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Les drones, la nouvelle arme du Hamas ?


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ISRAËL-PALESTINE Les drones, la nouvelle arme du Hamas ?

Le 14 juillet dernier, le Hamas a dévoilé dans une vidéo ses premiers drones. Après avoir abattu un des aéronefs en question, Israël s'inquiète des implications de l'acquisition de cette technologie par le mouvement islamique.

 

Courrier international

| Solène Coma

 

16 juillet 2014

 

 

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Capture d'écran d'une vidéo diffusée le 14 juillet 2014 des Brigades Izz al-Din al-Qassam d'un drone "Ababil" envoyé de Gaza vers Israël, le 14 juillet 2014 (AFP PHOTO/HO/EZZEDINE AL-QASSAM BRIGADES) AFP

 

Après le Hezbollah, c'est au tour du Hamas de se procurer ses premiers drones. Une vidéo publiée par le mouvement islamique ainsi qu'un appareil abattu par un missile israélien attestent de l'existence de ces drones, probablement fournis par l'Iran, rapporte le Los Angeles Times.

Selon le quotidien, l'acquisition de cet outil marque une étape importante dans la lutte d'Israël contre le Hamas. Grâce aux avions sans pilote, le Hamas pourrait augmenter la portée et la précision de ses frappes : les experts ont estimé que le drone abattu avait une autonomie suffisante pour parcourir la totalité du territoire israélien. Le Hamas a déjà menacé de recourir à cette technologie pour mener des "attaques kamikazes" sur des lieux densément peuplés tels que Tel-Aviv, précise le Los Angeles Times. Le Conseil des relations extérieures a par ailleurs noté que "les drones sont les parfaits véhicules pour des attaques chimiques".

 

"La réalisation des peurs exprimées depuis longtemps"

 

Pour le vice-président de la recherche à la Foundation for Defense of Democracies (organisation de tendance néoconservatrice basée à Washington), la propagation de "cette technologie parmi des groupes insurgés est la réalisation des peurs exprimées depuis longtemps" au sujet des drones.

D'autres nuancent le danger que représentent les appareils sans pilote. Plusieurs experts du secteur de la défense israélien affirment qu'il serait très difficile pour le Hamas de construire les infrastructures nécessaires au fonctionnement de ces engins, telles que des stations de contrôle. Le Daily Beast, lui, assure que les drones montrés par le Hamas ne représentent pas de véritable danger : les appareils semblent très petits et, selon le site d'information, ils "ne semblent être guère plus que des jouets grossièrement assemblés".

 

Courrier international | Solène Coma

16 juillet 2014

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‘Killer Drone’ Is a Lousy Hamas Fake

No, this isn’t the beginning of the Islamic extremists’ unmanned air force of death. It’s likely a crude drone with some toys that just look like weapons.

 

Hamas has released a new video on Monday that supposedly shows footage of its new killer drone.

 

But don’t worry: the Islamic extremist robot air force of death is not about to get you. Hamas’ use of these so-called “killer drones” is part of a psychological warfare campaign rather than the beginning of new flying killer robot scourge. Their drones are tiny, and couldn’t cause much damage even if they were fully armed – which they probably aren’t.

 

The Hamas video shows a small drone with perhaps a 10ft wingspan, and with what appear to be four small rockets mounted on under the wings. But the exact size of the machine is difficult to judge since there is no point of reference.

 

Though the Hamas footage is likely genuine, the drone and its weapons appear to be little more than crudely built toys. The jerky movements shown in the video suggests that a person visually operates the drone much like a remote-controlled model plane in someone’s backyard. Further, the rockets carried by the drone are tiny and appear to be fake. Even if they weren’t, the weapons are too small to do any real damage--if they ever actually manage to hit anything.

 

“Though the Hamas footage is likely genuine, the drone and its weapons appear to be little more than crudely built toys.”

 

A more likely use for the drone would be to stuff it full of explosives and use it as a poor man’s missile—or other words point it at a something and fly it into the target. But even that can be tricky.

 

On Monday, Hamas claimed on its Twitter feed that it mounted several drone sorties over the headquarters of the Israel Defense Forces in Tel Aviv. However, that claim is impossible to verify.

 

In any case, a terrorist-operated drone is not without precedent. Hezbollah has been flying them over Lebanon since the mid-aughts. Israel shot one drone down in October 2012 and another Hezbollah-operated drone in April 2013. The problem for Israel is often that the missile used to shoot the drone down costs more than the drone itself. That was the case this morning too—a single Patriot missile costs over $1 million.

 

As for the drone itself, some believe it to be an Iranian aircraft called the Ababil-1—which superficially resembles the Israeli Heron drone—rather than a Hamas-built machine. The Ababil-1 is roughly 10-feet long; it can carry about 90 pounds and has a range of perhaps a 150 miles. While it might look like a relatively complex machine like the Heron, neither Iran nor Hamas has the technology to built a sophisticated drone.

 

The physical airframe of a drone is actually very simple and can built without much trouble. The real trick is building the controls, cameras and finding the right engine. Iran has some of the technology, but doesn’t have the means to build anything to rival an Israeli or American machine.

 

The bottom line is that while Hamas will continue to be a problem for Israel, the group’s new killer drones are little more than a nuisance.

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Gaza : quelles sont les capacités militaires du Hamas ?

 

Le Monde.fr | 10.07.2014 à 21h04 • Mis à jour le 11.07.2014 à 17h32 | Par Hélène Sallon

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Tirs de roquettes palestiniens tirés depuis Gaza contre Israël, mercredi 9 juillet. Tirs de roquettes palestiniens tirés depuis Gaza contre Israël, mercredi 9 juillet. | AP/Hatem Moussa

En visant avec leurs roquettes, les villes israéliennes de Tel-Aviv, Jérusalem et même Haïfa, à 160 kilomètres de la bande de Gaza, le Hamas et les mouvements de l’enclave palestinienne ont montré l’étendue de leur force de frappe.

 

Le nord d'Israël n’avait jamais été atteint lors des précédents conflits, à l’instar de l’opération « Plomb durci » en décembre 2008-janvier 2009, ainsi que depuis l’opération « Pilier de défense » en novembre 2012. Les capacités militaires de ces groupes ont atteint un nouveau seuil stratégique.

 

Lire les dernières informations sur le conflit en Israël et à Gaza

 

Plus de 6 000 roquettes pour le Hamas. Selon les chiffres de l'armée israélienne, le mouvement qui contrôle la bande de Gaza disposerait de 6 000 roquettes, dont des dizaines de longue portée.

 

Dans le détail, le mouvement islamiste disposerait de plus de 1 000 roquettes de courte portée (15 à 20 kilomètres maximum) de fabrication artisanale, de 2 500 entrées en contrebande sur le territoire, environ 200 roquettes Grad de production artisanale et également de 200 roquettes Grad entrées en contrebande.

 

Concernant les roquettes de moyenne portée (jusqu’à 45 kilomètres), le Hamas détiendrait environ 200 roquettes Grad de fabrication artisanale et 1 000 de contrebande. Ces roquettes Grad disposeraient d’une tête de 20 kilos maximum. Le mouvement disposerait également de 400 roquettes de moyenne-longue portée (jusqu’à 80 kilomètres) de contrebande.

 

Le Hamas détiendrait également des dizaines de roquettes de longue portée (75 à 200 kilomètres), parmi lesquelles des roquettes de fabrication iranienne Fajr-5 et sa version fabriquée localement, les M-75 (133 mm, tête de 90 kilos). La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine Al-Qassam, ont revendiqué le tir de roquettes de type M-75, une version locale du modèle Fajr-5 d’une portée de 75 kilomètres, sur Tel-Aviv et Mitzpe Ramon, dans le désert du Néguev.

 

L’armée israélienne suspecte que les roquettes tirées sur le nord d’Israël, notamment à Hadéra et Zichron Yaakov, sont de modèle M-302. Généralement de fabrication syrienne, ils peuvent porter des têtes allant jusqu’à 145 kilos. Selon le colonel Peter Lerner, porte-parole de l’armée israélienne, 40 roquettes de ce type avaient été trouvées par les forces navales israéliennes, le 5 mars, sur le navire Klos-C. Israël affirme que le navire battant pavillon panaméen allait de l’Iran à la bande de Gaza.Les Nations unies ont affirmé qu’il se dirigeait vers le Soudan. Selon le colonel Lerner, d’autres roquettes de ce type seraient entrées dans l’enclave palestinienne.

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UN ARSENAL PLUS RÉDUIT MAIS SIGNIFICATIF

 

Le Djihad islamique disposerait, toujours selon l’armée israélienne, d’un arsenal plus réduit mais significatif : 2 400 roquettes de courte portée, 800 roquettes Grad perfectionnées de moyenne portée et plus de 100 roquettes de moyenne-longue portée.

 

Les autres groupes de la bande de Gaza, à l’instar du Front populaire et démocratique de libération de la Palestine (FDLP) et des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, disposeraient de centaines de roquettes de courte et moyenne portée. Mercredi soir, des groupes armés liés au Fatah – le parti politique qui a pour secrétaire général le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas –, dont les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, ont revendiqué pour la première fois des tirs de roquettes Grad, de roquettes de 107 mm et d’obus de mortier sur les villes du sud d’Israël.

Un Palestinien membre de la milice "Ezz Al-Din Al-Qassam", la branche armée du Hamas, brandit son arme au cours d'un défilé à Gaza, en 2013. Un Palestinien membre de la milice "Ezz Al-Din Al-Qassam", la branche armée du Hamas, brandit son arme au cours d'un défilé à Gaza, en 2013. | AP/Adel Hana

 

En outre, le Hamas et ces groupes disposent de milliers de lanceurs de roquettes RPG-7, de centaines d’obus de mortier, de dizaines de missiles anti-tank perfectionnés et de milliers d’engins explosifs, selon l’armée israélienne.

 

DES ARMES VENUES D'IRAN ET DE SYRIE

 

Selon Joseph Henrotin, rédacteur en chef de la revue Défense et sécurité internationales (DSI) :

 

« Des rumeurs se confirment depuis six ou sept ans d’une aide apportée par l’Iran et le mouvement chiite libanais Hezbollah, composée d’armements plus lourds et de systèmes plus évolués. Cela permet aux mouvements de Gaza d’entrer de plus en plus, à l’instar du Hezbollah, dans la techno-guérilla, avec un système de dissuasion et de défense stratégique composé de missiles de longue portée et de missiles antichar ».

 

Les forces israéliennes avaient porté un coup sévère au Hamas en 2012. « Depuis il a été fortement rééquipé par l'Iran, et a touché des armes venant de Syrie », a indiqué le colonel Richard Kemp, expert à l'institut londonien RUSI, à l'AFP. Et ce en dépit du blocus imposé par Israël et par l'Egypte et par la destruction par ce dernier de nombreux tunnels de contrebande à leur frontière respective. Il a ainsi notamment développé son arsenal de roquettes de longue portée, ce qui lui permet aujourd'hui de viser le nord d'Israël. Le porte-parole de l'armée israélienne, le colonel Lerner, estime que « le Hamas dispose d’un arsenal ayant une plus grande portée, avec des têtes plus lourdes et plus facilement dissimulable. Il y a une hausse dans leur nombre, leur précision et leur portée ».

 

Le Hamas a également développé de façon notable sa capacité de production in situ. Les roquettes de longue portée M-75 sont assemblées à Gaza à partir de composants acheminés par des tunnels dans l'enclave palestinienne, grâce à l'expertise fournie par l'Iran, la Syrie et le Hezbollah, a indiqué à l'AFP Firas Abi Ali, expert à l'institut IHS Country Risk.

 

DES TENTATIVES D'INCURSIONS REPOUSSÉES

 

Plusieurs tentatives d’infiltrations de combattants palestiniens en territoire israélien, en vue de perpétrer des attaques sur des cibles civiles ou militaires, ont été repoussées depuis lundi. Des commandos navals du Hamas ont ainsi tenté une infiltration par la mer, mardi 8 juillet, à hauteur du Kibboutz Zikim, situé à un kilomètre au nord de la bande de Gaza. Repérés par les forces israéliennes, ces combattants ont été pris sous le feu de bataillons d’infanterie, d’hélicoptères et de navires.

 

Cette attaque est « sans précédent », note l'expert Firas Abi Ali. « Cela suggère un entraînement et une préparation sophistiqués, un bon travail de renseignement sur les Israéliens, et la capacité à recourir à une tactique fondée sur la surprise », poursuit-il.

 

D’autres tentatives d’infiltration par le biais de tunnels ont été empêchées, selon l’armée israélienne, notamment au niveau du point de passage de Kerem Shalom, dans le sud de la bande de Gaza. Sept combattants palestiniens du Hamas ont ainsi été tués le 7 juillet alors qu’ils se trouvaient près de l’un de ses tunnels. Depuis, la présence de troupes israéliennes tout autour de la bande de Gaza a été renforcée pour empêcher que des combattants palestiniens parviennent à entrer en Israël.

 

Selon l'Institut national d'études stratégiques (INSS), basé à Londres, le Hamas, qui contrôle Gaza depuis 2007, peut s'appuyer sur plus de 20 000 combattants : quelque 10 000 membres des brigades Ezzedine Al-Qassam et entre 10 et 20 000 hommes de la Force exécutive, équipés de roquettes, d'obus de mortier, d'armes légères et de petit calibre.

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