Sissa 10 Posted November 29, 2014 Author Partager Posted November 29, 2014 Algérie de mon cœur Un peu de sable de la plage dans un verre, Une poignée de limon à l’odeur salée, Immortelle offrande de cette ardente terre, Merveilleux mirage, dans mes nuits d’exilée. Glèbe brûlée par l’astre radieux et ardent, Répandant sa lumière intense en chape d’or, Rocaille de grès et gypse papillotant, Vibrant hommage au pays du peuple des maures. Palmiers chargés de doux fruits oblongs et charnus, Amandiers aux coques vertes et veloutées, Figuiers aux grappes d’un violet soutenu Abricotiers aux juteux fardeaux duvetés. La voute céleste cérulée et opale Disperse à profusion des perles argentées Sur l’onde bleue ainsi qu’une guipure pâle, D’une sauvage et envoutante pureté. Couleurs surannées et parfums ensorcelants. Eternel été dans un jardin hors du temps. Algérie de mon cœur aux souvenirs brûlants Jadis imprimés par le souffle chaud du vent. Yvette ... Des vers à consommer sans modération... Merci... Merci... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted December 5, 2014 Author Partager Posted December 5, 2014 Appassionato A demi-mot, sans même peut-être le dire, J’ai su reconnaître l’émotion lancinante Qui anime mon être comme un long sourire Fabule l’âme humaine et le visage enchante. Alors que j’eusse adulé le morne et le pire – Encore l’âpre saveur des sauvages menthes, Voici que maintenant je découvre et j’admire Les délicats parfums – les faveurs envoûtantes. Tout en moi est devenu beauté et radieuse Perception des folles natures délicieuses. Comment donc faudrait-il définir cette obscure Fièvre du désir et cette concupiscence Qui chavire mon cœur et couvre mes blessures D’un baume hydrophile aux vertueuses essences ? Didier Sicchi [YOUTUBE]01Qk53uPrOo[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 5, 2014 Partager Posted December 5, 2014 Salut Potivar Algérie de mon cœur Un peu de sable de la plage dans un verre, Une poignée de limon à l’odeur salée, Immortelle offrande de cette ardente terre, Merveilleux mirage, dans mes nuits d’exilée. Glèbe brûlée par l’astre radieux et ardent, Répandant sa lumière intense en chape d’or, Rocaille de grès et gypse papillotant, Vibrant hommage au pays du peuple des maures. Palmiers chargés de doux fruits oblongs et charnus, Amandiers aux coques vertes et veloutées, Figuiers aux grappes d’un violet soutenu Abricotiers aux juteux fardeaux duvetés. La voute céleste cérulée et opale Disperse à profusion des perles argentées Sur l’onde bleue ainsi qu’une guipure pâle, D’une sauvage et envoutante pureté. Couleurs surannées et parfums ensorcelants. Eternel été dans un jardin hors du temps. Algérie de mon cœur aux souvenirs brûlants Jadis imprimés par le souffle chaud du vent. Yvette Je ne sais pas qui est Yvette mais ce qu'elle dit sur l'Algérie est magnifique... Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 5, 2014 Partager Posted December 5, 2014 Salut Sissa Appassionato A demi-mot, sans même peut-être le dire, J’ai su reconnaître l’émotion lancinante Qui anime mon être comme un long sourire Fabule l’âme humaine et le visage enchante. Alors que j’eusse adulé le morne et le pire – Encore l’âpre saveur des sauvages menthes, Voici que maintenant je découvre et j’admire Les délicats parfums – les faveurs envoûtantes. Tout en moi est devenu beauté et radieuse Perception des folles natures délicieuses. Comment donc faudrait-il définir cette obscure Fièvre du désir et cette concupiscence Qui chavire mon cœur et couvre mes blessures D’un baume hydrophile aux vertueuses essences ? Didier Sicchi [YOUTUBE]01Qk53uPrOo[/YOUTUBE] Les textes que tu déposes sont superbes... Merci pour ce partage... Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted December 8, 2014 Partager Posted December 8, 2014 Bonjour Sissa Cela faisait longtemps que je ne suis pas passer par cette arène calme et paisible Ou il fait bon lire et méditer En prose ou en vers Un délice de la lecture et de la réflexion Voila une belle bibliothèque que renferme ce forum Ma contribution . Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s’obligent à comprendre au lieu de juger. Et, s’ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d’une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu’il soit travailleur ou intellectuel. 1957, au moment du discours de réception du prix Nobel de littérature Albert Camus Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 8, 2014 Partager Posted December 8, 2014 Salut à vous amie Sissa ami maximus Cela faisait longtemps que je ne suis pas passer par cette arène calme et paisible Ou il fait bon lire et méditer En prose ou en vers Un délice de la lecture et de la réflexion Voila une belle bibliothèque que renferme ce forum Ma contribution . Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s’obligent à comprendre au lieu de juger. Et, s’ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d’une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu’il soit travailleur ou intellectuel. 1957, au moment du discours de réception du prix Nobel de littérature Albert Camus Avec l'autorisation de Sissa à qui tu t'adressait, je te remercie pour le discours d'Albert Camus: un seul mot, magnifique... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted December 12, 2014 Author Partager Posted December 12, 2014 Maximus... Amar ... Bonjour les amis ! Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted December 12, 2014 Author Partager Posted December 12, 2014 Du silence Je fore, Je creuse. Je fore Dans le silence Ou plutôt Dans du silence, Celui qu'en moi Je fais. Et je fore, je creuse Vers plus de silence, Vers le grand, Le total silence en ma vie Oii le monde, je l'espère, Me révélera quelque chose de lui. Je veux entrer Mais je ne sais Ni où ni dans quoi. Il semblerait que ce soit là Où je me confondrais Avec la source de ce Dont j'ai toujours eu besoin. Mon royaume C'est du silence Où je ne règne pas, Je ne régente pas. Je le laisse me posséder. Je l'aide en cela Par tout ce qui me crée. Je me baigne en lui Comme si je le touchais Par quelque chose en moi Dont je ne connais Que l'existence Et ce que de l'immensité Il assigne à mon désir. C'est le silence Qui m'apporte, qui me donne Le souffle du monde. Il me permet De me connaître en lui À l'écoute De mon être Tel que je le pressens. Il m'ouvre une porte Sur un espace de calme Où s'éclaire la présence Indispensable. Dans mon royaume Je sens soudain passer par moi Le constant croisement De l'espace et du temps. Mon royaume de silence A la forme d'une sphère. Je n'y suis pas au centre Mais quelque part en haut. Là où je me tiens Tout me revient, tout m'arrive. J'ausculte Un présent sans frontière. Je me vis au plein De la sphère de silence Que je parviens Même parfois dans les bruits, À créer autour de moi Tellement mon être Sait donner de lui-même Pour créer le royaume Où je communie Avec la teneur de ce silence. Avec sa sève Qui est aussi la mienne. Est-ce que l'océan Dans ses profondeurs Possède autant de silence Que j'en ai en moi ? Sinon, est-ce Pour se libérer de son bruit Qu'il vient sur nos côtes Faire tout ce tapage Ravager ce qu'il peut Pour enfin s'affaler Comme sur un lit Fait de douceur ? Dans mon royaume, Pas d'arbres, pas de maisons, Que le silence Et ce qu'il m'encourage À lui apporter par ma présence, Mon désir. Nous restons ainsi A jouir l'un de l'autre Comme font le ciel Et sa charge d'azur. Dans mon royaume Une rivière Coule très lentement Elle ne fait aucun bruit, Se promet à l'éternité. Eugène Guillevic [YOUTUBE]G-XmudnedwY[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 12, 2014 Partager Posted December 12, 2014 ... Bonjour les amis ! Bonjour toi, De retour? Ton absence a manqué à FA... Ravi de te relire... Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 12, 2014 Partager Posted December 12, 2014 Du silence Je fore, Je creuse. Je fore Dans le silence Ou plutôt Dans du silence, Celui qu'en moi Je fais. Et je fore, je creuse Vers plus de silence, Vers le grand, Le total silence en ma vie Oii le monde, je l'espère, Me révélera quelque chose de lui. Je veux entrer Mais je ne sais Ni où ni dans quoi. Il semblerait que ce soit là Où je me confondrais Avec la source de ce Dont j'ai toujours eu besoin. Mon royaume C'est du silence Où je ne règne pas, Je ne régente pas. Je le laisse me posséder. Je l'aide en cela Par tout ce qui me crée. Je me baigne en lui Comme si je le touchais Par quelque chose en moi Dont je ne connais Que l'existence Et ce que de l'immensité Il assigne à mon désir. C'est le silence Qui m'apporte, qui me donne Le souffle du monde. Il me permet De me connaître en lui À l'écoute De mon être Tel que je le pressens. Il m'ouvre une porte Sur un espace de calme Où s'éclaire la présence Indispensable. Dans mon royaume Je sens soudain passer par moi Le constant croisement De l'espace et du temps. Mon royaume de silence A la forme d'une sphère. Je n'y suis pas au centre Mais quelque part en haut. Là où je me tiens Tout me revient, tout m'arrive. J'ausculte Un présent sans frontière. Je me vis au plein De la sphère de silence Que je parviens Même parfois dans les bruits, À créer autour de moi Tellement mon être Sait donner de lui-même Pour créer le royaume Où je communie Avec la teneur de ce silence. Avec sa sève Qui est aussi la mienne. Est-ce que l'océan Dans ses profondeurs Possède autant de silence Que j'en ai en moi ? Sinon, est-ce Pour se libérer de son bruit Qu'il vient sur nos côtes Faire tout ce tapage Ravager ce qu'il peut Pour enfin s'affaler Comme sur un lit Fait de douceur ? Dans mon royaume, Pas d'arbres, pas de maisons, Que le silence Et ce qu'il m'encourage À lui apporter par ma présence, Mon désir. Nous restons ainsi A jouir l'un de l'autre Comme font le ciel Et sa charge d'azur. Dans mon royaume Une rivière Coule très lentement Elle ne fait aucun bruit, Se promet à l'éternité. Eugène Guillevic [YOUTUBE]G-XmudnedwY[/YOUTUBE] Encore et toujours du beau... Merci pour le partage... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted December 12, 2014 Author Partager Posted December 12, 2014 Bonjour toi, De retour? Ton absence a manqué à FA... Ravi de te relire... En attendant le prochain vol... Merci... ravie aussi de marteler le sol du forum avec mes talons... ;) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted December 12, 2014 Author Partager Posted December 12, 2014 Encore et toujours du beau... Merci pour le partage... ... Chut... dis-le à voix basse... ;) Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 12, 2014 Partager Posted December 12, 2014 En attendant le prochain vol... Merci... ravie aussi de marteler le sol du forum avec mes talons... ;) Comme un avion sans ailes, la chanson... Bon, évites de planter tes talons sur mes mains... Et notre ami Soum, des news? Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 12, 2014 Partager Posted December 12, 2014 ... Chut... dis-le à voix basse... ;) Toujours... J'aime pas, j'ai les oreilles fragiles... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted December 12, 2014 Author Partager Posted December 12, 2014 Comme un avion sans ailes, la chanson... Bon, évites de planter tes talons sur mes mains... Et notre ami Soum, des news? ... Aucune... il doit être enchaîné quelque part... ze zure... ce n'est pas moi qui l'ai fait... j'avais d'autres chats à fouetter ;) Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 12, 2014 Partager Posted December 12, 2014 ... Aucune... il doit être enchaîné quelque part... ze zure... ce n'est pas moi qui l'ai fait... j'avais d'autres chats à fouetter ;) Bon pour cette fois ça ira... La silhouette qui se déambule nonchalamment me faisait craindre le pire... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted December 25, 2014 Author Partager Posted December 25, 2014 Dire pour être Je deviens le cheval dès que je dis « cheval ». Je deviens l'océan dès que je dis « eau vive », « eau confuse », « eau salée ». Mon destin est verbal et je n'occupe aucun espace entre les rives de ma parole. En moi le squelette est un mot un peu trop long parmi les syllabes fragiles. Je suis ce que j'écris. Je n'ai pas d'animaux en dehors de leur nom. Je deviens la presqu'île, dès que je dis la terre et la neige et la peur de les perdre soudain sous ma phrase infidèle. Je deviens le soleil, ô vocable menteur qui fais de moi, dans le silence, une voyelle ! Je deviens une bible, est-ce à cause du chant qui hésite parfois entre la parabole et la raison trop raisonnable ? En me fâchant contre mon existence — une phrase frivole — puis-je redevenir un homme avec sa chair, ses globules, sa peau, ses poumons, sa logique ? Je ne m'appartiens plus. Mon livre s'est ouvert : il faut que j'obéisse aux lois de sa musique. Je deviens horizon quand je dis « horizon ». Je deviens l'aigle en feu dès que je dis « colombe ». Vocabulaire, en toi je trouve ma raison. Je suis le mot sacré : mon berceau et ma tombe. Alain Bosquet Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted December 26, 2014 Partager Posted December 26, 2014 en un mot être... Dire pour être Je deviens le cheval dès que je dis « cheval ». Je deviens l'océan dès que je dis « eau vive », « eau confuse », « eau salée ». Mon destin est verbal et je n'occupe aucun espace entre les rives de ma parole. En moi le squelette est un mot un peu trop long parmi les syllabes fragiles. Je suis ce que j'écris. Je n'ai pas d'animaux en dehors de leur nom. Je deviens la presqu'île, dès que je dis la terre et la neige et la peur de les perdre soudain sous ma phrase infidèle. Je deviens le soleil, ô vocable menteur qui fais de moi, dans le silence, une voyelle ! Je deviens une bible, est-ce à cause du chant qui hésite parfois entre la parabole et la raison trop raisonnable ? En me fâchant contre mon existence — une phrase frivole — puis-je redevenir un homme avec sa chair, ses globules, sa peau, ses poumons, sa logique ? Je ne m'appartiens plus. Mon livre s'est ouvert : il faut que j'obéisse aux lois de sa musique. Je deviens horizon quand je dis « horizon ». Je deviens l'aigle en feu dès que je dis « colombe ». Vocabulaire, en toi je trouve ma raison. Je suis le mot sacré : mon berceau et ma tombe. Alain Bosquet Merci pour ce merveilleux cadeau... Tu me diras c'est la période... Et moi je dis merci c'est la classe, c'est pas obligé... Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted January 5, 2015 Partager Posted January 5, 2015 - Sors de ce vieux bourbier à poésie, poète ! de sa vase gluante aux crapauds endormis. Soulève-toi d’horreur, mais non plus à demi, couverts de lieux communs épais, d’images blettes. Jarrets gonflés par ton effort, soulève-toi des eaux croupies du Rêve. - Oui, c’est fait. Mais pourquoi, resté-je ainsi courbé, vaincu par mon effort ! Un peuple de sylvains me nargue sur ces bords ?… A leurs cris je me dresse en piétinant d’orgueil. Que fais-je là ? Je prends racine, je m’enfeuille, et j’entends rire Pan au cœur de ma feuillée… Je suis un arbre à poèmes : un poémier. Paul Fort j'essaie, j'essaie, mais c'est comme un sable mouvant :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted January 9, 2015 Author Partager Posted January 9, 2015 Bonjour Amar Merci pour ce merveilleux cadeau... Tu me diras c'est la période... Et moi je dis merci c'est la classe, c'est pas obligé... ... Pas de période pour bien faire... par contre il y a des périodes plus fertiles que d'autres... ;) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted January 9, 2015 Author Partager Posted January 9, 2015 Bonjour Momo j'essaie, j'essaie, mais c'est comme un sable mouvant :mdr: ... Ne t'enlise pas... yek ! ;) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted January 9, 2015 Author Partager Posted January 9, 2015 à-propos Est-ce bien ce dieu-là... Mais quel est donc ce Dieu qui veut des sacrifices, Des rivières de sang pour affirmer sa loi, Qui est-il celui-là et de quel édifice Veut-il faire un grand temple où répandre la foi. Ce Dieu pourtant, dit-on, ne serait que lumière, Pourquoi ses défenseurs le repeignant de noir, Espèrent-ils qu'un jour, redevenus poussière, Ils seront pardonnés quand viendra le grand soir. Prétendent-ils ainsi toucher à des richesses Dans un ciel tout là-haut dont ils ignorent tout Pour le prix d'un poignard, d'une lame traîtresse, D'une corde de chanvre emprisonnant un cou. A moins que tout cela ne soit que vil mensonge Et que la religion ne mène pas leurs mains, Assouvissant surtout l'angoisse qui les ronge De n'avoir pas ici une part de butin. Qu'ils veuillent seulement reconquérir un monde En tirer des trésors, en tirer des profits, Anéantir ainsi d'un simple jet de fronde Ceux qui, sur leur chemin, en croqueraient les fruits. Celle attitude-là mettrait Dieu hors de cause, Tous au plus dirait-on qu'on ne l'écoute plus Lui qui, selon certains, nous offrait tant de roses N'aurait plus de jardin ou s'y serait perdu. LAURAGAEL :exclaim: Citer Link to post Share on other sites
Guest Karakou Posted January 9, 2015 Partager Posted January 9, 2015 Le dernier poème véhicule bien le délire mystico-religieux des hommes. Merci Sissa pour ce topic. Citer Link to post Share on other sites
amarlekabyle 10 Posted January 14, 2015 Partager Posted January 14, 2015 Salut Sissa Est-ce bien ce dieu-là... Mais quel est donc ce Dieu qui veut des sacrifices, Des rivières de sang pour affirmer sa loi, Qui est-il celui-là et de quel édifice Veut-il faire un grand temple où répandre la foi. Ce Dieu pourtant, dit-on, ne serait que lumière, Pourquoi ses défenseurs le repeignant de noir, Espèrent-ils qu'un jour, redevenus poussière, Ils seront pardonnés quand viendra le grand soir. Prétendent-ils ainsi toucher à des richesses Dans un ciel tout là-haut dont ils ignorent tout Pour le prix d'un poignard, d'une lame traîtresse, D'une corde de chanvre emprisonnant un cou. A moins que tout cela ne soit que vil mensonge Et que la religion ne mène pas leurs mains, Assouvissant surtout l'angoisse qui les ronge De n'avoir pas ici une part de butin. Qu'ils veuillent seulement reconquérir un monde En tirer des trésors, en tirer des profits, Anéantir ainsi d'un simple jet de fronde Ceux qui, sur leur chemin, en croqueraient les fruits. Celle attitude-là mettrait Dieu hors de cause, Tous au plus dirait-on qu'on ne l'écoute plus Lui qui, selon certains, nous offrait tant de roses N'aurait plus de jardin ou s'y serait perdu. LAURAGAEL :exclaim: Bonjour amie, Je pense que ce poème illustre assez bien la situation actuelle... Aurais-tu des dons amie? Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted January 16, 2015 Author Partager Posted January 16, 2015 Coucou Amar Bonjour amie, Je pense que ce poème illustre assez bien la situation actuelle... Aurais-tu des dons amie? ... Des dons... oui... mais sélectifs... ;) Citer Link to post Share on other sites
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