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— J’ai l’intention de proposer à Lounis de venir passer quelques jours ici si ça ne t’ennuie pas, me dit Ali, mon fils, alors que nous prenions le petit déjeuner près de la piscine.

 

— Je le connais ?

 

— Non, tu ne l’as jamais vu, mais c’est quelqu’un de très sympa.

 

— Alors pourquoi pas…

 

Pour Farida, les amis d’Ali, du moins ceux qu'elle connaissait, étaient généralement des garçons plutôt agréables et cultivés. Et le fait que l’un d’eux vienne à la maison en ce début du mois de juillet qui s’annonçait particulièrement calme ne pouvait qu’apporter un peu de dynamisme et de vitalité dans cette période estivale habituellement morose.

 

Mais ne vous méprenez pas, je n’étais pas vraiment à plaindre non plus. Je vivais seule depuis que mon mari ingénieur à la Sonatrach s’était laissé séduire deux ans auparavant par une de ses jeunes collaboratrices dont le tour de poitrine était nettement supérieur à son QI.

 

Cela étant, j’avais 41 ans — j’ai eu mon fils très jeune —, et un physique dont je prenais soin et qui, sans pouvoir rivaliser avec celui d’un mannequin, demeurait, je pense, assez plaisant à regarder même si j’avais pris quelques rides.

 

Ajoutons à cela que mon mari m’avait laissé la maison — à vrai dire une très belle propriété avec piscine à Hydra —, ainsi qu’une solide indemnité compensatoire qui me permettait de vivre comme je l’entendais, sans vraiment travailler, et de me consacrer notamment à ma passion pour la photo.

 

Mon fils, Ali, avait entrepris des études dans le domaine du multimédia (la fibre artistique de sa mère peut-être…) et il était assez souvent avec moi. La maison était spacieuse, et il en disposait à sa guise, en alternance avec une colocation dans Alger Centre avec deux de ses amis.

 

J’étais donc loin d’être malheureuse, hormis peut-être un relatif isolement — toutes mes amies étaient évidemment mariées, heureuses et occupées par une multitude d’activités — et une certaine solitude affective que quelques aventures sans lendemain n’avaient pu réellement combler. Pour autant, je ne vivais pas en recluse, je sortais quand l’occasion se présentait car, comme beaucoup, j’avais besoin de voir du monde, d’être entourée. De rencontrer des hommes aussi, parce que sans être obsédée, je n’avais jamais eu le tempérament d’une nonne et qu’à 41 ans du point de vue des sentiments j'étais toujours bien vivante.

 

Mais voilà, quelques rencontres sans lendemain et sans grand intérêt semblaient être les seules perspectives d’une femme divorcée de mon âge. Et l’idée d’un été plus ou moins solitaire n’était pas des plus enthousiasmantes.

 

— Et il vient quand ? demandai-je à mon fils.

 

— Demain. Si tu es d’accord bien sûr.

 

— Pas de problème, c’est juste pour aller faire quelques courses.

 

Ce que je fis l’après-midi dans les commerces du petit centre-ville voisin. Brochettes, grillades, salades. Le temps était radieux et cela promettait de durer, il fallait en profiter.

 

2

 

Le dénommé Lounis arriva effectivement le lendemain en début d’après-midi. Il devait avoir 21 ou 22 ans, comme Ali, le gabarit d’un sportif, une très jolie chevelure sombre et bouclée, des mains de pianiste et un sourire lumineux. Le genre beau garçon dont doivent rêver toutes les futures belle-mères, j’imagine. Sauf que je n’avais pas de fille à marier.

 

Tous deux passèrent une bonne partie de l’après-midi très ensoleillée dans la piscine, dont je profitai à mon tour vers 18 heures lorsqu’ils se réfugièrent au salon avec leurs ordinateurs pour un échange vidéo avec un de leurs amis parti passer quelques mois dans la Silicon Valley.

 

L’eau était délicieuse, et j’y restai un long moment avant de songer à préparer le diner.

 

— Brochettes et salade, ça vous va pour ce soir ? demandai-je aux deux garçons en traversant le salon.

 

Parfait, répondirent-ils en choeur.

 

 

 

J’allumai le barbecue avant de monter dans ma chambre prendre une douche rapide et passer un paréo, puis je m’occupai de préparer le repas et de dresser la table sous la pergola près de la piscine.

 

Le jour déclina lentement pendant que nous dinions dans la relative fraicheur du soir.

 

Au cours du diner, je constatai avec grand plaisir que Lounis était un jeune homme très cultivé, féru d’art sous toutes ses formes. En dépit d’Ali que cela semblait laisser indifférent, nous parlâmes longuement de peinture, d’opéra, de musique classique, de rock, de cinéma et de photo aussi. Lounis était éclectique. Il avait également un charme indéniable et je le soupçonnai d’en jouer avec les femmes en général et avec moi en particulier. Ce qui n’était pas au fond pour me déplaire. Les femmes aiment qu’on les séduise, et j’étais une femme, une femme ravie qu’on s’intéresse à elle.

 

— Avez-vous suivi la série Game of Thrones ? me demanda-t-il alors qu’Ali semblait, comme souvent, plus absorbé par son smartphone que par la conversation.

 

— Quelques épisodes, sans plus…

 

— Vous avez autant de prestance de Cersei.

 

— Je dois prendre cela comme un compliment ?

 

— C’en est un ! Vous en avez le charme et l’élégance…

 

— Merci…

 

Lounis était un garçon troublant, le regard malicieux, un homme déjà, sûr de son pouvoir de séduction, auquel je ne me sentais pas vraiment indifférente malgré le fait qu’il ait l’âge de mon fils.

 

Il avait dû le remarquer, et multipliait les compliments et les allusions discrètes à mon physique, à mon ouverture d’esprit, mon magnétisme et mon sex-appeal.

 

— Ali m’avait caché le fait qu’il avait une mère aussi jolie, aussi séduisante…, me déclara-t-il, profitant de ce que ce dernier était sorti passer un coup de fil.

 

Je piquai un fard. Lounis me "draguait" presque ouvertement, avec l’insolence de la jeunesse. Mais je ne pus m’empêcher de tressaillir et de sentir se répandre en moi une étrange chaleur. Son sourire était ensorcelant et j’étais sous son charme quoi qu’en pense ma conscience.

 

Nous montâmes nous coucher assez tard. J’étais indéniablement troublée par ce garçon. Peut-être parce qu’il était parfaitement séduisant, peut-être parce que j’avais envie d’être séduite, peut-être parce que je traversais une longue période d’abstinence…

 

Ma dernière "aventure" remontait à plusieurs mois. Un homme rencontré un peu par hasard, au cours d’une soirée. Un peu moins de 50 ans, une belle prestance, une certaine culture. Il était prof à Bab-Ezzouar. Il m’avait invitée à diner, puis chez lui. Cela avait été un échec. Comme j’en avais hélas collectionné un certain nombre depuis mon divorce.

 

 

 

Je pris une longue douche fraiche pour chercher l’apaisement, fatiguée et en même temps curieusement agitée par le comportement de Lounis à mon égard. "Ce n’est qu’un gamin…" me dis-je en me remémorant ses sourires ravageurs et ses compliments. Et pourtant. J’éprouvais un désir indéniable. Mes sentiments s’étaient incontestablement réveillés…

 

J’essayai de lire pour trouver le sommeil, sans grand succès. Mon corps et ses pulsions plus ou moins en sommeil se rappelaient à mon bon souvenir, réclamant ce dont ils étaient privé depuis trop longtemps.

 

Allongée dans la pénombre de ma chambre, je sentais se répandre en moi une douce chaleur. Je me retournai dans mon lit, incapable de m’endormir.

 

Il faisait chaud. Malgré ma fine nuisette, j'avais chaud. Je me retournai encore et encore, moite .

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Guest D. ESSERHANE
didine ça me ferait plaisir d ns poster d'autres écrits sur le topic "mémoires d'un lieutenant de police" :yes:

j garde ds la mémoire ce passage m'a fais tombé une petite larme

http://www.forum-algerie.com/3013283-post33.html

 

Ce n’est qu’un récit hélas. Lorsqu’on se sent seul, isolé, , coupé du reste du monde, lorsqu'on se sent abandonné et au bord de la déchéance on se rend compte du pouvoir salvateur de l'écriture.

 

On dit que le récit n’est pas l’écriture d’une aventure, mais l’aventure d’une écriture. Je ne suis pas écrivain, certes, mais, c’est pour moi une tentative qui me permet d'exorciser de vieux démons qui sont en moi

 

 

 

 

J’avais passé l’épreuve la plus terrible de ma vie, exposé de jours comme de nuits aux grands dangers.

 

A chaque matin que je me mettais les pieds dehors, je regardais le ciel et me disais que ce jour-là, sera, peut-être, le dernier jour qui me restait à vivre et me tressaillais de tout mon corps, à l’idée de me voir revenir, le soir, emmitouflé dans un linceul blanc.

 

J’imaginais avec amertume, le cœur battant, la réaction des miens et mesurais, dans mon fort intérieur, combien sera immense leur douleur lorsqu’ils apprendront la nouvelle de ma mort. J’avais aussi autant peur pour ma vieille mère à la santé chancelante qui n’admettra quoiqu'il advenait, jamais cette fatalité.

 

J’étais intimement persuadé qu'elle sera le seul être qui me pleurera vraiment à chaudes larmes, la seule personne au monde qui ne m’oubliera jamais, ne serait-ce un instant et que ma perte allait lui causer tant de chagrins, tant de peines et de douleurs qui vont hanter les maigres jours qui lui restaient vivre.

 

Je connaissais parfaitement ma mère et je savais qu’elle ne pouvait se défaire moi que lorsqu’elle me voyait bien entouré et en totale sécurité, raison pour laquelle, je la voyais, si fragile qu’elle était, très vulnérable aux grandes émotions et quasi certain qu'elle périra de tristesse dans les prochains jours à venir, en emportant, serré dans le cœur, son deuil à l'au-delà.

 

Quant à ma mère, je dois dire qu'elle est morte d'une belle mort, alors que j'étais à son chevet. Elle m'avait chuchoté des bouts des lèvres quelque chose que je n'ai pas saisi.

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Guest minoucha16
Ce n’est qu’un récit hélas. Lorsqu’on se sent seul, isolé, , coupé du reste du monde, lorsqu'on se sent abandonné et au bord de la déchéance on se rend compte du pouvoir salvateur de l'écriture.

 

On dit que le récit n’est pas l’écriture d’une aventure, mais l’aventure d’une écriture. Je ne suis pas écrivain, certes, mais, c’est pour moi une tentative qui me permet d'exorciser de vieux démons qui sont en moi

 

 

 

 

 

 

Quant à ma mère, je dois dire qu'elle est morte d'une belle mort, alors que j'étais à son chevet. Elle m'avait chuchoté des bouts des lèvres quelque chose que je n'ai pas saisi.

 

allah yarhamha je ss désolée de remonter ça je le savais pas :( allah yarhamha

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Guest D. ESSERHANE
allah yarhamha je ss désolée de remonter ça je le savais pas :( allah yarhamha

 

Je t'en prie

 

n'est-ce pas qu'on dit qu'on aime sa mère presque sans le savoir, et on ne s'aperçoit de toute la profondeur des racines de cet amour qu'au moment de la séparation?

 

Il n'arrive pas un seul jour où je ne me souvienne pas d'elle. Elle est là. Peut-être, je suis fou, mais, elle est là. Elle me déchirait le cœur quand elle lui arrivait de pleurer

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coupé du reste du monde, lorsqu'on se sent abandonné et au bord de la déchéance

 

A3slama kouya Didine, Hadi Ghiba Lah La ghaybek, de toute façon, sache que tu es fi 9lbna

 

Quant à ma mère, je dois dire qu'elle est morte d'une belle mort, alors que j'étais à son chevet. Elle m'avait chuchoté des bouts des lèvres quelque chose que je n'ai pas saisi

Rabi Yar7m'ha wa yewassa3 a3liha

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Guest minoucha16
Je t'en prie

 

n'est-ce pas qu'on dit qu'on aime sa mère presque sans le savoir, et on ne s'aperçoit de toute la profondeur des racines de cet amour qu'au moment de la séparation?

 

Il n'arrive pas un seul jour où je ne me souvienne pas d'elle. Elle est là. Peut-être, je suis fou, mais, elle est là. Elle me déchirait le cœur quand elle lui arrivait de pleurer

 

:bawling:

oui elle est là t pas fou

fais bcp d'invocations pour elle dans tes prosternations elle t'entend

qu'allah fasse de sa tombe un jardin d'eden et l’accueille dans le firdaws sans châtiment

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Plagiat quand tu nous tiens!

 

Il n'y a ni Lounes, ni Kadour et encore moins Hydra

 

 

 

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Et bien ya Si inspector, détrompez vous....

 

Un été à Hydra.

 

Farida était une bien belle femme. A 42 ans, divorcée, elle habitait Hydra. Cette maison, c'était pour elle comme un double héritage. Il s'agissait d'une ancienne villa de l'époque coloniale. Et par ailleurs son mari la lui avait laissé après leur divorce. Haut cadre à la Sonatrach, il était parti avec une technicienne en pétrole au tour de poitrine généreux.

Elle vivait avec son fils Ali dans cette villa qui avait le charme d'avoir un jardin et une piscine.

La juge aux affaires familiales avait fait versé à son mari une confortable pension pour elle et son fils. Elle n'était pas dans le besoin. Diplômée de l'ENA, elle travaillait en free lance pour un institut de prospective algérien un think tank renommé à Paris. Elle contribuait à différentes revues internationales. Depuis sa maison et son ordi, elle n'avait pas besoin de bureau.

Habituée des colloques en Algérie ou à l'étranger elle voyageait régulièrement.

 

En cette fin juin, son fils lui avait annoncé la venue de Lounis. Tous les deux étaient étudiant à Bab Ezzouar.

C'était le meilleur ami de son fils. Ils se connaissait depuis le lycée. Lors de la remise de prix au lyce, elle avait vu monté à l'estrade un jeune homme à l'allure sportive. Il avait raflé les premiers prix dans la plupart des disciplines.

 

Lounis était un de ces jeunes Algérien typique: mince, brun, des cheveux noirs légèrement ondulés. Souvent en jean et polo. Dans l'amphi, les étudiantes voilées ou pas n'avaient d''yeux que pour lui. C'était de quelqu'un "tranquille". Parfois des étudiant de la mosquée l'avait abordé lui disant que faire la prière cela lui irait bien. Pas encore leur répondait-il. Mais cela viendra.

 

Arrivé chez son ami, il fut accueilli par sa maman qui lui ouvri la porte. Bienvenue lui dit-elle.

 

Les deux garçon s'isolèrent dans la chambre près de l'ordinateur. Un programme informatique leur posé problème.

 

Elle s'installa dans une chaise longue avec Le monde Diplomatique en main. Elle était en maillot de bain et appréciait sur sa peau le soleil de cette fin de journée.

 

les garçons déscendirent enfin. Et plongèrent dans l'eau. Heureux. Dehors, les bruits de la ville leur arrivaient comme étouffés par les grands arbres: klaxons, cris d'enfants, avions se préparant à attérir à dar el Beida.

 

Ils sortirent un moment. Etendus au soleil, ils se séchaient. Les voyant elle se rappela un texte d'Albert Camus racontant ses bians à Alger.

Les garçons qu'est ce qui vous feraient plaisir pour manger?

 

Entendu, je vais préparer le repas.

Elle nouas un paréo autour de la taille et se leva.

Lounis la regarda. Elle était belle. C'était cette beauté typiquement algérienne: un teint mat, des cheveux chatains et se port de tête racé.

Il se rappelait l'avoir vu lors de la remise des prix des années auparavant. Il n'avait eu d'yeux que pour cette femme assise à côté d'un homme costumé qui faisait le genre PDG de société.

 

Elle vit qu'il la regardait. elle lui sourit. A son tour, il sourit. cela dura l'espace d'un instant.

Mais il s'agissait d'instant qui comptent...

Penché sur son ordinateur, Dr Essarhane lisait ce texte. L'auteur lui demanda: alors "ya si inspector" plagiat ou texte original darwok? Rajoutant: il fallait bien une accroche au topic. Et les 65 lectures enregistrées à peine une demi journée après montraient bien que Zoubir avait raison.:mdr:

 

Mais retournons à la belle Farida et à ce charmant Lounis...

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La suiiiiite pliiiiz :o:D

 

Esmeralda, une autre nouvelle en préparation. Rien que pour vous puisque apparemment, il n'y a que vous qui semblez apprécier...

 

Yasmina était pressée. Elle était en retard. Près de la Grande Poste à Alger, les voitures avançaient au pas. Un autre automobiliste devait être pressé, car elle entendit un choc à l'arrière.

 

Descendant de voiture, ils constatèrent tous les deux les dégâts. Pas très grave mais un constat s'imposait. Garant leur voiture, ils s'installèrent dans un café à proximité.

Elle observa le conducteur attablé à remplir le constat tout en sirotant le thé qu'on venait de lui apporter. Cela lui faisait du bien.

Le conducteur devait avoir la quarantaine. Il avait les cheveux poivre et sel Mince, sportif, c'était un bel homme. Elle avait apprécié son sourire et son calme malgrès cette situation conflictuelle.

 

Ce fut à elle de remplir le constat. Il l'observa. Il admira le chic de la jeune femme. Elle était sportive et devait avoir la trentaine bien avancée. En jeans et chemisier, cheveux courts, elle était très mignonne. Il l'imaginait prof à la fac juste à côté du tunnel des faculté.

 

Terminant son constat, elle leva la tête et vit qu'il l'observait. Elle sourit.

 

Ils discutèrent terminant leur verre de thé maintenant dans une ambiance plus apaisée. Elle aurait aimé qu'il lui demande son numéro de téléphone. Il lui avait dit qu'il était ingénieur marketing chez Cevital.

 

Divorcée depuis 4 ans, elle travaillait au ministère de l'industrie.

 

Finalement, par délicatesse, il ne lui demanda que son adresse mail. Elle l'a lui donna. De son côté, il tendit sa carte de visite.

 

Le soir même ils échangeaient des mails. Cela dura tard dans la soirée.

Ils se promirent de se faire un bon restaurant à la pêcherie.

 

(à suivre)...

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Le site est fiable. J'ai lu l'oeuvre de Sabine Delambre, Zoubir semble plagier l'oeuvre.

 

Il ne s'agit pas d'un plagiat.

Allez sur Romain Romanus pour lire l'histoire d'un ETE A HYDRA.

 

Ce n'était que pour lancer le topic.

La preuve vous êtes là.

Et regardez le nombre de lectures ...

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