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Tsahal subit de très lourdes pertes.


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Gaza : la destruction des tunnels, objectif complexe d'Israël

 

LE MONDE | 21.07.2014 à 10h59 • Mis à jour le 22.07.2014 à 10h42 | Hélène Sallon (Ashkelon, Israël, envoyée spéciale)

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Un Palestinien répare un tunnel à Rafah, entre la bande de Gaza et l’Égypte, en janvier 2009.

Dans le kibboutz de Nir Am, à moins de trois kilomètres de la frontière nord de la bande de Gaza, les habitants ont entendu des tirs nourris, lundi 21 juillet. L'armée leur a ordonné de rester chez eux, et les routes de la région ont été fermées à la circulation. Deux nouvelles tentatives d'infiltration, menées par des combattants palestiniens depuis des tunnels reliant la bande de Gaza à Israël, ont été repoussées. Une dizaine de combattants palestiniens auraient été tués et des soldats israéliens touchés par un tir de missile antichar, selon un bilan provisoire. Il y aurait des morts côté israélien, selon un porte-parole de l'armée.

 

Lire les dernières informations : Gaza : les efforts diplomatiques s'intensifient, les frappes israéliennes aussi

 

La veille, deux soldats en patrouille ont déjà été tués lors d'une infiltration près du kibboutz d'Ein Hashlosha, plus au sud. Un combattant palestinien a été tué, les autres ont réussi à regagner le tunnel qu'ils avaient emprunté. Israël a pourtant évité le pire des scénarios, à savoir une attaque terroriste de grande ampleur contre des habitants ou des soldats. Tsahal a en mémoire l'enlèvement, en 2006, par des combattants du Hamas infiltrés en Israël par un tunnel, du soldat Gilad Shalit, relâché cinq ans après en échange de la libération de 1 027 prisonniers palestiniens, l'une des plus grandes victoires du Hamas.

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Ces nouvelles infiltrations sont perçues comme la confirmation du bien-fondé de la décision prise par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de lancer une opération terrestre « limitée ». La menace des tunnels avait été évoquée pour justifier, auprès de l'opinion publique israélienne et de la communauté internationale, cette opération qui s'annonçait d'emblée meurtrière. Israël anticipait une multiplication des tentatives d'infiltration par les mouvements palestiniens, après leur échec à infliger de lourdes pertes israéliennes par les tirs de roquettes. Après s'être circonscrite à une incursion sur deux kilomètres, dans des zones principalement inhabitées le long de la frontière, la campagne s'est muée dimanche en opération de grande envergure.

 

Lire notre reportage : A Gaza, « les maisons étaient devenues des cimetières »

 

FORTIFICATIONS EN BÉTON

 

« Nous avons découvert que le réseau souterrain était bien plus sophistiqué que nous le croyions », explique une source militaire israélienne. Un véritable « Gaza souterrain » aurait été mis au jour. Côté défensif, il se compose d'un réseau complexe de tunnels reliés entre eux, qui permettent aux combattants d'évoluer sous la bande de Gaza et d'accéder aux postes de commandement, aux lanceurs de roquettes et aux entrepôts de munitions cachés sous terre.

 

L'opération au sol viserait principalement la partie « offensive » de cette infrastructure : des « dizaines de tunnels » pénétrant en territoire israélien, parfois jusqu'à des localités, permettant aux combattants de mener des attaques sans être détectés. Des tunnels fortifiés en béton armé, éventuellement raccordés à l'électricité et à une ligne téléphonique.

 

« L'entrée des tunnels se trouve principalement dans des habitations, des bâtiments agricoles ou des serres. Ils peuvent faire plusieurs centaines de mètres, voire un kilomètre, et se trouvent parfois à vingt mètres de profondeur », explique Shlomo Brom, expert à l'Institut national des études stratégiques israélien.

 

Depuis jeudi 17 juillet, treize tunnels ont été découverts et trente-neuf entrées identifiées le long de l'enclave. « Nous savons qu'il y en a bien plus que cela. Nous avons trouvé de nombreuses entrées et il est difficile de se faire une idée exacte de leur raccordement aux tunnels, qui ont beaucoup de ramifications », indique la source militaire. Seule une opération au sol peut permettre de détecter et de détruire l'ensemble du réseau, estime-t-il. Plusieurs techniques ont été éprouvées par le passé, et une unité a été spécialement dévolue à cette mission.

 

« Le meilleur moyen est de chercher les entrées de tunnel en effectuant des fouilles au sol dans les immeubles suspects », indique Shlomo Brom. Cette méthode expose les soldats. Pour détruire entièrement un tunnel, du matériel de forage et des centaines de kilos d'explosifs sont nécessaires. Les repérages à l'intérieur s'effectuent avec l'appui de robots et de chiens.

 

Le ministre de la défense, Moshe Yaalon, a estimé, dimanche, que l'opération pourrait prendre encore deux à trois jours. Beaucoup plus, selon des experts militaires. La réussite de cette mission permettrait de contrer cette menace pour plusieurs années. Il faudrait jusqu'à trois ans à une équipe spécialisée pour construire un tunnel. « Nous devons aller au bout de notre mission et détruire autant de tunnels que nous pouvons. On a besoin de temps pour finir le travail, c'est une priorité. On peut faire ce travail même si un cessez-le-feu est déclaré », indique la source militaire.

 

Parallèlement, l'armée israélienne poursuit au sol ses autres objectifs militaires. Le ministre aux affaires stratégiques, Youval Steinitz, a estimé, dimanche, que 50 % des stocks de roquettes avaient été détruits ou lancés.

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Les chleghems ..c'est tout ce qui nous reste !..mais, c'est pas en défilant sous l' arche de malheur... LA FRANCE n'a toujours pas reconnu ces génocides à KHERRATA, Sétif et, GUELMA !!!*

 

Il y a pire que ça : je t'invite à visiter un topic que j'ai ouvert à ce sujet.

 

http://www.forum-algerie.com/litterature-culture-art-histoire/107357-colonisatioin-francaise-de-lalgerie-un-bienfait.html#post3758144

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Un soldat israélien vient d’être tué à Gaza. Son nom est Yair Ashkenazy, il était âgé de 36 ans. Tsahal annonce qu’il a été atteint par une balle amie. Ceci détonne de la difficulté de l’armée israélienne de se mouvoir à Gaza, qui devient un véritable cimetière pour ses éléments.

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Ils ont de plus en plus de problèmes de renseignements !!!

 

L'idéal pour les Palestiniens serait de faire comme le Hezbollah à savoir infliger une leçon inoubliable à ces terroristes sionistes qui les dissuadera de tenter la moindre aventure comme c'est le cas avec le Liban .

 

 

 

 

De moins en moins convaincant...

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LIVE UPDATES: Two IDF soldiers killed in Gaza, dozens injured

 

 

Two soldiers were killed and 35 were wounded in fighting in Gaza Friday evening. One of the deceased was Staff Sgt. Guy Boyland, a 21-year-old combat engineer from Ginosar. The families were notified.

 

 

Sources: Quotidien Haaretz

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Two more Israeli soldiers killed in Gaza, bringing IDF death toll to 37

By JPOST.COM STAFF

LAST UPDATED: 07/26/2014 05:26

 

Military identifies St.-Sgt. Guy Boyland, 21, and other unnamed soldier as latest fallen on Israeli side.

Guy Boyland

Fallen IDF soldier St.-Sgt. Guy Boyland, 21, from Kibbutz Ginosar. Photo: Courtesy

 

Two additional IDF soldiers have been killed in action in Gaza, the IDF announced Saturday, bringing the military death toll in Operation Protective Edge to 37.

 

One of the soldier's was named as St.-Sgt. Guy Boyland, 21, from Kibbutz Ginosar. He served as a combat engineer.

 

Boyland was killed in a firefight with Hamas gunmen on Friday in the southern Gaza Strip.

 

The IDF has not yet released the name of the second soldier.

 

On Friday, the IDF announced the deaths of two soldiers from fighting in Gaza

Related:

 

Two more soldiers killed in Gaza, bringing IDF fatalities up to 27

Rocket fire targets Tel Aviv area amid rumors of humanitarian cease-fire

 

St.-Sgt. Guy Levy, 21, from Kfar Vradim in northern Israel, was killed in central Gaza on Friday. Levy served in the Armored Corps.

 

Guy Levy

 

Also on Friday morning, NCO Master Sgt. (res.) Yair Ashkenazy, a 36-year-old soldier from Rehovot serving in the reserves brigade of the Bahad 1 officer training base, was also killed in battle in the north Gaza Strip.

 

 

Golani Brigade fighter St.-Sgt. Oron Shaul, 20, who was unaccounted for after an attack on his APC in Gaza killed six other soldiers Sunday, was declared dead by the head IDF rabbi Friday afternoon.

 

The IDF said Shaul was killed in action on Sunday, although his body had yet to be recovered. No funeral will take place.

 

The IDF announcement that Shaul was missing came after Hamas claimed to have kidnapped an Israeli soldier on Sunday, not saying whether he was alive or dead.

 

Abu Ubaida, the masked and camouflaged spokesman of Hamas’s armed wing, said “Shaul Aron” was seized during heavy fighting on the Gaza border. He displayed a photo ID and the army serial number, but showed no image of Shaul in Hamas’s hands.

 

In the attack, which took place at 1:05 a.m. on Sunday, an APC carrying soldiers from Golani’s 13th Battalion drove over an explosive device that detonated.

 

Residents of the Gaza Strip lit fireworks and chanted “God is great!” into the early morning darkness on Monday after Hamas’s claims of capturing the soldier.

 

Israel’s envoy to the United Nations denied the claim on Monday.

 

Reuters quoted a Gazan vegetable seller, named as Musa Abu Attiyeh, as saying, “Hundreds of martyrs have fallen and we’re under attack 24-hours a day... but today is like a holiday and we feel joy that a soldier is in our hands and we hope more will follow.”

 

All together, 13 Golani soldiers were killed in fighting on Sunday in the eastern Gaza City neighborhood of Shejaia, a Hamas stronghold from where many longrange rockets have been fired at Israeli cities.

 

Yaakov Lappin contributed to this report.

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Remarquez en fin d'article la peur des soldats israéliens de monter dans des M113 US. Ils ont peur des missiles Kornet du Hamas.

Militairement, c'est un petit (petit) ré-équilibrage de la force pour le hamas.

Bravo.

ps: remarquez la vidéo du hamas en Hébreu. Très bon pour toucher l'opinion publique israélienne.

 

 

Israël craint de payer au prix fort la disparition du soldat Shaul Oron

 

Le Monde.fr | 24.07.2014 à 13h16 • Par Hélène Sallon (Israël, envoyée spéciale)

 

 

A 1 heure du matin, dimanche 20 juillet, l'armée israélienne est entrée dans le quartier de Chadjaiya, considéré comme l'un des bastions du Hamas dans la ville de Gaza. L'opération terrestre, la première menée en zone urbaine, avait été annoncée par des tracts largués par avion, intimant l'ordre aux habitants d'évacuer.

 

L'information a permis aux combattants du mouvement islamiste de se préparer à l'arrivée des soldats. Selon les médias israéliens, un véhicule blindé léger de l'armée israélienne, avec à son bord sept soldats de la 13e unité de Golani, se serait arrêté à l'entrée du quartier, pour une raison inconnue. Une panne pourrait avoir forcé les soldats à descendre du véhicule, qui a alors été touché par un missile antichar. Le blindé a pris feu.

 

Dans la journée, le Hamas a revendiqué l'enlèvement de l'un des sept militaires, donnant son nom et son matricule. « Au peuple d'Israël, nous vous disons que votre gouvernement est responsable du sang versé par ces soldats. Shaul Oron est entre nos mains », a déclaré Hossam Badran, un responsable du mouvement dans un clip vidéo tourné en hébreu. L'annonce de cette capture a donné lieu à des célébrations dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

 

 

ORON SHAUL DÉCLARÉ « DISPARU »

Le soldat Oron Shaul (photo non datée). Le soldat Oron Shaul (photo non datée). | REUTERS/HANDOUT

 

L'information a d'abord été démentie par Tsahal, qui a précisé que des tests ADN étaient en cours au sein du département de médecine légale d'Abou Kabir pour identifier les soldats à partir des restes de corps retrouvés sur la scène de l'attaque. Les combattants du Hamas pourraient avoir récupéré les plaques d'immatriculation du soldat.

 

Il avait fallu plusieurs heures à des équipes militaires venues en renfort pour récupérer le véhicule et fouiller la scène de l'attaque. Selon, un ancien soldat, qui tient à rester anonyme, l'attaque des combattants palestiniens contre le blindé, intervenue à la première heure de l'incursion, a pu avoir une influence directe sur l'ampleur et la dureté de l'opération.

 

« Souvent, quand un incident arrive à une unité – qu'elle se retrouve bloquée ou qu'elle a été attaquée, et qu'il faut ramener les blessés ou les corps –, l'aviation et l'artillerie bombardent et arrosent les environs afin de neutraliser au maximum l'ennemi pour pouvoir couvrir et organiser la retraite. » Un élément qui pourrait en partie expliquer la violence des frappes sur Chardjaiya, et le bilan, très lourd : plus d'une centaine de victimes.

 

Lire notre reportage sur les combats à Chadjaiya : A Gaza, « les maisons étaient devenues des cimetières »

 

Si les corps de six des soldats ont pu être identifiés, les analyses n'ont toujours pas permis d'identifier la dépouille d'Oron Shaul, un sergent de 21 ans.

 

Face à l'impossibilité de confirmer sa mort, l'administration militaire l'a déclaré, mardi 22 juillet, « disparu », selon les règles en usage. Au sein de l'armée, on indique avoir de fortes raisons de penser que le soldat est mort dans l'attaque. Une confirmation ne pourra être donnée que sur la base de solides preuves.

 

En dépit des présomptions de l'armée, des interrogations se font jour autour du sort d'Oron Shaul, alimentées par les déclarations du Hamas. Certains évoquent la possibilité que le soldat ait été hors du véhicule au moment de l'attaque. D'autres suggèrent que le Hamas puisse être en possession d'une partie de la dépouille. La famille d'Oron Shaul a déclaré qu'elle le considérait vivant tant qu'aucune preuve de sa mort n'aura été apportée.

 

UNE VICTOIRE POUR LE MOUVEMENT PALESTINIEN

 

Pour le Hamas, la capture d'Oron Shaul, mort ou vif, serait une victoire et un moyen de pression pour obtenir de Tel-Aviv des compensations : « Israël devra compenser les Palestiniens pour chaque élément d'information concernant le sort du soldat », a indiqué le député Mouchir Al-Misri. Le mouvement pourrait notamment utiliser cette carte pour forcer Israël à relâcher, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu, 56 Palestiniens qui avaient été libérés dans le cadre de l'accord Shalit, en 2011, et ont été réarrêtés en juin.

 

Plus de 150 combattants palestiniens auraient été par ailleurs capturés, selon l'armée israélienne, depuis le début de l'opération Bordure protectrice, lancée le 8 juillet. En outre, la libération des 5 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël est l'une des principales demandes au sein de la société palestinienne.

 

Le Hamas sait l'effet traumatisant qu'exerce la capture de soldats sur la société israélienne et en a fait un de ses moyens de lutte contre l'Etat hébreu. Lors d'une infiltration repoussée près du kibboutz d'Ein Shlosha, près de la frontière avec Gaza, la semaine dernière, l'armée israélienne dit avoir retrouvé des menottes et des sédatifs dans l'arsenal laissé par les combattants palestiniens, en fuite.

 

Les autorités israéliennes n'ont en effet jusqu'à présent ménagé aucun effort pour obtenir la libération ou la restitution des dépouilles de leurs soldats. L'enlèvement du soldat Gilad Shalit, en juin 2006 à la frontière avec la bande de Gaza par des combattants palestiniens infiltrés par un tunnel, a donné lieu à un important déploiement de forces pour le retrouver sur le terrain. Sa libération a finalement été obtenue en 2011 contre celle de 1 027 prisonniers palestiniens.

 

Des échanges ont également eu lieu à plusieurs reprises pour récupérer les dépouilles de soldats. Un scénario identique à celui de la bataille de Chadjaiya avait eu lieu en septembre 1997. Pris dans une embuscade au cœur du Liban, un commando de marines israéliens avait perdu douze hommes et l'équipe de sauvetage, opérant sous le feu, avait dû abandonner un corps et les parties de corps d'autres soldats sur le terrain d'opération.

 

La dépouille du sergent Itamar Iliya et les restes d'autres militaires avaient été rendus à Israël en juin 1998 en échange du corps de Hadi Nasrallah, le fils du chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, le cheikh Hassan Nasrallah.

 

En 2004, Israël avait également récupéré la dépouille d'Avi Avitan, pris dans une embuscade tendue par le Hezbollah à la frontière libanaise en 2000, ainsi que celles de deux autres soldats et du prisonnier israélien Elhanan Tannebaum, en vie, en échange de 400 prisonniers palestiniens et 30 Libanais.

 

En juillet 2006, deux militaires de réserve, Eldad Regev et Udi Goldwasser, ont été capturés à leur tour dans une embuscade du Hezbollah, un événement qui déclencha la seconde guerre du Liban. Le Hezbollah a refusé de communiquer sur leur sort jusqu'à l'échange de leurs dépouilles, en juillet 2008, contre plus d'une centaine de prisonniers, dont quatre combattants du Hezbollah capturés pendant le conflit, et de Samir Kuntar, un activiste libanais purgeant depuis 30 ans une peine de prison à perpétuité, suite à l'enlèvement et au meurtre d'un homme et de sa petite fille.

 

PAS DE CHANGEMENT STRATÉGIQUE

 

En Israël, les médias sont restés très discrets sur la disparition d'Oron Shaul et les autorités refusent de communiquer davantage tant que de nouveaux éléments n'auront été apportés. L'ancien responsable de l'unité des soldats « disparus », le colonel Lior Lotan, a indiqué au quotidien Times of Israel que les plans stratégiques de l'armée ne changeraient pas à la suite de l'annonce de la disparition du soldat Shaul.

 

La chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya affirme qu'Israël a demandé à l'Allemagne de l'aider à le retrouver. Les services de renseignements allemands ayant été partie prenante, en tant que médiateur, dans l'accord Shalit.

 

La libération du soldat Shalit, obtenue au prix fort pour Israël, a suscité un débat sur l'opportunité de libérer des prisonniers palestiniens en échange de militaires israéliens.

 

Ce débat a été relancé à la suite de l'échec d'un nouveau round de négociations avec l'Autorité palestinienne, sous égide américaine, de novembre 2013 à avril 2014. La députée Ayelet Shaked, du parti d'extrême droite religieux Foyer juif, a déposé un projet de loi pour autoriser les juges à inscrire dans leur verdict l'interdiction de grâce présidentielle pour une personne condamnée pour des actes terroristes. Cette disposition vise délibérément à empêcher que ces personnes soient échangées contre des soldats israéliens capturés ou dans le cadre de négociations.

 

L'état d'esprit des familles et du public israélien sera déterminant sur les choix politiques qui seront faits dans l'éventualité où le Hamas détiendrait le soldat Shaul. En 2006, les familles des soldats Regev et Goldwasser, ainsi que la famille Shalit, ont exercé une énorme pression sur le gouvernement israélien via une campagne de relations publiques dans le pays et auprès de la communauté internationale, pour qu'il œuvre à leur libération. Certains politiques exigent désormais que cette question soit gérée de façon plus rationnelle, hors de toute pression, pour ne pas céder à un nouveau chantage du Hamas.

 

La disparition du soldat Shaul, et la mort de six autres soldats, a par ailleurs suscité un autre débat dans les rangs de l'armée. Trente réservistes ont refusé d'entrer dans la bande de Gaza à bord de blindés légers du type de celui attaqué à Chardjaiya, a rapporté mercredi la chaîne de télévision 10. Ces véhicules, de type M113, un vieux modèle américain ayant servi au temps de la guerre du Vietnam, sont jugés vulnérables et désormais inadaptés face à l'utilisation récente de missiles antichars par les combattants palestiniens.

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Seven soldiers were killed and 35 were wounded in fighting in Gaza since Friday evening.

 

The fallen are Staff Sgt. Guy Boyland, 21, from Ginosar; Amit Yeori, 20, from Jerusalem Roy Peles, 21, from Tel Aviv; Avraham Grintzvaig, 21, from Petah Tikva; and Gal Bason, 21, from Holon, Capt. Liad Lavi, 22, from Sde Nizan, and Chief Warrant Officer Rami Chalon, 39, from Hadera. Since Operation Protective Edge began, 42 Israeli soldiers were killed in the Gaza Strip.

 

Sources: Haaretz

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Le commandant des unités blindées israélienne, tué!!

a chaine 10 de la TV israélienne a confirmé

 

la mort du commandant en chef des unités blindées de l'armée dans des combats " contre les terroristes palestiniens"!! " il s'agit de Dimitri Lavi Tass, tué par les snipers des brigades Qassam ". Ashraf al Ghadra , porte parole du gouvernement de Gaza a annoncé le bilan de plus de 660 morts et de plus de 4000 blessés dans les raids sionistes à Gaza.

French Irib

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Depuis 2008 les nazisionistes ont compris une chose:Ils ne sont plus les decideurs

 

Avant ils commençaient une guerre et ils l'arretaient quand ils voulaient

Ce n'est plus le cas maintenant

Ils commencent et c'est à la resistance d'imposer ses conditions

Souviens toi avec le hizbollah et avec Hamas en 2012

 

A quoi bon une treve?

Qui viole les treves?

Et le fond du probleme c'est pas la treve,mais plutot la colonisation

 

Donc la question:Jusqu' à quand cette colonisation?

 

comme tu sembles très informé des forces en présence, peux tu expliquer ce que signifie, je cite : le hisballa accepte la trêve……autrement dit que se passe t'il si il ne l'accepte pas?

merci d'éclairer ma lanterne.

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LIVE UPDATES: Five IDF soldiers killed in Gaza and on border

Netanyahu: Gaza operation won't end until tunnels destroyed; rocket alerts on Lebanon border; five Israelis killed by Gaza mortar fire; rocket barrage fired at north; Palestinians: Three killed in IDF strike on Gaza hospital.

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9:44 P.M. The Israel Defense Forces announces that five Israeli soldiers were killed over the course of Monday: four of them in mortar shell fire near the Gaza border and a fifth in clashes with Hamas militants in the southern Gaza Strip city of Khan Yunis. The IDF released the name of the soldier killed inside Gaza as Staff Sergeant Moshe Davino, 20, from Jerusalem. The IDF death toll has risen to 48.

 

Sources: Haaretz

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Le Hamas attaque.

Cela va obliger à l'armée sioniste d'être sur ses gardes.

Cela va occuper plus de soldats.

 

7:44 P.M. Five Gaza militants breach Israeli border and open fire at IDF troops. The troops returned fire, and it is possible some of the militants escaped back into the Strip. Troops are combing the area. IDF Spokesperson Peter Lerner said in a tweet that the militants infiltrated Israel through a tunnel.

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La résistance armée aux dirigeants politiques : « C’est à nous de décider ! »

 

lundi 28 juillet 2014 - 05h:03

 

Sanaa Kamal - Al-Akhbar

 

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Il est clair que la force des leaders politiques des factions palestiniennes découle directement des résultats obtenus par la Résistance sur le terrain. Mais même si la vision politique des militaires est parfois en avance sur celle des politiciens, au bout de compte les deux sont complémentaires.

 

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Abu Ubeida (à d.), le porte-parole officiel du groupe militant palestinien de la brigade Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, donne une conférence de presse le 3 uillet 2014, dans la ville de Gaza

 

Gaza – Israël a déclenché l’attaque actuelle contre Gaza, dans le but explicite d’éliminer la Résistance en profitant d’évènements régionaux favorables et du remplacement au pouvoir égyptien des Frères Musulmans par l’armée. Ces évènements avaient fortement limité l’action des factions palestiniennes dirigées par le Hamas à Gaza et provoqué une grave crise économique et politique doublée d’une campagne médiatique très hostile ; tout cela avait mené Gaza à une situation catastrophique. Mais la guerre a remis les pendules à l’heure, en quelque sorte.

 

La Résistance affirme aujourd’hui que le camp qui a déclenché les hostilités ne sera pas celui qui décidera de leur fin. De plus, même si la branche militaire est subordonnée au leadership politique des diverses factions selon l’ordre hiérarchique, il semble que la branche militaire et les combattants de la Résistance sur le terrain auront le dernier mot cette fois-ci.

 

Une source digne de foi appartenant aux Brigades al-Qassam, la branche militaire du Hamas, a dit à Al-Akhbar que les Brigades avaient suivi de près les évènements politiques qui avaient précédé l’attaque et ils s’étaient préparés en élaborant des tactiques et une stratégie à la hauteur de l’assaut qui s’annonçait.

 

Cette guerre est différente des précédentes, parce que cette fois ce sont les commandants militaires palestiniens qui semblent être aux commandes et qui planifient les opérations, décident de les mettre en œuvre et dictent leurs termes. Selon cette source, les politiciens relaient les chefs militaires et négocient en leur nom "alors qu’auparavant le commandement militaire attendait les ordres des politiques pour intensifier ce qui est devenu une confrontation sans issue."

 

Ce n’est pas une surprise. Peu avant la guerre, dans un interview à Al-Akhbar, le porte-parole officiel de al-Qassam, Abu Ubaida, avait dit à peu près la même chose : « L’occupation est notre ennemi et elle le sera toujours. Pourquoi faudrait-il une décision politique pour répondre aux attaques d’Israël ? Est-ce raisonnable d’attendre que quelqu’un prenne la décision de se défendre alors que c’est un droit élémentaire qui est d’ailleurs inscrit dans les Accords de Réconciliation * ? »

 

Et donc, le leadership politique ne donne pas d’ordre précis à la Résistance concernant les cibles ni les méthodes d’action. Il donne des objectifs généraux et laissent aux commandants de terrain le choix des méthodes.

 

Selon des sources appartenant au Hamas, c’est le contraire du fonctionnement traditionnel de l’organisation. Pour organiser le partage des tâches entre le gouvernement et l’aile militaire, « le mouvement s’est inspiré du Hezbollah libanais [...] qui laisse les négociations et la gestion des affaires courantes aux forces gouvernementales et nationales. »

 

Et de fait, les développements sur le terrain ont eu une influence décisive sur le cours des négociations politiques. Bien qu’Israël veuille un cessez-le-feu à tous prix, le Hamas et notamment les Brigades al-Qassam l’ont rejeté parce qu’il ne correspondait pas à leurs exigences, manifestant ainsi leur force et leur capacité à imposer leurs propres termes à l’autre camp.

 

Une source appartenant aux Brigades al-Qassam a dit à Al-Akhbar que l’organisation était capable de poursuivre la guerre pendant des mois encore. C’est pourquoi, a précisé la source, « nous avons dit au gouvernement de ne pas faire de compromis sur les conditions d’un cessez-le-feu, notamment sur la réouverture des points de passage, la levée du siège, et la libre circulation des gens. » Selon la source, le gouvernement les a suivis comme en atteste la récente déclaration du chef du bureau politique du Hamas, Khaled Meshaal, mercredi dernier.

 

Toujours selon la source, « Peu importe le temps que prendra la négociation pour un cessez-le-feu, ni le Hamas ni le Jihad [islamique Palestinien] ne changeront d’avis. Les leaders des deux organisations sont parfaitement conscients des capacités des commandements militaires sur le terrain. »

 

Cela a donné à la branche militaire de la Résistance palestinienne une plus grande liberté de mouvement dans le nord, le sud et l’est de Gaza, comme le prouvent les impressionnantes opérations de la Résistance. Israël a été forcé de reconnaître ses pertes et d’admettre que cette bataille est une des plus difficiles qu’il ait eu à mener.

 

Mais, toujours selon la même source, la guerre de l’information entre Israël et la Résistance rend difficile l’analyse de la situation spécialement pour ceux qui se rendent compte de l’importance de l’enjeu. La phase actuelle de la guerre qui entre dans sa troisième semaine, est la plus délicate « parce que la Résistance ne peut pas se permettre de perdre si elle veut modifier l’équation politique. »

 

Hussam al-Dajani est plus nuancé. Pour cet écrivain et analyste politique, al-Qassam n’a pas le monopole des décisions, il se réfère au leadership politique comme toutes les autres factions de la Résistance même s’il est vrai que les décisions se prennent surtout en fonction de ce qui se passe sur le terrain. Il a dit à Al-Akhbar, « Tant que la Résistance a le dessus, il est normal de soutenir ses exigences qui reflètent d’ailleurs celles du peuple, c’est pourquoi les politiques soutiennent ses revendications. »

 

Etant donné ce qui se passe sur le terrain, Dajani pense probable qu’Israël veuille conclure un cessez-le-feu rapidement et qu’il accepte certaines des conditions de la Résistance, tout en essayant de sauver la face. Dajani pense que les deux prochains jours pourraient se révéler cruciaux.

 

De son côté, l’analyste Akram Atallah, souligne que le Hamas est une organisation intégrée et interdépendante, « dans laquelle on ne peut pas distinguer le militaire du politique parce que ce sont les deux faces d’une même pièce. »

 

En ce qui concerne les derniers développements, Atallah pense que le Hamas dans son ensemble rejette l’initiative de cessez-le-feu égyptienne ; selon lui « on peut penser que ce rejet vient des militaires mais les cadres de la Résistance ne peuvent pas mener la bataille des négociations et ce sont les politiciens qui le font. »

 

La source appartenant à al-Qassam ajoute que les combattants du Hamas ont réussi a garder en captivité le soldat israélien pendant les 5 années qu’ont duré les négociations menées par Ahmed Jabari, assassiné depuis, jusqu’a l’accord de 2011, et que « ce succès n’aurait pas été possible sans la sagacité de la [branche] armée qui est connue pour sa fermeté et son assurance et ne se laisse pas impressionner par les changements sur le terrain militaire ou politique parce qu’elle connaît ses capacités. »

 

A ceci, Atallah répond « Sans aucun doute, ce qui se passe sur le champ de bataille influence les politiciens, mais la décision leur revient en fin de compte parce qu’ils connaissent mieux les forces politiques en présence au niveau régional comme international même si leurs déclarations reflètent clairement la volonté des combattants de la Résistance et du peuple. »

 

Note :

 

* Actualité économie politique et finance en Tunisie...

 

27 juillet 2014 - Al-Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à :

http://english.al-akhbar.com/conten...

Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet

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Ce que révèle le manuel du résistant

 

samedi 26 juillet 2014 - 10h:45

 

Adnan Abu Amer

 

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Le Hamas a annoncé dans la soirée du 20 Juillet la capture du soldat israélien Shaul Aron, lors d’un affrontement qui avait eu lieu à l’aube le même jour.

 

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16 avril 2014 - Des combattants des Brigades Ezzedeen al-Qassam à Gaza - Photo : Reuters/Ibraheem Abu Mustafa

 

L’affrontement a eu lieu avec les forces israéliennes dans le quartier Attufah dans l’est de Gaza, le deuxième jour de l’opération terrestre. Un porte-parole des Brigades Izz ad-Din al-Qassam, Abou Obaida, a donné le numéro de matricule du soldat capturé - 6092065 - et informé qu’il faisait partie de la brigade israélienne d’élite Golani. Israël a d’abord nié que le Hamas ait capturé le soldat, et plus tard affirmé que le soldat avait été tué.

 

Lors d’une interview avec Al-Monitor, un responsable du Hamas pour les médias a refusé de commenter l’affirmation d’Israël selon quoi le soldat était mort, en disant : « « C’est uniquement du ressort des Brigades al-Qassam et de personne d’autre. La diffusion de cette nouvelles par Israël a pour but de faire en sorte que le Hamas confirme ou nie son exactitude. C’est la façon dont Israël essaie de gagner sans frais des informations, sans avoir à libérer des détenus palestiniens en échange de renseignements sur le sort du soldat qui a été capturé par al-Qassam ».

 

Le responsable, parlant sous la condition de l’anonymat, a déclaré : « Il est difficile de lier la capture du soldat aux termes de la trêve actuelle ; autrement, la confrontation durerait plus longtemps. Aussi, les parties se mettront d’accord sur le moment où la question du soldat capturé sera traitée, et seulement après que cette folie meurtrière soit terminée ».

 

Les Palestiniens avaient prévu que l’agression israélienne qui a commencé le 8 juillet, dégénérerait en une opération terrestre, malgré les efforts empêchant que la violence n’aille jusque là.

 

Khaled Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas, a déclaré à Al-Monitor la semaine dernière que si une invasion terrestre israélienne était lancée, les Brigades al-Qassam étaient prêtes à y répondre.

 

Des officiers de terrain du Hamas à Gaza ont déclaré à Al-Monitor qu’ils pensaient que l’opération Sufa effectuée le 17 juillet où 13 combattants armés palestiniens ont tenté d’entrer en Israël par un tunnel, « a incité [le premier ministre israélien Benjamin] Netanyahu à prendre la décision de l’opération terrestre. »

 

L’expert militaire palestinien, aujourd’hui à la retraite, le Brig. Gen Wassef Erekat, a déclaré au journal Al-Resalah affilié au Hamas dans la bande de Gaza que la longue hésitation par Israël par rapport à une opération au sol était due à sa prise de conscience des pertes potentielles pour son armée, et sa crainte des mauvaises surprises qui pouvaient lui être réservées - telles que les embuscades et les captures de soldats- ainsi que la géographie et la densité de la population de Gaza. Selon lui, la résistance à Gaza est efficace pour les combats de rue, la clandestinité et pour lancer des attaques éclair contre ses adversaires.

 

Al-Monitor a vu un livret de formation distribué entre les combattants d’Al-Qassam avant le déclenchement de la guerre, et qui affichait une grande confiance dans la lutte contre les troupes israéliennes sur le terrain.

 

Le livret dit : « Face au déséquilibre de la force militaire qui est en faveur d’Israël, la résistance devra largement utiliser les missiles antichars tout en s’appuyant sur les capacités qualitatives pour répondre à l’opération terrestre. »

 

Il poursuit : « Les soldats israéliens ciblent principalement les tunnels, car ceux-ci donnent aux combattants la mobilité et leur permettent de monter des embuscades. La phrase la plus entendue parmi les soldats envahisseurs est ’Attention ! Il y a un trou sous nos pieds ! ’ À l’approche des zones résidentielles, des tireurs d’élite des Brigades al-Qassam émergeront et l’armée d’occupation devra faire face à des centaines de bombes artisanales camouflées sur chaque piste et sur chaque route. »

 

« Plus [l’envahisseur] avancera dans les zones résidentielles de Gaza, plus les combattants du Hamas seront favorisés. C’est sur leurs terres que les affrontements ont lieu, ce qui leur permet de surveiller avec aisance les véhicules de l’armée israélienne. »

 

L’expert militaire égyptien, le Brig. Général Safwat al-Zayat a déclaré à Al Jazeera que l’armée israélienne tentait de créer une zone de sécurité à la périphérie de la bande de Gaza par crainte des missiles anti-chars du Hamas.

 

Pour leur part, les Brigades al-Qassam ont annoncé qu’elles avaient effectué des opérations sur le terrain visant à perturber les mouvements israéliens au sol dans la bande de Gaza.

 

Une des dernières opérations a été réalisée à l’aube, le 20 juillet, quand les Brigades ont attiré dans une embuscade une force israélienne qui voulait avancer à l’est du quartier Attufah dans la ville de Gaza. Les combattants des Brigades Al-Qassam ont laissé les tanks pénétrer sur un champ de mines, ainsi que deux transporteurs de soldats qui les ont suivis dans l’embuscade. Les combattants ont fait exploser le champ de mines, détruisant complètement le convoi. Le Hamas a revendiqué l’opération qui a coûté aux forces d’occupation la mort de 14 soldats.

 

Le nombre total de soldats israéliens tués a atteint 25, selon les Forces de défense israéliennes (FDI) [voir les estimation à la date du 26 juillet]. Le nombre exact de victimes dans les rangs d’al-Qassam reste inconnu, mais les estimations obtenues par Al-Monitor et venant de milieux informés du Hamas disent qu’environ 50 combattants ont été tués et 100 autres blessés depuis que l’opération israélienne a débuté le 8 juillet.

 

Les Brigades Al-Qassam ont informé aussi qu’à l’aube du 18 juillet leurs combattants ont réussi à infiltrer les positions de l’armée israélienne à l’est de Rafah et Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza. La Résistance a déclaré que ses combattants ont réussi à pénétrer dans ces zones en utilisant un tunnel derrière les positions israéliennes, identifiant ensuite les lieux où les forces terrestres israéliennes étaient concentrées et sabotant les systèmes de surveillance que l’armée d’occupation avait récemment érigés pour surveiller la frontière de Rafah.

 

Les Brigades ont affirmé que six soldats israéliens ont été tués dans l’opération, alors qu’Israël a déclaré que deux soldats avaient été tués.

 

Plus tôt, le 19 juillet, le correspondant d’Al-Monitor ainsi que les habitants de la zone centrale de la bande de Gaza, ont été les témoins d’un intense combat entre les combattants de la résistance palestinienne et les forces d’occupation. L’on apprenait plus tard que la Résistance s’était infiltrée derrière les lignes ennemies et était engagée dans de violents affrontements.

 

Plus tard, les forces israéliennes ont reconnu la mort d’un officier et les blessures de cinq autres au cours de cette opération. L’armée d’occupation a annoncé dans la soirée du 20 juillet que 18 soldats de la brigade d’infanterie Golani avaient été tués dans les combats en cours dans le quartier Shajaiya dans la ville de Gaza, 150 soldats blessés étant soignés dans différents hôpitaux, sept d’entre eux dans un état grave.

 

A l’aube du 20 juillet, les forces israéliennes ont effectué un terrible massacre avec leur artillerie dans le quartier Shajaiya. Plus de 70 palestiniens ont été tués et 400 autres blessés.

 

Une source militaire du Hamas à Gaza a déclaré à Al-Monitor : « Les forces israéliennes sont confrontées à une vive résistance de la part des combattants du Hamas, qui sont retranchés dans des sites frontaliers fixés à l’avance selon un plan conçu pour surprendre les Israéliens dans les opérations défensives et offensives, et leur faire subir des pertes dans une guerre d’usure que le public israélien aura du mal à tolérer. » Al-Monitor avait déjà fait état de l’adoption par al-Qassam des « unités Mourabitoun » pour faire face à l’invasion terrestre.

 

Un prisonnier libéré de Cisjordanie qui a été déporté vers la bande de Gaza a déclaré à Al-Monitor : « [Les combattants] d’Al-Qassam réagissent à la campagne au sol, bénéficiant de l’expérience de combat qu’ils ont acquise en Cisjordanie durant l’opération Bouclier défensif en 2002. Ils suivent effectivement une tactique éprouvée pour faire face à des incursions. Ils mettent en place des embuscades pour l’armée par des trous dans les maisons situées à la périphérie de la frontière de Gaza, afin d’attirer les soldats dans ces maisons et les prendre au dépourvu. Il existe aussi un moyen novateur qui consiste à piéger des arrivées d’eau et des canalisations et à les faire exploser au niveau de la tête des soldats israéliens ».

 

Le prisonnier libéré, un ancien militant du Hamas en Cisjordanie et qui a refusé de révéler son identité, a conclu en disant : « Les routes empruntées par les chars sont connues dans les zones de Abasan et Bani Suhaila dans Khan Younis, Bureij, Maghazi et Johr el-Dik dans la région centrale, la zone de Shojae’ya à Gaza et à Beit Hanoun et Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza. Celles-ci sont des zones étroites avec des passages et des allées de largeur réduite, ce qui permet à la Résistance de profiter de ce facteur sur le terrain et d’élaborer un plan pour répondre à l’incursion terrestre en installant des engins piégés. Les combattants de la Résistance armés de roquettes RPG peuvent aussi entraver la progression des véhicules blindés et les entraîner sur les terrains où existent des dispositifs explosifs improvisés [iED] ».

 

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* Adnan Abu Amer est doyen de la Faculté des Arts et responsable de la Section Presse et Information à Al Oumma Open University Education, ainsi que Professeur spécialisé sur l’Histoire de la question palestinienne, la sécurité nationale, les sciences politiques et la civilisation islamique. Il a publié un certain nombre d’ouvrages et d’articles sur l’histoire contemporaine de la Palestine.

 

Du même auteur :

 

- Meshaal se prononce sur la possibilité d’un cessez-le feu - 20 juillet 2014

- L’inaction d’Abbas exaspère le Hamas - 14 juillet 2014

- Le Hamas se prépare à l’offensive terrestre israélienne en perfectionnant tunnels et pièges -12 juillet 2014

- Le Hamas craint que l’occupant n’envoie ses dirigeants en déportation - 24 juin 2014

- Selon les dirigeants du Hamas, la réconciliation ne remplace pas la « résistance » - 14 juin 2014

- Khaled Meshaal insiste sur « les concessions » faites dans l’accord de réconciliation - 1e juin 2014

- Les Brigades al-Qassam refusent de désarmer - 6 mai 2014

- La résistance palestinienne teste des missiles anti-aériens contre les avions israéliens - 9 avril 2014

- Ismail Haniyeh, premier ministre du gouvernement Hamas, rencontre l’intelligentsia de Gaza - 24 décembre 2013

- Le mouvement Hamas envisagerait d’aller s’installer à Beyrouth - 10 août 2013

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Les Brigades al-Qassam revendiquent la mort de 91 soldats et officiers israéliens

 

lundi 28 juillet 2014 - 14h:42

 

MEM

 

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Au moins 91 soldats israéliens ont été tués depuis le lancement de l’offensive meurtrière israélienne dans la bande de Gaza, a déclaré la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedeen al-Qassam.

 

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23 juillet 2014 - Évacuation d’un soldat des troupes d’occupation blessé par la résistance palestinienne à proximité de la frontière avec Gaza

 

Dans un communiqué publié lundi, les Brigades ont déclaré que ses combattants avaient tué 91 soldats et officiers israéliens dans les combats dans la bande de Gaza.

 

Selon la même déclaration, des centaines de soldats israéliens ont également été blessés dans le territoire palestinien.

 

Les autorités israéliennes affirment que 43 soldats et trois civils ont été tués depuis le 7 juillet quand Israël a lancé une offensive militaire dans la bande de Gaza dans le but déclaré de stopper les tirs de roquettes.

 

Au moins 1 035 Palestiniens ont été tués et plus de 6000 autres blessés dans des attaques israéliennes incessantes depuis que l’assaut a commencé il y a près de trois semaines.

 

L’offensive israélienne est la troisième grande offensive de l’État juif auto-proclamée au cours des six dernières années contre la bande de Gaza très densément peuplée, celle-ci1,8 millions de Palestiniens.

 

Maan - 28 juillet 2014

 

Les Brigades Al-Qassam du Hamas ont annoncé ce lundi que ses combattants avaient tué deux soldats israéliens près de la ville de Gaza.

 

Les Brigades ont déclaré dans un communiqué que les militants avaient visé un char israélien avec un missile, tuant deux soldats dans le village de al-Dik Juhr.

 

L’annonce est venue après un jour de calme relatif dans la bande de Gaza, le 21e jour de l’attaque israélienne.

 

L’aile armée du Hamas a également déclaré plus tôt dans la journée qu’elle avait combattu contre les soldats israéliens à Jabaliya, dans le nord de Gaza, tirant six obus de mortier sur les troupes.

 

Les combattants ont également tiré sur des soldats avec des armes légères.

 

Maan - 28 juillet 2014

 

Les Brigades al-Qassam affiliées au Hamas, ont déclaré ce lundi que des combattants du groupe avaient tué 10 soldats israéliens lors d’une opération en Israël à l’est d’al-Shujaiyya.

 

Al-Qassam a déclaré dans un communiqué que ses combattants s’étaient infiltrés « derrière les lignes ennemies » et avaient tué 10 soldats.

 

Toutes ses combattants sont rentrés en toute sécurité à la base, a ajouté le groupe.

 

Lire également :

 

- Dix soldats israéliens tués par la résistance a Beit Hanoun - un second soldat aurait été capturé - 26 juillet 2014

- La résistance palestinienne revendique la mort de 12 soldats - 24 juillet 2014

- La résistance palestinienne revendique la mort de 52 soldats des troupes d’occupation - 23 juillet 2014

- La résistance porte de nouveaux coups à l’occupant qui reconnait 27 soldats tués - 22 juillet 2014

- Shaul Aron, matricule 6092065 : premier soldat israélien capturé par la résistance - 21 juillet 2014

- L’armée israélienne d’occupation reconnait 18 soldats tués et plus de 60 blessés - 20 juillet 2014

- Gaza - Cinq soldats des troupes coloniales tués par la résistance palestinienne - 20 juillet 2014

- La résistance palestinienne tient Israël en échec ! - 15 juillet 2014

 

28 juillet 2014 - Middle East Monitor - Vous pouvez consulter cet article à :

https://www.middleeastmonitor.com/n...

Traduction : Info-Palestine.eu

 

Qui sommes-nous ?

 

Solidaires de la Palestine

 

Appel à traducteurs

Gaza sous les bombes

 

 

Israël commet un massacre dans un jardin d’enfants : 10 tués

Ma’an News

 

 

Liste des 1049 Palestiniens, y compris des familles entières, tués depuis le mardi 8 juillet 2014

Saed Bannoura

 

 

Les forces d’occupation refusent une trêve proposée par la résistance palestinienne

Ma’an News

 

 

Dans l’accalmie de la trêve, découverte de 147 cadavres

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Les Palestiniens assassinés par Israël dépassent le millier, tandis que de nouvelles dépouilles sont tirées des décombres

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10:11 P.M. IDF confirms soldier was seriously wounded during clashes in Khan Yunis in which comrade was killed earlier Monday.

 

Four mortar shells explode in open areas in the Eshkol Regional Council. (Shirly Seidler)

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Pourquoi participer à la propagande d' une armée sioniste et de surcroit barbare avec cette dénomination (propagée à bon escient par les médias favorables à son idéologie) tsahal ? Les forces sionistes terrorisent... Par exemple.

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