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Dounia Bouzar, son combat contre le jihad en Syrie.


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Jihad Syrie : « C’est au gouvernement d’aller chercher les mineurs »

Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Mercredi 9 Avril 2014

Saphir Infos

 

A l'initiative de Dounia Bouzar, auteur du livre « Désamorcer l’islam radical », et à l'appel d'une trentaine de familles de jeunes Français partis en Syrie pour un prétendu « jihad », une pétition « Rendez-nous nos enfants ! » a été lancée, mercredi 9 avril, pour réclamer « la fin de la passivité » des autorités françaises et la mise en place d'un dispositif de prévention pour endiguer les départs. Dounia Bouzar, qui a récemment fondé le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI), revient pour Saphirnews sur cette démarche dans laquelle elle s'est pleinement impliquée.

 

 

Jihad Syrie : « C’est au gouvernement d’aller chercher les mineurs »

 

Saphirnews : Vous lancez une pétition pour réclamer du gouvernement de se préoccuper du sort de mineurs partis en Syrie. Combien de cas avez-vous recensés ?

Dounia Bouzar : En tout, j'ai recensé une dizaine de cas de jeunes en Syrie. Il y a Assia, 24 mois, qui a été prise par son père pour devenir « martyr en Syrie » (le seul cas connu de mineurs enlevé par un parent à ce jour, ndlr). Les autres mineurs – notamment Sarah et Nora, 14 et 15 ans – sont partis seuls, en faisant semblant d’aller à l’école… Après, il y a les parents qui n’osent pas en parler car ils craignent que cela énerve les « jihadistes » de là-bas. Ce qui est grave, c’est qu’au fond ces familles se retrouvent seules face à cette mise en danger de leur enfant, et parfois même suspectées « coupables » d’être de mauvais parents ou « trop musulmans ». Nous avons lancé la pétition « Rendez-nous nos enfants » pour affirmer que faire croire à des enfants qu’ils doivent mourir en Syrie pour amener ceux qu’ils aiment au Paradis n’est pas de l’islam, mais un endoctrinement.

 

Quelle est la position du Quai d'Orsay, à ce jour, sur ces situations ?

Dounia Bouzar : Dans leur ensemble, les autorités estiment qu’il s’agit d’un phénomène « religieux » : les gens qui partent là-bas ailleurs seraient « trop musulmans » ! Du coup, leur préoccupation reste la répression et le repérage des « réseaux terroristes ». Tant qu’ils ne comprendront pas qu’il s’agit d’un endoctrinement, ils n’accepteront pas de réfléchir sur de la prévention.

 

Du coup, ils n’aident pas les familles, que les enfants soient encore là ou déjà partis. C’est pour cette raison que l’on organise cette conférence de presse (le 9 avril, ndlr) : nous avons construit une vidéo pédagogique « Endoctrinement, mode d’emploi » qui prouve qu’il s’agit non pas de religion, mais bien d’endoctrinement qui peut atteindre tout un chacun, et la pétition pour que tous les pères et mères se sentent concernés. Ces enfants ne sont pas des coupables.

 

Que souhaitez-vous voir faire les autorités ?

Dounia Bouzar : C’est au gouvernement d’aller chercher ces mineurs qui pleurent au téléphone pour retrouver leurs parents. Pas aux pères de mettre un sac à dos et de faire un crédit Cofidis pour tenter de récupérer leur progéniture. Ce sont nos enfants à tous. On doit se donner la main pour les récupérer et faire en sorte que cela n’arrive plus.

 

La pétition lancée mêle le cas d'Assia à ceux d’adolescents ou jeunes adultes partis d’eux-mêmes comme Jean-Daniel, Nicolas ou Nora, bien qu’endoctrinés. Les considérez-vous tout aussi otages qu’Assia à qui vous réclamez ce statut ? N’opérez-vous pas une distinction entre les situations ?

Dounia Bouzar : Les cas sont distincts puisque Assia est victime d'une personne qui a été endoctrinée. Mais Assia est notre mascotte parce qu’elle a 24 mois, que son père (âgé de 25 ans, ndlr) s’est radicalisé en deux mois. Dans la vidéo, Meriem, sa mère, témoigne combien son mari était un homme bon et généreux avec tous lorsqu’il était musulman pratiquant. Il a basculé en moins de deux mois, avec toutes les étapes de rupture et de haine qui séparent la religion de la dérive sectaire. Comme les adolescents. Le processus est le même. Personne ne vient au monde persuadé qu’il doit mourir en Syrie. (...) Ils sont otages dans la mesure où il y a une emprise morale et physique exercée sur eux.

 

Vous avez créé le CPDSI dans un contexte où l'on parle énormément des départs de jeunes vers la Syrie pour le « jihad ». Quel regard portez-vous sur ce phénomène en tant qu’ex-éducatrice ?

Dounia Bouzar : Le CPDSI n’est pas lié à la Syrie mais à mon livre (Désamorcer l’islam radical, ndlr) : de nombreuses familles, musulmanes ou pas, m’ont appelée pour me dire à quel point elles retrouvaient la description de leur enfant dans le livre, et combien jusque-là elles avaient été seules.

 

On est dans un contexte sécularisé où il n’y a pas de régulation de clan quand un jeune se fait endoctriner par Internet. Personne ne détecte une fille ou un garçon de 15-16 ans à qui l’on fait croire qu’il peut sauver le monde en allant se faire exploser en Syrie. Si cela arrive, c’est parce qu’on n’a pas fait notre boulot en France, qu’on n’a pas mis des indicateurs en place pour prévenir ces morts. Il faut faire de la prévention.

 

Par « on », vous entendez la France ?

Dounia Bouzar : Nous, c’est le gouvernement, les institutions, les musulmans, tout le monde… la grande famille française. Je pense qu’il y a une difficulté générale à parvenir à distinguer ce qui relève de la religion musulmane et ce qui révèle d'une emprise mentale. C’est un travail difficile, les autres religions en ont d’ailleurs bavé, en particulier la religion chrétienne. Je pense qu’on a tous une responsabilité là-dessus. Quand un jeune part se faire exploser en Syrie parce qu’il pense qu’il va sauver le monde ainsi, on est coresponsable de la « non-assistance à personne à danger ».

 

Qu’entendez-vous par faire de la prévention ?

Dounia Bouzar : Il s’agit d’aider les parents et les professionnels à discerner l’emprise mentale de la croyance et de la pratique de l’islam, et ensuite de leur apprendre à désendoctriner la victime, au sens de l’aider à repenser par elle-même, en tant qu’individu, et non pas se contenter de réciter Internet en état d’hypnose…

 

Vous demandez aux autorités de prendre leurs responsabilités pour aider dans votre tâche au CPDSI. Comment ? Et n'y a-t-il pas risque pour vous d'une éventuelle instrumentalisation de votre travail par les pouvoirs publics ?

Dounia Bouzar : C’est le rôle des autorités publiques parce que la protection des libertés de conscience et des droits de l’enfant fait partie de ce que notre Constitution garantit aux citoyens. S’ils me donnent les moyens de travailler, c’est qu’ils reconnaissent enfin ma compétence depuis 18 ans de travail. Si j’étais instrumentalisée, partir, je sais faire. J’ai claqué la porte du CFCM quand j’ai réalisé que j’étais « la non-voilée » qui faisait croire qu’on allait travailler sur la pratique du culte musulman en France, alors que les autorités de l’époque continuaient à faire de la « diplomatie de seconde zone » avec le CFCM « du haut », avec les dirigeants de l’Algérie et du Maroc... A cause de cette opposition, j’ai perdu mon boulot. Mais derrière un mal, il y a toujours un bien. Cela m’a obligée à monter ma boîte, et maintenant, à 50 ans, je suis une femme libre. Sans liberté, on ne peut pas travailler sur la question musulmane, encore moins sur l’instrumentalisation de l’islam, de part et d’autre.

 

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Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Mercredi 9 Avril 2014

Saphir Infos

 

A l'initiative de Dounia Bouzar, auteur du livre « Désamorcer l’islam radical », et à l'appel d'une trentaine de familles de jeunes Français partis en Syrie pour un prétendu « jihad », une pétition « Rendez-nous nos enfants ! » a été lancée, mercredi 9 avril, pour réclamer « la fin de la passivité » des autorités françaises et la mise en place d'un dispositif de prévention pour endiguer les départs. Dounia Bouzar, qui a récemment fondé le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI), revient pour Saphirnews sur cette démarche dans laquelle elle s'est pleinement impliquée.

 

 

Jihad Syrie : « C’est au gouvernement d’aller chercher les mineurs »

 

Saphirnews : Vous lancez une pétition pour réclamer du gouvernement de se préoccuper du sort de mineurs partis en Syrie. Combien de cas avez-vous recensés ?

Dounia Bouzar : En tout, j'ai recensé une dizaine de cas de jeunes en Syrie. Il y a Assia, 24 mois, qui a été prise par son père pour devenir « martyr en Syrie » (le seul cas connu de mineurs enlevé par un parent à ce jour, ndlr). Les autres mineurs – notamment Sarah et Nora, 14 et 15 ans – sont partis seuls, en faisant semblant d’aller à l’école… Après, il y a les parents qui n’osent pas en parler car ils craignent que cela énerve les « jihadistes » de là-bas. Ce qui est grave, c’est qu’au fond ces familles se retrouvent seules face à cette mise en danger de leur enfant, et parfois même suspectées « coupables » d’être de mauvais parents ou « trop musulmans ». Nous avons lancé la pétition « Rendez-nous nos enfants » pour affirmer que faire croire à des enfants qu’ils doivent mourir en Syrie pour amener ceux qu’ils aiment au Paradis n’est pas de l’islam, mais un endoctrinement.

 

Quelle est la position du Quai d'Orsay, à ce jour, sur ces situations ?

Dounia Bouzar : Dans leur ensemble, les autorités estiment qu’il s’agit d’un phénomène « religieux » : les gens qui partent là-bas ailleurs seraient « trop musulmans » ! Du coup, leur préoccupation reste la répression et le repérage des « réseaux terroristes ». Tant qu’ils ne comprendront pas qu’il s’agit d’un endoctrinement, ils n’accepteront pas de réfléchir sur de la prévention.

 

Du coup, ils n’aident pas les familles, que les enfants soient encore là ou déjà partis. C’est pour cette raison que l’on organise cette conférence de presse (le 9 avril, ndlr) : nous avons construit une vidéo pédagogique « Endoctrinement, mode d’emploi » qui prouve qu’il s’agit non pas de religion, mais bien d’endoctrinement qui peut atteindre tout un chacun, et la pétition pour que tous les pères et mères se sentent concernés. Ces enfants ne sont pas des coupables.

 

Que souhaitez-vous voir faire les autorités ?

Dounia Bouzar : C’est au gouvernement d’aller chercher ces mineurs qui pleurent au téléphone pour retrouver leurs parents. Pas aux pères de mettre un sac à dos et de faire un crédit Cofidis pour tenter de récupérer leur progéniture. Ce sont nos enfants à tous. On doit se donner la main pour les récupérer et faire en sorte que cela n’arrive plus.

 

La pétition lancée mêle le cas d'Assia à ceux d’adolescents ou jeunes adultes partis d’eux-mêmes comme Jean-Daniel, Nicolas ou Nora, bien qu’endoctrinés. Les considérez-vous tout aussi otages qu’Assia à qui vous réclamez ce statut ? N’opérez-vous pas une distinction entre les situations ?

Dounia Bouzar : Les cas sont distincts puisque Assia est victime d'une personne qui a été endoctrinée. Mais Assia est notre mascotte parce qu’elle a 24 mois, que son père (âgé de 25 ans, ndlr) s’est radicalisé en deux mois. Dans la vidéo, Meriem, sa mère, témoigne combien son mari était un homme bon et généreux avec tous lorsqu’il était musulman pratiquant. Il a basculé en moins de deux mois, avec toutes les étapes de rupture et de haine qui séparent la religion de la dérive sectaire. Comme les adolescents. Le processus est le même. Personne ne vient au monde persuadé qu’il doit mourir en Syrie. (...) Ils sont otages dans la mesure où il y a une emprise morale et physique exercée sur eux.

 

Vous avez créé le CPDSI dans un contexte où l'on parle énormément des départs de jeunes vers la Syrie pour le « jihad ». Quel regard portez-vous sur ce phénomène en tant qu’ex-éducatrice ?

Dounia Bouzar : Le CPDSI n’est pas lié à la Syrie mais à mon livre (Désamorcer l’islam radical, ndlr) : de nombreuses familles, musulmanes ou pas, m’ont appelée pour me dire à quel point elles retrouvaient la description de leur enfant dans le livre, et combien jusque-là elles avaient été seules.

 

On est dans un contexte sécularisé où il n’y a pas de régulation de clan quand un jeune se fait endoctriner par Internet. Personne ne détecte une fille ou un garçon de 15-16 ans à qui l’on fait croire qu’il peut sauver le monde en allant se faire exploser en Syrie. Si cela arrive, c’est parce qu’on n’a pas fait notre boulot en France, qu’on n’a pas mis des indicateurs en place pour prévenir ces morts. Il faut faire de la prévention.

 

Par « on », vous entendez la France ?

Dounia Bouzar : Nous, c’est le gouvernement, les institutions, les musulmans, tout le monde… la grande famille française. Je pense qu’il y a une difficulté générale à parvenir à distinguer ce qui relève de la religion musulmane et ce qui révèle d'une emprise mentale. C’est un travail difficile, les autres religions en ont d’ailleurs bavé, en particulier la religion chrétienne. Je pense qu’on a tous une responsabilité là-dessus. Quand un jeune part se faire exploser en Syrie parce qu’il pense qu’il va sauver le monde ainsi, on est coresponsable de la « non-assistance à personne à danger ».

 

Qu’entendez-vous par faire de la prévention ?

Dounia Bouzar : Il s’agit d’aider les parents et les professionnels à discerner l’emprise mentale de la croyance et de la pratique de l’islam, et ensuite de leur apprendre à désendoctriner la victime, au sens de l’aider à repenser par elle-même, en tant qu’individu, et non pas se contenter de réciter Internet en état d’hypnose…

 

Vous demandez aux autorités de prendre leurs responsabilités pour aider dans votre tâche au CPDSI. Comment ? Et n'y a-t-il pas risque pour vous d'une éventuelle instrumentalisation de votre travail par les pouvoirs publics ?

Dounia Bouzar : C’est le rôle des autorités publiques parce que la protection des libertés de conscience et des droits de l’enfant fait partie de ce que notre Constitution garantit aux citoyens. S’ils me donnent les moyens de travailler, c’est qu’ils reconnaissent enfin ma compétence depuis 18 ans de travail. Si j’étais instrumentalisée, partir, je sais faire. J’ai claqué la porte du CFCM quand j’ai réalisé que j’étais « la non-voilée » qui faisait croire qu’on allait travailler sur la pratique du culte musulman en France, alors que les autorités de l’époque continuaient à faire de la « diplomatie de seconde zone » avec le CFCM « du haut », avec les dirigeants de l’Algérie et du Maroc... A cause de cette opposition, j’ai perdu mon boulot. Mais derrière un mal, il y a toujours un bien. Cela m’a obligée à monter ma boîte, et maintenant, à 50 ans, je suis une femme libre. Sans liberté, on ne peut pas travailler sur la question musulmane, encore moins sur l’instrumentalisation de l’islam, de part et d’autre.

 

Nicolas Sarkozy, le retour officiel à la vie politique

La restauration de la mosquée d’Al-Azhar financée par l’Arabie Saoudite

La Fédération de l’enseignement privé musulman fait sa première rentrée

Loi antiterroriste adoptée : le danger des libertés individuelles bafouées

L'illusion de la production de richesses, l’IDH et la contribution musulmane

 

Lire aussi :

Syrie : Rendez-nous nos enfants !

Un père parti faire le « jihad » en Syrie avec son bébé

Dounia Bouzar : « Le wahhabisme est une secte, le niqab n'est pas l'islam »

Désamorcer l'islam radical

Les « radicaux de l’islam », selon Caroline Fourest : d’illusions en fantasmes

 

voilà, la pauvre fille est bien limitée dans sa liberté d'expression, rappelez moi quel poste officiel a elle a, ou alors qu'elle subvention étatique pour son association

oui c'est vrai elle bosse dur la brave fille, mais attention allez molo molo et ne pas dire les choses par leur noms, le gouvernement français n'est pas "passif", il est CO RESPONSABLE DES départ des beurs:roflmao:

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voilà, la pauvre fille est bien limitée dans sa liberté d'expression, rappelez moi quel poste officiel a elle a, ou alors qu'elle subvention étatique pour son association

oui c'est vrai elle bosse dur la brave fille, mais attention allez molo molo et ne pas dire les choses par leur noms, le gouvernement français n'est pas "passif", il est CO RESPONSABLE DES départ des beurs:roflmao:

 

En tout cas, elle se bat.

Ce n'est pas comme les hittistes mentaux qui peuplent notre société là bas et ici.:wavetowel:

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En tout cas, elle se bat.

Ce n'est pas comme les hittistes mentaux qui peuplent notre société là bas et ici.:wavetowel:

 

détrompes toi ya zoubir,je n'ai absoulement rien contre cette nana, je vois trés bien qui c'est, je veux juste dire qu'elle essaye effectivement de travailler comme tu a l'air d'apprécier son boulot

 

ne pas se tromper c'est quoi ? c'est de ne pas chercher des clivages la ou ils n'existent pas, le clivage n'est pas entre cette nana et les hittistes comme tu les appelle, mais entre les pouvoirs mafieux d'occident ( les notres aussi rassures toi ) qui utilisent la carte de ces "hittistes" déjà bons à jeter à la poubelle pour s'attaquer à la liberté des Français en général

va parler à un français conscient de ces choses la, il te dira que son pays est devenu une république bananière

quand à nous autres arabos musulmano kabylo africains, nous sommes déjà morts, ils ne peuvent plus nous tuer, comme avait dit je ne sais qui déjà

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Lelio je te rejoins.

 

sinon ces jeunes (et moins jeunes) qui partent en Syrie/Irak, qui partent pour l'état islamique, pour combattre etc... me font penser aux sionnistes! ils partent fonder un état religieux tout en s'accaparant les terres et les villes/villages des locaux, qui s'enfuient dans un exode massif. pour moi ils sont comme les sionnistes, je les vomi!

 

j'ai vu un reportage dans une ville "prise" par daesh, y avait pleins de nanas en niqab avec de touts petits enfants, dans un cyber café, ces femmes conversaient par skype avec leur famille, et la stupéfaction, c'était des françaises dont une disait "non maman je ne reviendrais jamais, c'est notre pays ici maintenant".

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Essayer c'est déjà bien...

Dounia n'a pas la place qu'elle mériterait d'avoir...

Qu'importe elle mène un combat contre l'obscurantisme...

Comme la plus belle des plages composée de milliards de grains de sable...

Elle participe à un travail citoyen écologique...

Elle est éco-responsable et traite des déchets...humains qui polluent la planète bleue...

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  • 10 months later...
Essayer c'est déjà bien...

Dounia n'a pas la place qu'elle mériterait d'avoir...

Qu'importe elle mène un combat contre l'obscurantisme...

Comme la plus belle des plages composée de milliards de grains de sable...

Elle participe à un travail citoyen écologique...

Elle est éco-responsable et traite des déchets...humains qui polluent la planète bleue...

Je ne peux qu'être d'accord. Elle est très bien Dounia BOUZAR. Je l'avais remarquée quand elle passait à la TV.

 

- Il y a le secteur scientifique de l'ANTHROPOLOGIE qui va s'intéresser de près à la situation actuelle avec DAESH-ISIS.

 

En effet, DAESH-ISIS est le résultat de 100 ans de causes à effet en Inconscient collectif d'une succession de mécanismes conceptuels en profondeur.de causes à effets. Ainsi TARIQ RAMADAN, professeur en Études islamiques contemporaines à Oxford, PARLE-T-IL :rolleyes: DANS SES LIVRES SUR ces phénomènes successifs :

 

-1/ 'Tanzimat'

 

-2/ Les massacres hamidiens en turco-islamisme fanatisé ;

 

-3/ La franc-maçonnerie structurant l'idéologie pan-touraniste des 'Jeunes-Turcs' ;

 

-4/ 'Jihad Made In Germany 1914' : Manipulation-Instrumentalisation-Exploitation de la théologie islamique au service d'une géostratégie en guerres euro-coloniales ; (*)

 

-5/ Jihad déclarée en nov.1914 à Konstantinyé ; (*)

 

-6/ GA1915

.6/a Génocide des Arméniens de 1915 -un nettoyage ethnique de l'autochtone arménien par exterminations et/ou déportations systématiques : suite à l'idéologie pan-touraniste, faire la jonction avec les Azéris tatars de Bakou en profitant de la guerre ;

.6b/ Chaîne de transmission humaine brisée : la mort (= chaînon naturel qui relie une génération à l'autre) est chassée et remplacée par le meurtre prémédité >> l'inconscient collectif bascule dans le vide, donc dans la folie (H.Piralian) ;

.6c/ DÉRACINEMENT PAR DÉSHUMANISATION >> créer un repoussoir empêchant toute relation symbolico-affective avec la terre ancestrale ;

.6d/ Pendant la déshumanisation >> PERTE DE L'ISLAM ;

 

7/- Firman de Hussein Ibn Ali de 1917 -tombé dans l'oubli / occulté ;

 

-8/ Procès des criminels 'Jeunes-Turcs' en 1919 -tombé dans l'oubli / occulté ;

 

-9/ 1921 : interdiction de retour des déportés survivants de 1915 ;

 

-10/ Impunité internationale par le Traité de Lausanne de 1923 ;

 

-11/ Suppression du Califat 1924 ; (*)

 

-12/ Criminels 'jeunes-turcs' recyclés dans le nouveau régime kémaliste ;

 

-13/ Enfumage de l'Orient : faire adopter l'habit occidental aux Turcs en 1925 pour faire glisser l'iconographie du turco-musulman tueur sur les deux peuples de la région conservant le costume traditionnel, c'est-à-dire les Kurdes et les Arabes ; (*)

 

-14/ Abandon de l'alphabet arabe pour l'alphabet latin en 1928 : construction d'un écran rendant le passé illisible ; (*)

 

-15/ Fantômes des déportés arméniens morts dans les déserts de Syrie et d'Iraq : hantant l'Inconscient collectif de ces deux pays ;

 

-16/ Massacres organisés des Kurdes du Dersim 1937-38 ;

 

-17/ Ataturk dans l'imaginaire nazi ;

 

-18a/ Convention pour la prévention des génocides de 1948 à l'ONU ;

-18b/ Le concept de 'génocide' défini par Rafael Lemkin en donnant l'exemple du cas arménien ;

 

-19/ Turquie actuelle : UN DÉNI DE CENT ANS (*)

19a/ la DIYANET et son rôle de véhiculer le kémalisme chez les croyants turcs ? (*)

19b/ le négationnisme d'Ankara et ses pressions sur les communautés turques en diaspora ? (*)

19c/ le négationnisme industrialisé par l'Etat turc et son exportation dans le monde ? (*)

19d/ le rôle de la Turquie dans l'Organisation de la Coopération islamique (*)

19e/ Loi de pénalisation d'atteinte à la Turquicité (*)

 

-20/ TERRORISME D'UN GÉNOCIDE : concept mis en évidence dans un article de Janine Altounian qui a été traductrice de Freud : "Terrorisme d'un génocide. Tout ce que j'ai enduré des années 1915 à 1919" . Les Temps modernes, fév. 1982, n° 427. (Revue existentialiste fondée par Jean-Paul Sartre) ;

 

-21/ les positions des docteurs de l'islam du Centre de Recherche sur la Législation Islamique et l’Éthique (CILE), des grandes Institutions de l'Islam (el Azhar, etc...)

. qui reconnaissent ou non la réalité du GA1915 ?

. et qui le condamnent ou non avec son DÉNI ACTUEL ? (*)

 

-22/ la liturgie reconnaissant le GA1915 par le Pape François et en présence des deux Catholicos arméniens à Saint-Pierre de Rome pouvant ainsi faire partie aujourd'hui de tout dialogue islamo-chrétien ? (*)

 

- 23/ la sanctification par l'Eglise apostolique arménienne des un million et demi victimes du GA1915, les mettant ainsi au niveau de la théologie des Chrétiens d'Orient ? (*)

 

(*) : avec en particulier quels échos-conséquences-impacts auprès des musulmans francophones et du monde ?

 

A chercher les www de ceux qui sont concernés par l'ANTHROPOLOGIE : Revues ~ Savants ~ Instituts ~ Syndicats ~ Canal Académie ~ Académiciens ~ etc... et leur envoyer des e-mails ciblés avec copies. InfoHay1915 :rolleyes:

#448

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Grâce à la courageuse Dounia BOUZAR, le message précédent plus haut m'a conduit à réfléchir sur l'anthropologie en Algérie et j'ai trouvé des www intéressants.

 

d-ce-matin-au-crasc-doran-18bf8.jpg . 150px-Logo_CRASC.PNG . Le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle d'Alger. CRASC

 

:eek: Ce serait super intéressant : contacter les chercheurs CRASC et demander leurs avis d'anthropologues sur le GA1915 et les conséquences de son DÉNI de causes à effets sur cent ans : dans une succession de mécanismes réels, en concepts, en profondeur -conscients ou inconscients.

 

Il leur sera possible de faire des e-mails avec des copies :yes:

 

- à l'Institut du Mémorial du Génocide de l'Académie des Sciences d'Arménie ;

 

- à la délégation de la République d'Arménie à l'UNESCO (dont le Président dHonneur est Charles Aznavour) ;

et

- à des anthropologues arméniens pas seulement en Arménie mais aussi dans des Universités en diaspora : USA, GB, Allemagne, Russie, etc., etc...

 

Conférence 28/05/2015 : La traduction comme moyen de transfert de la culture turque << des questions à poser aussi... :fish2:

 

MERCI À DOUNIA BOUZAR ! :wub: Infohay1915.

 

LIENS UTILES

 

21085.jpg .

 

20130422135403_2746_anthropologie_guide_image_congres_medical.jpg

slide_1.jpg

#513

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