professionnel ». C'est ainsi que le conseil de l'ordre des avocats parisiens a fait l'objet d'investigations poussées.

 

Lire (édition abonnés) : Le 25 février, le ton change sur les portables secrets du « Sphinx » et de son avocat

 

Le 10 janvier, le juge Serge Tournaire, dans le cadre de son enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne sarkozyste en 2007, renouvelle les interceptions téléphoniques sur la ligne officielle de M. Sarkozy. Sylvie Blondet, cadre administratif au barreau de Paris, reçoit ce courriel, et le transmet pour avis à Philippe Lucet, secrétaire général de l'ordre, et à Pierre-Olivier Sur, le nouveau bâtonnier. Celui lui répond, très vite :

 

« Top secret absolu. Nous sommes tous les trois au courant (plus O.Guilbaud). Un point c'est tout».

Olivier Guilbaud est le directeur du cabinet de Me Sur. Le lendemain, Me Herzog achète deux téléphones, au nom de Paul Bismuth. Et il y a cette folle journée du 25 février. Une information judiciaire vient d'être ordonnée par le parquet financier, le trafic d'influence est suspecté. A 12h41, Me Herzog appelle Air France pour réserver un vol. Le jour même, à 17h37, Me Herzog envoie un SMS à un ami :

 

« Ai du partir en urgence faire un aller-retour à Nice voir le Sphinx!!! ».

Le «sphinx», c'est ainsi qu'il surnomme de longue date son ami et client Nicolas Sarkozy…

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Il faut que la droite traditionnelle et le centre se réveillent pour rassembler les électeurs. Je pense que des hommes comme Dominique de Vilepin et Jean Louis Borloo sont des gens convenables.

il n'y a plus ni gauche ni droite depuis belle lurette.

de Villepin ou Borloo…..passable

le meilleurs reste incontestablement DSK, même si quelque fois il prend son joujou pour un stylo……

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