tayip99 10 Posted July 27, 2014 Author Partager Posted July 27, 2014 Les quatre comploteurs : Ahmet Davutoğlu (ministre des Affaires étrangères), Yaşar Güler (chef d’état-major adjoint), Hakan Fidan (chef des services secrets) et Feridun Sinirlioglu (secrétaire d’État aux Affaires étrangères). Citer Link to post Share on other sites
tayip99 10 Posted July 27, 2014 Author Partager Posted July 27, 2014 Le 27 mars 2014, des extraits d’enregistrements d’une réunion de la Sécurité nationale turque ont été diffusés sur Internet. Immédiatement, le gouvernement a bloqué l’accès des Turcs à YouTube. Selon ces documents, le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan aurait préparé une fausse attaque par l’Émirat islamique d’Irak et du Levant (ÉIIL) contre la tombe de Suleiman Shah en Syrie pour justifier une intervention de l’armée turque en territoire syrien. Suleiman Shah, le grand père d’Osman Ier fondateur de l’Empire ottoman, était enterré à Alep. Sa tombe a été déplacée en 1973, mais reste une enclave extra-territoriale turque en territoire syrien. Le 20 mars 2014, l’ÉIIL a exigé le retrait des troupes spéciales turques secrètement déployées en Syrie et a menacé de détruire la tombe de Suleiman Shah si rien n’advenait. Le problème que rencontrent les comploteurs est que depuis des mois l’ÉIIL occupe cette tombe sans qu’Ankara ait réagi. Le prétexte, suffisant en lui-même, paraît donc quelque peu fabriqué pour le besoin. Voici le texte de ces enregistrements : Première partie Ahmet Davutoğlu (ministre des Affaires étrangères) : Le Premier ministre a déclaré que, dans la conjoncture actuelle , cette attaque [de la tombe de Suleiman Shah] doit être considérée comme une opportunité pour nous. Hakan Fidan (chef des services secrets) : Je vais envoyer quatre Syriens, si c’est ce qu’il faut. Je vais créer un casus belli en ordonnant une attaque de missiles contre la Turquie, nous pouvons également préparer une attaque sur la tombe de Suleiman Shah si nécessaire. Feridun Sinirlioglu (secrétaire d’État aux Affaires étrangères) : Notre sécurité nationale est devenue un outil pratique et peu cher de politique. Yaşar Güler (chef d’état-major adjoint) : C’est un casus belli. Je veux dire, ce que nous allons faire, c’est créer un casus belli. Ahmet Davutoğlu : [...] Que doit faire notre ministère des Affaires étrangères exactement ? Je ne parle pas de la chose. Il y a d’autres choses que nous sommes censés faire. Si nous nous décidons sur ce sujet nous devons informer les Nations Unies, le consulat du régime syrien à Istanbul, non ? Feridun Sinirlioglu : Mais si nous décidons d’une opération, il faut créer un effet choquant. Je veux dire, si nous allons le faire. Je ne sais pas ce que nous allons faire, mais peu importe ce que nous décidons, je ne pense pas qu’il serait approprié d’aviser quiconque au préalable. Ahmet Davutoğlu : D’accord, mais nous allons devoir en quelque sorte préparer. Pour éviter les courts-circuits en ce qui concerne le droit international. Je venais juste de réaliser quand je parlais au président [Abdullah Gül], si les chars turcs vont là-bas, cela signifie que nous sommes là-bas, dans tous les cas, non ? Yaşar Güler : Cela signifie que nous y sommes, oui. Ahmet Davutoğlu : Oui, mais il y a une différence entre y aller avec des avions et y aller avec des chars... Yaşar Güler : Peut-être que nous pouvons dire au consulat général syrien que l’État Islamique en Irak et au Levant travaille actuellement aux côtés du régime, et que ce lieu est une terre turque. Nous devrions certainement ... Ahmet Davutoğlu : Mais nous avons déjà dit cela et adressé plusieurs notes diplomatiques. Yaşar Güler : Pour la Syrie ... Feridun Sinirlioglu : C’est exact. Citer Link to post Share on other sites
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