Jump to content

les mozabites, les autres martyrs oublies


Recommended Posts

Pour ceux qui ne connaissent pas :"Moufdi Zakaria

Cet article est une ébauche concernant un écrivain algérien.

 

 

Moufdi Zakaria

Nom de naissance

Moufdi Zakaria

Activités

Poète

Naissance

1908

Ghardaïa Drapeau de l'Algérie Algérie

 

Décès

17 août 1977 (à 69 ans)

 

Langue d'écriture

Arabe

 

Œuvres principales

 

 

IIlyadat Al Djazaïr (Les Iliade algériennes), 1973,

Al‑llahab Al Moqadass (La flamme sacrée), 1961

Zekri Cheikh connu sous le nom de Moufdi Zakaria, est né en 1908 à Béni Izguen (Ghardaïa) et mort le 17 août 1977 à Tunis, c'est un poète algérien, auteur de l'hymne algérien Kassaman composé en prison en 1956

 

Surnommé le Poète de la révolution Algérienne, son véritable nom fut après Cheikh Zakaria Ben Slimane Ben Yahia Ben Cheikh Slimane Ben Hadj Aissa. Le surnom Moufdi, devenu son pseudonyme littéraire, lui a été décerné par Slimane Boudjenah. Il est né le samedi 12 avril 1913, à Beni Izguen (Ghardaïa) dans la région du Mzab région amazighe( berbère). Il quitte très tôt son village natal pour rejoindre son père, alors commerçant à Annaba où il reçoit son enseignement, et où il s'initia à la grammaire et au fiqh.

 

De Annaba il rejoint Tunis, chez son oncle. Là il poursuit ses études, successivement à l’École Es-Salaam, l’École El Khaldounia et l’Université de la Zeïtouna. En fréquentant le milieu estudiantin algérien à Tunis, il se lie d'amitié avec le poète tunisien Abou el Kacem Chebbi et le poète algérien Ramadane Hammoud, avec lequel il fonde l'association littéraire El-Wifaq (l'entente) qui publiait une revue entre 1925 et 1930.

 

De retour en Algérie, il crée une association similaire, publie la revue El‑Hayet dont seuls trois numéros sortiront en 1933. Membre actif de l'Association des Étudiants musulmans de l'Afrique du Nord à partir de 1925, il critique la tendance assimilationniste du mouvement Jeune Algérien, et proteste contre les fêtes du Centenaire en 1930. Bien qu'éprouvant des sympathies pour le mouvement réformiste des Oulémas, c'est à I' Etoile Nord‑Africaine qu'il adhère lorsque le mouvement s'implante en Algérie vers 1933. Il milite ensuite au Parti du Peuple Algérien après la dissolution de l'Etoile, compose Fidaou el Djazaïr, l'hymne du PPA, et participe aux meetings. Arrêté le 22 août 1937 en même temps que Messali Hadj et Hocine Lahoual, il est libéré en 1939. Il poursuit son action, lance avec des militants le journal Achaâb, collabore avec des journaux tunisiens en signant El‑Fata El Watani ou Abou Firas.

 

De nouveau arrêté en février 1940, il est condamné à six mois de prison. En 1943‑1944, il est à la tête avec d'autres, d'un restaurant à Alger ; il collabore alors à des journaux clandestins : Al‑Watan et L'Action Algérienne. Après le 8 mai 1945, arrêté, il reste trois ans en prison. Libéré il adhère au MTLD. Candidat aux élections à l'Assemblée algérienne, il est victime des fraudes électorales.

 

En 1955, il rejoint le FLN. Arrêté en avril 1956, il est incarcéré à la prison Barberousse à Alger où il écrit l'hymne national Kassaman qui sera mis en musique, la première fois par Mohamed Triki en 1956, ensuite par le compositeur égyptien Mohamed Fawzi et enregistré dans les studios de la Radio Télévision Tunisienne en juillet 1957. Libéré trois ans plus tard, il s'enfuit au Maroc, puis en Tunisie où il collabore au Moudjahid jusqu'en 1962. Après l'indépendance, il se consacre à la création littéraire. Exerçant la profession de représentant de commerce en parfumerie (représentant notamment d'une firme belge) il n'aurait pas eu de domicile fixe.

 

Poète du mouvement national et chantre de la Révolution algérienne, son souffle est puissant. Sa poésie est solide et a pour but d'aiguiser la conscience nationale. Le poète mourut en 1977 à Tunis d'une crise cardiaque, il sera enterré à Beni Izguen

 

Moufdi Zakaria est l’auteur des chants patriotiques suivants : l’hymne national algérien « Kassaman », Fidaou El Djazaïr, Chant de l’emblème national algérien, Chant des Chouhada, Chant de l’Armée de libération nationale, Chant de l’Union Générale des Travailleurs Algériens, Chant de l’Union des Étudiants algériens, Chant de la femme algérienne, Chant Barberousse.

 

Il compte à son actif, également, le Chant du Congrès du Destin (Tunisie), le Chant de l’Union des Femmes tunisiennes, le Chant de la bataille historique de Bizerte, le Chant célébrant l’évacuation du Maroc, le Chant de l’Armée marocaine…, etc.

 

Ses recueils publiés sont : le Feu sacré (1961), À l’ombre des oliviers' (1966), Sous l’inspiration de l’Atlas (1976), l’Iliade de l’Algérie en 1001 vers (1972).

 

De nombreux poèmes publiés dans des journaux algériens, tunisiens et marocains n’ont pas été rassemblés en recueil. Moufdi Zakaria, qui aspirait à le faire, a pourtant évoqué, dans ses déclarations, l’existence de recueils intitulés : Chants de la marche sacrée (Chants du peuple algérien révolté en arabe dialectal), Élan (livre sur la bataille politique en Algérie de 1935 à 1954), le Cœur torturé (poèmes d’amour et de jeunesse), et d’un recueil réunissant les poèmes écrits dans sa prime jeunesse.

 

Sa prose, foisonnante, est disséminée dans les organes de presse maghrébins. Moufdi Zakaria a révélé l’existence d’ouvrages non publiés jusqu’à ce jour, notamment : Lumières sur la vallée du M’Zab, le Livre blanc , Histoire de la presse arabe en Algérie, 'la Grande Révolution (pièces de théâtre), la Littérature arabe en Algérie à travers l’histoire (en collaboration avec Hadi Labidi).

 

Il est détenteur de la Médaille de la capacité intellectuelle du premier degré, décernée par le Roi Mohammed V le 21 avril 1961, de la Médaille de l’Indépendance et de la médaille du Mérite culturel, décernées par le Président de la République tunisienne Habib Bourguiba, et, à titre posthume, de la Médaille du Résistant décernée par le Président Chadli Bendjedid le 25 octobre 1984, d’une attestation de reconnaissance pour l’ensemble de son œuvre littéraire et son militantisme au service de la culture nationale délivrée par le Président Chadli Bendjedid le 8 juillet 1987, ainsi que la médaille « El-Athir » de l’ordre du mérite national, décernée par le Président Abdelaziz Bouteflika le 4 juillet 1999.

 

Voici l'extrait d'un de ses nombreux poèmes, appelé Épris de l'Algérie 1, extrait de l'Iliade algérienne (إلياذة الجزائر). La passion qui se dégage de ce poème montre à quel point Moufdi Zakaria aimait, comme tous ses compatriotes algériens, son pays l'Algérie.

 

 

عشق الجزائر (ar)

 

Épris de l'Algérie

 

 

 

 

جزائر يا لحكاية حبي

و يا من حملت السلام لقلبي

و يا من سكبتي الجمال بروحي

و يا من أشعت الضياء بدربي

 

فلولا جمالك ما صح ديني

و ما أن عرفت الطريق لربي

و لولا العقيدة تغمر قلبي

لما كنت أومن إلا بشعبي

 

إذا ما ذكرتك شع كياني

و إما سمعت نداك ألبي

و مهما بعدت و مهما قربت

غرامك فوق ظنوني و لبي

 

ففي كل درب لنا لحمة

مقدسة من وشاج و صلب

و في كل حي لنا صبوة

مرنحة من غوايات صب

 

و في كل شبر لنا قصة

مجنحة من سلام و حرب

تنبات فيها بإلياذتي

فآمن بي و بها , المتنبي

 

شغلن الورى و ملأنا الدنا

بشعر نرتله كالصلاة

تسابيحه من حنايا الجزائر

 

 

 

 

Algérie, Ô toi Idylle de mon âme

Toi qui as apporté le salut à mon cœur

Toi qui as inondé mon être d’harmonie

Et remplis ma route de lumière

 

Sans le secours de ta beauté je n’eusse point connu la foi

Ni le chemin qui mène à Dieu

Sans la foi dont mon cœur déborde

Je n’eusse cru en rien d’autre qu’en mon peuple!

 

Mon être s’illumine lorsque je t’évoque

Et des que j’entends ta voix je réponds à ton appel

Proche ou éloigné,

Ton amour vit en moi plus fort que je puis le concevoir!

 

En chaque endroit, les liens sacrés du sang

ne me rattachent-ils pas à ton être ?

En chaque point, un bonheur capricieux

ne nous rappela-t-il pas folles amours ?

 

Chaque coin pour nous n’est-il pas un souvenir

qui plane sur nos instants de bonheur ou sur les jours de guerres ?

C’est là que m’arrogeant le titre de prophète j’ai écrit mon Iliade,

et que « Mutannabi » lui-même a cru en moi et cru en mon poème !

 

Nous avons occupé la scène de l’Histoire,

En déclamant des vers ainsi qu’une prière

Dont les invocations jaillissent de ton âme, Algérie !

 

Passage du discours de Moufdi Zakaria, au 4e Congrès de l'Association des Étudiants Nord-Africains à Tlemcen en 1931,

« Je jure sur l'Unicité de Dieu que j'ai foi dans l'unicité de l'Afrique du Nord pour laquelle j'agirai tant qu'il y aura en moi un cœur qui bat, un sang qui coule et un souffle chevillé au corps. »

« Je ne suis ni musulman, ni croyant, ni Arabe si je ne sacrifie pas mon être, mes biens et mon sang pour libérer ma chère patrie (l'Afrique du Nord) des chaînes de l'esclavage et la sortir des ténèbres de l'ignorance et de la misère vers la lumière du savoir, de la prospérité et d'une vie heureuse. »

« Ma patrie est l'Afrique du Nord, patrie glorieuse qui a une identité sacrée, une histoire somptueuse, une langue généreuse, une noble nationalité, berbère. Je considère comme exclus de l'unité de ma patrie et exclu de la communauté des musulmans quiconque serait tenté de renier cette nationalité et de rejeter cette identité. Il n'aura qu'à rejoindre la nationalité des autres, en apatride qu'on recueille. Il encourra la colère de Dieu et celle du peuple.

Le Feu sacré, recueil de poèmes sur la Révolution Algérienne

À l’ombre des oliviers, recueil de poèmes à la gloire de la Tunisie

Sous l’inspiration de l’Atlas, recueil de poèmes à la gloire du Maroc

L'Iliade de l'Algérie, poèmes chantant la beauté et la magnificence de l’Algérie

La Parole à nos gloires

 

Notes et références[modifier le code]

 

1.↑ عشق لجزائر [archi

 

Liens externes[modifier le code]

Portrait de Moufdi Zakaria sur le site de la Présidence Algérienne

Biographie du Poète Nationaliste

Poème de Moufdi Zakaria sur les Combattants Révolutionnaires Algériens Kabyles et Touareg - YouTube [vidéo]

Poème extrait de l'Iliade - YouTube [vidéo]

Moufdi Zakaria au Club des Pins à Alger chantant le poème de Ben Badis Le Peuple Algérien est Musulman et il appartient à l'Arabité

Link to post
Share on other sites
  • 1 year later...
  • Réponses 100
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Nom de naissance : Moufdi Zakaria

Activités :Poète

Naissance : 1908 à Ghardaïa !!!

Décès : 17 août 1977 (à 69 ans)

Langue d'écriture : Arabe

N'avez-vous pas honte de glorifier un ivrogne alors qu'il à été exclu avant 1962 de la communauté Mozabite à cause de son alcoolisme !

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...