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Avant 1830 - la population était estimée entre 3 et 5 millions.

De 1830 à 1856- la population tombe de 3 à moins de 2,5 millions.

De 1856 à 1861- elle remonte ensuite jusqu'à 2,7 millions

De 1861 à 1871- la chute la plus brutale à 2,1 millions

 

Cette première phase de la colonisation de l'Algérie se serait ainsi traduite, selon Olivier Le Cour Grandmaison, par l'extermination du tiers de la population.

Soit plus de 2 millions d'algériens massacrés par les hordes sauvages venus de la France !

 

Les estimations contemporaines de la population algérienne avant la conquête française de 1830 oscillent entre 3 et 5 millions d'habitants. Les tribus insurgées de 1871-1872, amendées d'une somme de 65 millions de francs (70% du capital) et les confiscations des terres, entraînent une forte perturbation économique, une famine et une épidémie dévastatrice. La population connaîtra un recul quasiment constant durant la période de conquête jusqu'à son étiage en 1872, ne retrouvant finalement un niveau de trois millions d'habitants qu'en 1890. On peut découper cette période de l'évolution démographique algérienne en trois phases. De 1830 à 1856, sa population tombe de 3 à moins de 2,5 millions. Elle remonte ensuite jusqu'à 2,7 millions en 1861 avant de connaître sa chute la plus brutale à 2,1 millions en 1871.

La diminution observée lors de la première phase de conquête tient pour une grande part dans la violence des méthodes utilisées par l'armée française, attestée par de nombreux témoignages. De retour d'un voyage d'enquête en Algérie, Tocqueville écrit que « nous faisons la guerre de façon beaucoup plus barbare que les Arabes eux-mêmes […] c'est quant à présent de leur côté que se situe la civilisation. » L'objectif de la « pacification » est comme le déclare le colonel de Montagnac d'« anéantir tout ce qui ne rampera à nos pieds comme des chiens ». La politique de la terre brûlée, décidée par le gouverneur général Bugeaud, a des effets dévastateurs sur les équilibres socio-économique et alimentaire du pays : « nous tirons peu de coup de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes ; l'ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux ». Selon Olivier Le Cour Grandmaison, la colonisation de l'Algérie se serait ainsi traduite par l'extermination du tiers de la population, dont les causes multiples (massacres, déportations, famines ou encore épidémies) seraient étroitement liées entre elles.

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