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Agenda des manifs Palestine en France.


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11 h ·

 

MANIFESTATION

MERCREDI 23 JUILLET 17H30

PLACE DE LA COMÉDIE (CHAPITEAU)

et

MANIFESTATION...

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Manifestation pour Gaza à Paris : « Le chant d'amour à Netanyahou, ça suffit »

 

Le Monde.fr | 24.07.2014 à 00h04 • Mis à jour le 24.07.2014 à 00h57 | Par Faïza Zerouala et Olivier Faye

 

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A Paris, le 23 juillet. A Paris, le 23 juillet. | AFP/KENZO TRIBOUILLARD

Sur la place Denfert-Rochereau ce mercredi 23 juillet, les sonos crachent leurs slogans, quitte à se chevaucher et les rendre inintelligibles, les drapeaux des organisations politiques présentes flottent et les militants brandissent leurs pancartes de soutien à Gaza ou de condamnation de la politique israélienne.

 

Il est 18h20 quand le cortège démarre, un peu en avance. A l'appel du collectif pour une paix durable entre Palestiniens et Israéliens, composé d'une cinquantaine d'organisations, partis politiques et syndicats, près de 14 500 personnes selon la police (25 000 selon les organisateurs), ont défilé en soutien à la population de Gaza.

 

Lire 600 morts, 100 000 déplacés... Le bilan de 2 semaines de guerre entre Israël et le Hamas Gaza

 

Autorisée par la préfecture, contrairement à celle qui s'est déroulée à Barbès le 19 juillet, la manifestation doit relier Denfert-Rochereau aux Invalides. La forte densité de la présence policière sur les côtés du cortège renseigne sur la sensibilité de cette manifestation.

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« PERSONNE NE DIT RIEN »

 

Pour le moment ce n'est pas ce qui préoccupe Lakhdar, qui regrette de ne pas avoir pu acheter d'écharpe ou de tee-shirt aux couleurs palestiniennes. Il ne trouve pas de vendeur pour le moment. Certains ont tout prévu à l'instar de ce jeune homme qui transporte un cabas et vend des tee-shirts pro Palestine pour 15 euros, dont les « bénéfices sont reversés à Gaza » promet-il.

 

Dans la chaleur étouffante, Lakdhar essaie alors de faire un selfie avec, en arrière-plan, une large bannière palestinienne tenue par une quinzaine de militants. Cette photo réalisée à bout de bras avec son téléphone il la postera sur les réseaux sociaux pour montrer qu'il était là.

 

Ci-dessous, les messages et les photos postés sur Twitter par nos journalistes pendant la manifestation.

 

IL « HAIT LE HAMAS »

 

Ce cheminot de 40 ans est remonté : il a assisté aux trois manifestations de soutien à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne et compte prendre part à toutes les suivantes. En 2001 et 2002 lors de la seconde Intifada, il avait déjà défilé. Pour lui, c'est un devoir car, explique-t-il, « les Palestiniens ne peuvent pas se défendre. On laisse bombarder des hôpitaux ou des mosquées. ».

 

« L'armée israélienne extermine un peuple et personne ne dit rien ! »

 

Julien, 32 ans lui est venu pour la même raison. Le soutien à la population de Gaza, particulièrement les enfants. Le jeune homme se dit « sensible à toutes les causes humanitaires ». Pour appuyer ses dires il montre ses chaussettes « Free Tibet ». De son propre aveu il « hait le Hamas » mais soutient le peuple gazaouite. Il ne pense pas manifester de nouveau en revanche.

 

Juste à côté de lui retentit l'un des slogans qui rencontre le plus de succès durant la manifestation : « Israël assassin, Hollande complice ». Plusieurs personnes tiennent des pancartes exprimant leur défiance à l'égard du gouvernement. L'une d'elles clame « Jaurès, reviens ils sont devenus fous ».

 

« DES SANCTIONS ÉCONOMIQUES CONTRE ISRAËL »

 

Nadja Boudda, la quarantaine, commerciale, dont c'est la première manifestation, le dit tout de go : « J'ai voté pour Hollande en 2012, il ne comptera pas sur moi en 2017 ».

 

Plusieurs manifestants rencontrés expriment leur déception face à la position française officielle. Bertrand Pericey, responsable fédéral du PS est de ceux-là :

 

« Il faut prendre des sanctions économiques contre Israël. Le chant d'amour à Nethanyahu ça suffit. Pendant l'apartheid, le PS était du côté des opprimés ».

 

Nabil, 39 ans, informaticien, déplore lui aussi le soutien de la France à la politique israélienne : « Je suis embêté d'être représenté par François Hollande. Le pays des Droits de l'homme c'est fini ! La France dit être amie avec Israël. Un ami, quand il fait n'importe quoi tu le corriges ! On pourrait au moins mettre en place des sanctions commerciales ! »

 

Il tient à préciser que son engagement pro-palestinien n'est pas conditionné par sa religion ou sa nationalité. Il s'agit simplement dit-il de défendre une cause humanitaire.

 

« Je défends les palestiniens comme je me suis engagé pour le Tibet ou la Birmanie. »

 

À l'arrière, séparés du reste du cortège, environ 2 000 membres du collectif Cheikh Yassine, pro-Hamas et indésirables pour les organisateurs de la manifestation, haranguent la foule au micro avec toujours ce même slogan « Israël assassin, Hollande complice ». L'un des membres encourage les gens à venir à la prochaine manifestation : « Il faut que tout le monde soit là samedi pour leur montrer que la France est mobilisée contre le sionisme ».

 

Plus loin, une dizaine de juifs ultra orthodoxes, critiquant violemment Israël, sont tout au bout du cortège, acclamés par les manifestants.

 

DISPERSION DANS LE CALME

 

Peu avant 20 heures, alors que le cortège approche des Invalides, le lieu de dispersion, une quarantaine de jeunes se met à rebrousser chemin et se dirige vers une rue adjacente. Les CRS bougent au même moment. Des manifestants interpellent ces jeunes les appelant à ne pas déraper. Les forces de l'ordre tirent un pétard pour dissuader les manifestants de jeter un quelconque projectile. La foule craint un scénario similaire à celui de la manifestation de Barbès qui a dégénéré.

 

D'un coup les jeunes reviennent dans le cortège et se mettent à chanter « Nous sommes tous des enfants de Gaza ». Tout le monde respire. En réalité, ces jeunes ont cru à la présence de la LDJ, la Ligue de Défense juive, qui serait venue en découdre. Juste à côté d'eux Fouad, 31 ans continue de les calmer, effaré à l'idée qu'« une minorité puisse nous poser problème alors que tout s'est bien déroulé ». En effet, il est presque 21 heures quand le cortège atteint son point d'arrivée, et se disperse dans le calme.

 

Faïza Zerouala

Journaliste au Monde

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