amarlekabyle 10 Posted September 23, 2014 Partager Posted September 23, 2014 Je te raconterais Ballade en proverbes du vieux temps Il faut de tout pour faire un monde Il faut des vieillards tremblotants Il faut des milliards de secondes Il faut chaque chose en son temps En mars il y a le printemps Il est un mois où l’on moissonne Il est un jour au bout de l’an L’hiver arrive après l’automne La pierre qui roule est sans mousse Béliers tondus gèlent au vent Entre les pavés l’herbe pousse Que voilà de désagréments Chaque arbre vêt son linceul blanc Le soleil se traîne tout jone C’est la neige après le beau temps L’hiver arrive après l’automne Quand on est vieux on est plus jeune On finit par perdre ses dents Après avoir mangé on jeûne Personne n’est jamais content On regrette ses jouets d’enfant On râle après le téléphone On pleure comme un caïman L’hiver arrive après l’automne Envoi Prince ! tout ça c’est le chiendent C’est encor pis si tu raisonnes La mort t’as toujours au tournant L’hiver arrive après l’automne Raymond Queneau Merci pour ce doux partage... Tu parles des vieux... Est-ce un hasard si j'ai sous les yeux mon mémoire, récupéré hier,"Vieillissement et dépendance, les représentations de la vieillesse"... Bonne journée ma tendre amie... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted September 24, 2014 Author Partager Posted September 24, 2014 Bonjour Amar... Bonjour Hilar Merci pour ce doux partage... Tu parles des vieux... Est-ce un hasard si j'ai sous les yeux mon mémoire, récupéré hier,"Vieillissement et dépendance, les représentations de la vieillesse"... Bonne journée ma tendre amie... Hasard... aléa... coïncidence... chance... fatalité... Ou c'est... "Le hasard, c'est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer"... Bel hasard à vous ! Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted September 24, 2014 Partager Posted September 24, 2014 Eh... Hasard... aléa... coïncidence... chance... fatalité... Ou c'est... "Le hasard, c'est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer"... Bel hasard à vous ! Destin...Mektoub...écrit sur les murs...désirs...force vitale... Et aussi... "Le hasard, une manifestation divine à travers l'humain en nous"... Serais-tu voyante ou quelque chose comme ça? Bon vent à toi Sissa... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted September 26, 2014 Author Partager Posted September 26, 2014 Bonjour Amar Destin...Mektoub...écrit sur les murs...désirs...force vitale... Et aussi... "Le hasard, une manifestation divine à travers l'humain en nous"... Serais-tu voyante ou quelque chose comme ça? Bon vent à toi Sissa... ... quelque chose comme ça.. je vois les choses venir... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted September 26, 2014 Author Partager Posted September 26, 2014 Lire et Écrire De tout ce qui est écrit, je n'aime que ce que l'on écrit avec son propre sang. Écris avec du sang et tu apprendras que le sang est esprit. Il n'est pas facile de comprendre du sang étranger : je hais tous les paresseux qui lisent. Celui qui connaît le lecteur ne fait plus rien pour le lecteur. Encore un siècle de lecteurs - et l'esprit même sentira mauvais. Que chacun ait le droit d'apprendre à lire, cela gâte à la longue, non seulement l'écriture, mais encore la pensée. Jadis l'esprit était Dieu, puis il devint homme, maintenant il s'est fait populace. Celui qui écrit en maximes avec du sang ne veut pas être lu, mais appris par cœur. Sur les montagnes le plus court chemin va d'un sommet à l'autre : mais pour suivre ce chemin il faut que tu aies de longues jambes. Les maximes doivent être des sommets, et ceux à qui l'on parle des hommes grands et robustes. L'air léger et pur, le danger proche et l'esprit plein d'une joyeuse méchanceté : tout cela s'accorde bien. Je veux avoir autour de moi des lutins, car je suis courageux. Le courage qui chasse les fantômes se crée ses propres lutins, - le courage veut rire. Je ne suis plus en communion d'âme avec vous. Cette nuée que je vois au-dessous de moi, cette noirceur et cette lourdeur dont je ris - c'est votre nuée d'orage. Vous regardez en haut quand vous aspirez à l'élévation. Et moi je regarde en bas puisque je suis élevé. Qui de vous peut en même temps rire et être élevé ? Celui qui plane sur les plus hautes montagnes se rit de toutes les tragédies de la scène et de la vie. Courageux, insoucieux, moqueur, violent - ainsi nous veut la sagesse : elle est femme et ne peut aimer qu'un guerrier. Vous me dites : "La vie est dure à porter." Mais pourquoi auriez-vous le matin votre fierté et le soir votre soumission ? La vie est dure à porter : mais n'ayez donc pas l'air si tendre ! Nous sommes tous des ânes et des ânesses chargés de fardeaux. Qu'avons-nous de commun avec le bouton de rose qui tremble puisqu'une goutte de rosée l'oppresse. Il est vrai que nous aimons la vie, mais ce n'est pas parce que nous sommes habitués à la vie, mais à l'amour. Il y a toujours un peu de folie dans l'amour. Mais il y a toujours un peu de raison dans la folie. Et pour moi aussi, pour moi qui suis porté vers la vie, les papillons et les bulles de savon, et tout ce qui leur ressemble parmi les hommes, me semble le mieux connaître le bonheur. C'est lorsqu'il voit voltiger ces petites âmes légères et folles, charmantes et mouvantes - que Zarathoustra est tenté de pleurer et de chanter. Je ne pourrais croire qu'à un Dieu qui saurait danser. Et lorsque je vis mon démon, je le trouvai sérieux, grave, profond et solennel : c'était l'esprit de lourdeur, - c'est par lui que tombent toutes choses. Ce n'est pas par la colère, mais par le rire que l'on tue. En avant, tuons l'esprit de lourdeur ! J'ai appris à marcher : depuis lors, je me laisse courir. J'ai appris à voler, depuis lors je ne veux pas être poussé pour changer de place. Maintenant je suis léger, maintenant je vole, maintenant je me vois au-dessous de moi, maintenant un dieu danse en moi. Ainsi parlait Zarathoustra. Nietzsche Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted September 26, 2014 Partager Posted September 26, 2014 Un vieil, très vieil ami de route et d'esprit... Venant de toi c'est bien volontiers que je reçois ce cadeau... Bonne route ma Sissa... Merci... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted September 27, 2014 Author Partager Posted September 27, 2014 Un vieil, très vieil ami de route et d'esprit... Venant de toi c'est bien volontiers que je reçois ce cadeau... Bonne route ma Sissa... Merci... ... Un ami commun alors... il m'a longtemps accompagnée... On se croise de temps en temps... Merci à toi. Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted September 27, 2014 Author Partager Posted September 27, 2014 Complainte amoureuse Oui dès l'instant que je vous vis Beauté féroce, vous me plûtes De l'amour qu'en vos yeux je pris Sur-le-champ vous vous aperçûtes Ah ! Fallait-il que je vous visse Fallait-il que vous me plussiez Qu'ingénument je vous le disse Qu'avec orgueil vous vous tussiez Fallait-il que je vous aimasse Que vous me désespérassiez Et qu'enfin je m'opiniâtrasse Et que je vous idolâtrasse Pour que vous m'assassinassiez. Alphonse ALLAIS ;) Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted September 27, 2014 Partager Posted September 27, 2014 Si ssa ... Un ami commun alors... il m'a longtemps accompagnée... On se croise de temps en temps... Merci à toi. Dans ce monde il n'y a pas de hasard... C'est notre ami sans détour et sans fard... Merci à toi mon amie... Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted September 27, 2014 Partager Posted September 27, 2014 Faisons dans l'amour Complainte amoureuse Oui dès l'instant que je vous vis Beauté féroce, vous me plûtes De l'amour qu'en vos yeux je pris Sur-le-champ vous vous aperçûtes Ah ! Fallait-il que je vous visse Fallait-il que vous me plussiez Qu'ingénument je vous le disse Qu'avec orgueil vous vous tussiez Fallait-il que je vous aimasse Que vous me désespérassiez Et qu'enfin je m'opiniâtrasse Et que je vous idolâtrasse Pour que vous m'assassinassiez. Alphonse ALLAIS ;) Quand les coeurs saignent Une vie sans amour, un chemin sans détour, resteront toujours, un destin fade et lourd. Faut-il les yeux fermés, comme une bête assoiffée, laisser aux rêveurs de l'été, la paix, le calme, la sérénité. septembre 2014 Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted September 27, 2014 Author Partager Posted September 27, 2014 parlons-en Éloge de l'amour Tout l'Univers obéit à l'Amour ; Belle Psyché, soumettez-lui votre âme. Les autres dieux à ce dieu font la cour, Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme. Des jeunes cœurs c'est le suprême bien Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien. Sans cet Amour, tant d'objets ravissants, Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines, N'ont point d'appâts qui ne soient languissants, Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines. Des jeunes c cœurs c'est le suprême bien Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien. Jean de La Fontaine Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted September 27, 2014 Partager Posted September 27, 2014 Éloge de l'amour Tout l'Univers obéit à l'Amour ; Belle Psyché, soumettez-lui votre âme. Les autres dieux à ce dieu font la cour, Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme. Des jeunes cœurs c'est le suprême bien Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien. Sans cet Amour, tant d'objets ravissants, Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines, N'ont point d'appâts qui ne soient languissants, Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines. Des jeunes c cœurs c'est le suprême bien Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien. Jean de La Fontaine Sans toi Sans toi, j'erre comme un aveugle, sans toi, les mots brûlent ma peau, sans toi, dans ce monde je tâtonne, sans toi, éternellement je suis perdu. Sans toi, il n'y a pas de règles, sans toi, la flamme n'est qu'un pâle sanglot, sans toi, je marche comme un fantôme, sans toi, la vie est de tout dépourvue. septembre 2014 Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 2, 2014 Author Partager Posted October 2, 2014 Nous dormirons ensemble Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l'enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C'était hier que je t'ai dit Nous dormirons ensemble C'était hier et c'est demain Je n'ai plus que toi de chemin J'ai mis mon cœur entre tes mains Avec le tien comme il va l'amble Tout ce qu'il a de temps humain Nous dormirons ensemble Mon amour ce qui fut sera Le ciel est sur nous comme un drap J'ai refermé sur toi mes bras Et tant je t'aime que j'en tremble Aussi longtemps que tu voudras Nous dormirons ensemble. Louis ARAGON [YOUTUBE]BF_4ueYQ9kg[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted October 2, 2014 Partager Posted October 2, 2014 Jean Ferrat Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l'enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C'était hier que je t'ai dit Nous dormirons ensemble C'était hier et c'est demain Je n'ai plus que toi de chemin J'ai mis mon cœur entre tes mains Avec le tien comme il va l'amble Tout ce qu'il a de temps humain Nous dormirons ensemble Mon amour ce qui fut sera Le ciel est sur nous comme un drap J'ai refermé sur toi mes bras Et tant je t'aime que j'en tremble Aussi longtemps que tu voudras Nous dormirons ensemble. Louis ARAGON [YOUTUBE]BF_4ueYQ9kg[/YOUTUBE] Ce poème de Louis chanté par Jean illustre une vision de l'amour qui me sied... La voix du silence La voix du silence, au loin s'entend, c'est la voix des pauvres gens, ceux qu'on oublie peu à peu. Le silence de ces voix, hantent les consciences, creusent des galeries, dans le coeur de ceux qui aiment. Les pauvres gens restent l'espérance, le renouveau de notre monde, la beauté, la dignité et la fraternité. mai 2008 Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted October 2, 2014 Partager Posted October 2, 2014 Si je peux ? Dites-moi si je peux ; Soufflez-moi donc ce voeu ! En mon sein cet amour Ne peut voir que le jour, Hors des songes de nos rêves, Même si la vie est brève ... Qu'entre nous peu à peu, L'entrevoir comme un jeu Dessiner ses contours Au seul fil d'un détour ... A la lame de mon glaive, Au nom d'Adam et Eve. Quand bien même si l'on peut Dévoiler notre "je" ; Sa flamme et l'abat-jour ... Autrui est pris de court ! Et sa lumière soulève Toute fin qui s'achève ... Dis-moi donc si je peux Dans ton coeur faire un feu ; Attiser cet amour A l'aurore pour toujours ! ... Me brûler à tes lèvres, Du diamant de l'orfèvre. Nat Hall Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted October 2, 2014 Partager Posted October 2, 2014 Si je peux ? Dites-moi si je peux ; Soufflez-moi donc ce voeu ! En mon sein cet amour Ne peut voir que le jour, Hors des songes de nos rêves, Même si la vie est brève ... Qu'entre nous peu à peu, L'entrevoir comme un jeu Dessiner ses contours Au seul fil d'un détour ... A la lame de mon glaive, Au nom d'Adam et Eve. Quand bien même si l'on peut Dévoiler notre "je" ; Sa flamme et l'abat-jour ... Autrui est pris de court ! Et sa lumière soulève Toute fin qui s'achève ... Dis-moi donc si je peux Dans ton coeur faire un feu ; Attiser cet amour A l'aurore pour toujours ! ... Me brûler à tes lèvres, Du diamant de l'orfèvre. Nat Hall Jouer avec les mots, inventer du beau, dessiner au roseau, une plume à voleau. Tu es le feu qui brûle, ta chaleur me consume, à ce jeu de funambule, s'envole ma bulle. Ton ombre me poursuit, où que j'aille il n'y a que toi, je marche dans la nuit, c'est toi qui me suit. Mes rêves me porte, dans ce doux pays, tout en toi me transporte, tes yeux mon défi. Quand vient le soir, une image dans le miroir, tu es ma gloire, mon bel espoir. octobre 2014 Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 3, 2014 Author Partager Posted October 3, 2014 Bonjour Séphia Si je peux ? Dites-moi si je peux ; Soufflez-moi donc ce voeu ! En mon sein cet amour Ne peut voir que le jour, Hors des songes de nos rêves, Même si la vie est brève ... Qu'entre nous peu à peu, L'entrevoir comme un jeu Dessiner ses contours Au seul fil d'un détour ... A la lame de mon glaive, Au nom d'Adam et Eve. Quand bien même si l'on peut Dévoiler notre "je" ; Sa flamme et l'abat-jour ... Autrui est pris de court ! Et sa lumière soulève Toute fin qui s'achève ... Dis-moi donc si je peux Dans ton coeur faire un feu ; Attiser cet amour A l'aurore pour toujours ! ... Me brûler à tes lèvres, Du diamant de l'orfèvre. Nat Hall " Besoin de te sentir, envie de te toucher, Petite fleur sauvage dans ta robe de pourpre... Respirer ton parfum m'enivre de bonheur, Mais loin de toi je souffre " disait-il en écrivant son nom... Mais faites donc ;) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 3, 2014 Author Partager Posted October 3, 2014 Bonjour Amar Jouer avec les mots, inventer du beau, dessiner au roseau, une plume à voleau. Tu es le feu qui brûle, ta chaleur me consume, à ce jeu de funambule, s'envole ma bulle. Ton ombre me poursuit, où que j'aille il n'y a que toi, je marche dans la nuit, c'est toi qui me suit. Mes rêves me porte, dans ce doux pays, tout en toi me transporte, tes yeux mon défi. Quand vient le soir, une image dans le miroir, tu es ma gloire, mon bel espoir. octobre 2014 " Leurs ailes closes Enfin reposent. Et c'est matin." Charles Van Lerberghe Miroir qui reflète de jolis vers... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 3, 2014 Author Partager Posted October 3, 2014 Ce poème de Louis chanté par Jean illustre une vision de l'amour qui me sied... La voix du silence La voix du silence, au loin s'entend, c'est la voix des pauvres gens, ceux qu'on oublie peu à peu. Le silence de ces voix, hantent les consciences, creusent des galeries, dans le coeur de ceux qui aiment. Les pauvres gens restent l'espérance, le renouveau de notre monde, la beauté, la dignité et la fraternité. mai 2008 ... « Seuls ceux qui se préoccupent de toi peuvent t’entendre lorsque tu es silencieux.» Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted October 3, 2014 Partager Posted October 3, 2014 ... « Seuls ceux qui se préoccupent de toi peuvent t’entendre lorsque tu es silencieux.» Et dans ces moments là, j'écoute par exemple Serge qui chante rue du rêve... C'est vrai aussi que je sors de mon silence en allant voir les copains... Merci pour tes mots doux et tendres qui font toujours plaisir à entendre... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 8, 2014 Author Partager Posted October 8, 2014 Et dans ces moments là, j'écoute par exemple Serge qui chante rue du rêve... C'est vrai aussi que je sors de mon silence en allant voir les copains... Merci pour tes mots doux et tendres qui font toujours plaisir à entendre... Des bateaux j'en ai pris beaucoup, Mais le seul qui aie tenu le coup Qui n'aie jamais viré de bord, mais viré de bord Naviguait en père peinard sur le grande mare des canards Et s'app'lait les copains d'abord, les copains d'abord chantait le copain de Serge Bonjour Amar Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 8, 2014 Author Partager Posted October 8, 2014 L'un déclare, l'autre soupire Tristan et Yseut - Parle-moi, dit Yseut à Tristan. - Je t'aime, dit Tristan à Yseut. - Je sais. Mais c'est tout ? demanda Yseut. - Je t'aime beaucoup, répondit Tristan. - Mais encore ? insista Yseut. - Je t'adore, ajouta Tristan. - C'est attristant, pensa Yseut. Michel Deville Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted October 8, 2014 Partager Posted October 8, 2014 Tristan et Yseut - Parle-moi, dit Yseut à Tristan. - Je t'aime, dit Tristan à Yseut. - Je sais. Mais c'est tout ? demanda Yseut. - Je t'aime beaucoup, répondit Tristan. - Mais encore ? insista Yseut. - Je t'adore, ajouta Tristan. - C'est attristant, pensa Yseut. Michel Deville Et je dis que ça s'entend très bien... Ainsi en va-t-il souvent de l'amour...:) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 11, 2014 Author Partager Posted October 11, 2014 Et je dis que ça s'entend très bien... Ainsi en va-t-il souvent de l'amour...:) ... Et ainsi s'éteint-il... Bonjour Amar Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 11, 2014 Author Partager Posted October 11, 2014 PLAIN-CHANT Je n’aime pas dormir quand ta figure habite, La nuit, contre mon cou ; Car je pense à la mort laquelle vient si vite, Nous endormir beaucoup. Je mourrai, tu vivras et c’est ce qui m’éveille! Est-il une autre peur? Un jour ne plus entendre auprès de mon oreille Ton haleine et ton cœur. Quoi, ce timide oiseau replié par le songe Déserterait son nid ! Son nid d’où notre corps à deux têtes s’allonge Par quatre pieds fini. Puisse durer toujours une si grande joie Qui cesse le matin, Et dont l’ange chargé de poursuivre ma voie Allège mon destin. Léger, je suis léger sous cette tête lourde Qui semble de mon bloc, Et reste en mon abri, muette, aveugle, sourde, Malgré le chant du coq. Cette tête coupée, allée en d’autres mondes, Où règne une autre loi, Plongeant dans le sommeil des racines profondes, Loin de moi, près de moi. Ah ! je voudrais, gardant ton profil sur ma gorge, Par ta bouche qui dort Entendre de tes seins la délicate forge Souffler jusqu’à ma mort. Jean Cocteau [YOUTUBE]s27MZiPxLSU[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.
Note: Your post will require moderator approval before it will be visible.