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Tsahal confirme: un soldat prisonnier du hamas.


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L’armée israélienne confirme : "Un soldat est manquant, à la suite de la bataille de Chajaya"

 

mardi 22 juillet 2014, par La Rédaction

 

Deux semaines de conflit. Cinq jours d’offensive terrestre. Des efforts diplomatiques de la communauté internationale qui s’intensifient en vue d’un cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien ne change. Encore et toujours la guerre. Et les mêmes images terrifiantes venues de Gaza : hôpitaux bondés où les blessés côtoient les morts. Des mères impuissantes, entre colère et douleur. Des maisons détruites avec leurs tonnes de gravats d’où émergent un vieil homme et deux adolescents, à la recherche d’on ne sait quoi. Lundi, au moins 55 Palestiniens ont été tués, dont de nombreux enfants.

 

Du côté israélien, toujours en haut du petit écran, les alertes en temps réel, suivies du direct du correspondant sur place, là où la roquette est tombée ou a été interceptée par une batterie antimissile. À intervalle régulier, des bandeaux apparaissent avec le nom et l’âge des soldats tués. À 20 heures, lors du journal télévisé, les enterrements et la douleur des familles. Entre-temps, et parce qu’il faut tenir l’antenne, c’est débat sur débat. Les spécialistes militaires et d’anciens généraux tentent d’expliquer pourquoi l’armée et les divers services de renseignements n’ont pas plus investi dans la recherche et la neutralisation des tunnels "offensifs" creusés par le Hamas. Mardi matin, dans un édito au vitriol, le correspondant militaire du quotidien Haaretz parle d’"échec stratégique national". Viennent ensuite les politiques, pro ou anti-cessez-le-feu, qui développent leurs arguments. Et enfin l’inépuisable discussion sur les médias étrangers encore une fois soupçonnés ou accusés de soutenir uniquement la cause palestinienne en oubliant, volontairement ou pas, ce que traversent les Israéliens.

 

Dans le pays, l’atmosphère est au deuil et à l’héroïsme de "nos soldats". Israël comme une "grande famille". La mort de chaque soldat - 29, selon le dernier bilan - est celle de tous. Un des militaires tombés dans la nuit de samedi à dimanche dans ce qu’on appelle désormais la "bataille de Shadjaya" avait immigré il y a quelques années des États-Unis. Enrôlé à 18 ans dans l’armée israélienne, il était considéré comme un soldat "boded" (en français : "isolé", "sans famille sur place"). Pour qu’il ne soit pas enterré seul, des amis ont demandé, via Facebook, aux Israéliens de venir en masse. Vingt mille personnes ont répondu présent. C’était lundi soir, à 23 heures, au cimetière de Haïfa.

 

Il y a aussi les aspects dont les médias parlent moins. La campagne haineuse sur les réseaux sociaux contre des personnalités du monde culturel qui ont tenu à exprimer leur solidarité avec les nombreuses victimes civiles à Gaza. Plusieurs actrices, très connues, sont la cible d’une avalanche d’insultes et de menaces sur Facebook et Twitter. La ministre de la Culture et des Sports du Likoud, Limor Livnat, y est allée de son post. Elle a traité une cinéaste israélienne de "déshonneur pour l’État d’Israël". Avec des collègues, Shira Geffen avait, la semaine dernière au Festival international du film de Jérusalem, fait observer une minute de silence à la mémoire des quatre enfants palestiniens tués alors qu’ils jouaient sur la plage de Gaza. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, réclame le boycott des commerces arabes israéliens, après les manifestations de soutien à Gaza qui ont eu lieu dans plusieurs villes arabes, notamment à Nazareth où, à l’issue de heurts avec la police, dix protestataires ont été interpellés. Lundi, tout le secteur arabe israélien était en grève. Même chose à Jérusalem-Est

 

Ce mardi matin, l’armée a fini par le confirmer : le corps d’un soldat tué à Chajaya, dans la nuit de samedi à dimanche, est manquant. Il faisait partie des sept militaires tués lorsqu’un transport de troupes a été touché par un missile antichar. Le Hamas affirme qu’il est prisonnier. Selon les Israéliens, l’organisation islamiste a probablement récupéré son cadavre.

 

(22-07-2014 - Danièle Kriegel )

 

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Guest OsiriaS
L’armée israélienne confirme : "Un soldat est manquant, à la suite de la bataille de Chajaya"

 

mardi 22 juillet 2014, par La Rédaction

 

Deux semaines de conflit. Cinq jours d’offensive terrestre. Des efforts diplomatiques de la communauté internationale qui s’intensifient en vue d’un cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien ne change. Encore et toujours la guerre. Et les mêmes images terrifiantes venues de Gaza : hôpitaux bondés où les blessés côtoient les morts. Des mères impuissantes, entre colère et douleur. Des maisons détruites avec leurs tonnes de gravats d’où émergent un vieil homme et deux adolescents, à la recherche d’on ne sait quoi. Lundi, au moins 55 Palestiniens ont été tués, dont de nombreux enfants.

 

Du côté israélien, toujours en haut du petit écran, les alertes en temps réel, suivies du direct du correspondant sur place, là où la roquette est tombée ou a été interceptée par une batterie antimissile. À intervalle régulier, des bandeaux apparaissent avec le nom et l’âge des soldats tués. À 20 heures, lors du journal télévisé, les enterrements et la douleur des familles. Entre-temps, et parce qu’il faut tenir l’antenne, c’est débat sur débat. Les spécialistes militaires et d’anciens généraux tentent d’expliquer pourquoi l’armée et les divers services de renseignements n’ont pas plus investi dans la recherche et la neutralisation des tunnels "offensifs" creusés par le Hamas. Mardi matin, dans un édito au vitriol, le correspondant militaire du quotidien Haaretz parle d’"échec stratégique national". Viennent ensuite les politiques, pro ou anti-cessez-le-feu, qui développent leurs arguments. Et enfin l’inépuisable discussion sur les médias étrangers encore une fois soupçonnés ou accusés de soutenir uniquement la cause palestinienne en oubliant, volontairement ou pas, ce que traversent les Israéliens.

 

Dans le pays, l’atmosphère est au deuil et à l’héroïsme de "nos soldats". Israël comme une "grande famille". La mort de chaque soldat - 29, selon le dernier bilan - est celle de tous. Un des militaires tombés dans la nuit de samedi à dimanche dans ce qu’on appelle désormais la "bataille de Shadjaya" avait immigré il y a quelques années des États-Unis. Enrôlé à 18 ans dans l’armée israélienne, il était considéré comme un soldat "boded" (en français : "isolé", "sans famille sur place"). Pour qu’il ne soit pas enterré seul, des amis ont demandé, via Facebook, aux Israéliens de venir en masse. Vingt mille personnes ont répondu présent. C’était lundi soir, à 23 heures, au cimetière de Haïfa.

 

Il y a aussi les aspects dont les médias parlent moins. La campagne haineuse sur les réseaux sociaux contre des personnalités du monde culturel qui ont tenu à exprimer leur solidarité avec les nombreuses victimes civiles à Gaza. Plusieurs actrices, très connues, sont la cible d’une avalanche d’insultes et de menaces sur Facebook et Twitter. La ministre de la Culture et des Sports du Likoud, Limor Livnat, y est allée de son post. Elle a traité une cinéaste israélienne de "déshonneur pour l’État d’Israël". Avec des collègues, Shira Geffen avait, la semaine dernière au Festival international du film de Jérusalem, fait observer une minute de silence à la mémoire des quatre enfants palestiniens tués alors qu’ils jouaient sur la plage de Gaza. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, réclame le boycott des commerces arabes israéliens, après les manifestations de soutien à Gaza qui ont eu lieu dans plusieurs villes arabes, notamment à Nazareth où, à l’issue de heurts avec la police, dix protestataires ont été interpellés. Lundi, tout le secteur arabe israélien était en grève. Même chose à Jérusalem-Est

 

Ce mardi matin, l’armée a fini par le confirmer : le corps d’un soldat tué à Chajaya, dans la nuit de samedi à dimanche, est manquant. Il faisait partie des sept militaires tués lorsqu’un transport de troupes a été touché par un missile antichar. Le Hamas affirme qu’il est prisonnier. Selon les Israéliens, l’organisation islamiste a probablement récupéré son cadavre.

 

(22-07-2014 - Danièle Kriegel )

 

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Ah voilà alors hic.

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Israël lancé à la recherche du soldat Shaul

 

Home ACTUALITE International

Par Marc Henry

Mis à jour le 22/07/2014 à 18:32

Publié le 22/07/2014 à 17:48

 

Le sergent Oron Shaul faisait partie d'un groupe de soldats tombés dimanche à Gaza dans une embuscade du Hamas. Sa dépouille aurait été récupérée par celui-ci comme monnaie d'échange.

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L'affaire est compliquée. Le sergent Oron Shaul faisait partie d'un groupe de soldats tombés dimanche à Gaza dans une embuscade du Hamas. Six de ses camarades ont été tués. Mais son corps n'a pas pu être identifié. Selon les médias israéliens, sa dépouille aurait été récupérée par le Hamas, qui affirme avoir fait un prisonnier en présentant une plaque d'identification du soldat disparu. Si cette affirmation est exacte, le mouvement islamiste utilisera sans doute le cadavre comme monnaie d'échange pour obtenir la libération de Palestiniens détenus en Israël. Le Hezbollah libanais l'avait déjà fait dans le passé. Les combats sur le terrain se sont poursuivis. La barre des 600 morts a été franchie du côté palestinien. L'armée israélienne a subi de nouvelles pertes avec 28 soldats tués depuis le lancement de l'opération il y a quinze jours.

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