Sissa 10 Posted October 29, 2014 Author Partager Posted October 29, 2014 Bonjour Sissa, bonjour James, Fêtons-le ce 1er mouharem... Allumons la ville... Eclairons la vie... Bonne journée mes amis de FA... ... Que la fête continue ! :) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 29, 2014 Author Partager Posted October 29, 2014 Certitude Si je te parle c’est pour mieux t’entendre Si je t’entends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c’est pour mieux m’envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je t’étreins c’est pour me continuer Si nous vivons tout sera à plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons. Paul Eluard ;) Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted October 30, 2014 Partager Posted October 30, 2014 Certitude Si je te parle c’est pour mieux t’entendre Si je t’entends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c’est pour mieux m’envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je t’étreins c’est pour me continuer Si nous vivons tout sera à plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons. Paul Eluard ;) Si je te lis, je te comprends, Si je te comprends en te lisant, Si te voir en m'endormant, Fermer les yeux et chanter. Si t'enlacer est une joie, Si t'embrasser pour te gâter, Si l'amour est notre loi, Et notre tendresse notre foi. octobre 2014 Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted October 30, 2014 Author Partager Posted October 30, 2014 Si je te lis, je te comprends, Si je te comprends en te lisant, Si te voir en m'endormant, Fermer les yeux et chanter. Si t'enlacer est une joie, Si t'embrasser pour te gâter, Si l'amour est notre loi, Et notre tendresse notre foi. octobre 2014 Ah ! Si je savais versifier mes réparties Ah ! Si je pouvais nuancer mes écrits Je ferais des bouts-rimés. ;) Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted October 31, 2014 Partager Posted October 31, 2014 Le positivisme Il s'ouvre par-delà toute science humaine Un vide dont la Foi fut prompte à s'emparer. De cet abîme obscur elle a fait son domaine ; En s'y précipitant elle a cru l'éclairer. Eh bien ! nous t'expulsons de tes divins royaumes, Dominatrice ardente, et l'instant est venu Tu ne vas plus savoir où loger tes fantômes ; Nous fermons l'Inconnu. Mais ton triomphateur expiera ta défaite. L'homme déjà se trouble, et, vainqueur éperdu, Il se sent ruiné par sa propre conquête En te dépossédant nous avons tout perdu. Nous restons sans espoir, sans recours, sans asile, Tandis qu'obstinément le Désir qu'on exile Revient errer autour du gouffre défendu. Louise ACKERMANN (1813-1890) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 1, 2014 Author Partager Posted November 1, 2014 Bonjour Maximus Il s'ouvre par-delà toute science humaine Un vide dont la Foi fut prompte à s'emparer. De cet abîme obscur elle a fait son domaine ; En s'y précipitant elle a cru l'éclairer. Eh bien ! nous t'expulsons de tes divins royaumes, Dominatrice ardente, et l'instant est venu Tu ne vas plus savoir où loger tes fantômes ; Nous fermons l'Inconnu. Mais ton triomphateur expiera ta défaite. L'homme déjà se trouble, et, vainqueur éperdu, Il se sent ruiné par sa propre conquête En te dépossédant nous avons tout perdu. Nous restons sans espoir, sans recours, sans asile, Tandis qu'obstinément le Désir qu'on exile Revient errer autour du gouffre défendu. Louise ACKERMANN (1813-1890) On passe par différents goûts En passant par différents âges : Plaisir est le bonheur des fous, Bonheur est le plaisir des sages. Stanislas de Boufflers Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 4, 2014 Author Partager Posted November 4, 2014 Sa petite plante Un jour le Grand Jardinier me confia Une plante d'une qualité très rare, et très belle ; « Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ; « Soigne-la bien, en la gardant pour moi. » J'en ai pris soin, et la plante a grandi, Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes, Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps. Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal. De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse, Son parfum, son aspect étaient merveilleux ; J'aurais voulu la garder, tant mon cœur s'y était attaché Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher. Et voici, Il est venu un jour me demander La jolie plante qu'Il m'avait prêtée... Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer. « C'est parfait », dit-Il en respirant son parfum Alors, en se penchant, Il a parlé doucement : « Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur, Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. » Avec tendresse, Il la prit et s'envola Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas. Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire, Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne. Auteur inconnu [YOUTUBE]fulC4MuO9bw[/YOUTUBE] :40: :40: :40: Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted November 4, 2014 Partager Posted November 4, 2014 Sa petite plante Un jour le Grand Jardinier me confia Une plante d'une qualité très rare, et très belle ; « Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ; « Soigne-la bien, en la gardant pour moi. » J'en ai pris soin, et la plante a grandi, Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes, Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps. Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal. De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse, Son parfum, son aspect étaient merveilleux ; J'aurais voulu la garder, tant mon cœur s'y était attaché Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher. Et voici, Il est venu un jour me demander La jolie plante qu'Il m'avait prêtée... Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer. « C'est parfait », dit-Il en respirant son parfum Alors, en se penchant, Il a parlé doucement : « Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur, Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. » Avec tendresse, Il la prit et s'envola Pour la planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas. Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire, Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne. Auteur inconnu [YOUTUBE]fulC4MuO9bw[/YOUTUBE] :40: :40: :40: Merci pour ce joli texte que tu as bien voulu déposer telle une plante qui fleurira à jamais dans les coeurs libres... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 7, 2014 Author Partager Posted November 7, 2014 Merci pour ce joli texte que tu as bien voulu déposer telle une plante qui fleurira à jamais dans les coeurs libres... ... Souvenir d'une vie qui n'est plus... Bonjour Amar Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 7, 2014 Author Partager Posted November 7, 2014 Le nid solitaire Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe, Ainsi qu’un libre oiseau te baigner dans l’espace. Va voir ! et ne reviens qu’après avoir touché Le rêve… mon beau rêve à la terre caché. Moi, je veux du silence, il y va de ma vie ; Et je m’enferme où rien, plus rien ne m’a suivie ; Et de son nid étroit d’où nul sanglot ne sort, J’entends courir le siècle à côté de mon sort. Le siècle qui s’enfuit grondant devant nos portes, Entraînant dans son cours, comme des algues mortes, Les noms ensanglantés, les vœux, les vains serments, Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants Marceline Desbordes-Valmore Citer Link to post Share on other sites
HILAR 10 Posted November 7, 2014 Partager Posted November 7, 2014 Chuuut ! je veux juste m'assurer que t’aie pas trop froid ... comme je me suis réveillé avec une sensation de froid c'est pour ça :o ... Chuut ! sans bruit, je m'en vais :flowers: Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 8, 2014 Author Partager Posted November 8, 2014 Chuuut ! je veux juste m'assurer que t’aie pas trop froid ... comme je me suis réveillé avec une sensation de froid c'est pour ça :o ... Chuut ! sans bruit, je m'en vais :flowers: Bonjour Hilar, Le froid m'a manqué... c'est une joie de sentir son souffle. En attendant les grandes neiges... ;) Couvre-toi bien Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted November 8, 2014 Partager Posted November 8, 2014 Salut Sissa Le nid solitaire Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe, Ainsi qu’un libre oiseau te baigner dans l’espace. Va voir ! et ne reviens qu’après avoir touché Le rêve… mon beau rêve à la terre caché. Moi, je veux du silence, il y va de ma vie ; Et je m’enferme où rien, plus rien ne m’a suivie ; Et de son nid étroit d’où nul sanglot ne sort, J’entends courir le siècle à côté de mon sort. Le siècle qui s’enfuit grondant devant nos portes, Entraînant dans son cours, comme des algues mortes, Les noms ensanglantés, les vœux, les vains serments, Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants Marceline Desbordes-Valmore Comment ça va ? Très joli texte qui donne matière à... Merci pour le partage... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 14, 2014 Author Partager Posted November 14, 2014 Bonour Amar Comment ça va ? Très joli texte qui donne matière à... Merci pour le partage... Ça va doucement et chèrement... ... matière à ? ;) Passe une bonne journée. Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 14, 2014 Author Partager Posted November 14, 2014 L’éternelle vengeance Dalila, courtisane au front mystérieux, Aux mains de sortilège et de ruse, aux longs yeux Où luttaient le soleil, l’orage et la nuée, Rêvait : « Je suis l’esclave et la prostituée, La fleur que l’on effeuille au festin du désir, La musique d’une heure et le chant d’un loisir, Ce qui charme, ce qu’on enlace et qu’on oublie. Mon corps sans volupté se pâme et ploie et plie Au signe impérieux des passagers amants. Parmi ces inconnus qui, repus et dormants, Après la laide nuit dont l’ombre pleure encore, De leur souffle lascif souillent l’air de l’aurore, C’est toi le plus haï, Samson, fils d’Israël ! Mon sourire passif répond à ton appel, Mon corps, divin éclair et baiser sans empreinte, A rempli de parfums ta détestable étreinte : Mais, malgré les aveux et les sanglots surpris, Ne crois pas que ma haine ait moins d’âpres mépris, Car, dans le lit léger des feintes allégresses, Dans l’amère moiteur des cruelles caresses, J’ai préparé le piège où tu succomberas, Moi, le contentement bestial de tes bras ! » Elle le supplia sur la couche d’ivoire « Astre sanglant, dis-moi le secret de ta gloire. Mais l’amant de ses nuits sans amour lui mentit. Et la soif des vaincus la brûla sans répit. Elle fut le regard et l’ouïe et l’attente, La chaude obsession qui ravit et tourmente, Et, patient péril aux froids destins pareil, Sa vengeance épia le souffle du sommeil. Un soir que la Beauté brillait plus claire en elle, Par l’enveloppement de l’humide prunelle, Par le geste des bras défaillant et livré Torturé tendrement, — savamment enivré De souples seins, de flancs fiévreux, de lèvres lasses, De murmures mourants et de musiques basses, Sous les yeux de la femme, implacablement doux, Dans l’ombre et dans l’odeur de ses ardents genoux, Sans souvenir, cédant à l’éternelle amorce, L’homme lui soupira le secret de sa force. Renée Vivien Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted November 14, 2014 Partager Posted November 14, 2014 Salut Sissa L’éternelle vengeance Dalila, courtisane au front mystérieux, Aux mains de sortilège et de ruse, aux longs yeux Où luttaient le soleil, l’orage et la nuée, Rêvait : « Je suis l’esclave et la prostituée, La fleur que l’on effeuille au festin du désir, La musique d’une heure et le chant d’un loisir, Ce qui charme, ce qu’on enlace et qu’on oublie. Mon corps sans volupté se pâme et ploie et plie Au signe impérieux des passagers amants. Parmi ces inconnus qui, repus et dormants, Après la laide nuit dont l’ombre pleure encore, De leur souffle lascif souillent l’air de l’aurore, C’est toi le plus haï, Samson, fils d’Israël ! Mon sourire passif répond à ton appel, Mon corps, divin éclair et baiser sans empreinte, A rempli de parfums ta détestable étreinte : Mais, malgré les aveux et les sanglots surpris, Ne crois pas que ma haine ait moins d’âpres mépris, Car, dans le lit léger des feintes allégresses, Dans l’amère moiteur des cruelles caresses, J’ai préparé le piège où tu succomberas, Moi, le contentement bestial de tes bras ! » Elle le supplia sur la couche d’ivoire « Astre sanglant, dis-moi le secret de ta gloire. Mais l’amant de ses nuits sans amour lui mentit. Et la soif des vaincus la brûla sans répit. Elle fut le regard et l’ouïe et l’attente, La chaude obsession qui ravit et tourmente, Et, patient péril aux froids destins pareil, Sa vengeance épia le souffle du sommeil. Un soir que la Beauté brillait plus claire en elle, Par l’enveloppement de l’humide prunelle, Par le geste des bras défaillant et livré Torturé tendrement, — savamment enivré De souples seins, de flancs fiévreux, de lèvres lasses, De murmures mourants et de musiques basses, Sous les yeux de la femme, implacablement doux, Dans l’ombre et dans l’odeur de ses ardents genoux, Sans souvenir, cédant à l’éternelle amorce, L’homme lui soupira le secret de sa force. Renée Vivien Décidément, tu publies des textes de haute volée... Muchas gratias signorita... Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted November 17, 2014 Partager Posted November 17, 2014 Cassiopée « Je vois défiler Des filaments incandescents Qui s’échappent de leurs guenilles. Je crois qu’ils marchent sans filet, D’une insouciance presque indécente, à dire vrai… Peut-on dire des hommes qu’ils fourmillent ? A y regarder de plus près, je crois plutôt qu’ils s’éparpillent… Des initiés querelleurs qui, devenant geôliers d’une parole rare, S’abîment sur l’amer, comme une réflexion d’eux-mêmes, croient-ils, Sans savoir qu’ils ne sont qu’un bruit éphémère. Je m’appelle Cassiopée… et aussi haut qu’il m’est possible de l’être, Je constelle. L’orgueil m’a enchainée à mon propre trône, Et depuis, je trace à la craie des étalons ailés Dans l’espoir un peu flou de les chevaucher un jour en amazone… Peut-on dire des hommes qu’ils vacillent, Eux qui, libres d’agir et d’aimer ne veulent toujours pas Lever les yeux vers le ciel étoilé ? Je les regarde s’écharper Et pendant que mes chevaux s’impatientent, Leurs orages futiles creusent pourtant Des sillons indélébiles. » Ecrit par Aodren Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted November 17, 2014 Partager Posted November 17, 2014 Salut maximus mon ami « Je vois défiler Des filaments incandescents Qui s’échappent de leurs guenilles. Je crois qu’ils marchent sans filet, D’une insouciance presque indécente, à dire vrai… Peut-on dire des hommes qu’ils fourmillent ? A y regarder de plus près, je crois plutôt qu’ils s’éparpillent… Des initiés querelleurs qui, devenant geôliers d’une parole rare, S’abîment sur l’amer, comme une réflexion d’eux-mêmes, croient-ils, Sans savoir qu’ils ne sont qu’un bruit éphémère. Je m’appelle Cassiopée… et aussi haut qu’il m’est possible de l’être, Je constelle. L’orgueil m’a enchainée à mon propre trône, Et depuis, je trace à la craie des étalons ailés Dans l’espoir un peu flou de les chevaucher un jour en amazone… Peut-on dire des hommes qu’ils vacillent, Eux qui, libres d’agir et d’aimer ne veulent toujours pas Lever les yeux vers le ciel étoilé ? Je les regarde s’écharper Et pendant que mes chevaux s’impatientent, Leurs orages futiles creusent pourtant Des sillons indélébiles. » Ecrit par Aodren Les textes que tu nous offrent apportent le soleil la lumière et la joie... Merci... Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted November 21, 2014 Partager Posted November 21, 2014 Salam l'Ami Les textes que tu nous offrent apportent le soleil la lumière et la joie... Merci... Mes textes sont choisis a l'instant du moment et de l’Émotion Ils me plaisent et les découvrent parfois alors c'est ici que je les partage . Tous le plaisir et pour moi que tu puisse apprécier LE RETOUR D'ADONIS Maîtresse de la haute éryx, toi qui te joues dans Golgos, sous les myrtes verts, ô blanche Aphrodita, charme de l' univers, Dionaiade aux belles joues ! Après douze longs mois Adônis t' est rendu, et, dans leurs bras charmants, les heures, l' ayant ramené jeune en tes riches demeures, sur un lit d' or l' ont étendu. à l' abri du feuillage et des fleurs et des herbes, d' huile syrienne embaumé, il repose, le dieu brillant, le bien−aimé, le jeune homme aux lèvres imberbes. Autour de lui, sur des trépieds étincelants, vainqueurs des nocturnes puissances, brûlent des feux mêlés à de vives essences, qui colorent ses membres blancs ; et sous l' anis flexible et le safran sauvage, des éros, au vol diligent, dont le corps est d' ébène et la plume d' argent, rafraîchissent son clair visage. Sois heureuse, ô Kypris, puisqu' il est revenu, celui qui dore les nuées ! Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted November 28, 2014 Partager Posted November 28, 2014 Salut maximus Mes textes sont choisis a l'instant du moment et de l’Émotion Ils me plaisent et les découvrent parfois alors c'est ici que je les partage . Tous le plaisir et pour moi que tu puisse apprécier LE RETOUR D'ADONIS Maîtresse de la haute éryx, toi qui te joues dans Golgos, sous les myrtes verts, ô blanche Aphrodita, charme de l' univers, Dionaiade aux belles joues ! Après douze longs mois Adônis t' est rendu, et, dans leurs bras charmants, les heures, l' ayant ramené jeune en tes riches demeures, sur un lit d' or l' ont étendu. à l' abri du feuillage et des fleurs et des herbes, d' huile syrienne embaumé, il repose, le dieu brillant, le bien−aimé, le jeune homme aux lèvres imberbes. Autour de lui, sur des trépieds étincelants, vainqueurs des nocturnes puissances, brûlent des feux mêlés à de vives essences, qui colorent ses membres blancs ; et sous l' anis flexible et le safran sauvage, des éros, au vol diligent, dont le corps est d' ébène et la plume d' argent, rafraîchissent son clair visage. Sois heureuse, ô Kypris, puisqu' il est revenu, celui qui dore les nuées ! C'est bien comme ça que j'aime... La spontanéïté, le choix du moment... Des fois, c'est un mot, une image... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 29, 2014 Author Partager Posted November 29, 2014 ... Bonjour les amis, Agréable de vous lire... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 29, 2014 Author Partager Posted November 29, 2014 Les trois amoureux Jeanne est si blonde, qu'elle est rousse. Le jour de Pâques elle s'en va Cueillir l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et fleurira. La belle, en robe des dimanches, Rubans roses, fichu coquet, Gaspille les fleurs sur les branches Pour se faire un joli bouquet. Elle s'endormit sur la mousse, Mais sa bouche encor respira L'aubépine qui pousse, pousse, Qui pousse, pousse et fleurira. Trois chasseurs courant le bocage La surprirent dans son sommeil, Comme un oiseau dans une cage Rêvant à l'horizon vermeil. Le premier d'une voix bien douce Lui dit : « Je t'aime, » et l'embrassa Près de l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et fleurira. Elle rêvait que d'aventure Elle était biche, et que les loups La poursuivaient sous la ramure : Elle était sens dessus dessous. Le second sur le lit de mousse Cueillit à son sein qu'il baisa, Cueillit l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse, et la piqua. Le troisième, genoux en terre, Tout doucement la réveilla. Que lui dit-il ? C'est un mystère, L'écho du bois ne le dira ! Car s'il le disait, brune ou rousse, Vous iriez toutes, ça de là, Cueillir l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et piquera. Arsène Houssaye Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted November 29, 2014 Partager Posted November 29, 2014 Salut Sissa Les trois amoureux Jeanne est si blonde, qu'elle est rousse. Le jour de Pâques elle s'en va Cueillir l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et fleurira. La belle, en robe des dimanches, Rubans roses, fichu coquet, Gaspille les fleurs sur les branches Pour se faire un joli bouquet. Elle s'endormit sur la mousse, Mais sa bouche encor respira L'aubépine qui pousse, pousse, Qui pousse, pousse et fleurira. Trois chasseurs courant le bocage La surprirent dans son sommeil, Comme un oiseau dans une cage Rêvant à l'horizon vermeil. Le premier d'une voix bien douce Lui dit : « Je t'aime, » et l'embrassa Près de l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et fleurira. Elle rêvait que d'aventure Elle était biche, et que les loups La poursuivaient sous la ramure : Elle était sens dessus dessous. Le second sur le lit de mousse Cueillit à son sein qu'il baisa, Cueillit l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse, et la piqua. Le troisième, genoux en terre, Tout doucement la réveilla. Que lui dit-il ? C'est un mystère, L'écho du bois ne le dira ! Car s'il le disait, brune ou rousse, Vous iriez toutes, ça de là, Cueillir l'aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et piquera. Arsène Houssaye Plaisir de te lire et de lire les poèmes que tu nous offres... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted November 29, 2014 Author Partager Posted November 29, 2014 Plaisir de te lire et de lire les poèmes que tu nous offres... ... Plaisir partagé... sans division :p ;) Citer Link to post Share on other sites
Potivar 10 Posted November 29, 2014 Partager Posted November 29, 2014 Algérie de mon cœur Un peu de sable de la plage dans un verre, Une poignée de limon à l’odeur salée, Immortelle offrande de cette ardente terre, Merveilleux mirage, dans mes nuits d’exilée. Glèbe brûlée par l’astre radieux et ardent, Répandant sa lumière intense en chape d’or, Rocaille de grès et gypse papillotant, Vibrant hommage au pays du peuple des maures. Palmiers chargés de doux fruits oblongs et charnus, Amandiers aux coques vertes et veloutées, Figuiers aux grappes d’un violet soutenu Abricotiers aux juteux fardeaux duvetés. La voute céleste cérulée et opale Disperse à profusion des perles argentées Sur l’onde bleue ainsi qu’une guipure pâle, D’une sauvage et envoutante pureté. Couleurs surannées et parfums ensorcelants. Eternel été dans un jardin hors du temps. Algérie de mon cœur aux souvenirs brûlants Jadis imprimés par le souffle chaud du vent. Yvette Citer Link to post Share on other sites
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